Saint
Léger ou Léger d'Autun (Leodegarius en latin) est
"notre" évêque martyr du VIIe s. qui a joué un
rôle politique important dans les soubresauts de la monarchie
mérovingienne finissante. Il est lié aux villes de
Poitiers, où se fit sa formation, et d'Autun dont il fut
l'évêque, ainsi qu'à la région de
Fécamp et d'Arras où il est mort vers 677/678. Un
concile d'évêques a proclamé sa sainteté
en 681 et l'Église catholique célèbre sa
fête le 2 octobre. Vous pouvez visiter notre rubrique
"Bibliographie" pour de plus amples renseignements.
anciens terrils,
à Autun - http://www.carnets-de-voyages.info
On doit au saint Léger la
restauration des remparts de la cité éduenne.
La "Tour St. Léger" est le seul vestige extérieurement
visible de la fortification médiévale. C'est une tour
massive, de plan approximativement carré, dont seule la partie
supérieure émerge des constructions adjacentes. Elle
est précédée au nord-est d'une terrasse en
balcon datant de 1720. Elle est renforcée de contreforts
d'angles qui ont été rajoutés au milieu du XVIIe
s. Au sommet, des corbeaux supportaient la plate-forme des
créneaux. Elle est couverte d'un toit à quatre
pentes.
la Tour St
Léger, à Autun - http://www.carnets-de-voyages.info
On se souvient qu'Ebroïn fit
arracher les yeux, puis les lèvres et la langue de
Léger, et également lapider son frère
Guérin, puissant seigneur bourguignon.
Selon la tradition, abandonné dans la forêt, au pied de
la Pierre de Couhard - l'église lui est dédiée -
Léger survécut miraculeusement 9 jours ici avant
d'être retrouvé par des proches puis d'être
recueilli dans l'abbaye de femmes de Fécamp où il
retrouva miraculeusement l'usage de la parole.
l'église
St Léger de Couhard - http://clochers.org
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petite visite d'Autun
saint Léger à Autun
la Tour St Léger
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la très
énigmatique
Pierre de Couhard
l'église St Léger
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Mimi
Fleur
Une
amie nous envoie cette carte, qui est double. Le contour rouge
est en relief et, au dos, il y a de la place pour écrire un
message. Elle nous renseigne sur "notre" St
Léger sur Bresle (80).
Merci,
Mimi Fleur !
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du vin
"Saint-Léger"
à Laudun
(Gard)
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La
même amie, forte consommatrice d'alcools également (nous
blaguons), nous adresse les étiquettes ci-dessous, sans nous
avoir fait goûter lesdits vins divins.
Laudun-l'Ardoise - qui s'appelait
Laudun avant le 1er février 2001 - est une commune du Gard
(30), en région Languedoc-Roussillon. Nous sommes dans
l'arrondissement de Nîmes et le canton de Roquemaure.
Implantée au bord du
Rhône, au confluent de deux vallées fertiles
arrosées par la Cèze et la Tave, la commune compte
désormais plus de 5000 habitants. Adossée à un
grand plateau calcaire sur lequel on trouve les vestiges de la ville
gallo-romaine du Camp de César, elle occupe une plaine
féconde plantée en célèbres vignobles.
Elle est formée de deux parties : le bourg principal et le
hameau de l'Ardoise qui abrite un port et une zone industrielle en
pleine expansion. Albert André, peintre post-impressionniste
du groupe des Nabis, vécut dans le village et accueillit de
nombreux amis : Renoir, Cézanne, Bonnard...
Situé sur la rive droite du
Rhône, à 15 km de Châteauneuf du Pape, le vignoble
de Laudun & Chusclan Vignerons sinscrit dans les terroirs
de Laudun et de Chusclan, qui tous deux font partie de
lAppellation dOrigine Contrôlée Côtes
du Rhône Villages.
Laudun & Chusclan Vignerons regroupe depuis 2008 les caves des
Vignerons de Laudun,créée en 1925, et des Vignerons de
Chusclan, créée en 1939, avec lambition de
travailler vignes, raisins et vins dans un "Esprit
dExcellence".
