le viaduc St Léger, à
St Chamas (Bouches du Rhône)
le viaduc St
Léger - au loin, la chapelle St
Léger
Saint
Chamas, bourgade de 6700 habitants et 2671 hectares, doit
son nom à Sanctus Amantius (Saint Aman),
évêque de Rodez. Par déformation orale,
Sanctus Amantius devint au cours des siècles St
Chamas.
C'est la seule commune des rives de l'Etang de Berre qui
n'ait pas été gagnée par
l'industrialisation. Elle a conservé son
échelle de village et sa structure actuelle permet
encore cette dimension de petite agglomération avec
la qualité de vie qui lui est associée. Cet
attrait explique la croissance démographique de 22%
entre 1990 et 1999.
le viaduc St
Léger, passage de la voie ferrée
Paris-Lyon-Marseille
Renoir n'a-t-il pas
écrit que "St Chamas était le plus beau
village dans le plus grandiose des sites qu'il n'ait jamais
pu admirer".
C'est en arrivant par
Cornillon (RD 15) qu'on pénètre dans le
village après être passé sous le viaduc
Saint Léger.
le viaduc et
la chapelle St Léger
Ce viaduc ferroviaire Saint
Léger, monument assez exceptionnel de par sa longueur
et sa courbe, constitué de grandes arches, fut
construit entre 1843 et 1847.
Il permet le franchissement de la Touloubre et le passage de
la voie ferrée Paris-Lyon-Marseille.
Saint Léger, patron
actuel du village, a pris la succession de Saint Aman lors
de la construction de l'église, probablement en
mémoire du prieuré Saint Léger
situé dans le quartier du même nom et qui a
marqué Saint Chamas au Moyen-Âge.
Ce prieuré semble avoir disparu au moment de la
construction de l'église.
Il n'en restait que la chapelle, lieu de pèlerinage
où les notables se faisaient ensevelir. Elle fut
détruite en 1845 à cause de la construction du
viaduc, et reconstruite à l'emplacement actuel.
l'église
St Léger
L'église du village,
dédiée donc à saint Léger, fut
construite au XVIIe siècle.
On y trouve 2 statues de saint Léger : l'une
où il est représenté paupières
closes, les yeux dans une coupe tenue dans sa main droite,
l'autre provenant de l'ancienne chapelle Saint Léger
détruite en 1845 (établissement du chemin de
fer).
Particularité : le clocher, achevé en 1740, a
été construit sur pilotis à
côté de l'église à cause du
terrain marécageux !
|
Une petite visite
guidée de St Chamas, par Yves
|
|
|
La Fête de la
St Léger, en 1900 et de nos jours
|
|
|
Champagne pour tout le monde
!
Découvertes
sur le site d'un plaquomusophile http://cadot.free.fr/,
qu'elles aient le fond marron métallisé, vert
foncé, orange, bleu, or, jaune, marron, rouge ou gris, toutes
ces capsules ont pour inscription "De Saint Léger - Champagne
- Vauciennes", et leur motif central, noir ou or, représente
une église, peut-être celle de
"Vauciennes"...
Nous avons trouvé 2 Vauciennes
: l'un dans l'Oise, l'autre dans la Marne...
L'enquête a
été poursuivie, et nous avons découvert
ceci
|
|
la prieurale Saint-Léger de Cognac
(Charente)
|
La
ville de Cognac est le berceau géographique et
économique du cognac.
La vieille ville conserve toujours ses maisons
pittoresques.
A voir : l'ancien château des Valois où
François Ier naquit en 1494, la porte Saint-Jacques
(XVIe), vestige de l'enceinte fortifiée, et
l'église Saint-Léger, remarquable (voussures
sculptées).
Après la visite du Musée du cognac, la
fabrication et le vieillissement de ce divin breuvage
n'auront plus de secret pour vous.
Festival du film policier en avril
|
|
Adoptée
par François Ier comme emblème, on retrouve
la salamandre non seulement sur les murs des
châteaux de la Loire, mais aussi à Cognac.
Elle symbolise le bon feu qui éteint le mauvais. Ce
feu est à la fois purificateur et destructeur,
cest le combat de la justice sur le vice.
Il semblerait que François Ier ait emprunté
cet emblème à son grand-père le duc
dOrléans et quil en fit usage avant
même de devenir Roi de France. La salamandre est un
symbole majeur de la Renaissance dans toute lacception
du terme.
|
|
l'église
Saint-Léger de Cognac
L'église
Saint-Léger est une église prieurale fondée au
XIe siècle.
Son architecture s'étend du XIe au XIXe, avec de remarquables
éléments de toutes époques, dont ce portail du
XIIe avec son décor de signes du zodiaque.
