Proche
de Saint Lager, on parle déjà de notre village dans la
charte de Cluny en l'an 1000. Il est situé entre le Charolais,
le Beaujolais et le Mâconnais.
Pour
une localisation plus précise, cliquez ici
:
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Il
s'est appelé La Bussière sous la
Révolution - voir pour
en savoir plus
Il compte
désormais 266 habitants dont la population est surtout
rurale.
Il en comptait 796 en 1851 et 402 en 1936.
Les habitants sont des Saint Léodégariens mais, en
patois local, ce sont des "Sandzirons" et "Sandzironnes".
La
superficie de la commune est de 864 ha dont 103 de forêts.
L'altitude varie de 300 à 550 m.
Une rivière traverse le village : la Grosne, affluent de la
Saône.
St Léger sous
la Bussière se situe à 10 km de Cluny, 30 de
Mâcon, 40 de Charolles, 100 de Lyon et 400 de Paris.
L'activité
principale est l'agriculture : vaches laitières, bêtes
charolaises, chèvres et élevage hors-sol (porcs,
canards, poulets et dindes entre 5 000 et 10 000).
La commune compte une sixaine
d'entreprises (commerces, artisans...)
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ISTOIRE
Notre
village a des origines relativement anciennes. Il portait le
nom de villa "Santi Leodegarii" à l'époque
gallo-romaine et une voie romaine le traversait.
Au XIe
siècle, tout tourne autour du château
féodal de La Bussière situé sur une
butte. Les seigneurs de La Bussière ont
régné sur le village durant environ 600 ans.
Il y avait droit de péage à Pontcharra.
Le château lui-même comprenait 3 enceintes
garnies de tours. Un fossé muré l'entourait.
Un donjon s'élevait sur un tertre.
Pour
découvrir la carte de
Cassini
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ferme à
la Bussière
Un moulin
à papier, situé aux Lévriers,
appartenait au baron de La Bussière. Il fut
cédé à Joseph Ossedat en
1841.
L'activité
d'une scierie à pierres a cessé en 1870. Une
brosserie avait pris le relais, qui occupait une dizaine
d'ouvriers. Elle se trouvait au bord de la Grosne car elle
utilisait l'énergie hydraulique. Aujourd'hui, elle
n'existe plus.
A cette
époque étaient également
installés au bord de la Grosne deux moulins à
eau. Une tuilerie existait aussi qui fut fermée
à la fin du XIXe siècle (1889) lorsque le
train passa tout près, apportant des tuiles
mécaniques.
Le
château "Les Terrelles" - ou château de la
Féculerie - fut construit en 1870 à
l'emplacement de la féculerie. En 1893, Jules
Plassard, gérant des magasins "Au Bon Marché",
vint s'y établir : il dota la commune de 2 fermes
modernes, d'un réseau de chemins vicinaux et ruraux,
de ponts, et surtout d'une école et d'une mairie
(1903). Il fit agrandir l'église (1897). La
moitié du château brûla en 1936.
Aujourd'hui, on l'appelle château DES.
le
château DES
faits divers et coupures de
presse anciennes
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AOCIATIONS
ET ÊTES
- Compagnie de
pompiers
- Société
de chasse : les pompiers et la société de chasse
organisent chaque année en octobre une vente de boudins
cuits à l'ancienne
- Comité des
Fêtes : il organise chaque année une soirée
"andouillettes au vin", feu d'artifice et bal gratuit en plein air
en juillet
- Club du 3e
âge : Uniclub
- autres moments
forts : un loto en janvier, septembre et novembre, un concours de
belote et la fête traditionnelle des conscrits en avril, un
vide-grenier en août
- 2008 : la municipalité a
agrandi et réaménagé la salle des fêtes
qui peut désormais accueillir 130 convives assis, en ayant
encore un peu de place pour quelques pas de danse (accès
handicapés). Le parking a été agrandi il y a
3 ans. Nous avons un agorespace à proximité :
- 2015 : le
bar-restaurant, à la Belouze, vient d'être repris par
la société "La Luciole" gérée par MM.
Drevet et Damnon
TORISME
- Plats
régionaux :
- escargots
de Bourgogne
- oeufs
meurette
- daube
- poulet
à la crème
- gigot
à la Montaigut.
- Vestiges
d'un château féodal à la
Bussière
- Eglise
romane du XIIe siècle
- Sentiers
balisés dans le cadre des Sentiers de promenade en
Bourgogne du Sud
Lamartine
(1790-1869)
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Tourisme
Vert en Pays Lamartinien
dans le canton de Tramayes
St
Léger, St Pierre le Vieux, Germolles sur
Grosne, Tramayes, Serrières, Pierreclos, St
Point, Clermain, Bourgvilain
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Alphonse
de Lamartine est né à Mâcon.
