ici une page
spéciale sur les soldats saint-légeois
"Vendéens"
|
ici une page
sur la population saint-légeoise durant la
Révolution
|
là une
page sur les "Très Anciens" Combattants
saint-légeois (19e siècle)
|
La
grande guerre 1914-1918 - les Poilus
|
|
Le
cri du cur d'un
Allemand
L'auteur
des lignes qui suivent, le docteur en philosophie
Hermann Rosemeier, était jusqu'en septembre
1914 rédacteur à un journal allemand
de Berlin, le Berliner Morgenpost.
Dès la déclaration de l'état
de guerre, les consignes mensongères que le
gouvernement allemand voulut imposer aux journaux,
ajoutées à l'invasion de la Belgique,
révoltèrent sa conscience. Il savait
que, dès 1913, le général Von
Lebell avait dit : "Cela ne peut durer, la guerre
est proche et le monde va voir de grandes choses.
En deux semaines, nous jetons bas la France, puis
nous nous retournons, nous abattons la Russie et
nous marchons sur les Balkans où nous
rétablissons l'ordre."
Or on
demandait à Rosemeier de démontrer
chaque jour que l'Allemagne, perfidement assaillie,
n'était pour rien dans la catastrophe. Comme
il s'y refusait, son directeur Rudolf Cuno lui dit
: "Celui qui refuse en ce moment de tromper et de
duper le peuple est un misérable !"
C'en était trop. Rosemeier,
écuré, quittait l'Allemagne
pour se réfugier en Suisse. Autour de lui
s'était groupée, depuis quatre ans,
une petite phalange de républicains
allemands qui a donné du fil à
retordre aux menteurs de Berlin et qui leur en
donnera plus encore.
L'article
ci-après a été envoyé
par l'auteur à un journaliste
français avec la prière instante de
le répandre le plus possible. Il est
violent, certes, mais c'est le cri du cur
d'un homme qui connaît l'Allemagne moderne,
qui en a souffert et qui, comme d'autres Allemands,
attend de la victoire de l'Entente la
réalisation de ses espoirs de justice et de
vérité.
L'original peut être consulté au
secrétariat général de l'Union
des grandes associations françaises contre
la propagande ennemie, 3 rue Récamier
à Paris.
|
Ce
qui attendrait la France si l'Allemagne était
victorieuse
Lettre ouverte d'un Allemand exilé au peuple
français
"Peuple
de France, tu ne hais pas assez !
Ta haine n'est pas assez enflammée, pas assez
fervente !
Peuple de France !
Tu ne vois pas encore assez clairement ce qui t'attend dans
le cas d'une victoire allemande. Tu te fais encore et
toujours des illusions sur le peuple allemand.
Dépouille ces illusions et regarde en face la
vérité nue ; tu as affaire à une nation
qui s'est livrée au diable, qui s'est vouée au
démon.
Une nation qui emboîte le pas à la bande de
criminels la plus satanique, la plus infâme, la plus
féroce, la plus hideuse que le monde ait jamais
vue.
En doutes-tu ? Demande aux expulsés des pays envahis,
demande aux enfants qui se sont courbés sous les
coups de cravaches des lieutenants allemands, ces canailles
sadiques.
Regarde un peu la face diabolique du kaiser, la trogne
d'idiot avantageux de son rejeton, ce voyou de kromprintz ;
considère avec attention le visage d'une
cruauté repoussante du plus grand de tous les
bandits, Ludendorff, et tu sauras ce qui t'attend.
Hindenburg, le super boucher allemand, avec sa face
répugnante de maître égorgeur, ne veut
pas d'une "paix molle".
Que doit être une paix pour ne pas paraître
"molle" aux Hindenburg et aux Ludendorff ? Brest-Litowsk et
Bucarest donnent la réponse. Que dis-je ? Non, ils ne
la donnent pas encore.
Veux-tu savoir ce que doit être une paix qui trouve
grâce aux yeux de la canaille Ludendorff, Tirpitz et
de toute la racaille criminelle qui règne en despote
sur l'Allemagne ! Lis la Deutsche Zeitung, le journal de
Ludendorff. Chaque jour, dans cet organe du dictateur et
super gredin de l'Allemagne, la France est accablée
des injures les plus ordurières dont fourmille le
vocabulaire des brutes pangermanistes. Après
l'insulte, l'ironie. Peuple français, Ludendorff te
fait un crime de n'être pas reconnaissant -
reconnaissant de quoi donc ? - de "l'organisation allemande"
que les fouetteurs d'enfants, ravisseurs de l'honneur des
femmes, incendiaires et pillards, ont introduite dans les
pays conquis.
|
|
Paul von
Hindenburg (1847-1934)
chef du Grand État-Major de l'Armée
impériale
allemande en 1916
|
Erich
Ludendorff (1865-1937)
général en chef des armées
allemandes
de 1916 à 1918
|
Honte à
l'esclave qui ne baise pas sa chaîne. Telle est
l'âme pangermaniste, telle est la mentalité
néo-germanique. La plus infâme cruauté
accouplée au pharisianisme le plus
écurant, telle est la "kulture" allemande, que
tu dois accepter avec gratitude.
Lis les débats du Reichstag sur la paix de
Bucarest.
Les mêmes Allemands qui ont décoré cette
crapule de major, lequel, avec une férocité
plus que bestiale, fit martyriser jusqu'à la mort des
centaines de prisonniers anglais à Wittenberg, ces
mêmes Allemands exigent que les prétendus
mauvais traitements infligés aux prisonniers
allemands soient jugés en Allemagne !
Sur la dénonciation du premier Allemand venu,
même après la paix, des citoyens
français devront être déportés en
Allemagne. Voilà ce que réclame le journal de
Ludendorff, le maître absolu de l'Allemagne.
Peuple français, celui qui a, comme l'auteur de ces
lignes, assisté, la première année de
la guerre, à l'infernale explosion d'une haine plus
que bestiale contre les Français, celui qui a entendu
de ses oreilles les rédacteurs des grands journaux se
réjouir avec une ineffable volupté
"d'écraser la sale tête des Français et
d'en faire jaillir leur maudite cervelle", celui-là
sait que pour la France mieux vaut mourir que de vivre sous
la griffe des fauves teutons.
Veux-tu peut-être, peuple français, te laisser
imposer un gouvernement qui fraie la voie à la
crapule impériale ? Veux-tu laisser traîner tes
chefs en justice - comme font les Roumains sur l'ordre de
l'Allemagne - parce qu'ils ont défendu ton
intégrité nationale ? Veux-tu lécher le
sang sur la botte prussienne ?
Voilà ce qui t'attend. Le moloch prussien ne
lâche pas un pan de la terre où il a
posé ses griffes.
Vois la Russie, la Roumanie. Ces pays ont la paix mais aussi
les troupes allemandes. Le citoyen grisonnant doit saluer le
plus blanc-bec des lieutenants allemands et ne peut pas
monter sur le trottoir. Et les produits du pays sont
drainés au profit de l'Allemagne. France,
voilà le sort qui t'attend.
Appauvri, dépouillé de tout, humilié,
foulé aux pieds, livré à la
cruauté d'une caste d'officiers composée en
majorité de canailles abruties,
déshonoré, maltraité, voilà
peuple français, comment tu jouirais de la "paix",
non pas debout mais abattu, si les Allemands
réussissaient à la paix à laquelle ils
veulent te contraindre.
Arme-toi, peuple français, de cette haine mortelle
qui ne recule devant rien, comme celle qui animait la Prusse
contre la tyrannie napoléonienne. Et cette tyrannie
comparée à la tyrannie néo-germanique
était un délicieux eldorado !...
Cesse de voir des hommes dans les Allemands d'aujourd'hui.
Ils voient en vous des Français, mais non pas des
êtres humains. L'ami intime du kronprinz, Heydebrand,
a dénié expressément aux non-Allemands
la qualité d'êtres humains. Et cette doctrine
est enseignée du haut des chaires et à
l'école. Systématiquement, on inculque cette
croyance à la jeunesse allemande : "Seuls les
Allemands sont des hommes". Ce n'est pas à une vie
d'esclave que te condamnerait, peuple français, la
victoire allemande, mais à l'existence du
bétail.
Mieux vaut pour toi mourir que te soumettre au joug de ces
monstres à face humaine, de ces démons
!..."
Hermann
ROSEMEIER, docteur en philosophie
|
1914 : "Face à la
surpuissance allemande, la France dépourvue dartillerie
lourde ne peut opposer que le sacrifice de ses fantassins pour tenter
de stopper lennemi. Ils seront 250.000 Poilus à
périr durant les premiers mois dune guerre qui
mobilisera au total 65 millions dhommes dont 9 millions
mourront au combat, pendant quatre années de souffrances,
doffensives meurtrières et dhorreurs
vécues. Ils seront sans cesse à lavant-garde de
terribles affrontements." (Pierre Miquel).
"À travers le
territoire, des campagnes défigurées où le canon
règne, le cri des hommes blessés retentit et, de par le
monde, un immense cri semblable sélève et lui
répond. Il nest pas une ville française
jusquoù ne viennent saigner les blessures ouvertes sur
le champ de bataille. Pas une ville française qui nait
assumé le devoir de soulager une part de cette souffrance,
comme elle porte sa part du deuil commun. La guerre déferle
sur tout le pays et, comme la mer, elle y sème des
épaves." (La vie des martyrs, de Georges
Duhamel).
