enoît inquin, interné
à la suite du coup d'Etat de décembre 1851

 

 

Le coup d’État du 2 décembre 1851 est l’acte par lequel, en violation de la légitimité constitutionnelle, Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République française depuis 3 ans, conserve le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat, alors que la Constitution de la 2e République lui interdisait de se représenter.
Le matin du 2 décembre, Louis-Napoléon Bonaparte édicte 6 décrets proclamant la dissolution de l’Assemblée nationale, le rétablissement du suffrage universel masculin, la convocation du peuple français à des élections et la préparation d’une nouvelle constitution pour succéder à celle de la 2e République. Celle-ci, proclamée en février 1848, a duré moins de quatre ans.

 

Louis-Napoléon Bonaparte
président des Français, en 1851

 

Si le peuple de Paris réagit relativement peu pour défendre une assemblée conservatrice qui l’a dépouillé d’une partie de ses droits politiques, ce n’est pas le cas dans les zones rurales de près d’une trentaine de départements, où les républicains prennent les armes et marchent sur les chefs-lieux. La résistance menée à Paris ou en province par les républicains (Victor Schoelcher, Victor Hugo…), par des membres du parti de l’Ordre non ralliés (le père Lacordaire...), est écrasée par l’armée en quelques jours.
Si l'on compte plusieurs centaines de tués à Paris, il n’y a pas de bilan global des affrontements et exécutions sommaires d’insurgés menées par l’armée. Plus de 27 000 personnes sont arrêtées et inculpées.
Louis-Napoléon Bonaparte rétablit le suffrage universel masculin, et convoque les Français par un plébiscite le 20-21 décembre afin de faire approuver son action et les réformes annoncées. Moins d’un an plus tard, le 2 décembre 1852, suite à un autre plébiscite, le Second Empire est établi, Louis-Napoléon Bonaparte devenant « Napoléon III, empereur des Français ».

Source et lien pour en savoir plus

 


 

Benoît Cinquin a été l'un des poursuivis à la suite de ce coup d'Etat. 
Voici sa fiche, trouvée sur
http://tristan.u-bourgogne.fr:8088 :

Cinquin Benoît Marie
Lieu de naissance : Saint-Léger-sous-la-Bussière - 30 ans - célibataire
Domicile : Saint-Léger-sous-la-Bussière // Profession : Forgeron
Décision de la commission mixte de l'Hérault : Internement
Motifs et observations dans l'Etat de la commission mixte : Assistait au complot de la Peyrade. Très exalté. Dangereux
Grâce accordée par le chef de l'Etat : Autorisé à rentrer à son domicile le 29 décembre 1852

Vous trouverez ici son acte de naissance (1821)

 

 

Jean Bareau, reçu à l'Hôtel des Invalides (1694)
L'année 1789 vue par le curé de la paroisse
Chez une cultivatrice mâconnaise en 1812
La chute de l'Empire en Mâconnais (1814-1815)
Jean-Pierre Valentin "enfant exposé" (1822)
Interné après le coup d'Etat de décembre 1851
Mort du fusilier Jean Desroches en Algérie (1856)
Jean Thévenet blessé à la bataille de Solférino (1859)
 

vers St Léger sous la Bussière

 

 

 

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