Liens :
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la
rue St Léger et la chapelle du même
nom
(Haute
Garonne)
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Petite
ville de la Haute-Garonne en région
Midi-Pyrénées, Eaunes compte désormais
plus de 4 400 habitants : les Eaunois et les Eaunoises. Il
n'y en avait que 400 dans les années 1960 ! Nous
sommes à 5 km de Muret.
Au XIIe s.,
Eaunes était essentiellement composée de
fermes éparses dont les cultures étaient
exploitées par les moines de labbaye
cistercienne de la Clarté-Dieu. Appartenant autrefois
à la commune de Muret, Eaunes est devenue
indépendante en 1777. Labbaye de la
Clarté-Dieu a été achetée en
1989 par la municipalité qui a aménagé
le parc et l'a ouvert au public. Elle est depuis
réhabilitée et accueille la
bibliothèque municipale.
la
mairie d'Eaunes
Léger
est le saint patron de la paroisse. La rue St Léger
se trouve dans un lotissement dominant le site de
l'abbaye.
Voici la charmante petite chapelle St Léger
:
la
chapelle St Léger d'Eaunes - © Guy Peyro -
http://clochers.org
Eaunes
honore une tradition séculaire chaque 2 octobre en
célébrant la Fête de Saint Léger
(messe, concert...) Le public est invité ce
jour-là à participer à ces
festivités qui contribuent à la
pérennité de leur identité. Cette
fête fait partie du patrimoine culturel eaunois : les
habitants avaient pour coutume dorganiser une
procession à travers le village avec pour
bannière leffigie du saint, sensé
protéger les récoltes de la grêle. En
mémoire de saint léger, la commune a
conservé sa magnifique statue en bois exposée
dans la chapelle de la commune. La voici :
Lien
: http://www.mairie-eaunes.fr
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une pierre dite
autel de Saint Léger
à Noyal-sous-Bazouges (Ille et
Vilaine)
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Noyal-sous-Bazouges
("Nouya" en gallo) est un petit village breton (35), dans
l'arrondissement de Fougères, qui comptait 379 habitants en
1999.
Le menhir appelé "Pierre Longue" atteste l'occupation du pays
par une peuplade primitive antérieure aux Celtes. La
première mention écrite se rapportant à
l'église de Noyal remonte à 1066. Le village est
ensuite mentionné en 1095, sur un acte de donation aux moines
de l'abbaye de Combourg, sous le nom de Noyalium. Ce n'est que vers
le milieu du XVIe siècle que le nom apparait sous sa forme
définitive.
La vie économique de la
commune a toujours été dominée par
l'activité agricole, les agriculteurs noyalais s'étant
continuellement adaptés aux méthodes de culture, aux
choix de production et de commercialisation de leur temps.
pierre dite
autel de Saint Léger
Ce monolithe cubique en granit gris
(hauteur 80 cm - largeur 105 cm - profondeur 130 cm) est
travaillé sur deux faces. Placé en bordure d'un ancien
chemin gaulois, il porte 5 petites croix gravées sur sa
surface supérieure : 4 aux angles, 1 au centre, indices d'un
autel majeur. Selon la tradition, il s'agirait d'un autel
dédié à saint Léger. D'après la
légende, cet autel serait arrivé en ce lieu de
lui-même, et aucune force ne serait capable de le
déplacer. Cette pierre sert désormais de
piédestal à une croix placée là à
la fin du XIXe s.
Liens :
l'église
St Léger
et St Genou
de Foucherolles (Loiret)
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Foucherolles,
petit village du Loiret, comptait 45 habitants en 1968, 90
habitants en 1990, 169 en 1999 et 258 en 2006.
la
mairie de Foucherolles
Tout
récemment, les villageois ont permis la restauration
de leur église, dédiée à St
Léger et St Genou, grâce à de nombreux
dons, et avec le soutien de la Fondation du Patrimoine. Un
reportage a été diffusé sur TF1
à ce sujet le 14 septembre 2006.