Enfants
de Saint Léger morts pour la France
Guerre 1914-1918
|
Nom
et Prénom
|
Date
et lieu de naissance
|
Date
et lieu de décès
|
AUDUSSEAU Alexis
Victor
|
11 juillet 1886
à Saint Léger
|
28 janvier 1915
à Dunkerque
|
AUDUSSEAU Georges
Célestin
|
24 avril 1892
à Saint Léger
|
1er novembre 1914
à Zonnebeke*
|
AUGUSSEAU
René Léon
|
29 mars 1889
à Saint Léger
|
19 juillet 1917
à Laon
|
BABONNEAU Augustin
Joseph
|
4 mars 1897
à Saint Léger
|
31 janvier 1915
à Neubourg
|
BIOTTEAU Louis
Léon
|
21 février
1881 La Renaudière
|
8 septembre1914
à Fère-Champenois
|
BOISDRON Jean
Charles
|
23 janvier 1894
Saint Léger
|
4 avril 1918 Bois
de Sénécat
|
BONDU Octave
Francis
|
9 mars 1891
à Saint Léger
|
25 septembre 1915
Perthe les Hurlus
|
BOUDAUD Auguste
Jean
|
4 août 1883
Saint André de la Marche
|
13 novembre 1914
Zonnebeke*
|
BOURSARD Camille
Auguste
|
21 août 1894
Saint Léger
|
2 mars 1916
à Vaux
|
BRIN Marie Alexis
|
21 novembre 1887
à Saint Léger
|
16 octobre 1918
à Sissonne
|
BROCHARD
François
|
21 septembre 1876
à St Christophe
|
8 juin 1921
à Saint Léger
|
BROSSEAU Ernest
Joseph
|
21 mars 1891
Cholet
|
27 septembre 1915
à Beauséjour
|
CHUPIN
Célestin Auguste
|
5 avril 1882 Saint
Christophe
|
28 février
1916 à Verdun
|
DABIN
François
|
2 mai 1856 Saint
André de la Marche
|
24 juin 1919
à Saint Léger
|
DROUIN Ferdinand
Henri
|
6 février
1884 Chavagnes en P.
|
26 avril 1918
à Sourdon
|
FREIN
Célestin Pierre
|
20 mars 1894 Le
Puy St Bonnet
|
10 juin 1915
à Louvencourt
|
GAILLOT Pierre
Jean
|
20 juillet 1897
à Saint Léger
|
21 août 1918
Villers-Cotterêts
|
GODIER
Jean-Baptiste
|
15 juin 1889
à Saint Léger
|
23 juin
1918
|
HERIN Alexandre
Narcisse
|
2 septembre 1880
Le May
|
23 mars 1915
à Hérantage (Belgique)
|
JAUD Auguste
Charles
|
13 mai 1881
Montigné sur Moine
|
12 novembre 1914
à Zonnebeke*
|
LAUNAY
François Charles
|
14 décembre
1889 Le May
|
15 novembre 1916
hôpital dAngers
|
MALICOT Georges
Louis
|
2 juillet 1892
à Saint Léger
|
6 octobre 1915
à Souin
|
MALICOT Jean
Marie
|
24 octobre 1888
à Saint Léger
|
2 novembre 1916
hôpital dAmiens
|
MERLET Jean
Baptiste
|
5 février
1851 Le May
|
26 août 1922
à Saint Léger
|
METAYER Jean
René
|
12 août 1879
au Puiset Doré
|
27 août 1917
près d'Esnes (Meuse)
|
METAYER Jules
François
|
24 mars 1887
à Bégrolles
|
10 décembre
1914 à Villers-Châtel
|
MIGNIAU Maurice
Jean
|
24 avril 1882
à Saint Léger
|
2 mai 1915 La
Salpêtrière
|
MORINIERE Isidore
Adolphe
|
27 juin 1889
à Saint Léger
|
24 septembre 1914
à Mourmelon
|
NAUD Joseph
Marie
|
15 juillet 1880
à Saint Léger
|
3 novembre 1914
à Zonnebeke*
|
NAUD Louis
Félix
|
24 septembre 1884
à Saint Léger
|
22 octobre 1914
à Flirey
|
NAUD André
Jean
|
29 mai 1882
à Saint Léger
|
6 avril 1918
à Mailly-Raineval
|
PERDRIAU Albert
Victor
|
2 novembre 1895
à Saint Léger
|
décédé
suites de la guerre
|
PERROCHON Pierre
Jean
|
29 août 1880
à Treize Vents
|
31 octobre 1914
à Zonnebeke*
|
RICHARD Joseph
François
|
11 décembre
1876 à Saint Germain
|
19 juillet 1928
à Saint Léger
|
USUREAU Jean
Baptiste
|
1er août
1897 à Saint Léger
|
1er avril 1921
à Saint Léger
|
TAVENEAU Victor
Maximin
|
10 juillet 1881 La
Gaubretière
|
11 juin 1915
à Amiens
|
YOU Jean Baptiste
|
6 mai 1880 La
Séguinière
|
30 octobre 1914
à Zonnebeke*
|
* Zonnebeke se trouve en
Belgique au Nord de Lille, près de la ville dYpres,
détruite par lartillerie allemande après de
nombreux assauts mais jamais prise. Les Allemands y
utilisèrent pour la 1re fois le gaz "moutarde" qui prit le nom
dypérite, nom dérivé dYpres.
voir le site consacré à Auguste JAUD
-
AUDUSSEAU
Alexis Victor Marie*
Né à
Saint Léger le 11 juillet 1886 et y demeurant, cultivateur,
fils de Joseph Audusseau, cultivateur à la Brosse, de Saint
Léger, et de Cécile Lefort. Soldat au 77e
Régiment dInfanterie. Mort pour la France,
décédé des suites de ses blessures le 28 janvier
1915 à lhôpital temporaire, caserne Jean Bart
à Dunkerque (Nord). Déclaration de décès
faite par Albert Martinière, âgé de 24 ans, et
Auguste Jean Debarday, 23 ans, tous les deux caporaux faisant partie
de la 20e section dinfirmiers militaires.
-
AUDUSSEAU
Georges Célestin Marie Joseph*
Né à Saint Léger le 24 avril 1892, fils de
Joseph Audusseau, cultivateur la Brosse de Saint Léger, et de
Cécile Lefort, célibataire, cultivateur à Saint
Léger. Mobilisé comme soldat au 135e Régiment
dInfanterie et mort pour la France à Zonnebeke
(Belgique) le 1er novembre 1914. Disparu au cours de la bataille, son
décès fut attesté par un état des pertes
et un procès verbal de déclaration de
décès de lautorité militaire et
confirmé par jugement du tribunal de 1ère instance de
Cholet.
* ils
étaient frères.
-
AUGUSSEAU
René Léon Jean
Né le 29
mars 1889 à Saint Léger sous Cholet et y demeurant,
fils de René Augusseau, cultivateur à la Biffaumoine,
et de Marie Coiffard, célibataire. Soldat à la 3e
Compagnie du 77e Régiment dInfanterie. Mort pour la
France, tué à lennemi sur le champ de bataille au
plateau de Californie, au Nord de Laon (Aisne) le 19 juillet 1917. Vu
limpossibilité de se transporter sur les lieux,
lacte a été dressé le 3 août 1917 au
camp B. de Pierre La Treiche (Meurthe et Moselle) par
Amédée Charron, lieutenant au 77e Régiment
dInfanterie, sur déclaration de Georges Robichon, 28
ans, et de Gustave Costils, 26 ans, soldats au 77e Régiment
dInfanterie.
-
BABONNEAU
Augustin Joseph Marie Dominique
Né le 4 mars 1894 à Saint Léger sous Cholet,
fils de Augustin Jean Babonneau, et dAlexandrine Marie
Thérèse Barreau, cultivateurs au Pontreau. Soldat
à la 2e Compagnie du 125e Régiment dInfanterie.
Mort pour la France. Décédé le 31 janvier 1915
à lhôpital militaire, rue de lhôtel de
ville à Neubourg. Acte dressé en présence de
Alphonse Renou-Ferrault, officier de linstruction publique,
maire de Neubourg (Eure & Loire).
Augustin
Babonneau en 1914
mort pour la France à 20 ans
le 31 janvier 1915 à Neubourg (Eure et
Loire)
|
-
BIOTTEAU
Louis Léon
Jugement
du 7 mai 1920. Le tribunal déclare que le sieur Biotteau Louis
Léon, né à la Renaudière le 21
février 1881, fils de Jean Biotteau et de Marie Bachelier,
célibataire, cultivateur, demeurant à la Vacherie de
Saint Léger sous Cholet, mobilisé comme soldat au 32e
Régiment dInfanterie, est mort pour la France à
La Fère Champenoise le 8 septembre 1914. Ce jugement tient
lieu dacte de décès.
http://www.archives49.fr
Journal
Officiel du 23 avril 1920
|
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
-
BOISDRON
Jean Charles René
D'un jugement
rendu à la requête du ministère public par le
tribunal civil de Cholet le 6 octobre 1922, il apparaît ce qui
suit : le tribunal déclare que le sieur Boisdron Jean Charles
René, né à Saint Léger sous Cholet le 23
janvier 1894, fils de Jean Baptiste Boisdron, cultivateur à
l'Échasserie, et de Marie Jeanne Lefort, célibataire,
cultivateur, demeurant à Saint Léger sous Cholet,
mobilisé comme soldat au 5e Régiment de Cuirassiers,
est mort pour la France, tué à lennemi au bois de
Sénécat (Somme) le 4 avril 1918. Le présent
jugement, transmis à Saint Léger le 15 octobre 1922,
tient lieu dacte de décès.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
-
BONDU
Octave Francis Jean Baptiste
Valentin
Né le 9 mars 1891 à St Léger sous Cholet, fils
de Jean Baptiste, instituteur à Saint Léger, et de
Françoise Clémence Baudry, marié le 31
août 1912 à Ingrandes avec Berthe Madeleine Duval.
Lieutenant au 116e Régiment dinfanterie, mort pour la
France, tué à lennemi le 25 septembre 1915
à Perthes-les-Hurlus (Marne). Acte de jugement transcrit le 14
mars 1916 à Ingrandes (Maine et Loire).
http://www.archives49.fr
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
-
BOUDAUD
Auguste Jean
Le tribunal civil de Cholet a rendu dans son audience du 20 mai 1920
le jugement ci-après : "Madame Marie Delphine Olive Naud,
épouse de Monsieur Auguste Jean Boudaud, demeurant à
Saint Léger sous Cholet, mariée le 28 avril 1914
à Saint Léger avec Auguste Jean Boudaud, cantonnier,
mobilisé en août 1914, incorporé au 77e
Régiment dInfanterie, signalé par
lautorité militaire comme disparu à Zonnebeke
(Belgique) le 13 novembre 1914, et que depuis ce moment sa femme
na plus entendu parler de lui. Plus de deux années se
sont écoulées depuis la disparition constatée et
causée par un fait de guerre et que, dès lors, le
décès peut être déclaré par un
jugement dans les 6 mois après le 24 octobre 1919, date de la
cessation des hostilités
Ont déclaré
constant le décès de Auguste Jean Boudaud, cantonnier,
demeurant à Saint Léger sous Cholet, époux de
Marie Delphine Olive Naud, né à Saint André de
la Marche le 4 août 1883, fils de Pierre Auguste Boudaud, et de
Marie Félicité Desfontaines, est mort pour la France
à Zonnebeke (Belgique) le 13 novembre 1914."
-
BOURSARD
Camille Augustin Joseph
Né à Saint Léger sous Cholet le 21 août
1894, fils de Camille Boursard, maçon à Saint
Léger, et de Ursule Joséphine Barry, maçon,
demeurant à Saint Léger. Soldat de 2e classe à
la 2e Compagnie du 409e Régiment dInfanterie. Mort pour
la France, tué à lennemi le 2 mars 1916 à
13h du soir, à Vaux devant Damloup (Meuse). Par suite de
léloignement et de lempêchement de
lofficier, lacte de décès a
été dressé le 7 mars 1916 à la caserne
Chevert, commune de Belrupt, canton de Verdun (Meuse) par Arthur
Rabechault, sous lieutenant au 409e Régiment
dInfanterie, sur déclaration de Raymond Roger, 29 ans,
sergent major à la 2e Compagnie et de Léon
Guédon, 29 ans, sergent major à la 1re Compagnie du
409e R.I. Lacte a été transcrit le 28 mai 1916 en
mairie de Saint Léger.
Camille Boursard,
maçon, n'est pas né le 1er, mais le 21 août 1894
:
-
BRIN
Marie Alexis
Né le 21
novembre 1887 à Saint Léger sous Cholet, fils de Alexis
Brin, cultivateur à Saint Léger, et de feue Marie
Soulard, classe 1907, soldat de 1re classe à la 10e Compagnie
du 28e Régiment dInfanterie, demeurant à Saint
Léger. Titulaire de la Croix de guerre. Mort pour la France
par suite de blessures de guerre le 16 octobre 1918 à 10h30 du
matin, à 100 m de la route de Sissonne à La Selve
(Aisne), près du chemin de fer Decauville, camp et commune de
Sissonne (Aisne). Acte de décès dressé le 30
octobre 1918 à Saint Erme Outre et Ramecourt (Aisne) par
Hubert Edouard, lieutenant au 28e Régiment dInfanterie,
sur déclaration de Adolphe Martin et de Ernest Lebec, soldats
brancardiers à la 11e Compagnie du 119e Régiment
dInfanterie.
Marie
Brin - mort à 30 ans, le 16 octobre 1918 -
nécropole nationale de Pontavert
Entre
le Chemin des Dames et le camp de Sissonne, cette
nécropole abrite plusieurs tombes d'hommes du 28e RI
tués en octobre 1918. Ce sont certainement les
derniers tués de la guerre...
|
-
BROCHARD
François Maurice
Le 8 juin 1921, François Maurice Brochard, marchand de cycles,
né à Saint Christophe du Bois le 21 septembre 1876,
fils de Louis Brochard et de Marie Tricoire, époux de
Adèle Zoé Maurat, est décédé au
bourg de Saint Léger des suites de la guerre.
