"En septembre, M. le
curé se procure à ses frais une partie des portes
intérieures du château Colbert à
Maulévrier, les fait installer et peindre de même
à ses frais dans le chur de l'église. Coût
: environ 800 F. Ces portes formant désormais lambris sont en
vieux chêne, sauf la corniche-galerie qui est en
sapin."
Humeau,
curé
"Grâce à
la générosité du chanoine Barrau (800 F), M. le
curé peut entreprendre de faire daller en ciment toute
l'église."
"Le bail des places
affermées se termine le dernier dimanche d'octobre. Les places
seront affermées pour la Toussaint et pour 4 ans. La
préférence sera donnée à ceux qui
affermeront un banc entier. Les deux premiers bancs, du
côté de la Sainte Vierge, sont réservés
pour les chanteuses qui auront à payer chacune 1 franc 25 par
an."
"L'an 1906, le 11
décembre, le conseil de fabrique réuni au lieu de ses
séances avec autorisation de l'évêque d'Angers.
Etaient présents Messieurs Jean David, Joseph Lefort, Joseph
Audusseau, Adolphe Lefort, Pierre Gadras, Humeau. Ces messieurs
protestent de toute leur énergie contre la loi du 9
décembre 1905*, qui les dépossède de la gestion
de la fabrique (
) De plus, ils laissent la liberté aux
donateurs de différents objets de décoration de
l'église de pouvoir les reprendre selon la réclamation
qu'ils en font que ces objets ne semblent plus devoir remplir le but
qu'ils s'étaient proposé en les offrant. Avant de se
séparer, ils proclament hautement leur obéissance
totale aux directions du Saint Siège et de Monseigneur
l'évêque d'Angers."
*La loi du 9
décembre 1905 concernait la séparation des Eglises et
de l'Etat.
"Sur observation, le
conseil paroissial décide que les jeunes gens, garçons
et filles, devront payer leur place de messe à l'église
à partir de l'âge de 16 ans."
"Le 27 août
1922 a été placé dans l'église un chemin
de croix, commandé à Messieurs Moulin, Fuccini et
Garrigue de Toulouse. Les stations sont en carton romain* ; il a
coûté 2000 francs, fournis par cotisations paroissiales.
Il remplace celui d'Alcan qui était en peinture sur toiles,
lesquelles, complètement pourries, ne pouvaient être
gardées. Cependant, comme ces tableaux avaient une certaine
valeur, les huit à peu près conservées ont
été placées dans le chur à la vue
et au souvenir des paroissiens."
* sorte de
plâtre
"En cette
année 1922 a été refait le dais en drap d'or par
les ouvrières Marie Brin et Marthe Rousselot. Le conseil a
procédé à l'élection triennale. Ont
été réélus Joseph Rousselot et Adolphe
Lefort. Cette année également, un tapis pour le
marchepied de l'autel de la Sainte Vierge payé par les jeunes
filles, et un autre tapis pour le marchepied de l'autel de St Joseph
payé par les garçons."
|
vitrail
représentant la vie du saint
Léger
|
"Nous avons eu une
longue retraite de 17 jours présidée par le RP Douarin
de St Laurent sur Sèvre."
"Cette année,
à l'occasion du cinquantenaire sacerdotal de M. le
curé, les paroissiens ont tenu à montrer leur
reconnaissance et ont fait à l'église des dons
généreux, savoir : une chape blanche, deux missels, un
falot souche, un bénitier, un fauteuil, redorer un calice et
un ciboire, et autres menus objets."
Un falot est une
lanterne et la souche était un grand cierge postiche en bois
ou en fer blanc où l'on ajustait une cire. Quand le
curé portait l'extrême-onction, l'enfant de chur
portait le falot (c'était la lumière au bout du
bâton).
1927 - la statue de
Ste Thérèse
|
"C'est en
février 1927 qu'a été placée la statue de
Sainte Thérèse de Jésus, au milieu d'une grande
affluence et avec une décoration qui par la
multiplicité de ses roses a fait l'admiration de tout le
monde."
