Pour
cette deuxième Journée du Patrimoine à St
Léger sous Cholet, le 20 septembre 2009, Yves Meignan, Bernard
Péault et Daniel Guyon avaient donné rendez-vous
à l'étang, sur le thème de l'eau.
La nature du sol, formé
de glaise et de roche, empêche la pénétration des
eaux de pluie dans le sous-sol. Celles-ci ruissellent et
s'écoulent en prenant la pente du terrain, le creusant et
formant les fossés et les ruisseaux. Les principaux ruisseaux
qui nous concernent coulent en direction de l'Evre, c'est ce qu'on
appelle le bassin versant de l'Evre.
les ruisseaux du
bassin de l'Evre sur la commune de St Léger sous
Cholet
|
L' Evre, longue de 93 km et
principale rivière des Mauges, coule dans une vallée
encaissée et traverse 18 communes. Elle prend sa source
à Vezins et se jette dans la Loire à Notre Dame du
Marillais. Elle subit de grandes variations de niveau liées
à la pluviométrie et aux prélèvements
effectués dans son cours.
Dans les Mauges, les cours d'eau appartiennent aux
propriétaires riverains jusqu'au milieu du lit, mais l'eau est
patrimoine commun - un bien collectif dans un lit privé.
L'eau de l'Evre a longtemps été de très mauvaise
qualité due aux nitrates, phosphates, pesticides et
matières organiques apportés par le ruissellement.
Le ruisseau du Pontreau prend
sa source à l'étang de Millepieds, passe dans les
anciennes douves du château du Pontreau, se jette dans le
ruisseau du Cazeau, vers la Malville. Ce dernier se jette dans l'Evre
au moulin de Pégon.
Le ruisseau du Chiron passe
près de la ferme du Chiron, d'où son nom. Il est
formé par :
- le ruisseau dit "des
Gâts" où il prend sa source
- le ruisseau
d'écoulement de l'étang, alimenté des
eaux venant de l'Hermitage, les eaux du golf, de la Bâtisse
et d'une partie des bois Lavau. Ces écoulements sont
partiellement souterrains. Afin d'éviter les crues
provoquées par de violents orages, ils passent depuis 2008
par les bassins de rétention situés au sud de
l'allée des Bois.
- le ruisseau du
Landreau, dont l'origine est le ruisseau des
Rambouillères, qui est souterrain sauf dans sa partie
longeant la Mairie, et qui reçoit le ruisseau du Martinet
aux Pagannes.
Toutes ces eaux se rejoignent
vers les Ajoncs pour former le Chiron.
Le ruisseau de la Forêt,
qui prend sa source à l'Etang Neuf, passe à la
Vacherie, la Poissardière, le Pas Mortagnais et rejoint le
ruisseau de l'Epinette aux Guignarderies. Ce dernier se jette
dans le Chiron à l'Ouest de la Girardière du May
et forme le Beuvron (*) au Nord de Bellefontaine. Pas à
sec malgré la sécheresse, l'eau pompée dans les
carrières de la briqueterie y est
déversée.
(*) En 1790, le "Gué
Brien", nom de la partie du cours du Beuvron sur Saint
Léger.
Le "Gué Briand" : nom local du Beuvron qui forme la
limite avec le May, et l'Epinette qui limite Saint Léger de la
Séguinière (Célestin Port)
Maurice
René renseigne
les puits à
St Léger sous Cholet
|
L'approvisionnement en eau a
toujours été un besoin vital pour les populations.
C'est une question de vie pour les hommes, les animaux et la
végétation.
Cet approvisionnement en eau "potable" était assuré par
des puits de faible profondeur, en raison du sous-sol rocheux
difficile à creuser. Pas de source mais de l'eau
d'infiltration : les moyens de forage à grande profondeur
permettant d'atteindre les nappes d'eau souterraines n'existaient
pas. Les habitants du bourg allaient chercher l'eau aux puits
communaux ou à des puits utilisés en commun.
Faute de profondeur, les puits tarissaient en été et,
en cas de sécheresse, mares et étangs étaient
également à sec, favorisant les épidémies
et la mortalité des populations. Il suffit de lire les
registres paroissiaux de certaines années.
L'eau des puits communaux,
rarement potable, était analysée au moins deux fois par
an par un laboratoire à Angers. Les résultats donnaient
rarement une eau potable, le plus souvent c'était : potable
mais à surveiller, suspecte, médiocre ou non potable.