-
BROSSEAU
Ernest Joseph Emile
Jugement du 23 juin
1921 : Le tribunal déclare que le sieur Brosseau Ernest Joseph
Emile, né à Cholet le 21 mars 1891, fils de Louis
Aimé Brosseau, cultivateur, demeurant à la
Protière (en 1891) commune de Cholet, et de Marie
Séraphie Amiot, cultivateur aux Gâts à Saint
Léger sous Cholet, mobilisé comme caporal au 1er
Régiment de Zouaves, est mort pour la France à
Beauséjour (Marne) le 27 septembre 1915. Ce jugement tient
lieu dacte de décès.
-
CHUPIN
Célestin Auguste
Né le 5 avril 1882 à Saint Christophe du Bois, fils de
Célestin Chupin, cultivateur au Landreau, et de Virginie
Guillochet, célibataire, cultivateur à Saint
Léger sous Cholet. Soldat de 2e classe au 277e Régiment
dinfanterie. Mort pour la France, tué à
lennemi à Verdun le 28 février 1916. Acte
dressé à Verdun (Meuse) le 7 mars 1916 par le
lieutenant Maurice Pierre Maigret, officier chargé de
létat civil.
-
DABIN
François
Le 11 octobre 1921,
François Dabin, cultivateur, né à
Bégrolles le 11 mai 1892, fils de François Dabin,
décédé, et de Rosalie Coiffard, époux de
Marie Jeanne Eugénie Landreau, est décédé
au Bas Saint Léger (des suites de la guerre). Acte
dressé le 11 octobre 1921 sur déclaration de Victor
Bondu, 69 ans, tisserand, et Francis Landreau, 23 ans, cultivateur
à Saint Léger.
-
DROUIN
Ferdinand, Henri Jean Auguste
Né le 6 février 1884 à Chavagnes en Paillers
(Vendée), fils de Jean Drouin, journalier demeurant à
la Tavennerie à Chavagnes-en-Paillers, et de Curateau Marie,
époux de Marie Célestine Auneau, demeurant en dernier
lieu à St Léger sous Cholet (à La
Poissardière où il était domestique chez Victor
Migniau). Soldat à la CHR du 277e Régiment
dInfanterie, titulaire de la Croix de guerre. Mort pour la
France, tué à lennemi le 26 avril 1918 à
18h à Sourdon (Somme). Acte de décès
dressé le 28 avril 1918 par Maurice Pierre Marie Joseph
Maigret, lieutenant, officier de létat civil sur
déclaration de René Guilleau, 22 ans, sergent et de
Georges Pelletier, 31 ans, soldat, tous les deux de la CHR du 277e
Régiment dInfanterie.
Son nom figure sur
celui de sa commune de naissance :
le monument aux morts de
Chavagnes-en-Paillers
http://katellig.phpnet.org
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
sa fiche matricule aux
archives départementales de Vendée (1 R
598)
http://archives.vendee.fr/
-
FREIN
Célestin Pierre
Né le 20
mars 1894 au Puy Saint Bonnet (Deux Sèvres). Caporal au 137e
Régiment dInfanterie. Mort pour la France le 10 juin
1915 à Louvencourt (Somme), près de Saint Léger
les Authie, des suites de blessures de guerre. Acte de
décès transmis le 11 août 1915 à Cholet
(registre 76/116). Pas dacte à Saint
Léger.
-
GAILLOT
Pierre Jean René
Né le 20 juillet 1897 à Saint Léger sous Cholet
et y demeurant, fils de Pierre Gaillot, cultivateur au Bas Saint
Léger, et de Constance Lelaure, célibataire. Caporal au
8e Régiment dInfanterie, 3e compagnie de fusils
mitrailleuses. Mort pour la France, décédé des
suites de ses blessures à lambulance 242 de
Villers-Cotterêts (Aisne) le 21 août 1918. Acte
dressé à Villers-Cotterêts le 25 août 1918
par Léon Bataille, officier dadministration de 2e
classe, sur déclaration de Charles Gérard, 37 ans,
médecin aide major, et de Marcel Coudron, 31 ans, caporal
à la 22e section dinfirmiers.
-
GODIER
Jean Baptiste
Né le 15 juin 1889 à Saint Léger sous Cholet,
fils de Auguste Godier, cultivateur à la Vacherie, et de
Joséphine Chauvière. Classe 1909. Soldat au 33e
Régiment dArtillerie. Mort pour la France le 23 juin
1918.
-
HERIN
Alexandre Narcisse Marie
Né le 2
septembre 1880 au May sur Evre et domicilié à Saint
Léger sous Cholet, fils de Jean Hérin, tisserand au
bourg, et de Alexandrine Joséphine Samson, époux de
Julie Brochard. Soldat à la 11e Compagnie du 77e
Régiment dInfanterie. Mort pour la France.
Décédé sur le champ de bataille le 23 mars 1915
à 23h, à environ 400m du bord du lac
dHérenthage (Belgique). Dans limpossibilité
de se rendre sur les lieux, le Lieutenant Michel Gérard, du
77e Régiment dInfanterie, établira lacte de
décès le 1er avril 1915 à Wormhout (Nord) sur
les déclarations de Joseph Balgine, 29 ans, et Eugène
Champion, 28 ans, soldats au 77e Régiment
dInfanterie.
-
JAUD
Auguste Charles Marie
Né le 13 mai 1881 à Montigné sur Moine, fils de
Auguste, journalier à Montigné, âgé de 39
ans, et de Marie Dobigeon son épouse. Soldat au 77e
Régiment dInfanterie, mort pour la France, tué
à lennemi, le 12 novembre 1914 à Zonnebeke
(Belgique). Jugement rendu le 3 octobre 1919 par le tribunal de
Cholet, acte de décès transcrit le 20 décembre
1919 à Montigné sur Moine.
Auguste
Jaud
en 1914, lors dune permission,
avec son épouse et ses filles jumelles
Mort pour la France
tué à lennemi le 12 novembre 1914
à Zonnebeke (Belgique)
|
-
LAUNAY
François Charles Marie
Né le 14
décembre 1889 au May sur Evre, célibataire, fils de
Charles François Marie Launay, tisserand au bourg du May, et
de Hortense Renée Anne Eulalie Godfroy. Soldat au 76e
Régiment dInfanterie Coloniale. Mort pour la France le
15 novembre 1916 à lhôpital mixte. Acte
dressé le 16 novembre 1916 par ladjoint au Maire
dAngers sur déclaration de François Cahelord et
de Joseph Godevix, tous les deux âgés de 70 ans, sans
profession, à lhospice dAngers.
http://www.archives49.fr
-
MALICOT
Georges Louis Marie*
Né le 24 juillet 1892 à Saint Léger sous Cholet,
fils de René, cultivateur au Chêne Blanc, et de Marie
Augustine Naud. Soldat au 2e Régiment mixte de zouaves et de
tirailleurs. Mort pour la France, tué à lennemi
le 6 octobre 1915 à Souain (Marne). Jugement rendu le 27
octobre 1921 par le tribunal civil de Cholet et transcrit à
Cholet le 28 octobre 1921. Ne figure pas sur les registres de Saint
Léger sous Cholet.
-
MALICOT
Jean Marie*,
né le 24 octobre 1888 à Saint Léger sous Cholet,
fils de René, cultivateur au Chêne Blanc, et de Marie
Augustine Naud. Soldat de 2e classe au 135e Régiment
dInfanterie. Mort pour la France le 2 novembre 1916 des suites
de blessures de guerre à lhôpital temporaire
n°111 dAmiens (Somme). Lextrait des registres de
décès a été transmis à Cholet. Il
ny a pas dacte à Saint
Léger.
* Ils
étaient frères.
-
MERLET
Jean Baptiste
Le 26 août 1922, Jean Baptiste Merlet, cultivateur, né
au May sur Evre le 5 février 1851, fils de Jean Baptiste
Merlet, cultivateur à la Ragotière de Saint
Léger, et de Jeanne Renou, époux de Marie Bondu, est
décédé des suites de la guerre.
-
METAYER
Jean René,
né le 12 août 1879 au Puiset-Doré (Maine et
Loire), fils de André Victor, carrier, et de Bourcier
Marie-Jeanne, domestique. Soldat au 128e Régiment
d'Infanterie. Mort pour la France, tué à l'ennemi
le 27 août 1917 au combat de la cote 504 près d'Esnes
(Meuse). Son acte de décès a été
transmis à Cognac le 6 janvier 1920. Il est inhumé
dans le cimetière de St Léger. Aucune
transcription de son décès ne figure dans les registres
d'état civil de St Léger. Il est inscrit sur le
monument aux morts de Saint Léger sous le nom de METAYER Jean,
et sur le monument aux morts de Cognac sous celui de
METAYER René, son 2e prénom.
-
METAYER
Jules François Marie*
Né le 24 mars 1887 à Bégrolles, fils de Jules
Métayer, charron au bourg de Bégrolles, et de Marie
Adélaïde Claire Renée Baron de Bégrolles,
époux de Juliette Marie Louise Hy, domiciliée à
Saint Léger. Sous-lieutenant à la 23e Compagnie du 269e
Régiment dinfanterie. Mort pour la France des suites de
ses blessures le 10 décembre 1914 à 12h15 à
lambulance de Villers-Châtel (Pas de Calais). Acte
dressé par Maurice Foy, officier dadministration,
gestionnaire de lambulance n°6 de
Villers-Châtel.
-
METAYER
Jules François Marie*,
né le 24 mars 1887 à Bégrolles, et demeurant
à Saint Léger, fils de feu Jules Métayer et de
Marie Adélaïde Claire Renée Baron de
Bégrolles, époux de Juliette Marie Louise Hy,
domiciliée à Saint Léger. Sous-lieutenant
à la 23e Compagnie du 269e Régiment dInfanterie.
Mort pour la France, décédé des suites de ses
blessures à lambulance de Villers-Châtel (Pas de
Calais) le 10 décembre 1914 à 12h15. Acte dressé
par Maurice Foy, officier gestionnaire de lambulance n°6,
sur déclaration de Léon Deshuillière, sergent
infirmier et de Auguste Martin, infirmier.
* Il sagit
très vraisemblablement de la même personne. Deux actes
de décès différents ont été
adressés en Mairie à quelques jours dintervalle.
Ces deux actes ont été transcrits sur les registres
détat civil.
Journaux
des marches et opérations des corps de troupe du 269e
RI - 5 décembre 1914
|
-
MIGNIAU
(et non MIGNEAU sur
le monument aux morts) Maurice
Jean Baptiste Marie
Né le 24 avril 1882 à Saint Léger sous Cholet,
fils de Victor, cultivateur à la Poissardière, et de
Marie Rousselot. Soldat de 2e classe au 135e Régiment
dInfanterie. Mort pour la France le 2 mai 1915 des suites de
blessures de guerre à lHôpital de la
Salpêtrière à Paris. Jugement du tribunal civil
dAngers mais pas dacte à Saint Léger sous
Cholet.
Maurice
Migniau, mort pour la France
le 2 mai 1915 des suites de ses blessures,
à lHôpital de la Salpêtrière
à Paris
|
-
MORINIERE
Isidore Adolphe
Né le 27 juin 1889 à Saint Léger, fils de feu
Isidore, cultivateur au Quarteron, et de Adèle Godier. Soldat
de 2e classe à la 6e Compagnie du 114e Régiment
dInfanterie à Parthenay. Mort pour la France le 24
septembre 1914 à 10 heures à Mourmelon le Grand
(Marne). Acte dressé par le lieutenant Defaye sur
déclaration de Pierre Normand et de Timothée Carcaud,
soldats à la 6e Compagnie.
