LES VITRAUX DE L'ÉGLISE
DE SAINT LÉGER SOUS CHOLET

 

Merci à Daniel Guyon pour ses clichés (2007) !

 

"Les vitraux de l'église de Saint Léger ont été restaurés en 1939 par M. Maurice Bordereau, maître verrier à Angers depuis 1934. Son atelier, fondé en 1846, situé 1 Boulevard du Roi René, employait à l'époque une trentaine d'ouvriers spécialisés : dessinateurs, cartonniers, peintres sur verre, préparateurs de couleurs, traceurs, assembleurs au plomb, répartis en maîtres ouvriers, contremaîtres, ouvriers et apprentis.
Cet atelier, vieux de plus de 150 ans, perpétue la tradition du vitrail angevin, en France et dans le monde (...)

(...) L'âge critique pour un vitrail se situe entre 80 et 100 ans. La rouille des ferrures comprime le plomb et fait éclater le verre, le plomb s'oxyde également par la pollution de l'air, d'où l'urgence de la restauration (...)

(...) L'Anjou compte 435 églises paroissiales, dont 400 appartiennent aux communes, les autres au diocèse. Elles ont souffert d'un manque d'entretien (notamment les toitures) consécutif aux lois de séparation de l'église et de l'état, à la guerre 14-18 et autres préoccupations, et du manque de moyens des communes."

Source : "Les vitraux vendéens et les maîtres verriers angevins" - Jacques Boislève - 1982

 

 

 

 

 

 

 

Dans le transept droit de l'église,
la rosace de Joseph

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le transept gauche de l'église,
la rosace de la Vierge

 

 

 

 

  

 

A Paray le Monial, apparition du Sacré Cœur à Marguerite Marie Alacoque

 

 

 

Statue de saint Léger, sculptée dans un chêne qui se trouvait Allée des Bois, déraciné par la tempête de 1987
réalisée en 1996 par Jean-Joseph Dixneuf, sculpteur à St Léger sous Cholet
Le visage mêle celui de saint Léger et celui du père Jean, ancien curé de St Léger.

 

 

 

 

Le vitrail de saint Léger en 6 étapes de sa vie

 

 

5
6
3
4
1
2

 

1 - l'éducation de Léger

2 - Léger nommé abbé de St Maixent

3 - la reconstruction

4 - Léger chef de l'église d'Autun

5 - l'arrestation de Léger

6 - l'assassinat de Léger

 

 

1 - Education de Léger
Léger à 10 ans et son oncle Didon

Léger naquit vers 616 dans une vieille famille apparentée aux nobles burgondes.

Orphelin de père à l'age de 10 ans, il fut élevé à la cour du roi de Neustrie Clotaire II.

Reconnaissant en lui des qualités surpassant le commun des mortels, le roi ne voulut pas le garder auprès de lui.

Il le confia à son oncle Didon, évêque de Poitiers pour le faire instruire.

 

 

 

2 - Léger nommé abbé de St Maixent

En 653, Didon lui confia la direction de l'abbaye, qui était déjà sous le vocable de St Maixent.

Il semble que trois abbés se soient succédés entre 515 et 653, date de l'élection de Léger abbé des lieux, succédant à Agapit et à Maixent.

 

 

3 - La reconstruction

En 663, la reine Bathilde, qui avait apprécié Léger durant trois ans au conseil de Régence, le nomma évêque d'Autun.

Léger se mit rapidement au travail. Il répara la cathédrale, joua un rôle de défenseur de la cité en faisant reconstruire ses remparts et fit régner la paix dans son diocèse.

La tour Saint Léger en garde le souvenir.

 

  

 

4 - Léger chef de l'église d'Autun

En 673, Léger exerça une certaine tutelle sur le roi Childéric II mais s'en fit un ennemi en lui reprochant ses mœurs dissolues et son inconduite, le faisant même reculer au cours d'une cérémonie pascale que le roi venait troubler.

C'est pourquoi Léger est souvent représenté en grande majesté d'évêque officiant.

 

 

5 - L'arrestation de Léger

En 676, Léger était devenu le porte-parole de l'opposition à Ebroïn. Celui-ci vient assiéger la ville d'Autun, pillant, tuant et massacrant les habitants.

Léger se sacrifia en se livrant à son ennemi, afin d'éviter le massacre de sa population.

Les bourreaux lui crevèrent les yeux, coupèrent la langue et les lèvres, puis l'envoyèrent à l'abbaye de Fécamp, où il resta environ deux années.

 

 

 

6 - Assassinat de Léger

Le 2 octobre 678, dans la forêt de Sarcing, près d'Arras, quatre cavaliers dépêchés par Ebroïn se présentèrent pour le tuer. Trois des cavaliers se jetèrent à ses pieds, lui demandant pardon et sa bénédiction, ce que fit Léger.

Mais le quatrième cavalier, plus cruel, tira son cimeterre et lui trancha la tête. Il fut soudain comme possédé par le diable, courant de tous côtés, et alla se jeter dans un feu où il finit sa vie, brûlé vif.

 

 

 

Le vitrail de la Vierge en 6 étapes de sa vie

 

 

3
6
2
5
1
4

 

1 - la Nativité

2 - l'Assomption

3 - l'éducation de la Vierge

4 - Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant

5 - la Présentation de la Vierge au temple

6 - la mort de Sainte Anne

 

 

1 - la Nativité
 

 

 

2 - l'Assomption

 

 

3 - l'éducation de la Vierge

 

 

4 - Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant

 

 

5 - la Présentation de la Vierge au temple

 

 

6 - la mort de Sainte Anne

 

 

le vieux bourg et la vieille église
les vitraux de l'église
les clefs de voûte de l'église
en grimpant dans le clocher
le chemin de fer - le "Petit Anjou"
l'eau de la commune
le stade de football
le petit pont Reigner, rebaptisé pont du Petit Anjou
le parcours-découverte de la commune
d'autres petits panneaux disséminés dans le bourg
la reconstruction du bateau-lavoir
la journée du patrimoine 2019
le passage de la gare - le chalet en 2011
le passage de la gare - la fresque en 2021
le passage de la gare - on continue en 2022

 

Merci de fermer l'agrandissement sinon.

 

 

 

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