Ces
deux calvaires, qui font partie intégrante de notre paysage
local, sont le témoignage d'un certain art populaire. Ils nous
rappellent l'empreinte chrétienne importante qui marqua le
XIXe siècle.
Les calvaires sont édifiés sur
des buttes en souvenir de la scène du GOLGOTHA, colline de
JÉRUSALEM où J.C. fut crucifié.
Le 1er calvaire domine le cimetière, le
second dispose d'un enclos végétal composé de
plusieurs tilleuls, rappelant la forme d'une chapelle.
Dans les temps les plus anciens, les
cimetières étaient situés à
l'extérieur des villages et des villes. Au Moyen-Age, ils
devinrent attenants aux églises, la foi chrétienne
rythmant la vie et la mort des hommes et des femmes de cette
époque.
"...plus on est proche de Dieu, plus on est
sous sa protection..."
C'est également l'égalité
devant la mort, les défunts gagnant les fosses communes le
regard tourné vers l'est. (vers JÉRUSALEM)
Les monuments n'existent pas. Seuls les
notables, souverains, seigneurs, dignitaires ecclésiastiques,
bourgeois fortunés, ont échappé à cette
règle, en essayant d'être inhumés à
l'intérieur des églises.
A partir du XVIIIe siècle, les
changements sont progressifs. Le cimetière n'est plus
seulement le dépôt de corps mais devient un lieu de
commémoration et prend un caractère sacré. Les
tombes deviennent individuelles.
Avant 1850, dans nos campagnes, les monuments
funéraires sont rares, les défunts étant
directement inhumés dans la terre. Seule une croix pouvait
marquer l'emplacement des corps. Par souci de salubrité
publique, il fut recommandé de déplacer les
cimetières à l'extérieur des villages, comme au
temps des Romains.
Suite à la Révolution, le
cimetière est devenu propriété communale, et
depuis 1905, la commune est chargée de veiller à la
gestion, l'entretien et le respect de cet espace
sacré.
Il n'y a pas de mur autour de notre
cimetière communal, mais une simple haie de charmilles le
délimite, tel un jardin paysager, dominant la vallée de
l'AUTHIE.
Fin XIXe siècle, les tombeaux familiaux
font leur apparition, marqués par différents symboles.
Ils peuvent être modestes ou plus élaborés avec
des stèles importantes.
dalle de pierre
"couchée"
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épitaphe
"ici reposent les corps de Théophile BURY,
propriétaire et maire, décédé le
28 mai 1893, âgé de 61 ans
Sidonie DANICOURT, 1835-1917
De Profundis
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épitaphe
" ici reposent
Mademoiselle Marie DANICOURT, née le 10
décembre 1868
Madame Sidonie DANICOURT, épouse de Constantin
DANICOURT, née le 10 juin 1814 et
décédée le 1er décembre 1869.
Elle était la sur de Monseigneur DANICOURT.
Monsieur DANICOURT Constantin, né à Authie, le
9 mars 1808, décédé à St
Léger, le 24 août 1857. Il était maire
de St Léger depuis 13 ans."
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les croix en fer
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épitaphe
SPEM Resurrectionnis
"Ici reposent le corps de M. BURY Jean-Baptiste Xavier,
cultivateur,
décédé à St LEGER les AUTHIE, le
14 juin 1861, à l'âge de 69 ans.
Priez pour le repos de son âme.
Cette inhumation fut la première qui eut lieu dans ce
nouveau cimetière."
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les enclos
délimités par une grille ou des
chaînes
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Famille
DEMBREVILLE-LEFEBVRE
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monuments en
"pierre bleue des Ardennes"
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épitaphe
"Ici gît le corps de Hubert MACRON, né le 5
novembre 1819, décédé à St
Léger, le 4 août 1870.
Regretté de son épouse, parents et de ses
amis. Il était juste et bon, il aimait et cherchait
la vérité."
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On remarque que la plupart des tombes sont
regroupées par familles.
monuments
funéraires avec motifs floraux - fin XIXe
siècle
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Famille
FROIDEVAL-GRY
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Famille
GRIMBERT-FLAJOLLET
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Plusieurs
épitaphes, dont les fragments de mémoire et de
mentalité se trouvent enchâssés dans la
pierre ou les plaques de métal, rappellent la vie du
défunt.
Pour combien de temps ?
Ce patrimoine, inexorablement, finira
par disparaître.
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croix en
fonte
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l'exposition de 2006
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l'école au fil du
temps
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la Grande Guerre au
village
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la 2e Guerre Mondiale au
village
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la guerre
d'Algérie
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vers la
modernité
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fêtes, distractions et
coutumes
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la vie associative
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les activités dans le
village
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le patrimoine local
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l'évolution de
l'habitat
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erci
de fermer l'agrandissement sinon
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