-
NAUD
Joseph Marie*
Né le 15 juillet 1880 à Saint Léger sous Cholet,
de Joseph Naud, cultivateur à la Roussière, et de Marie
Métayer, soldat à la 3e Compagnie du 77e
Régiment dInfanterie. Mort pour la France le 3 novembre
1914 sur le champ de bataille, à 1 km environ et au nord-ouest
de Zonnebeke (Belgique). Vu limpossibilité de se
transporter sur place pour constater le décès,
lacte fut établi le 9 novembre 1914 par le lieutenant
Michel Arnaud sur déclaration de Auguste Leroy, caporal
âgé de 26 ans, et René Gauthier, 33 ans, soldats,
tous du 77e Régiment dInfanterie.
-
NAUD
Louis Félix Marie*
Fils de Joseph Naud, cultivateur à la Roussière, et de
Marie Métayer. Né le 24 septembre 1884 à Saint
Léger. Soldat de 2e classe au 277e Régiment
dinfanterie. Mort pour la France, le 22 octobre 1914 sur le
champ de bataille au bois de Jury, commune de Flirey (Meurthe et
Moselle). Acte établi le 27 octobre 1914 à Bernicourt
(Meurthe et Moselle) par Maurice Maigret, lieutenant, en
présence de Léon Pavillon, âgé de 28 ans,
et Camille Chauveau, 30 ans, soldats de 2e classe au 277e
Régiment dinfanterie.
* Ils
étaient frères.
-
NAUD
André Jean Marie
Né le 29 mai
1882 à Saint Léger sous Cholet et y demeurant, fils de
René Naud, cultivateur à la Lirboire (actuellement
lEriboire) et de Mélanie Boisdron. Soldat à la
18e Compagnie du 277e Régiment dInfanterie. Mort pour la
France tué à lennemi à Mailly Raineval
(Somme) le 6 avril 1918 à 9h. Acte de décès
dressé le 28 avril 1918 par Maurice Pierre Maigret,
lieutenant, sur déclaration de Robert Mille, 24 ans,
médecin sous aide major au 5e bataillon du 277e
Régiment dInfanterie et Favereau Charles, 24 ans,
infirmier à la 1ère Compagnie.
-
PERDRIAU
Albert Victor Joseph Jean Baptiste
Né le 2
novembre 1895 à Saint Léger, fils de Jean Baptiste
François Perdriau, menuisier à Saint Léger, et
de Joséphine Bondu. Classe 1915. Soldat au 44e Régiment
dinfanterie. Mort pour la France, décédé
le 10 novembre 1918 à Kuchhofen (?), Allemagne. Acte de
décès transmis à Angers le 16 décembre
1921.
http://www.archives49.fr
-
PERROCHON
Pierre Jean Célestin
Né
le 29 août
1880 à Treize Vents (Vendée), fils de Pierre Perrochon
et de Jeanne Gourdon, demeurant à St Léger sous Cholet,
soldat à la 9e Compagnie du 77e Régiment
dInfanterie. Décédé à 1 km environ
et au nord de Zennebeke (Belgique) le 31 octobre 1914 à 13h
sur le champ de bataille. Impossibilité de se transporter sur
les lieux. Acte de décès dressé le 8 novembre
1914 par Michel Durand, lieutenant au 77e Régiment
dinfanterie, sur déclaration de Ernest Durant, 24 ans,
sergent major, et de Paul Moreau, 22 ans, sergent du 77e
R.I.
-
RICHARD
Joseph François Augustin
Né à
Saint Germain sur Moine le 11 décembre 1876, fils de Joseph
Richard et de Anne Mérand. Mort pour la France,
décédé des suites de la guerre le 19 juillet
1928 à Saint Léger sous Cholet, à la
Coulardrie.
-
TAVENEAU
Victor Maximin François
Né à la Gaubretière (Vendée) le 10
juillet 1881, fils de feu Jacques François Taveneau et de
Jeanne Françoise Moreau, époux de Anaïs Rose Marie
Villeneuve, cultivateur à Saint Léger sous Cholet.
Soldat de 2e classe au 3e Bataillon, 10e Compagnie du 137e
Régiment dinfanterie. Mort pour la France. Est
décédé le 11 juin 1915 en la maison sise Rue
Frédéric Petit à Amiens. Acte de
décès dressé le 12 juin 1915 par Emile
Francfort, adjoint délégué de la ville
dAmiens, suite à la déclaration de Pierre
Gearampis (?), 41 ans, sergent à la 5e section
dinfirmiers et dOctave Drêle, 32 ans, soldat
à la 1re section.
-
USUREAU
Jean Baptiste Marie Joseph
Le 1er avril 1921, Jean Baptiste Marie Joseph Usureau, commis de
perception, né à Saint Léger le 1er août
1897, fils de Jean Baptiste, cultivateur au bourg et de
Thérèse Marie Bouyer, célibataire, demeurant
à Saint Léger, est décédé des
suites de la guerre.
-
YOU
Jean Baptiste
Né le 6 mai
1880 à La Séguinière. Fils de Jean Baptiste You
et de Joséphine Bourasseau, époux de Rosalie Udalie
Landreau. Soldat à la 7e Compagnie du 77e Régiment
dinfanterie. Mort pour la France le 30 octobre 1914 à
16h sur le champ de bataille à environ 1 km et au nord-ouest
de Zonnebeke (Belgique). En raison de limpossibilité de
se déplacer sur les lieux pour constater le
décès, lacte fut dressé par le Lieutenant
Michel Arnaud sur le témoignage de Octave Bonneau, 25 ans,
adjudant, et de Louis Barjolle, 25 ans, sergent au 77e
Régiment dInfanterie.
Où on apprend que
Jean Baptiste You était cultivateur et l'aîné de
7 enfants :
À cette longue
liste, il faut encore ajouter les enfants de Saint Léger
tombés loin de la France lors des derniers conflits, la
seconde guerre mondiale, la guerre dIndochine et celle
dAlgérie.
Enfants
de Saint Léger morts pour la France
Guerre 1939-1945
|
Nom
et Prénom
|
Date
et lieu de naissance
|
Date
et lieu de décès
|
YOU Léon
Joseph
|
17 décembre
1919 Saint Léger
|
3 mai 1945
à Weibenfels (Allemagne)
|
GILLET Florimond
Célestin
|
6 avril 1921
Chantonnay
|
23 août 1945
à Tours
|
CHUPIN Francis
Marie
|
17 septembre 1919
Saint Léger
|
22 janvier 1941
à Gneixendorf (Allemagne)
|
-
YOU
Léon Joseph
Né à St Léger le 17 décembre 1919, fils
de François Joseph et de Marie Augustine Deniau. Mort pour la
France, décédé le 3 mai 1945 à Weibenfels
(Allemagne). Acte dressé le 31 août 1946 par Jollivet
Roger, officier de létat civil au ministère des
anciens combattants et victimes de guerre à Paris, sur la base
des éléments dinformation au dossier 17
413.
-
CHUPIN
Francis Marie Maurice
Né à Saint Léger le 17 septembre 1919, fils de
Francis Louis Mathurin et de Migniau Yvonne Marie
Thérèse. Domicilié en dernier lieu au Bas Saint
Léger. Soldat au 507e bataillon de chars de combats. Mort pour
la France, décédé le 22 janvier 1941 au stalag
XVIIB à Krems-Gneixendorf (Autriche). Acte de
décès établi au bureau de létat
civil de Krens sur le Danube le 6 mai 1941 et traduit de
loriginal le 5 novembre 1943.
Francis
Chupin, mort pour la France, à 21 ans
le 22 janvier 1941 en Autriche
|
-
GILLET
Florimond Célestin Armand
Né à Chantonnay le 6 avril 1921, fils de Florimond et
de Marie Françoise Renauleau. Instituteur à Saint
Léger sous Cholet. Soldat au centre dinstruction
dInfanterie n°1 au camp du Ruchard. Mort pour la France.
Décédé le 23 août 1945, 2 boulevard
Tonnellé à Tours. Acte dressé le 24 août
1945 sur déclaration de lépouse du défunt,
24 ans, domiciliée à Saint Léger sous Cholet,
par Emilien Brigault, adjoint au Maire de Tours, officier de
létat-civil.
Enfant
de Saint Léger morts pour la France
Indochine
|
Nom
et Prénom
|
Date
et lieu de naissance
|
Date
et lieu de décès
|
HY Maurice Louis
Marie
|
12 juillet 1926
Saint Léger
|
11 décembre
1945 à Tay-Minh (Cochinchine)
|
-
HY
Maurice Louis Marie
Né le 12
juillet 1926 à Saint Léger sous Cholet, fils de Maurice
François Jules et de Marie Augustine Lefort. Cavalier de 2e
classe au régiment de marche du 9e Dragon. Mort pour la
France. Décédé le 9 décembre 1945
à Tay-Minh (Cochinchine). Acte dressé le 11
décembre 1945, dont copie conforme le 17 août 1949 au
ministère des anciens combattants.
Enfant
de Saint Léger morts pour la France
Algérie
|
Nom
et Prénom
|
Date
et lieu de naissance
|
Date
et lieu de décès
|
LEFORT
Maurice
|
22 septembre 1934
Saint Léger
|
12 juillet 1956
à Borj-Tahar
Département de Constantine
|
-
LEFORT
Maurice
Né à
Saint Léger sous Cholet le 22 septembre 1934, fils de Louis et
de Marie Lefort. Soldat au III/2eRIC. Mort pour la France le 12
juillet 1956 à Borj-Tahar (département de Constantine).
Acte dressé sur déclaration du commandant Pierre
Chevet, chef de bataillon.
Dans le cadre des travaux
dagrandissement du cimetière, il est prévu de
déplacer le monument aux morts vers un emplacement plus
propice aux rassemblements lors des cérémonies
commémoratives. Les noms manquants des 3 soldats de la commune
morts pour la France y seront inscrits et dévoilés lors
de la commémoration du 11 novembre.
La municipalité fait rechercher les familles de ces 3 soldats,
qui seront invitées à participer aux
cérémonies, avec les anciens combattants et les
habitants de la commune.
Les
Anciens Combattants et leurs associations
|
Le 3 février 1898
disparaissait le dernier survivant de Waterloo : Victor Baillot,
né en 1793 dans lYonne. La dernière campagne de
Napoléon, qui devait le conduire à travers la Russie
jusquà Moscou et lui être fatale,
sétait terminée tragiquement par la disparition
presque totale de la Grande Armée. Dans cette
armée, on parlait 12 langues différentes. Y
étaient incorporés 230 000 Français, 80 000
Italiens, 40 000 Polonais, 20 000 Wesphaliens, 24 000 Saxons, 30 000
Autrichiens et une armée de réserve de 200 000 hommes.