C'est dans la région mâconnaise que
cet illustre poète, écrivain et homme
politique a vécu et repose.
La Route Lamartine est un itinéraire
touristique jalonné de 100 km (Saint Point,
Cormatin, Pierreclos, musée Lamartine
à Mâcon, maison natale à
Milly-Lamartine).
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- Pêche
à la truite
- Cluny,
le Mâconnais, Solutré...
la
célèbre roche de
Solutré
- Traditions
:
le mât de la mariée
Il
s'agit d'un sapin de 15 m de haut environ,
dépouillé de ses branches, qui est
planté près de la maison de la
mariée et sera descendu et coupé à
l'annonce de la naissance du 1er enfant.
la journée des conscrits
pour
en savoir plus sur cette coutume
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la
flore et la faune de Céline
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les écoliers de
St Léger sous la Bussière au printemps 1994
SOUENIRS
De
très grandes foires, au nombre de 9 par an, avaient
lieu sur "le Plâtre", devant le pont-levis du
château.
Claude
Courtépée, premier grand
historien de Bourgogne, dans sa "Description
historique et topographique du duché de
Bourgogne", livre paru en deux volumes entre 1774
et 1785, note la présence,
déjà et encore, de foires à La
Belouze.
Louis
XVIII, roi de France en 1816, frère de Louis
XVI et du futur Charles X
Ordonnance
du Roi Louis XVIII portant que les neuf foires
du hameau de La Belouze, commune de
Saint-Léger-sous-la-Bussière,
arrondissement de Mäcon, département de
Saône et Loire, sont rétablies
à leurs anciennes époques et se
tiendront, à l'avenir, le 12 février,
le samedi de la veille de la Passion, et les 14
mai, 7 juin, 3 août, 5 septembre, 3 octobre,
15 novembre et 28 décembre de chaque
année.
Paris,
11 avril 1816
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"Il y a une
dizaine d'années existait encore une grande foire :
la foire aux bêtes à cornes. Elle durait tout
le jour et se prolongeait très tard dans la nuit. Le
matin, les agriculteurs des villages voisins amenaient des
bêtes : vaches, chevaux... qui étaient vendues
sur la place.
Ensuite, tous, agriculteurs, curieux, gens du village,
allaient déguster les escargots de Bourgogne dans les
deux cafés qui devenaient restaurants à cette
occasion et n'hésitaient pas à transformer
leurs chambres en restaurant tant il y avait de monde !
Malheureusement, ceci n'existe plus !"
Mme
Baligand, institutrice à St Léger - printemps
1994
Les
foires à St Léger en 1878 et
1907
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Une
des histoires à la
veillée
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Notices
sur St Léger de 1834 à
1955
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Registres
de 1886 à 1898
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Les
abonnés au téléphone de 1926
à 1936
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le lavoir de
St Léger sous la Bussière
MÉMENO
- Mairie :
03 85 50 49 27 -
stleger71520.mairie@wanadoo.fr
St
Léger sous la Bussière dans la
presse
|
Les
pages suivantes sont le
fruit des recherches de
l'ami Michel
Guironnet,
auteur
de "L'Ancien
Régime en
Viennois
(1650-1789)".
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Vous
trouverez une présentation
de l'ouvrage sur
N
SAVOIR PLS
Ici
l'édifiante
histoire de Claude-Marie
et
Isaure
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Là
vous trouverez la saga
de la famille
Valentin
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Là
une rubrique
"évènements
du temps
jadis"
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Pour
en savoir plus sur
Lamartine et le
Mâconnais
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ÉCOUVRIR UGÈNE
P
our
découvrir
l'instituteur
Eugène
Perrussot,
la monographie du
village qu'il
établit en
1909
et le vibrant discours
qu'il prononça
à
l'inauguration
du monument aux morts,
le 2 septembre
1923
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2
vidéos bien sympathiques de 2023 tirées de
"La
Place du Village"
les
choses simples de la nature...
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attention
les yeux et les papilles !
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Voyez
ici, sur le site
"Voyageur de Mémoire en pays Haut-Beaujolais et
Haut-Clunysois"
les pages consacrées à St Léger sous la
Bussière
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Pour
en savoir plus sur la région, vous visiterez avec
profit ce site :
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le site des Archives
Départementales
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|
le site de la Géniale
Généalogie du 71
|
https://www.stleger.info