Il y avait un puits près de l'église, un à
l'école des filles et un au vieux bourg.
Le maire devait intervenir pour rétablir les conditions
d'hygiène à proximité des puits : il fait
supprimer le lavoir situé près du puits des
Cheminées, pollué par l'eau de lessive, et fait
contrôler l'écoulement des eaux de l'abattoir de M.
Lefort situé à deux mètres du puits de
l'école.
En 1904, l'eau du puits de l'école des filles est impropre
à la consommation, contaminée par les eaux de pluie et
les feuilles mortes.
En 1976, l'analyse de l'eau de l'étang fait ressortir la
présence très importante de matières organiques
d'origine animale, d'ammoniaque et de détergents, ce qui
indique un apport d'eaux usées.
Yves
Meignan
|
Bernard
Péault
|
les puits des
particuliers
|
Bernard a fait un travail
remarquable sur les puits :
plan de masse et
localisation
|
les puits en
2009
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le service d'eau et
l'assainissement
|
Les Mauges et de nombreuses
régions proches sont totalement dépendantes de la
qualité de l'eau de la Loire. L'eau est puisée dans les
nappes profondes du lit de la Loire.
Le 21 novembre 1944, le
maire de St Léger donne lecture d'une lettre du préfet
qui prévoit que la distribution de l'eau potable sous pression
va devenir une nécessité dans les communes rurales.
Dans la région des Mauges, la nature imperméable du
sous-sol ne permet pas d'accéder aux sources qui pourraient
alimenter les puits en eau potable en quantité suffisante.
Par contre, l'eau de la Loire, puisée à partir de puits
creusés dans les sables filtrants du lit du fleuve, pourrait
donner satisfaction à condition que le projet soit
techniquement et financièrement réalisable et que les
communes se groupent en syndicat, ce qui se fera par la suite.
Le conseil municipal demande une étude par le génie
rural et donne son accord de principe à une conférence
intercommunale d'étude.
1956 - Le génie
rural procède à des prospections pour créer des
points de captage de l'eau sur la rive gauche de la Loire, en amont
du pont d'Ingrandes. Le résultat de ces prospections laissent
entrevoir la possibilité de débits nécessaires
aux besoins de la région, et même des régions
plus au sud.
Un syndicat est déjà constitué sous le nom de
"Syndicat intercommunal pour l'alimentation en eau de la
région des Mauges". Il doit assurer la réalisation des
travaux et ensuite assurer la distribution de l'eau. Il a son
siège à Jallais et compte déjà 15
communes, dont le May. Messieurs Audusseau et Samson sont élus
comme délégués de la commune pour participer aux
travaux.
Le 12 août 1960,
à la suite de la demande d'adhésion de la commune de
Saint Léger, l'ingénieur en chef du génie rural
en fixe les conditions :
La commune doit adhérer à deux syndicats :
1/ le syndicat pour l'adduction des eaux de la Loire
(président : M. Esseul), qui réalise les ouvrages
généraux
2/ Le syndicat intercommunal pour l'alimentation en eau potable de la
région des Mauges (président : M. Brossier, maire de
Jallais), qui réalise les réseaux de distribution de
l'eau.
Le 14 septembre 1960, le
maire, Paul Cesbron-Lavau, et son conseil (Bourasseau Louis. adjoint,
Audusseau Eugène, Boisdron Jean, Boisdron Joseph, Coulonnier
Joseph, Godier Roger, Grasset Joseph, Lefort Hubert, Rafflegeau
Ferdinand, Rousselot Jules, Tignon Maurice, Villeneuve Gabriel)
votent l'adhésion de la commune à ces
syndicats.
1966 - Les installations
sont mises en place dans les bâtiments communaux
(cimetière, terrain de sport, écoles, église,
dispensaire, poste. Messieurs Villeneuve et Samoreau effectuent ces
travaux. Fin janvier 1967, l'eau est branchée, tous les
habitants ont l'eau potable à la maison.
Une étude est en cours pour l'alimentation en eau des fermes
et des écarts.
1970 - Projet d'une
station d'épuration aux Ajoncs
décembre 1970 :
acte de malveillance au terrain de sport. Le bouchon de vidange du
compteur d'eau a été dévissé
entièrement et 3 416 mètres cubes d'eau à la
charge de la commune ont été perdus.