Jamais, dans aucun temps, une armée dinvasion
navait encore présenté en Europe une aussi grande
masse de combattants. Elle comprenait 13 corps :
Corps
|
Commandant
|
Divisions
|
Bataillons
|
Nombre
de Soldats
|
1er
|
Mal
DAVOUST
|
5
|
- 81 bataillons
français
- 7 bataillons étrangers (Français, Badois
& Wurtembergeois)
- 12 escadrons de cavalerie
(Français) et 4 Polonais
|
70 000
hommes
|
2e
|
Mal
OUDINOT
|
3
|
- 33 bataillons
français
- 18 bataillons étrangers (Portugais, Suisses &
Croates)
- 20 escadrons de cavalerie
|
38 000
hommes
|
3e
|
Mal
NEY
|
3
|
- 27 bataillons
français
- 18 bataillons étrangers (Portugais, Illyriens &
Wurtembergeois)
- 12 escadrons de cavalerie (Français)
- 12 escadrons de cavalerie (Wurtenbergeois)
|
40 000
hommes
|
4e
|
Prince
Eugène dItalie
|
.
|
- 8
régiments français
- 3 bataillons espagnols
(infanterie et cavalerie italiennes)
|
45 000
hommes
|
5e
|
Prince PONIATOWSKI
|
.
|
Polonais
|
35 000
hommes
|
6e
|
Gal GOUVION SAINT
CYR
|
.
|
Bavarois
|
24 000
hommes
|
7e
|
Gal REYNIER
|
.
|
Saxons
|
17 000
hommes
|
8e
|
Roi JEROME et Gal
JUNOT
|
.
|
Wesphaliens
|
17 000
hommes
|
9e
|
Mal
VICTOR
|
1
1
1
|
-
Français
- Allemands
- Polonais
|
33 000
hommes
|
10e
|
Mal MAC
DONALD
|
1
1
|
- Polonais &
Allemands
- Prussiens
|
32 000
hommes
|
11e
|
Mal
AUGEREAU
|
4
|
Réserve
dinfanterie & de cavalerie de diverses
nations
|
60 000
hommes
|
12e
|
Roi de
Naples
|
|
Réserve de
cavalerie
|
38 000
hommes
|
13e
|
Prince
SCHWARTZEMBER
|
.
|
Autrichiens
|
30 000
hommes
|
.
|
Mal LEFEVRE
MORTIER & BESSIERE
|
1
2
|
Garde
Impériale
- Vieille garde
- Jeune garde
(Polonais & Hollandais)
|
40 000
hommes
|
.
|
.
|
.
|
Garde
Nationale
Garnisons des forts et surveillance des
côtes
|
100 000
hommes
|
Des 400 000
hommes qui franchirent le Niemen le 23 juin 1812, moins de 20 000
sont revenus. L'armée du Tsar, les cosaques, la faim et le
terrible hiver russe avaient vaincu presque sans combattre. La
retraite, qui devait s'achever en décembre 1812, a
été sans nul doute la plus terrible épreuve
endurée par les combattants de tous les temps.
Le Maine et Loire a fourni 14 241 conscrits à Napoléon
1er. Les anciens combattants des guerres napoléoniennes se
sont regroupés au sein d'associations comme la
"Société philanthropique des débris de la Grande
Armée" !! Ils arboraient discrètement les insignes
subversifs où l'Aigle impérial trône toujours. On
vénère les reliques provenant de l'île
Sainte-Hélène, comme ce rameau de cyprès cueilli
près de la tombe de l'empereur, on conserve la médaille
frappée à l'occasion du retour des cendres de
l'Empereur en 1840. Quelques-uns portaient la Légion
d'Honneur, créée le 19 mai 1802 par Bonaparte, alors
1er Consul, pour récompenser les mérites civils et
militaires en temps de paix ou de guerre.
Le sort des Anciens Combattants du 1er Empire n'est pas enviable. Il
faut attendre Louis Napoléon Bonaparte, neveu de
Napoléon 1er, pour voir les premiers secours accordés
aux plus indigents des soldats du 1er Empire.
C'était pourtant l'idée de Napoléon 1er,
exprimée dans la 3e partie de son testament,
"reconnaître les mérites de tous ceux qui avaient
souffert des maux engendrés par les guerres de la
Révolution et de l'Empire, plus particulièrement les
officiers et soldats qui, de 1792 à 1815, avaient combattu
pour la gloire et l'indépendance de la France". Il avait
même affecté la somme de 200 millions de francs pris sur
son domaine privé, mais ce domaine ne lui appartenait
plus.
Il y avait
donc une dette non honorée envers ces soldats. Louis
Napoléon Bonaparte avait dit : "L'Empire, c'est la paix". Le
Second Empire connaît les fastes militaires, les revues dignes
des plus grands metteurs en scène. On y exhibe des uniformes
magnifiques lors des campagnes héroïques où l'on
se couvre de gloire, où l'on meurt en gants blancs dans la
boue neigeuse ou les déserts en Algérie, en
Crimée, en Italie, en Chine ou au Mexique. Lorsque ces soldats
ont la chance d'en revenir, ils ont droit à la reconnaissance
nationale.
Napoléon III institua la médaille militaire pour
récompenser les militaires non officiers. Pour la rendre plus
populaire auprès des hommes de troupes qui la
considéraient comme une Légion d'Honneur au rabais, il
décida qu'elle serait concédée aux
maréchaux de France et aux généraux ayant
exercé en temps de guerre un commandement devant l'ennemi.
Il créa également la médaille
commémorative de l'expédition du Mexique pour ceux, peu
nombreux, qui eurent la chance d'en revenir. Cette médaille en
argent portait d'un côté la figure de Napoléon
III, sur l'autre sont inscrits les noms suivants : Cumbres,
Cervo-Borrego, San Lorenzo, Puebla, Mexico. On lit :
"Expédition du Mexique". Le ruban, en satin blanc
moiré, est orné d'un aigle brun foncé tenant en
son bec un serpent.
Se souvenant du vu pieux de son oncle, il institua la
médaille de "Sainte-Hélène". Le décret du
12 août 1857 est ainsi rédigé : "Une
médaille commémorative est donnée à tous
les militaires français ou étrangers des armées
de terre et de mer qui ont combattu sous nos drapeaux de 1792
à 1815." Cette médaille est en bronze et porte d'un
côté l'effigie de l'Empereur et de l'autre pour
légende : "Campagnes de 1792 à 1815. A ses compagnons
de gloire, se dernière pensée. 5 mai 1821". Elle est
ronde, entourée d'une couronne de laurier dont les
extrémités se rejoignent dans une couronne
impériale décorée de petits aigles. Elle est
suspendue à un ruban vert rayé de rouge, ruban qui sera
repris pour la Croix de Guerre 14-18.
42 ans après la chute du 1er Empire, il était temps,
mais il restait encore de nombreux survivants. Les maires des
communes furent chargés d'établir les listes des
pétitionnaires, en indiquant pour chacun d'eux leur
identité, leurs temps et lieux de service, leurs campagnes,
blessures ou actions remarquables, leurs moyens d'existence.
A Saint Léger, Jean Merlet, soldat au 25e de ligne, semble
avoir été le seul à recevoir cette
décoration.
En
disparaissant après la défaite de Sedan et la reddition
de Metz, le Second Empire devait faire connaître aux
combattants de 1870 le même sort que subirent ceux de Waterloo.
Il n'y eut aucune médaille commémorative pour eux, ni
pension autre que celle accordée aux blessés et aux
militaires de carrière.
Les vétérans se regroupèrent au sein
d'associations patriotiques et de secours dont la plus importante a
été la "Société des
vétérans des armées de terre et de mer". Ce
n'est qu'en 1910, soit 40 ans plus tard, que la République
créa une médaille commémorative pour les
survivants de la guerre de 1870.
L'Office National des Anciens Combattants, destiné à
l'origine à la génération de la grande guerre
14-18, a été créé en 1917 et
modifié en 1946 pour y intégrer les combattants de la
seconde guerre mondiale et des autres conflits.
Placé sous l'autorité du Ministre des Anciens
Combattants et situé dans l'Hôtel des Invalides à
Paris, l'Office gère les droits reconnus par l'Etat au monde
combattant ; son action est relayée dans chaque
département par un service des Anciens Combattants qui assure
la liaison avec les ressortissants.
Dans le même temps, des associations d'Anciens Combattants ont
vu le jour, représentées dans chaque commune par une
section locale ; leur rôle a toujours été
primordial pour le maintien de la mémoire, la cohésion
et la défense des droits à pension des blessés,
des veuves de guerre et des orphelins (pupilles de la Nation), de la
retraite du combattant, et de la carte d'invalidité.
Jouant un rôle social important dans les communes, de
nombreuses associations d'anciens combattants vont connaître
des difficultés de plus en plus grandes dans un proche avenir.
Ne pourront subsister que celles qui disposent des effectifs les plus
importants. La disparition de ces groupements se traduira par une
perte de la convivialité qu'ils assuraient sur le plan local
et départemental. Ils créent des liens de sympathie et
d'amitié entre les adhérents qui sont souvent, par
ailleurs, membres de fédérations d'anciens combattants
ou d'amicales régimentaires.
Au moment où nous écrivons ces lignes (décembre
2005), le doyen des anciens combattants de la guerre 14-18 est
Maurice Floquet, né le 25 décembre 1894 en Haute Marne,
âgé aujourd'hui de 111 ans. Gravement blessé dans
la Somme en 1914 et en Champagne en 1915, il est titulaire de la
Croix de guerre et de la Légion d'Honneur et vit dans le
Var.
mise
à jour : Maurice Floquet est décédé le 10
novembre 2006 à Montauroux (Var), chez sa fille de 79
ans.
La date de
la création de la section de Saint Léger sous Cholet
n'est pas connue. Elle a vraisemblablement vu le jour vers les
années 1918-1920. On trouve trace de son action en 1935 lors
de la création d'un monument aux morts de la grande guerre. Le
trésorier était alors F. Chupin.
En 1945, la section de St Léger a vu entrer dans ses rangs les
combattants démobilisés et les prisonniers
libérés de la seconde guerre mondiale. En 2005, ils ne
sont plus très nombreux pour nous en parler : seuls Hubert
Lefort et Raymond Loizeau se souviennent des noms de quelques uns :
Louis Bourrasseau, ouvrier à la chaussure, René
Delaunay le forgeron. Les derniers présidents furent Francis
Tricoire, de la Biffaumoine, Raymond Loizeau, des Moulins,
assistés d'Auguste Jolivet, de la rue du Petit Anjou.
Entre temps, une nouvelle génération de combattants a
vu le jour à la suite des évènements d'Afrique
du Nord. Les anciens d'Algérie ont tout d'abord
adhéré aux sections qui existaient déjà
à Cholet, puis, en 1980, ont décidé de
créer une association à St Léger : "Combattants
Algérie-Tunisie et Maroc" ou CATM. Du vote du 28 novembre 1981
est sorti le 1er bureau composé de Michel Mary
président, Michel Dabin trésorier, Claude Damart
secrétaire, assistés de Régis Morille, Jean
Fruchaud et Pierrot Merlet. Cette réunion fut suivie de la
galette des rois le 11 janvier 1982.
Dès lors, l'Association des anciens combattants de St
Léger, en regroupant toutes les générations, a
pris d'un commun accord le nom de : "ACPG-CATM" tout en gardant deux
groupes autonomes : les anciens combattants et prisonniers de guerre
d'une part, les combattants d'Algérie-Tunisie-Maroc de
l'autre. Les réunions, fêtes, assemblées
générales et manifestations patriotiques, se font en
commun et voient se retrouver toutes les générations
d'anciens combattants et les veuves des communes de St Léger
et de la Séguinière, le 8 mai à St Léger,
le 11 novembre à La Séguinière.
Lors de l'assemblée générale de janvier 1999,
les anciens combattants et prisonniers de guerre, voyant leurs rangs
diminuer chaque année, ont décidé, en accord
avec les plus jeunes, la fusion des deux associations en une seule,
tout en gardant la même appellation. La section est
actuellement présidée par Gabriel Chiron, vice
président Michel Mary, trésorier Michel Dabin, Michel
Loiseau et Claude Damart secrétaires, assistés de
Pierre Baron, Pierre Martineau, Serge Tricoire et Bernard Jallier. Le
président d'honneur est Raymond Loizeau.
Avec la célébration des anniversaires du 11 novembre et
du 8 mai, un autre "devoir de mémoire" s'impose aux anciens
combattants de St Léger comme à tous les autres : celui
de faire connaître aux enfants cette partie de notre histoire
qui est aussi la leur. Il a été dit qu'un pays qui
oublie son passé est appelé à le revivre.
Faisons tout pour qu'ils sachent afin qu'il n'aient pas à
vivre pareille tragédie.
Depuis quelques années, une campagne de sensibilisation
obtient un intérêt certain près des jeunes qui
ont besoin de connaître cette partie douloureuse de notre
passé, notamment la déportation, ce drame de notre
histoire.