"C'est en octobre
1928 qu'a été établi à l'église et
au presbytère l'éclairage à
l'électricité."
"Le conseil
paroissial autorise la descente de la croix du calvaire et les frais
nécessaires et l'utilisation du bois de la croix."
décès de
Jean-Baptiste Humeau, curé de Saint Léger de 1881
à 1934
"Le 20 juillet 1934
avait lieu à St Léger la sépulture du digne et
vénérable pasteur de cette paroisse, curé de St
Léger depuis le 1er Septembre 1881 et
décédé le mardi 17 juillet. Un nombreux
clergé, tous les paroissiens et les membres de la famille du
regretté pasteur étaient présents à cette
émouvante cérémonie funèbre.
M. le Doyen de Notre Dame de Beaupréau monta en chaire et fit
l'éloge funèbre du fidèle pasteur qui avait
gouverné la paroisse de St Léger pendant 53 ans et,
pendant plus d'un demi-siècle, partagé les joies et les
tristesses de son troupeau."
l'abbé Constant
Delahaye, curé de Louvaines, est nommé curé de
St Léger le 28 juillet 1934 et installé le dimanche 26
août 1934
"La paroisse de St
Léger qui était dans la tristesse le 17 juillet par la
disparition de son regretté pasteur fut à la joie le
dimanche 26 août de retrouver un père spirituel et
assista nombreuse à la cérémonie si belle de
l'installation de son nouveau pasteur, cérémonie
qu'elle suivit avec intérêt soutenu, n'ayant vu à
St Léger semblable fête depuis 53 ans.
M. le Doyen de Beaupréau installa le nouveau curé qu'il
présenta avec un rare bonheur d'expressions à son
peuple en présence des prêtres, enfants de la paroisse
et des invités. M. l'abbé Delahaye remercia
délicatement son installateur et ses nouveaux
paroissiens."
L'abbé
Delahaye avait été précédemment vicaire
à Bécon les Granits pendant 17 ans et curé de
Louvaines pendant 5 ans. Originaire de St Christophe du Bois
où ses parents étaient cultivateurs à la ferme
de la Barère, il souhaitait revenir dans le Choletais, plus
près de sa famille. Entre autres choses, il fera repeindre le
chemin de croix installé en 1922 et les statues en blanc. Il
abandonnera son ministère en 1961 pour raison de santé.
en grimpant dans
le clocher - graffitis
"En vue de la mission
a été placé à l'église un beau
confessionnal, en face de celui de Monsieur le Curé et du
même style (19e s.), sorti des ateliers de Monsieur Rambault
d'Angers. La mission fut l'occasion du retour vers le Bon Dieu d'un
certain nombre de pêcheurs qui l'avaient oublié depuis
bien des années ; quelques autres pêcheurs toutefois
restèrent encore sourds à l'appel des deux
dévoués missionnaires, mais ceux-ci trouvèrent
beaucoup de consolations dans la majorité des paroissiens de
St Léger qui leur furent si fidèles pendant ces 3
semaines."
"Les recettes en
cette année 1936 ont augmenté du fait du nombre
considérable de places affermées en novembre, date
où M. le curé, avec l'approbation de Mgr
l'Evêque, mit toutes les places au prix modéré de
15 francs."
16 novembre - visite de Mgr
Roy
"Pour la seconde
fois, Son Excellence Mgr Roy, vicaire apostolique du Bangouélo
en Afrique, est venu à St Léger passer un dimanche,
afin de parler et de quêter en faveur de ses missions."
21
décembre
"Dans
l'intimité du carmel de Cholet, sur Marthe de
Jésus, enfant de St Léger (Emilienne Audusseau, dans le
monde), fit sa profession solennelle."
|
Importance
du clocher le plus haut possible (tours en Italie...)
Importance des cloches : usage très ancien d'appeler
les fidèles aux offices, les informer des
évènements de la communauté (temps de
la prière, baptêmes, mariages,
décès, évènements graves par le
tocsin : incendie, guerre)
De ce lien étroit est venue la coutume de
bénir et nommer les cloches avant de les monter dans
le clocher. Bénédiction un jour de fête,
avec la présence des autorités religieuses et
de la cité et tous les fidèles.