Lien :
http://tf1.lci.fr/infos/france/0,,3330901,00-solidarite-autour-eglise-foucherolles-.html
l'église
de Foucherolles
Dans la
petite église restaurée, la statue du saint
Léger :
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la rue-traverse
Acchiardi de Saint-Léger
à Nice (Alpes Maritimes)
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Cest
une famille Acchiardi qui est honorée par cette rue
plutôt quun personnage en particulier. La famille
était originaire de Saint-Étienne de Tinée, ce
qui est attesté dès 1388. Elle obtint les titres de
seigneur de Pierrefeu et Roquestéron au XVe (?) s., de
lAlpe de Péone au XVIe (?) s., puis de comte de
Saint-Léger après le traité de Turin du 24 mars
(?) 1760.
la rue Acchiardi
de Saint-Léger, à Nice
Au fil des siècles, ses
membres ont été magistrats, juristes,
ecclésiastiques, hauts fonctionnaires de la Cour de Savoie. On
citera Jean, secrétaire du gouvernement de Nice (1545-1570) et
maître auditeur de la Chambre des Comptes de Piémont en
1563, Antoine Gaétan, docteur en droit, assesseur à
Nice (1767-1769), sénateur au sénat de Savoie (1772) et
de Nice ensuite (1780). Après lentrée des
Français à Nice en 1792, il émigra à
Alexandrie où il devint régent du Conseil de Justice et
mourut en 1812.
Son fils, le comte
Amédée, appartint au premier conseil municipal
formé à Nice après la restauration sarde et fut
ensuite premier consul de la ville. Son fils, le comte Gaétan,
dabord substitut de lavocat fiscal de la
préfecture de Nice, fut juge au tribunal provincial
jusquen 1860.
Source et lien :
http://www.nicerendezvous.com
Le
comte Amédée Acchiardi de Saint-Léger
fut maire de Nice de 1816 à 1817.
Ici, datant de 1816, un échange épistolaire
"à fleuret moucheté" entre lui et la baronne
de Grimaldi :
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une ancienne
église Saint-Léger à
(Maine et
Loire)
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Petite
ville chef lieu de canton du Maine et Loire (49) dans la
région des Pays de la Loire, Doué la Fontaine est
située à 20 km de Saumur, 40 km d'Angers et 300 de
Paris. Traversée par la rivière le Douet - qui vient du
latin "dux" source pérenne : niveau inférieur de la
nappe phréatique - Doué la Fontaine fait partie du
Parc
Naturel Régional
Loire-Anjou-Touraine.
L'altitude est 77 m. Sa population est en augmentation : 400
habitants en 1700, 1800 habitants en 1805, 4900 habitants en 1950,
près de 8000 aujourd'hui.
Il y a 20 millions d'années,
la "mer des Faluns" recouvre toute la région. En se retirant,
elle laisse place à un sous-sol constitué de calcaire
coquillier qui a toujours été un formidable lieu de
caches, grâce aux caves et troglodytes, permettant aux
populations avoisinantes de se protéger des invasions des
Normands puis des Vendéens lors de la Révolution
Française. La ville se trouve au croisement des anciennes
voies romaines entre Saumur, Angers, Montreuil, Gennes et des
commerces vont progressivement s'installer.
Ci-dessus la reconstitution des
fontaines et du baptistère St Jean vers l'an 700.
L'église St Léger, détruite au XVIIe s.,
remplace le baptistère vers 900. Ces deux édifices et
une maison carolingienne sont les plus anciennes traces de
construction extérieure retrouvées à
Doué.
le blason de
Doué la Fontaine
La culture et la production de roses
et de rosiers est l'une des principales activités de
Doué la Fontaine. Cette passion pour les rosiers remonte
à plus de 150 ans. Quelque 500 variétés et 100
000 boutons de roses sont présentés dans les caves des
arènes.
Le bioparc zoo de Doué a
ouvert ses portes le 14 juillet 1961 lors de la Fête des Roses
et est devenu une véritable locomotive du tourisme en Anjou.
Chaque année, 230 000 visiteurs parcourent les 10 ha où
vivent plus de 500 animaux.
Sources et liens :
https://www.stleger.info