En 2005, dans le cadre des commémorations du 60e anniversaire
de la victoire de 1945 et de la paix, l'office national des anciens
combattants a lancé une opération publique
d'écriture à destination des jeunes de 10 à 20
ans. Ces derniers ont été invités à
répondre aux lettres et témoignages des acteurs de la
1re guerre mondiale et à leur dire qu'ils n'oublient pas et
que demain ils transmettront comme leurs aînés
l'héritage de paix et de liberté que leur ont
laissé ces combattants, civils, déportés,
fusillés, internés ou prisonniers.
Monuments
aux morts de Saint Léger
|
Le 1er
témoignage du souvenir en hommage aux morts de la grande
guerre est sans conteste celui établi le 24 décembre
1918 par Raymond Bondu, fils de M. Bondu linstituteur. Ce
document (55 cm x 36 cm) est forcément incomplet, il comporte
21 noms, un poème de Victor Hugo, et est orné
dune frise de rameaux dolivier portant des fruits et
dun ruban tricolore, disposés comme suit, dans
lordre chronologique des dates de décès
:
COMMUNE
DE SAINT LEGER SOUS CHOLET - CAMPAGNE
1914-1918
MORTS
POUR LA PATRIE
Ceux
qui pieusement sont morts pour la Patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne
et prie
Etre les plus beaux noms leur nom est le plus
beau
Toute gloire près d'eux passe et tombe
éphémère
Et comme ferait une mère
La voix d'un peuple entier les berce en leur
tombeau
Victor
Hugo
|
|
Liste
des morts pour la patrie de Saint Léger
établie par Raymond Bondu le 24 décembre
1918
|
Nom
et Prénom
|
Date
de décès
|
Lieu
de décès
|
MORINIÈRE
Isidore
|
24
septembre 1914
|
Mourmelon
le Grand
|
NAUD
Louis
|
22
octobre 1914
|
Flirey
|
YOU
Jean-Baptiste
|
30
octobre 1914
|
Zonnebeke
(Belgique)
|
PERROCHON
Pierre
|
31
octobre 1914
|
Zonnebeke
(Belgique)
|
AUDUSSEAU
Georges
|
1er
novembre 1914
|
Zonnebeke
(Belgique)
|
NAUD
Joseph
|
3
novembre 1914
|
Zonnebeke
(Belgique)
|
METAYER
Jules
|
10
décembre 1914
|
Villers-Châtel
|
AUDUSSEAU
Alexis
|
28
janvier 1915
|
Dunkerque
|
BABONNEAU
Augustin
|
31
janvier 1915
|
Neubourg
|
HERIN
Alexandre
|
23
mars 1915
|
Hérentage
(Belgique)
|
TAVENEAU
Victor
|
12
juin 1915
|
Amiens
|
CHUPIN
Célestin
|
28
février 1916
|
Verdun
|
BOURSARD
Camille
|
2
mars 1916
|
Damloup
|
LAUNAY
François
|
15
novembre 1916
|
Angers
|
AUGUSSEAU
René
|
19
juillet 1917
|
Craonne
|
NAUD
André
|
6
avril 1918
|
Sauvillers-Mongival
|
DROUIN
Ferdinand
|
26
avril 1918
|
Hainneville
(Somme)
|
GAILLOT
Pierre
|
21
août 1918
|
Ambulance
242. BP 286
|
BRIN
Alexis
|
16
octobre 1918
|
Sissonne
(Aisne)
|
BOUDEAU
Auguste
|
|
|
BROSSEAU
Ernest
|
|
|
Raymond
Bondu - 24 décembre 1918
Curieusement,
Raymond n'a pas porté le nom de son frère Octave,
tué à l'ennemi le 25 septembre 1915.
Plaque
dans l'église de Saint
Léger
|
Le 1er
monument du souvenir est constitué d'une plaque apposée
dans l'église (probablement après août 1922) dans
la chapelle située à gauche du chur.
Il porte les noms suivants, dans l'ordre chronologique
:
- 1914 :
I. MORINIERE - L. NAUD - J.B. YOU - G. AUDUSSEAU - J. NAUD - J.
METAYER - A. JAUD
- 1915 :
A. BABONNEAU - A. AUDUSSEAU - G. MALICOT - A. HERIN - O. BONDU -
V. TAVENEAU - C. FREIN - M. MIGNEAU - J. MERLET
- 1916 :
C. CHUPIN - C. BOURSARD - F. LAUNAY - J. MALICOT
- 1917 :
R. AUGUSSEAU - J. METAYER
- 1918 :
A. NAUD - P. GAILLOT - A. BOUDEAU - E. BROSSEAU - L. BIOTTEAU - J.
GODIER - A. BRIN - J.B. USUREAU
Le monument
aux morts "officiel", situé sur la croix du cimetière,
doit dater des années 1935/1936, si l'on se base sur la
délibération du Conseil municipal de Saint Léger
sous Cholet du 22 septembre 1935. Il porte les noms suivants
:
- 1914 :
Is. MORINIERE - L. NAUD - J.B. YOU - G. AUDUSSEAU - J. NAUD - J.
METAYER - A. JAUD
- 1915 :
A. BABONNEAU - A. AUDUSSEAU - G. MALICOT - A HERIN - O. BONDU - V.
TAVENEAU - C. FREIN - M. MIGNEAU
- 1916 :
C. CHUPIN - C. BOURSARD - F. LAUNAY - J. MALICOT
- 1917 :
R. AUGUSSEAU - J. METAYER
- 1918 :
A. NAUD - P. GAILLOT - A. BOUDEAU - E. BROSSEAU - L. BIOTTEAU - J.
GODIER - A.BRIN - P. PERROCHON
- DECEDES
DES SUITES DE LA GUERRE : J. MERLET - J.B. USUREAU - F. DABIN - A.
PERDRIAU - J. RICHARD - F. BROCHARD
- 39/45 :
L. YOU - F. CHUPIN
- INDOCHINE
: M. HY
- ALGERIE
: M. LEFORT
Si l'on a
attendu 1935, longtemps après la fin du conflit, pour
ériger ce monument, c'est qu'une 1re plaque avait
été apposée dans l'église, probablement
vers 1922. Cette plaque constitue donc le premier monument du
souvenir de St Léger. De là doit dater notre monument
aux morts ; une plaque fut apposée sur la croix qui existait
déjà dans le cimetière depuis 1885. A chaque
nouveau conflit, de nouvelles plaques sont venues prendre place
près de la première.
Dans toutes
les villes et villages, des monuments furent élevés
pour conserver le souvenir de ceux qui furent tués sur les
champs de bataille ou qui sont morts des suites de leurs blessures.
Autrefois, chaque commémoration du 11 novembre amenait les
enfants des écoles et leurs instituteurs devant le monument
aux morts de la commune. Là, un ancien combattant citait
chaque nom inscrit sur la stèle. Cette coutume disparaît
et l'oubli s'installe. Nous avons voulu honorer leur mémoire
et rappeler leur sacrifice, les faire "revivre" grâce à
cet ouvrage.
article
du Courrier de l'Ouest du 17 août
1945
|
"Samedi
soir, la petite commune de St Léger sous Cholet avait le
bonheur d'accueillir son 33e et dernier absent, monsieur
Eugène Ranou. Le lendemain, les combattants des deux guerres,
suivis du conseil municipal, des enfants des écoles et de
toute la population, allaient à l'église chanter un Te
deum de sincère reconnaissance. Puis le cortège se
rendait au cimetière où, devant le monument aux morts,
M. le curé a associé au souvenir des morts de l'autre
guerre les noms de nos deux jeunes*, morts pour la France, et qui
reposent en terre étrangère."
*Il s'agit
de Léon You, mort le 3 mai 1945 en Allemagne, et de Francis
Chupin, décédé le 22 janvier 1941 en Autriche.
Un 3e, Florimond Gillet, instituteur à St Léger, est
décédé le 23 août 1945 à
Tours.
article
de presse de l'époque - 1972
|
"Ils sont
certainement plus de 40 à St Léger, ayant
été appelés pour combattre en Algérie, et
ils ont décidé de constituer une section des CATM,
comme il en existe dans beaucoup d'autres communes de la
région. Pour cette raison, samedi soir, ils avaient
provoqué une réunion qui s'est déroulée
chez Alice et ils furent une quinzaine à se
déplacer.
Président de la section de Cholet, Claude Favreau était
venu en camarade apporter la bonne parole et encourager les anciens
combattants d'Afrique du Nord à se regrouper. La section de
Cholet est très vivante, elle ne peut que prendre de
l'importance si dans toutes les communes on fonde un petit groupement
qui vient s'y rattacher.
La question de la carte du combattant et celle de la mutuelle furent
discutées et l'on procéda à la
désignation d'un bureau. M. Pierre Merlet fut élu
président, il sera assisté de messieurs Chiron, Brin,
Baron et Damart Jean-Louis. Tous ont promis de faire de la propagande
pour amener tous les anciens d'AFN à la section. Dès
maintenant ils sont conviés à une grande journée
qui se déroulera le 29 juin 1972 à
Jallais
"
juin
1975 - 1re réunion de la section de Saint
Léger
|
debout :
Jacky Blandin / Claude Favreau, de Cholet / Pierrot Merlet / Michel
Loiseau / ? / André Bretaudeau, le patron du café-PMU,
mari d'Alice
assis : Serge Tricoire / Jean-Marie Brin / Pierre Baron / Michel Mary
/ Gaby Chiron / Jean-Louis Damart / Gérard Bourcier
au fond du café : Fernand Gallard,
l'épicier
1996
- les anciens combattants de St Léger en voyage
à Guérande (44)
|
1997
- voyage des anciens combattants de St Léger à
Azay le Rideau
|
les
anciens : Raymond Loizeau / Hubert Lefort / Marcel Gaborieau /
Juliette Loizeau / Marie-Louise Lefort / Augustine
Moreau
debout :
Serge Tricoire / Michel Loiseau / Pierre Baron / Michel Mary /
Bernard Jallier / Michel Saudeau
assis : Claude Damart / Michel Dabin / Gaby Chiron
2005
- cérémonie du souvenir au monument aux
morts
|
On
reconnaîtra : Serge Tricoire / Yves Guillou, de la
Séguinière / Jean-Paul Boisneau, maire de la
Séguinière / Yves Beaumont / Marie-Juliette Tanguy,
maire de St Léger / Gaby Chiron / Laurine et les porte
drapeaux
Bulletin
Municipal de juillet 2013
|
Comme
chaque année, les anciens combattants de La
Séguinière, St Christophe du Bois et St
Léger sous Cholet se sont réunis pour la
commémoration de la fin de la seconde guerre
mondiale. Cette année les cérémonies (8
mai et 11 novembre) se déroulent à St
Léger sous Cholet. Après la
célébration religieuse, les anciens
combattants, les élus, les invités et la
population se sont retrouvés devant le nouvel
emplacement du monument aux morts.
Après avoir
entendu l'appel des Saint-Légeois morts pour la
France et déposé une gerbe sur le monument aux
morts, la cérémonie a pris une autre dimension
avec l'inauguration de la "Place des Anciens Combattants",
du nouvel emplacement du monument aux morts à
l'entrée du cimetière, et le
dévoilement de la nouvelle plaque
commémorative des Saint-Légeois morts pour la
France.
L'occasion de
rappeler que nous devions aux anciens combattants, et
à leurs frères d'armes morts pour la France,
une place commémorative et un monument aux morts
extrait du cimetière pour une meilleur mise en
valeur. N'oublions jamais, comme cela a été
rappelé, que le souvenir est la première des
justices rendues aux victimes, le premier rempart pour la
paix.