Les prénoms sont ceux d'une personne fidèle
ayant oeuvré pour l'église et la paroisse. Les
prénoms sont gravés, ainsi que l'année
de la bénédiction et le nom du prêtre
qui baptise.
Question de
rang et de richesse : chaque cité avait à
cur d'élever aussi haut que possible son
beffroi et d'y suspendre les plus grosses cloches.
Paris possède 846 cloches dans 249 clochers -
Strasbourg : bourdon de 20 tonnes - Chambéry : 4e
carillon du monde avec 70 cloches - La plus grosse cloche
(202 tonnes) se trouve au Kremlin (hors service car un
morceau de 20 tonnes s'est détaché. Il fallait
20 hommes pour tirer le battant et la faire
sonner).
A St
Léger, bénédiction après chaque
accident ou incendie
Une cloche
fêlée - refonte et ajout d'une plus grosse, ce
qui nécessite le renforcement du beffroi et de la
charpente (Pierre Brin pour le bois et J.B. Guillemineau
pour les ferrures) - Bénédiction par le
chanoine Barrau, enfant de la commune
La plus grosse : nommée Jeanne Elisabeth Juliette
Charlotte - Parrain : Pierre Rousselot - Marraine :
Elisabeth Marceau - Paient chacun 330 F
La petite nommée Louise Juliette - Parrain : Louis
Frouin - Marraine : Marie-Juliette Coulonnier, de le Petite
Epinette (également 330 F chacun)
Après
l'incendie du clocher, les trois cloches, malgré la
guerre, ont été refondues par les Ets
Bollée, d'Orléans, et baptisées le 2
juillet 1916.
La plus grosse : 500 kg - nommée Paul Edith - Parrain
: Paul Cesbron-Lavau - Marraine : Edith Pellaumail
La seconde : 348 kg - nommée Jeanne Elisabeth Joseph
Marthe - . Parrain : Joseph Rousselot - Marraine : Marthe
Rousselot
La plus petite : 239 kg - nommée Louise Juliette -
Parrain : Louis Frouin - Marraine : Juliette
Coulonnier
La petite
cloche, fêlée, doit être refondue -
baptisée le 6 août, elle conserve son nom de
Louise Juliette. Le parrain est Louis Frouin et la
marraine Juliette Grasset.
Réfection des vitraux par M. Bordereau,
maître verrier à Angers. Les rosaces sont
offertes par madame Aveneau, du Landreau. Coût :
40.000 F de la commune, ventes de charité en 1938 et
1939 pour 26.600 F, dons généreux de 100
à 3000 F
Electrification
et mise sur roulements à bille
|
"Le 3 juillet 1949,
M. l'abbé Bernard Chupin, des fils de la Charité,
ordonné prêtre le 29 janvier 1949 à Clichy,
célébra à Saint Léger sa 1ère
grande messe solennelle (
) Un an après, M. l'abbé
Jean Audusseau, missionnaire montfortain, ordonné prêtre
le 19 février 1950 à Montfort, célébrait
à son tour le dimanche 9 juillet 1950 sa 1ère grand
messe."
mercredi 30
septembre 1953 - 1re visite épiscopale de Mgr
Chapoulie, évêque d'Angers
|
"Mgr Chapoulie
préside à l'église les exercices de notre 20e
retraite paroissiale annuelle, préparatoire à
l'Adoration perpétuelle, prêchée par le
Révérend Père Maugeais, dominicain
d'Angers."
vendredi 5 mars
1954 - journée mariale
|
"Le
Révérend Père Véron, dominicain du
couvent d'Angers, est venu prêcher notre journée
mariale, pour marquer le centenaire de la promulgation du dogme de
l'Immaculée Conception de la Ste Vierge."
"Dans la
soirée de ce dimanche, à 3 h, la paroisse recevait
solennellement Mgr l'évêque qui venait bénir les
deux nouvelles classes à l'école chrétienne des
filles (
) M. Cesbron-Lavau, maire, salue Mgr sur la place de la
bascule."