Pour la
découvrir
|
un
Saint Léger disparu ! (Haut Rhin)
|
Hirtzbach
|
Hirtzbach
est un village de 1200 habitants situé en Alsace,
dans la région sud du département du Haut-Rhin
(68), région appelée le Sundgau, et à 4
km de la ville d'Altkirch, chef-lieu d'arrondissement.
A 3 km à louest de Hirtzbach, une chapelle
protégée par un magnifique rideau
darbres rappelle le souvenir du village disparu de
Saint Léger (Sankt Glückern).
le
village disparu !
Le nom de Saint Léger
apparaît pour la première fois dans les textes
au 12e siècle, sous la dénomination "S.
Lütgeri", dans un nécrologe de Bâle.
En 1188, Louis 1er, comte de Ferrette, donne au
monastère dOelenberg une terre sise à
Saint Léger. Deux autres mentions, en 1232 et 1354,
citent expressément lexistence dun
village, comprenant deux cours domaniales, lOberhof
appartenant au couvent de lOelenberg, et le Niederhof
au prieuré de Saint Ulrich. Les deux cours passent
aux Jésuites en 1626.
Le village avait une église dont la paroisse est
citée dès 1257, date à laquelle
lévêque de Bâle, Berthold de
Ferrette, charge le couvent dOelenberg dy
assurer le service religieux. En 1354, léglise
comprend une nef, un chur et un clocher.
Hirtzbach,
village fleuri http://hirtzbach.free.fr
Le village est
déserté en grande partie sans doute
après le passage dévastateur des
"Engländer", mercenaires désoeuvrés de la
Guerre de Cent Ans, en 1376. Léglise
survécut au désastre et resta le siège
dun vicariat.
En 1448, le village est totalement abandonné. Le ban
de Saint Léger devient lobjet de nombreux
conflits entre Hirtzbach, Carspach et Altkirch.
La légende veut que les trois derniers habitants du
village disparu se seraient réfugiés dans ces
trois communes. Le finage resta encore un certain temps
indivis, avant dêtre attribué à
Hirtzbach au 18e siècle. Léglise avait
survécu à la destruction des habitations, mais
abandonnée peu à peu, elle tomba en ruines et
fut démolie en 1833. Seul subsista le chur.
Des lieux-dits rappellent encore lexistence de ce
village, comme "Sankt Glücker", "Kohlacker",
"Glückermatten", "Bergstell", "Glückerwald",
"Weschenwasen".
Saint-Léger,
village disparu
tiré d'un ouvrage de 1919 :
|
|
Accédez
aux légendes
autour de "Saint Léger"
en cliquant sur la dame blanche :
|
|
Dernière
nouvelle : les Anglais nous ont aussi rayé de la
carte un Saint-Léger en Haute-Vienne !
voir notre
Fourre-Tout n°12...
|
un oratoire Saint Léger
(Doubs)
la Cluse et
Mijoux - http://clochers.free.fr
|
La
Cluse et Mijoux - 1 200 habitants - est située en
Franche-Comté, dans le département du Doubs
(25), non loin de Pontarlier.
Voici
l'oratoire Saint Léger
du XVII ou XVIIIe s.
en pierre et bois.
Pour en
savoir plus,
|
De petites
dimensions, cet oratoire est couvert d'un toit de tavaillons en forme
de cône pointu. Le sanctuaire était autrefois l'objet
d'une dévotion particulière, les fidèles venant
y prier pour invoquer la guérison des maladies des yeux.
l'église St
Léger d'Agnetz (Oise)
|
Agnetz
- un peu plus de 3000 habitants - fait partie de la
Communauté de Communes du Clermontois,
constituée de 15 communes et qui se trouve au
cur du département de l'Oise. A égale
distance de Paris et d'Amiens, elle est un pôle pour
les échanges commerciaux et touristiques entre la
région parisienne, le nord de la France et de
l'Europe.
l'église
St Léger et Ste Agnès d'Agnetz
fonts baptismaux 13°s.
mise au tombeau du Christ
16°s.
|
|
"Petite cathédrale"
que l'on aurait construite à la campagne,
l'église d'Agnetz, consacrée à saint
Léger et sainte Agnès, est un petit joyau de
l'architecture gothique.
Construite du Xllle au XVIe siècle, elle montre, dans
la nef et le transept, d'un "pur gothique rayonnant", des
influences parisiennes tandis que son haut clocher, avec sa
toiture à 4 pans, laisse entrevoir des influences
normandes dues sans doute à la dépendance de
l'abbaye de Saint Germer de Fly.
L'abside de la 1re moitié du XVIe, "gothique
flamboyant", est couronnée d'une belle balustrade
d'où émergent d'élégants
pinacles tandis que les gargouilles se courbent dans un
mouvement plein de grâce.