Nous leur devions
aussi une plaque mise à jour. Grâce aux
recherches assidues de Yves Meignan, nous savions qu'il
manquait trois noms sur l'ancienne plaque, 2 victimes de la
guerre 14/18 et 1 victime de la guerre 39/45
:
-
Jean
Charles René
Boisdron
né le 23 janvier 1894 à St Léger, fils
de Jean Baptiste Boisdron, cultivateur à
l'Echasserie, mort pour la France le 4 avril
1918
-
Ferdinand
Henri Jean Auguste Drouin né
le 6 février 1884 à Chavagnes en Paillers,
demeurant à St Léger, à la
Poissardière, fils de Jean Drouin et Marie Curateau,
mort pour la France le 26 avril 1918
-
Florimond
Célestin Armand
Gillet
né le 6 avril 1921 à Chantonnay, fils de
Florimond et de Marie Françoise Renauleau,
instituteur à St Léger, mort pour la France le
23 août 1945.
A la demande de
l'association ACPG-CATM de St Léger, le conseil
municipal a accepté d'ajouter les noms des trois
victimes de la guerre de 1870 :
-
Victor
Brunelière
né le 15 février 1848 à St
Léger, fils de Julien Pierre, journalier au Landreau,
et de Victoire Cailleau, soldat au 98e régiment
d'infanterie, décédé à 22 ans le
16 décembre 1870 à l'hospice civil de Briey
(Meurthe et Moselle) des blessures reçues sur le
champ de bataille
-
Paul
Chevalier
né le 3 octobre 1847, fils de Jean Chevalier,
tailleur d'habits à St Léger, et de Jeanne
Dupont, brigadier au 1er régiment du train
d'artillerie, fait prisonnier de guerre lors de la
capitulation de Metz le 29 octobre 1870, disparu en
captivité, acte de disparition en date du 1er octobre
1875
-
Louis
Tharreau
né le 5 juin 1841 à St Léger, fils de
Mathurin Tharreau, cultivateur aux Audouins, et de Jeanne
Durand, soldat au 90e régiment de ligne,
décédé le 30 octobre 1870 en combattant
contre les Prussiens pour la défense de la ville de
Dijon.
L'importance
donnée à cette double inauguration
réside dans une certitude profonde : il ne peut y
avoir d'avenir sans souvenir.
Ci-dessous
quelques photos de cérémonies des
années passées, auxquelles a à chaque
fois participé Laurine, bientôt rejointe par sa
jeune soeur Margaux :
2000
2001
2002
2005
2006
2007
2008
2010
2013
Ouest-France - 10
mai 2016
|
COMPLÉMENT
- LES POILUS DE SAINT LÉGER
BULLETIN MUNICIPAL DE MAI 2014
Au
cours de l'année 2014, de nombreuses
cérémonies marqueront le centième
anniversaire du déclenchement en 1914 du conflit
appelé la première guerre mondiale.
Des millions de soldats venus de tous les villages ont
été engagés dans de violents combats.
Les premiers à combattre le furent, dès
août et septembre 1914, à la frontière
belge dans la région d'Ypres et Zonnebeck où
les gaz mortels causèrent tant de victimes dans les
régiments venus de l'Ouest, notamment le 77e
régiment d'infanterie de Cholet, puis le 277e
Régiment d'infanterie créé en 1914 en
réserve du 77e.
Saint Léger n'a pas échappé à
cette levée de troupes, de nombreuses familles ont eu
à pleurer l'absence, puis la disparition de leurs
proches. En effet, toutes les familles ont vu les fils, les
frères, partir. Certaines ont eu trois et quatre fils
à la guerre en même temps, d'autres en ont
perdu deux, morts pour la France.
La plupart de ces soldats avaient déjà
effectué leur service militaire, parfois deux ou
trois années. Il faut souligner à ce sujet le
mauvais état de santé des conscrits à
cette époque, souvent ajournés ou
réformés pour cause de faiblesse ou de
blessures non guéries. Mais, lors de la mobilisation
générale en août 1914, ils furent tous
déclarés bons pour le service.
C'est donc l'année pour honorer leur mémoire.
Qui se souvient des jeunes gens de Saint Léger,
partis pour des régions lointaines et inconnues, eux
qui bien souvent n'étaient jamais partis ? Sans doute
ont-ils pris le train du Petit Anjou, chargés de
leurs provisions pour un si long voyage.
Pour honorer leur mémoire, voici donc cités
quelques "poilus" originaires de Saint Léger.
Très peu sont revenus, les autres ont disparu dans la
tourmente :
Joseph
AUDUSSEAU et
son épouse Cécile
(LEFORT)
exploitaient la ferme de la Brosse, ils avaient
succédé au père, Louis Audusseau. Ils
ont élevé une nombreuse famille, cinq filles
et cinq garçons. Tous les cinq ont fait la guerre,
deux sont morts pour la France :
-
Victor Joseph
a effectué son service militaire au 25e Dragons
à Angers puis au 77e régiment d'Infanterie de
Cholet. Appelé aux armées le 6 août
1914, il a été libéré le 8
janvier 1919.
-
Jean Marie
d'abord dispensé de service militaire, son
frère y étant déjà, puis
affecté au 77e régiment d'Infanterie du 14
novembre 1900 au 1er septembre 1903. Appelé aux
armées le 10 août 1914, il a fait toute la
guerre pour être libéré le 31 janvier
1919 et s'est retiré à la Hautardière
de Jallais.
-
Alexis Victor
a effectué son service militaire du 7 octobre 1907 au
25 septembre 1909. Appelé lors de la mobilisation aux
68e puis 77e régiments d'infanterie, il est mort pour
la France le 27 janvier 1915, des suites de ses blessures,
à l'hôpital militaire Jean Bart à
Dunkerque.
-
Eugène Jean
a effectué son service militaire du 7 octobre 1908 au
25 septembre 1910, au 68e régiment d'Infanterie au
Blanc, puis au 77e à Cholet. Mobilisé le 11
août 1914, ayant eu les pieds gelés à
Ypres (Belgique), et hospitalisé le 27 novembre 1914
à St Maixent. Revenu aux armées le 30 mai
1915, il sera nommé caporal puis sergent en 1915.
-
Georges Célestin,
mobilisé aux armées le 12 août 1914 au
137e régiment d'Infanterie. Mort pour la France le
1er novembre 1914, disparu au cours de la bataille de
Zonnebeck (Belgique). Pour toutes ces peines et douleurs, un
secours de 150 francs a été accordé au
père de famille.
La ferme de la
Biffaumoine était exploitée par
René
AUGUSSEAU
et son épouse Marie
(COIFFARD)
lorsqu'est né René Léon en 1889. Il
était le troisième enfant de la famille
après Marie-Madeleine et Ernestine.
René
Léon
travaillait avec ses parents lorsqu'il a été
appelé au service militaire au 16e régiment de
Dragons puis au 77e régiment d'infanterie à
Cholet, du 1er octobre 1910 au 25 septembre 1912.
Appelé lors de la mobilisation générale
le 3 août 1914, il est mort pour la France le 19
juillet 1917 au plateau de la Californie, au Nord de Craonne
(Aisne).
Depuis plusieurs
générations, la famille
BABONNEAU
exploite
une ferme au Pontreau. C'est en 1894 que naît Augustin
Joseph Marie Dominique, premier fils d'Augustin et de son
épouse Alexandrine (Barreau). Successivement
viendront agrandir la famille Marie, Joseph Marie, Yvonne,
Angèle, Paul et Dominique.
-
Augustin Joseph,
de la classe 1914, sera le premier à partir à
la guerre, incorporé directement au 125e
régiment d'infanterie. Le 31 janvier 1915, il
décèdera des suites de ses blessures à
l'hôpital de Neubourg (Eure).
- En raison de son jeune âge, son frère
Joseph
Marie ne
sera mobilisé que le 10 janvier 1916 au 90e
régiment d'infanterie à Chateauroux, avant de
passer au 65e régiment d'Infanterie.
Grièvement blessé alors que son
régiment est engagé dans la région de
Vouziers, il doit être amputé et mis en
invalidité définitive. A son retour, il se
fera moine et se retirera à l'abbaye de
Bellefontaine.
Citation : "Extrait de l'ordre n°11246/D (JO du 16
février 1919) par DM n°12285 K le
général commandant en chef a
conféré la médaille militaire à
la date du 18 octobre 1918 à BABONNEAU Joseph, soldat
à la 11e Compagnie du 65e R.I. Très bon
soldat, courageux et dévoué. S'est fait
remarquer par sa bravoure à l'attaque du 16 octobre
1918 à Vouziers où il a été
grièvement blessé. Amputé de la jambe
droite. Cette nomination comporte l'attribution de la crois
de guerre avec palme."
Grand Quartier Général le 6 Novembre 1918. Le
général commandant en chef.
Pétain.
La ferme de
l'Echasserie a été exploitée par
plusieurs générations de familles
BOISDRON.
En 1894, Jean BOISDRON en est le fermier, avec son
épouse Marie Jeanne (LEFORT) et ses deux enfants
Jean-Charles et Marie.
- Jean-Charles,
de la classe 1914, est incorporé directement au 5e
régiment de Cuirassiers à Tours, le 6
septembre 1914. Il a combattu pendant toute la guerre, sur
tous les fronts. Le 4 avril 1918, au cours d'une attaque
allemande au bois Sénécat, commune de Castel
(Somme), il est porté disparu, probablement
blessé et prisonnier. Il n'est jamais reparu. Voici
le récit du combat du 4 Avril 1918, relaté
dans le mémorial du 5e régiment de
Cuirassiers.
Extrait : " Des prisonniers allemands faits pendant l'action
annoncent une attaque sérieuse le 4 avril à 6
heures. Après une violente préparation
d'artillerie, l'ennemi porte une forte attaque sur tout le
front tenu par le 5e cuirassier. Dès le début
de l'attaque, l'adjoint au colonel est tué, le
colonel et son second adjoint sont grièvement
blessés. A 10 heures 30, l'ennemi n'a fait aucun
progrès, les mitrailleuses et les fusils mitrailleurs
l'ayant empêché de déboucher de Morisel.
Le 5e cuirassier est attaqué de deux
côtés. Menacé d'enveloppement, il
exécute un mouvement de repli. Ce mouvement se fait
lentement en combattant
l'ennemi est
définitivement arrêté sur la ligne :
lisière ouest du bois de Sénécat -
plateau de Rouvrel. La voie ferrée de Clermont
à Amiens est sauvée
"
Monsieur
Jean-Baptiste
BONDU
était l'instituteur de l'école publique de
Saint Léger. Il avait épousé le 12
février 1889 Françoise Clémence Baudry,
la sur de Valentin, notre
soldat de l'Algérie et du
Tonkin.
De cette union sont nés quatre garçons et deux
filles. Trois garçons : Marcel, Octave et Raymond,
tous instituteurs comme leur père, ont fait la guerre
:
-
Octave -
de la classe 1911, avait souscrit à Cholet un
engagement volontaire de trois ans pour le 135e
régiment d'Infanterie à Angers. Il obtient
rapidement le grade d'élève officier de
réserve, puis le 1er avril 1911, il est nommé
sous-lieutenant de réserve et affecté au 116e
régiment d'infanterie à Vannes. Rappelé
à l'activité le 1er août 1914, il est
promu au grade de lieutenant à titre définitif
le 22 janvier 1915. Il a été tué au
combat le 25 septembre 1915 à la tranchée
"marmara" à Tahure (Marne).
Sa citation à l'ordre de l'armée : "A
entraîné sa compagnie à l'assaut le 25
septembre 1915 avec une ardeur remarquable. A
été tué devant une mitrailleuse sur
laquelle il jetait lui-même des grenades à
main. A été décoré de la croix
de guerre avec palme."
-
Raymond -
a été incorporé au 77e régiment
d'infanterie le 7 septembre 1914. Nommé caporal le 5
novembre, il arrive aux armées le 29 avril 1915.
Affecté successivement au 135e RI puis au 44e, il a
été fait prisonnier le 25 février 1916
à Bezonvaux près Douaumont (Meuse) puis
interné à Mannheim. Il sera rapatrié le
12 décembre 1918.
