Les voies de
communication
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Pour l'administration communale, aussi loin que
l'on remonte dans les registres de délibérations, on
s'aperçoit que le problème de l'entretien des chemins
fut toujours prioritaire. Les voies de communication entre St
Léger / Bus et St Léger / Hénu, sans cesse
dégradées et sans cesse réparées, ont
donné bien des soucis aux Conseils Municipaux successifs qui
ne savaient où trouver l'argent pour les rendre
carrossables.
La construction du pont, Rue de l'Eglise, fut
réalisée en 1896. La municipalité de
l'époque estima que la passerelle existante avait besoin de
grosses réparations et que de trop grands ennuis avaient lieu
pendant l'hiver lorsque les berges du passage à gué
étaient gelées et qu'il fallait traverser le cours
d'eau avec des voitures chargées. Des accidents pouvant
également se produire lors du passage des voyageurs dont les
chevaux refusaient de passer dans l'eau courante, il fut
estimé urgent de procéder à la pose d'un pont.
La dépense totale fut de 2400 F répartis comme suit :
1416 F par la commune, 492 F par le département et 492 F par
l'état. Il y eut également 3 généreux
donateurs : Monsieur Christian Saint, député (100F), le
Comte de Montureux (50 F) et Monsieur Grossemy Fulgence (50F).
Ce pont changea la vie des habitants.
La route départementale dont
l'alignement date du 23 novembre 1887 fut goudronnée en
1955.
Bien qu'elle soit restée pendant des années
revêtue uniquement de cailloux et avec des ornières,
cela n'empêcha nullement la circulation des camions et voitures
et par conséquent quelques excès de vitesse. Les
premières mesures de limitation de vitesse furent prises en
1935 : poids lourds : 20km/h, voitures : 30km/h. Trois années
plus tard, la vitesse autorisée fut relevée de 10 km/h
pour tous les engins roulants. Entre 1970 et 1980, la Commune entama
un programme de pose de bordures dans toutes les rues du village et
de réfection des trottoirs.
ancien gué, Ruelle du Bas,
remblayé plusieurs fois au cours du XXe siècle, au plus
grand bonheur des promeneurs
Quelques modèles de voitures
que l'on a pu croiser dans notre village avant guerre
:
1933 - Jules et Denise
Labroy
Citroën
C4
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Ford de
1937
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Rosengart
la Traction avant -
Citroën 15 - 7 places de Germaine Bellettre,
une des premières femmes à obtenir le permis
de conduire
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.
Dès 1923, St Léger se montra
favorable à la création d'un syndicat intercommunal
d'électrification de la région d'Acheux, chargé
de négocier avec la Société Artésienne de
Force et de Lumière. En 1928, les bâtiments communaux
furent les premiers à bénéficier du réel
confort électrique. En 1933, l'éclairage public fut
installé dans les principales rues du village mais il fallut
attendre 1947 pour que la ligne électrique soit
prolongée jusque dans la Rue des Prêtres.
1er branchement électrique,
sur le pignon d'une habitation, avec potences et isolateurs en
verre
Le réseau
d'adduction d'eau
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Pour que toutes les maisons
bénéficient de l'eau courante, il faudra
attendre 1972, date de la fin de réalisation des
travaux d'adduction d'eau.
Il est à noter que, bien que
discuté depuis 1938 avec la commune d'Authie, puis
repris en 1965 et enfin résolu dans les années
1970, le problème de ravitaillement en eau ne fut pas
aussi crucial qu'on aurait pu le croire, du fait de la
présence de la rivière, mais aussi de la
faible profondeur de la nappe d'eau.
Beaucoup de maisons disposaient d'un
forage avec une pompe à eau électrique qui
était un réel progrès par rapport
à la pompe à bras.
Si on remonte dans le temps, il est
à noter qu'en 1923 une pompe à eau communale
avait été installée dans le lit de la
rivière, Rue de l'Eglise, et que pendant des
siècles la Ruelle du Bas ne fut qu'un gué
servant d'abreuvoir aux animaux des fermes.
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Le 17 novembre 1887, le Conseil Municipal de
l'époque prend une délibération demandant le
déplacement de la boîte aux lettres. Cette
dernière se trouve à l'extrémité du
village, hors de la portée de la plus grande partie des
habitants. Le Conseil Municipal considère qu'elle serait mieux
placée au milieu de la Rue Principale, dans
l'intérêt du pays et même des voyageurs. Une
pétition dans ce sens signée par la majorité du
Conseil Municipal et des habitants a déjà
été adressée au directeur des Postes et
Télégraphes. L'autorisation de déplacement fut
accordée et depuis cette date la boîte aux lettres a
gardé le même emplacement.
boîte mobile
de gare en tôle, fabrication Delachanal
1900
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boîte rurale
en tôle, fabrication Delachanal vers
1911
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http://museeboiteauxlettres.fr
dans les
années 1960
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2012
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Une autre délibération datant de
l'année 1890 montre le grand attachement de la population
locale aux services rendus par le facteur. En effet, à
l'époque, le facteur passait tous les jours de la semaine et
devait pauser une heure dans la Commune : sa tournée dans le
village terminée, il devait attendre une heure
supplémentaire afin que les gens puissent répondre au
courrier qu'ils venaient de recevoir. Or en 1890, une dispense
d'arrêt pour le dimanche et les jours fériés est
demandée par les PTT. Voici la réponse du Conseil
Municipal : "Considérant que la population de St
Léger, essentiellement ouvrière, n'a que les dimanches
et jours fériés pour assurer sa correspondance,
décide qu'il est urgent de maintenir les choses dans
l'état où elles se trouvent, c'est-à-dire la
pause d'une heure du facteur dans la Commune."
Cependant, dès l'année 1891, il n'y eut plus de pause
d'une heure.
Le téléphone fut
réclamé dès 1936. La solution envisagée
par le Conseil Municipal de l'époque était de faire
passer la ligne Authie St Léger le long de la rivière,
estimant que le coût serait beaucoup moins onéreux qu'en
suivant la route départementale
le téléphone
à manivelle ressemble à celui qui était
utilisé vers 1950 dans le café du village
il fallait appeler la standardiste de la poste d'Acheux en
Amiénois pour obtenir la communication
Le rattachement de St Léger à
Authie n'eut finalement lieu qu'à partir de 1949 et pendant
longtemps il n'y eut qu'un seul point d'appel situé "chez
Pauline", le café du village. La cabine
téléphonique disparaît définitivement dans
les années 70 après la fermeture du café, ce qui
précipite le raccordement de toutes les habitations au
réseau téléphonique.
l'exposition de 2006
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