1975 - raccordement de
la station de l'étang à la station des
Ajoncs
2009 - projet d'une
nouvelle station d'épuration vers la ferme du
Chiron
Daniel Guyon en
pleine explication
construit par l'entreprise
Blandin d'Angers en 1969-1970 - restauré en 2001 par
l'entreprise Résina
propriété de la Société des eaux de
Loire, exploité par Véolia Eaux - 500 mètres
cubes
alimentation par refoulement à partir des stations de la
Caltière au May sur Evre et de la Beusse à
Bégrolles en Mauges
Il dessert la commune de Saint Léger et le réservoir de
la Séguinière, et porte des antennes relais et un feu
pour les avions.
souvenir des
années 1970 - coucher de soleil sur létang et le
bordage de lEtang
Le château deau et des constructions font
désormais partie du paysage.
Dans notre région, il
est facile de créer une retenue d'eau. Depuis toujours, les
habitants ont barré le cours des ruisseaux pour en retenir
l'eau et former des réserves plus ou moins importantes selon
la hauteur du barrage. L'eau s'accumulait au cours de l'hiver,
servait à l'abreuvement des animaux, à l'arrosage ainsi
qu'au lavage du linge. De plus, ces étangs étaient
empoissonnés. Ils étaient vidés tous les deux ou
trois ans afin de récupérer le poisson qui était
vendu.
1922 -
l'étang au clair de lune
L'étang de Saint
Léger existe depuis ?... disons depuis toujours. Son
évolution au cours des siècles s'est faite en fonction
de l'extraction des matériaux : pierre pour la construction
des bâtiments et l'empierrement des chemins, glaise et argile
pour la fabrication des tuiles et des poteries.
St Léger
à l'aube des années 1960 - On remarquera
l'étang, quasiment en campagne.
importance
économique de l'étang de Saint
Léger
|
- Le plus important, c'est
l'approvisionnement en eau (usage domestique, abreuvement des
animaux, arrosage, puisage dans des tonnes)
- lavage du linge au lavoir,
réserve d'eau en cas d'incendie dans le bourg ou les
fermes
- pisciculture et vente du
poisson par les locataires
- droit de chasse au
canard
- exploitation des roseaux et
des foins des prairies alentour
- exploitation de la pierre
(construction des maisons et des chemins)
- exploitation de l'argile
(tuileries, poteries)
1968 - vue
aérienne
En 1899, on signale la mauvaise
conduite du cantonnier de la commune, qui non seulement est impoli et
grossier, mais exploite la carrière de l'étang de
façon incorrecte, sans suivre les directives de l'agent voyer.
Ce qui est plus grave, avec sa brouette, il emporte chez lui les plus
belles pierres pour son usage personnel. L'agent voyer lui inflige
une amende de 3 francs pour ce vol.
vers 1975 -
l'étang et les cavaliers
vieux
métiers en rapport avec l'étang
|
tuilier - potier - carrier -
tireur de pierre - roselier
En 1806, l'étang de St
Léger appartient aux héritiers de Rougé et est
loué par bail à François Supiot, marchand de
poissons à Cholet, qui l'exploite pour l'élevage et la
vente du poisson. Il exploite également les étangs de
la Bosse Noire et de la Bretellière à Cholet (bail du 9
février 1806 au 20 février 1812).
En 1906, l'étang est
à vendre. Il fait partie du majorat de M. De Galz de Malvade
(majorat : immeuble inaliénable attaché à un
titre de noblesse qui passe avec le titre à l'héritier.
Une loi du 22 avril 1905 modifie ce statut, ce qui permet la vente de
l'étang).
C'est donc le 15 juillet 1906 que l'étang est mis en vente. Le
maire adresse une demande aux Domaines pour l'acquérir,
d'autant que la commune y a fait installer un bateau lavoir avec
l'accord du propriétaire. La vente à un particulier
pourrait faire disparaître ce lavoir, indispensable aux
habitants de St Léger.
C'est le 6 octobre 1906 que
la commune devient propriétaire de l'étang de 2 ha
66, pour 3.100 francs (emprunt de 3.700 f. près du
Crédit Foncier de France, remboursable en 30 ans).
La commune va continuer à louer l'étang. En 1907, le
locataire est M. Gauthier, marchand de poissons à Cholet. Il
loue pour 2 ans à l'amiable (130 f. l'an). Il est
précisé dans le bail que M. Gauthier jouira des lieux
en bon père de famille, sans y faire de dégradations.
