Aucune
photo ne pourrait rendre fidèlement l'ampleur de
l'édifice, et pourtant ! bien qu'elle soit encerclée de
bâtiments et magasins, cette église est splendide.
Sa fondation remonte en 1031 par les
disciples de St Benoît. Elle était alors de modestes
dimensions et à charpente de bois.
Vers 1140, elle fut remplacée
par une prieurale magistrale, édifice de pierre de taille dans
le plus pur style roman. Les siècles suivants virent des
modifications notables, dont, au XVe, la percée de la grande
rose flamboyante, au dessus de l'entrée principale.
Quel dommage que St Léger soit
entouré d'un agrégat constructif !
Car cette église n'a pas
encore livré tous ses secrets : sa façade nord se
cachant derrière une ceinture de vieilles maisons, sa crypte
d'origine toujours présente quelque part sous
l'église...
A gauche :
l'église St Léger de Cognac en 1907
La pratique du culte catholique à Cognac est répartie
sur 3 paroisses :
St Léger, St Jacques et St Martin. Sur ce côté de
la place d'Armes,
on découvre notamment le magasin de parapluies de Charles
Jarrige,
qui a brûlé par la suite, et qui était à
l'origine, le relais des postes, au XVIIIe siècle.
http://www.alienor.org/Articles/carte_postale/cognac55.htm
Cognac - le clocher
St Léger vu du boulevard en 1908
Cognac à nouveau à la Belle Epoque :
outre la perspective sur le clocher de l'église St
Léger,
cette carte nous montre une partie du marché couvert
métallique, construit de 1868 à 1871.
http://www.alienor.org/Articles/carte_postale/cognac33.htm
le choeur
l'autel de la
Vierge
article de La Lanterne - 27
octobre 1902
Cognac -
intérieur de l'église Saint-Léger - retable du
Sacré-Coeur 17e
tableau : assomption de la Vierge, oeuvre de J. Blancher
1629
autel de la Vierge 17e - la Piéta
prieuré de
Bénédictins Saint-Léger - vue
générale nord-est - 1995
|
L'église
Saint-Léger, avec sa façade romane du XIIe
siècle percée, au XVe, d'une grande rosace
flamboyante et les sculptures de son portail
représentant les travaux du mois et les signes du
zodiaque
|
le prieuré
Saint-Léger
Bien que l'on ait assez peu de recul
pour bien apprécier l'harmonie de la façade romane, le
regard est tout de suite attiré par la rosace flamboyante
percée au-dessus du porche roman ornée de sculptures
représentant les signes du zodiaque.
Un panneau d'information nous retrace l'histoire du monument :
"Début du 11e siècle fut fondé ici un
prieuré bénédictin, dépendant de
lAbbaye dEbreuil en Bourbonnais, dont Saint Léger
était le patron, apôtre muet du
temps de Childéric, 7e siècle, selon la
Légende dorée.
A cette époque, les bénédictins firent
construire une modeste église prieurale ainsi que des
bâtiments conventuels.
Vers 1130, et pendant 100 ans, le nouvel édifice, de style
roman, fut bâti. On lui apporta ensuite des transformations
gothiques, intérieures et extérieures, dont la rosace
de façade percée au 15e s. pour éclairer la
nef.
Au 14e s., les coupoles romanes furent remplacées par des
voûtes dogives et le chevet reconstruit. Quant au
clocher, les 12e, 13e et 14e siècles le signèrent.
Les sculptures du chur, la chaire et les grandes orgues furent
au 19e s. les derniers embellissements de cette église.
Le "zodiaque" du portail est lun des ensembles sculpturaux les
plus significatifs du patrimoine cognaçais."
le portail de
l'église St-Léger
On remarquera, juste en face
l'église Saint-Léger les belles vitrines de la
Pharmacie Saint-Léger et le panneau qui nous précise
que cette pharmacie a été fondée en 1748 et nous
indique les noms des deux apothicaires en charge pour la
période 1748 à 1825 et les noms des pharmaciens qui s'y
sont succédés à partir de 1826. Doit-on en
conclure que les apothicaires ont été appelés
pharmaciens à partir de 1826 ?
Vue
générale - Place François Ier
Pont du Parc François Ier - Eglise Saint-Léger
Pour poursuivre la
visite...
https://www.stleger.info