"Mgr Chapoulie, recu par la
municipalité, bénit la nouvelle salle de
classe"
"Hier
après-midi, Son Excellence, Mgr Chapoulie effectuait sa 1re
visite officielle à St Léger. A cette occasion, la
petite bourgade avait pavoisé : des arbustes fleuris dans la
plupart des rues, des guirlandes avaient été
tendues.
Vers 15 h., Mgr Chapoulie était accueilli par M. Cesbron-Lavau
entouré du conseil municipal et M. le duc de Blacas,
conseiller général du canton de Beaupréau
(
)
M. Cesbron-Lavau souhaite la bienvenue et évoque
l'activité de St Léger, situé à un
carrefour important (
) En chaire, l'abbé Delahaye
s'adressa à Mgr Chapoulie précisant que St Léger
était une paroisse vivante (
)
Puis bénédiction et départ à
l'école pour bénir les locaux, chant de bienvenue et
lecture d'un compliment."
Ouest-France
du 28 février 1955
vue en direction
de l'étang
"(
)
L'importante machinerie qui entraînera les immenses cadrans de
l'église de St Léger est réalisée aux Ets
Bodet de Trémentines : 4 mètres de diamètre,
aiguilles 2,20 mètres."
Ouest-France
du 16 avril 1958
au 1er plan,
l'ancien presbytère - vue sur la route de St Macaire et les
bois de la Cheminée
1961 -
l'abbé Paul Gallard nouveau curé de St
Léger
|
"L'abbé
Constant Delahaye abandonne son ministère pour raison de
santé. L'abbé Gallard, curé de Feneu, a
été désigné pour le remplacer. Il est
originaire de Beaupréau.
La cérémonie eut lieu dans la cour de la cure (
)
Etaient présents MM. Cesbron-Lavau maire, Louis Bourasseau
adjoint, Jules Rousselot, Joseph Coulonnier, Joseph Grasset, Hubert
Lefort, Maurice Tignon, Jean et Joseph Boisdron, Roger Godier,
Eugène Audusseau, Ferdinand Raflegeau, conseillers municipaux,
Jean Davy, Chauvière du conseil paroissial, une
délégation de Feneu, conduite par le maire, M. Louis
Thierry, le comte de Roquefeuil, président du conseil
paroissial, Delahaye, association familiale
Dans la cour, les enfants des écoles firent un cercle. M.
Cesbron-Lavau présenta l'abbé Gallard, puis parla du
départ regretté de l'abbé Delahaye pour maladie
(
)
Une procession se formait et l'abbé Gallard
célébrait sa première messe."
Ouest-France
du 7 août 1961
vue sur la route
de Cholet
Lui
succéderont :
- André Blin
1971 / 1986
- Xavier
Désiré 1986 / 1987
- Jean Manceau 1987
/ 1996
- Jean-Paul Gourdon
1996 / 2006
- Jean-Marie Gazeau
depuis septembre 2006
vue sur la route
de Beaupréau - à gauche, le Landreau, actuelle
mairie
Sources :
conseil de fabrique (devenu par la suite conseil paroissial), conseil
paroissial, archives Ouest-France - photos prises en septembre
2005
la zone
industrielle et, à droite, le parc de la mairie
le vieux bourg
et la vieille église
|
|
les vitraux de
l'église
|
|
les clefs de
voûte de l'église
|
|
en grimpant
dans le clocher
|
|
le chemin de
fer - le "Petit Anjou"
|
|
l'eau de la
commune
|
|
le stade de
football
|
|
le petit pont
Reigner, rebaptisé pont du Petit
Anjou
|
|
le
parcours-découverte de la commune
|
|
d'autres
petits panneaux disséminés dans le
bourg
|
|
la
reconstruction du bateau-lavoir
|
|
la
journée du patrimoine 2019
|
|
le passage de
la gare - le chalet en 2011
|
|
le passage de
la gare - la fresque en 2021
|
|
le passage de
la gare - on continue en 2022
|
|
Merci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info