Il profitera des servitudes liées à l'étang,
c'est-à-dire les herbages et les joncs et devra supporter
l'abreuvage des animaux domestiques, les prises d'eau par citerne
pour l'arrosage et l'abreuvage des animaux et la présence du
bateau lavoir. Il pourra pratiquer la pêche du 15
février au 15 mars exclusivement. La pêche se faisait
par assèchement.
Le droit de chasse est réservé à la
commune. Pourtant, en 1929, le maire est obligé de
prendre un arrêté autorisant la destruction des canards,
trop nombreux.
En 1911, l'exercice de la
pêche suscite des réaction de la part de riverains,
notamment M. François Martin, cultivateur au bordage de
l'Etang, propriétaire du pré de l'Etang où
s'écoulent les eaux. Ces riverains intentent un procès
à la commune propriétaire, représentée
par le maire M. Jean Lefort, de la Grande Noue. Ils avancent comme
prétexte que la pêche doit se faire tous les 3 ans selon
la coutume, et non tous les ans comme le fait le nouveau locataire M.
Gauthier. Ils estiment le préjudice à 200 f.,
causé par l'écoulement des eaux et le passage
répété des pêcheurs lors de la capture des
poissons dans leur pré.
La pêche, auparavant effectuée tous les 3 ans par M.
Lavau, bien que causant beaucoup plus de dégâts, n'avait
jamais provoqué de réaction de la part des
propriétaires du pré. En effet, M. Lavau faisait
établir des tentes pour ses domestiques et entretenir pendant
plusieurs jours un feu de bûches qui pouvait nuire à
l'herbage.
Dans son jugement du 12 mai 1911, le tribunal de Cholet dit ne
pouvoir trancher, mais déclare que, si la pêche ne
pouvait se faire que tous les 3 ans, la commune aurait le droit de
faire circuler l'eau plus souvent. En cas de préjudice, elle
devrait payer une indemnité. Il nomme un expert pour
déterminer s'il y a eu un préjudice en 1909 et 1911. La
suite ne nous est pas connue.
En 1929, le maire, M. Charles
Cesbron-Lavau, au nom de la commune, loue l'étang à M.
Suaud, aux mêmes conditions. En 1934, M. Suaud fait faillite,
la commune est autorisée à vendre le poisson pour se
dédommager des loyers impayés.
La difficulté à
trouver un locataire sérieux pour l'étang amène
la commune à préférer louer à la
société de pêche de Saint Léger
nouvellement créée. Le manque à gagner sur le
prix du loyer est largement compensé par l'avantage de donner
à la population une distraction saine et agréable.
La société de pêche (arrêté
préfectoral du 31 mars 1937), présidée par M.
Henri Samson, aura les mêmes droits et les mêmes
servitudes. Le bail (500 f. l'an) établi pour une durée
de 9 ans, sera reconduit en 1946 entre M. Samson et la commune, pour
un loyer annuel de 5.000 f.
Il sera ainsi reconduit jusqu'à nos jours. En 1971, le nouveau
bail modifié prévoit exclusivement l'usage de l'eau
pour un franc symbolique, la commune se réservant le pourtour
qui sera aménagé en parc public et
promenade.
2006 -
après son curage, l'étang s'est refait une
beauté
Au fil des ans, l'étang
sera régulièrement entretenu et recreusé ; en
1952, c'est l'entreprise Thomas Horeau, de Champs sur Layon, qui
recreuse l'étang complètement envasé, envahi par
la végétation et en voie de disparition. Il constituera
pour de nombreuses années une importante réserve d'eau
en cas d'incendie.
Le dernier curage, la réfection des berges par plantation
d'arbustes, l'aménagement des chemins tout autour, font de
l'étang un site agréable et
fréquenté.
travaux de
consolidation de la digue
|
- novembre 1883 :
achèvement du mur de la chaussée
- mai 1908 : travaux de
réparation du mur
- janvier 1909 :
achèvement du déversoir - maçon : Camille
Boursard (180 f) - forgeron : Guillemineau (grilles et bande de
fer - 18 f 93)
- juin 1964 : acquisition
d'une parcelle de terrain pour l'installation de bacs en ciment
pour la pêche
- années 1960 : tous
les 14 juillet, des bénévoles passent la
journée à nettoyer l'étang -
convivialité et casse-croûte
assurés
14 juillet 1959 -
le nettoyage de l'étang
- 1966 : plantation d'une
centaine de peupliers et construction de l'allée entre le
futur lotissement et l'étang. Les peupliers seront
abattus en 1993 pour raison de sécurité, et
remplacés.