Une sacristie élevée au dessus d'une
pseudo-crypte au milieu du XVIe siècle, dans le style
"Renaissance ", vient compléter l'édifice.
L'intérieur, inondé de lumière,
mérite d'être vu par un bel après-midi
d'automne lorsque le soleil déclinant le revêt
d'une parure dorée.
|
2011 - Saint
Léger est de retour !
|
|
Pour tout savoir sur
Agnetz : http://www.agnetz.fr
|
un
ruisseau St Léger, également dans l'Oise
le blason de
l'Oise
|
Le
Signal d'Auneuil qui culmine à 235 mètres est
un des points les plus élevés du
département. Les ruisseaux de Friancourt et de
Saint Léger prennent naissance à Auneuil.
(lu sur
http://freeoise.free.fr/,
à la page d'Auneuil)
|
La commune d'Auneuil, La
"Clairière des Aulnes" d'origine gauloise, chef-lieu de canton
du département de l'Oise, à quelques kilomètres
de St
Léger en Bray
vers laquelle coule ce ruisseau,
est implantée dans un cadre de verdure de champs et coteaux
boisés.
Avec 2215 hectares, c'est la commune la plus grande du pays de
Bray.
Nous nous situons en limite des pays de Thelle et de Bray, sur une
particularité géologique appelée la
boutonnière du pays de Bray. C'est grâce à cette
particularité que l'industrie de la brique, de la poterie,
puis de la tuile et de la céramique se sont
développées dans toute la région.
La population était de 2803 habitants lors du recensement de
1999.
S'y visite le musée de la céramique, production
traditionnelle restée importante. L'usine Boulenger en est une
véritable façade publicitaire. Les usines et les
cités ouvrières sont regroupées le long de la
route nationale. Le musée est installé au coeur de la
manufacture. Une statue de Boulenger a été
érigée.
Pour en savoir
plus,
cliquez ici :
|
|
statue
de Vercingétorix
|
à
Alésia !...
l'église St
Léger
d'Alise Sainte Reine
(Côte d'Or)
|
Alésia,
ancienne ville de Gaule, est aujourd'hui Alise Sainte Reine,
en Côte d'Or (21), au nord-ouest de Dijon.
Plus connu sous le nom d'Alésia, le site symbolise le
courage des insurgés gaulois menés par
Vercingétorix face à Jules César en 52
av. J.-C.
La seconde héroïne du lieu est sainte Reine,
martyrisée au IIIe s. par le général
romain Olibrius à qui elle s'était
refusée.
Alise
Ste Reine - http://www.villagesdefrance.free.fr/dept/page21_paysauxois.htm
Sur
le Mont Auxois, la basilique Ste Reine qui domine
le village et dont les vestiges ont fait l'objet
d'une importante fouille date du VIIe
siècle. Le lieu abrite d'importants
bâtiments historiques comme l'église
paroissiale St Léger, la fontaine Ste Reine,
l'hôpital Ste Reyne d'architecture du XVIIe
siècle entourant une cour d'honneur.
Datant des VIIIe-XIIe-XVe s., l'église St
Léger porte sur le mur extérieur
gauche le buste d'un célèbre enfant
du pays, le chanoine Kir. La maison natale de ce
dernier se trouve rue de l'hôpital, sa tombe
est au cimetière communal.
|
statue de
Vercingétorix - photo prise par Brigitte Rebollar
http://www.trekearth.com
En
52 avant J.-C., bloqué à Alésia par
César, qui dressa autour de la place 2 lignes de
fortifications, Vercingétorix dut se rendre,
après plusieurs mois de siège et les assauts
infructueux de l'armée de secours.
La localisation du site a suscité des controverses,
mais, après les fouilles de 1861-1864 qui
révélèrent de savantes fortifications,
des ossements de combattants et de chevaux ainsi que des
armes, des harnachements et des monnaies, dont aucune
n'était postérieure à 52 avant J.-C.,
il s'avérait que l'on était en
présence, à Alise Sainte Reine, de l'oppidum
où Vercingétorix s'était
retranché.
Une statue de Vercingétorix - à laquelle
Napoléon III a prêté ses traits -
trône fièrement sur le Mont Auxois.
Erigée en 1865, elle est l'oeuvre du sculpteur
bourguignon Aimée Millet et présente le
portrait d'un Gaulois tel qu'on pouvait l'imaginer au XIXe.
Une table d'orientation permet de situer le paysage du
siège d'Alésia.
Pour en savoir plus
sur Alésia, Alise Sainte Reine et son église,
et
agrandissez.
Vous repasserez ensuite par ici en fermant
l'agrandissement.
|
https://www.stleger.info