- 1967 : construction d'un
second écoulement car l'eau est passée sur la route,
causant d'importants dégâts (entreprise Barreau de
Cholet)
- 1970 : pose de poteaux
délimitant la chaussée de l'étang
La tentation est trop forte de
se baigner, surtout en utilisant la chaussée comme tremplin de
plongée. Et puis, comme il fait chaud et que l'usage du
caleçon de bain est inconnu, on se baigne nu devant les
laveuses outrées.
"sur"
l'étang, Jean-Pierre Raflegeau et Jean-Luc
Godineau
Les enfants ne s'en privent pas
et, de tous temps, les maires ont pris des arrêtés
interdisant la baignade :
- 20 juin 1865 :
arrêté interdisant la baignade de jour (de 5 h du
matin à 8 h du soir) sans vêtement, ce qui est
contraire à la pudeur et aux bonnes murs - nombreuses
plaintes des laveuses
- 11 juillet 1886 :
observations du maire pour ceux qui se baignent depuis la
chaussée de l'étang et qui ne sont pas couverts
décemment, ce qui n'est pas tolérable (de 4 h du
matin à 8 h du soir). Il sera dressé
procès-verbal par les gendarmes ou le garde
champêtre. Les parents seront responsables.
- 19 juin 1967 : nouvel
arrêté interdisant la baignade
- 13 mars 1970 :
idem
- 1888 : Il est prévu
au budget de 1887 un crédit de 2.000 f pour un lavoir, mais
le projet ayant été reporté, ce crédit
a été employé à la construction du mur
du nouveau cimetière.
- 1890 : accord avec M.
Duchesne, constructeur de bateaux à Angers, pour un
bateau-lavoir - coût 1700 f. - mise en place avec l'accord
du propriétaire de l'étang
- 1897 : aménagement
d'une cloison intérieure en planches en remplacement des
vieux rideaux (65 f)
- 1907 : Le bateau-lavoir a
coulé lors de l'ouragan de février 1907. Il a fallu
vider l'étang pour le remettre à flot et le
réparer (coût 618 f 76).
- 1924 : importants travaux
de réparation décidés en urgence par le maire
pour éviter la perte du bateau - facture de 599 f 20 -
entreprise Desveaux
- 1929 : nouvelles
réparations importantes (non prévues) pour ne pas
priver la population d'un lavoir indispensable, et d'être
contraint à l'achat d'un bateau neuf - coût 2500
f.
le
bateau-lavoir
|
été
1938
Mme Guillemineau, une des lavandières de Saint
Léger
sur le bateau-lavoir
|
- fin 1951 : vidage de
l'étang et fin du bateau-lavoir qui, en très mauvais
état, n'était plus utilisé
- courant 52 : un lavoir fixe
voit le jour, longeant la route du
Pontreau Il fonctionnait à l'aide d'une
crémaillère. Deux palans réglaient en hauteur
le plancher de bois flottant. Quatre poteaux de béton
reliés par des poutres soutenaient la toiture en
fibro-ciment. 5 ou 6 personnes pouvaient ensemble y laver leur
linge. Il a surtout servi jusque vers les années 65, qui
correspondent à l'apparition des lave-linge. Il
était en très mauvais état lorsqu'il a
été démoli en 1977, lors de la vidange de
l'étang et de la réparation de la bonde.
- octobre 1988 : Un brochet
de 19 livres, mesurant 1m15, bouche la bonde de l'étang
avant d'être capturé.
années 1970
- coucher de soleil sur l'étang
Le lavoir fixe se mire dans l'eau. On voit le bordage de
l'Etang.
le vieux bourg
et la vieille église
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les vitraux de
l'église
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les clefs de
voûte de l'église
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en grimpant
dans le clocher
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le chemin de
fer - le "Petit Anjou"
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l'eau de la
commune
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le stade de
football
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le petit pont
Reigner, rebaptisé pont du Petit
Anjou
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le
parcours-découverte de la commune
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d'autres
petits panneaux disséminés dans le
bourg
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la
reconstruction du bateau-lavoir
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la
journée du patrimoine 2019
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le passage de
la gare - le chalet en 2011
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le passage de
la gare - la fresque en 2021
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le passage de
la gare - on continue en 2022
|
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Merci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info