-
Marcel
était instituteur à Saint Clément de la
Place lorsqu'il a été mobilisé le 3
août 1914. Franchissant rapidement les grades, il est
nommé sergent le 23 août 1917. Une
première blessure à la tête le 18 avril
1918 au bois de Sénécat nécessite son
hospitalisation à Orléans puis à
Montpellier. Le 8 octobre 1918 à Haumont (Meuse), il
est de nouveau blessé et évacué sur les
hôpitaux de Bar le Duc puis Marseille. Ses citations
:
"à l'ordre de la division n° 255 du 22 octobre
1916 - d'un dévouement inlassable, a toujours
accompli son service avec le même zèle et le
même dévouement, malgré les fatigues des
nuits sans sommeil, en particulier sur la somme pendant les
combats du 6 au 20 octobre 1916".
"à l'ordre du régiment n° 64 du 5 juillet
1918 - sous-officier courageux, brave et
dévoué. Blessé au cours de l'action du
18 avril 1918, n'a cessé de donner à tous le
plus bel exemple de bravoure et d'énergie".
"à l'ordre du régiment n° 8 du 10
septembre 1918 - sous-officier brave et dévoué
qui, pendant la période du 16 juillet au 20
août 1918 a rendu de précieux services à
son commandant de compagnie en assurant lui-même les
liaisons à plusieurs reprises sous de violents
bombardements ".
Décorations : Croix de guerre avec une étoile
d'argent et deux de bronze.
Médaille militaire
Alexis
BRIN et
son épouse Marie
(SOULARD)
étaient agriculteurs au Bas Saint Léger. Ils
eurent quatre enfants, dont un garçon Marie Alexis,
de la classe 1907.
Marie
Alexis a
effectué son service militaire au 114e
régiment d'infanterie à Parthenay, du 8
octobre 1908 au 25 septembre 1910. La mobilisation l'a
appelé au front le 11 août 1914. Il a combattu
pendant toute la guerre. Gravement blessé le 28
février 1916 dans un combat à l'est de Verdun,
il est mort face à l'ennemi le 16 octobre 1918 au
camp de Sissonne (Aisne). Titulaire de la croix de guerre
avec étoile de bronze, il a été
cité à l'ordre de son régiment :
"fusilier mitrailleur énergique et très
discipliné, s'est maintes fois signalé par son
courage et son sang-froid, notamment à Verdun
où il fut blessé le 28 février 1916 ".
Il est inhumé dans la nécropole de Pontavert
(Aisne).
La ferme de la
Poissardière était exploitée en 1882
par Victor
MIGNIAU et
son épouse Marie
(ROUSSELOT),
parents de huit enfants, dont deux garçons Maurice et
Victor.
-
Maurice,
de la classe 1902, fut incorporé au 135e
régiment d'infanterie. Mobilisé le 11
août 1914, il est décédé le 2 mai
1917 à l'hôpital de la
Salpêtrière, des suites de ses blessures de
guerre.
-
Victor, de
la classe 1899, reconnu bon au conseil de révision,
fut ajourné comme aîné de huit enfants
et fils aîné de parents septuagénaires.
Il a toutefois effectué son service militaire du 14
novembre 1900 au 21 septembre 1901 au 95e régiment
d'infanterie. Mobilisé en renfort au 277e
régiment d'infanterie à Cholet le 24 octobre
1915. Evacué malade sur divers hôpitaux, il
sera soigné à l'hôpital de Cholet
à partir du 10 mars 1917, puis réformé
définitif avec pension
d'invalidité.
La ferme du
Quarteron était exploitée
par
Isidore MORINIÈRE
et son épouse Adèle
(GODIER).
Des sept enfants de cette famille, un seul garçon
prénommé Isidore Adolphe.
-
Isidore Adolphe,
de la classe 1909, affecté au 135e puis au 114e
régiment d'infanterie, fut mobilisé le 3
août 1914 et peu après, le 24 septembre 1914,
tué au combat de Mourmelon le Petit
(Marne).
La
Roussière était exploitée par
Joseph
NAUD avec
son épouse Marie
(MÉTAYER).
Ils élevaient une nombreuse famille, les enfants
issus de leur mariage et ceux issus du premier mariage de
Marie Métayer, veuve Rousselot. Deux garçons,
Joseph et Louis furent mobilisés et sont morts pour
la France.
-
Joseph, de
la classe 1900, a effectué son service militaire au
77e régiment d'infanterie du 16 novembre 1901 au 17
juillet 1903. Rappelé le 9 septembre 1914, il fut
tué face à l'ennemi le 3 novembre 1914
à Zonnebeck (Belgique).
-
Louis, de
la classe 1904, a effectué son service militaire au
151e et 77e régiment d'infanterie. Mobilisé le
4 août 1914, et tué peu après face
à l'ennemi le 22 octobre 1914 aux avant-postes de
Flirey (Meurthe et Moselle).
Pour chacun d'eux, un secours de 150 francs fut
attribué aux parents le 16 août
1915.
Pierre
Jean René GAILLOT,
de la classe 1917, était le dernier né
après ses deux surs, de Pierre et Constance
(LELAURE). Mobilisé aux armées le 9 janvier
1916 au 32e, puis 66e régiment d'infanterie, il fut
nommé caporal le 29 juillet 1918. Gravement
blessé le 20 août 1918 par un éclat
d'obus au combat de Moulin sur Touvent (Oise), il est
décédé le lendemain à
l'ambulance de Villers-Cotterêts (inhumé dans
la nécropole de cette ville). Sa citation à
l'ordre du régiment n°761 du 26 juillet 1918 :
"Agent de liaison du plus grand dévouement, a
assuré malgré les bombardements violents la
liaison et le ravitaillement de sa section à
l'attaque du 20 juillet 1918. A fait l'admiration de tous
par sa témérité aux moments les plus
critiques."
Auguste
GODIER et
son épouse Joséphine
(CHAUVIÈRE)
ont exploité les fermes de la Forêt et de la
Vacherie. Avec les familles AUDUSSEAU et MALICOT, c'est la
famille qui a fourni le plus de soldats ; quatre des cinq
garçons ont été mobilisés :
-
Jean Baptiste,
de la classe 1909, mobilisé au 33e régiment
d'artillerie le 16 mars 1917, est
décédé le 11 juin 1918 à
l'hôpital de Lesvellec à Vannes.
-
Pierre Auguste,
de la classe 1890, classé service auxiliaire, fut
mobilisé le 31 mars 1915 au 135e régiment
d'infanterie, puis détaché comme agriculteur
le 21 juillet 1917.
-
André Moïse,
de la classe 1900, classé service auxiliaire et
appelé aux armées le 15 décembre 1914
au 77e régiment d'infanterie. A fait toute la guerre
avant de revenir à la Vacherie.
-
Charles Joseph
de la classe 1907. Mobilisé le 1er août 1914,
caporal le 1er mai 1918, sergent le 10 novembre 1918, il
reviendra le 2 avril 1919, titulaire de décorations
et de citations élogieuses :
Ordre du régiment n° 81 du 10 septembre 1916 :
"s'est fait remarquer par son sang-froid, donnant à
ses hommes l'exemple du courage et du mépris du
danger"
Ordre du régiment n° 7 du 17 janvier 1918 : " le
25 mai 1917, a été grièvement
blessé à son poste de combat sur les lignes
conquises. Fusilier mitrailleur d'élite, 2
blessures"
Cité à l'ordre de l'Armée n° 7 du
29 juin 1918 : "au cours de l'attaque du 18 avril 1918, sa
demi-section étant arrêtée par le feu
d'un ennemi dissimulé dans un bois, a fait preuve
d'un sang-froid admirable, mettant en batterie son fusil
mitrailleur à quelques mètres seulement de
l'ennemi, a tiré jusqu'à ce que son arme ait
été hors de service"
Ordre du corps d'armée n° 150 bis du 4 novembre
1918 : "Caporal FM d'un courage et d'un sang-froid
remarquables, toujours volontaire pour les patrouilles,
s'est particulièrement distingué le 9 octobre
1918 en contribuant par son feu calme et ajusté
à arrêter une forte contre-attaque ennemie"
Décorations :
Croix de guerre avec palme, une étoile de vermeil,
deux étoiles de bronze
Médaille militaire (JO du 17 décembre 1921)
pour prendre rang du 16 juin 1920
Légion d'Honneur
Le Chêne
Blanc était exploité en 1876 par
René
MALICOT,
époux de Marie
(GOURDON),
puis après 1886, époux de
Marie
NAUD. Sept
enfants sont nés de ces deux unions, six
garçons et une fille. Cinq garçons ont
été mobilisés : René, classe
1898 - Léon, classe 1900 - Joseph, classe 1902 -
Jean-Marie, classe 1908 - Georges, classe 1912 et Albert,
classe 1914. Deux ne sont pas revenus :
-
Georges,
de la classe 1912, soldat au 149e, puis 407e régiment
d'infanterie et 2e régiment mixte de zouaves,
mobilisé le 30 octobre 1914, puis disparu le 6
octobre 1915 à Souain (Marne).
-
Jean Marie,
de la classe 1908. Arrivé au corps le 135e
régiment d'infanterie le 3 août 1914.
Blessé une première fois le 23 août 1914
à Bienes (Belgique), puis une seconde fois le 12
octobre 1916 à Sailly-Saillisel (Somme), est
décédé des suites de ses blessures le 2
novembre 1916 à l'hôpital
d'Amiens.
La Lirboire
était exploitée en 1882 par
René
NAUD et
son épouse Mélanie
(BOISDRON),
qui élevaient une nombreuse famille. Deux
garçons, René et André ont fait la
guerre. René est revenu, André a
été tué.
-
René
a effectué son service militaire au 20e
régiment d'artillerie à Poitiers.
Mobilisé le 19 septembre 1914, il a été
libéré le 29 janvier 1919.
-
André,
de la classe 1902, s'est engagé pour trois ans le 20
février 1901 au 125e régiment d'infanterie
à Poitiers. Mobilisé le 9 septembre 1914 au
77e régiment d'infanterie, il a été
tué devant l'ennemi le 6 avril 1918 devant
Mailly-Raineval (Somme). Cité à l'ordre du
régiment : "au front depuis le début,
blessé au cours de l'attaque d'un village le 6 avril
1918, mort des suites de ses blessures" -
Décoré de la croix de guerre.
Albert
PERDRIAU,
de la classe 1915, était le fils de
Jean
Baptiste,
menuisier au bourg et de Joséphine
(BONDU).
Mobilisé le 17 décembre 1914 au 77e
Régiment d'infanterie, il a été
porté disparu le 26 février 1916 à
Verdun. Prisonnier de guerre et en captivité à
Mannheim où il serait décédé en
1918.
Les
frères BOISDRON
Dans
les années 1890, la ferme de la Coudraie était
exploitée par François Jean Marie Boisdron et
son épouse Rose Marie Félicité
Rousselot. Deux de leurs fils ont combattu lors de la grande
guerre et en sont revenus, l'un gravement blessé,
titulaires de citations et décorations :
- François
Alphonse Marie BOISDRON
est né à St Léger le 28 février
1893. A son retour de la guerre, il épouse Marie
Becquet le 27 janvier 1919 à Bégrolles.
Décédé à Beaupréau le 9
juin 1963. Demeurait 2 rue de la Croix Morin à
Beaupréau en 1962.
Gravement blessé, il a été
proposé pour une pension d'invalidité à
100% (amputation de la cuisse droite après fracture
de la jambe par éclats d'obus). Citation à
l'ordre du régiment : "Très bon soldat, d'un
courage et d'un dévouement à toute
épreuve. A été grièvement
blessé le 18 mai 1917 à son poste de combat."
Rayé des contrôles le 3 mars 1918,
décoré de la Médaille militaire, de la
Croix de guerre avec palme et de la Légion
d'Honneur.
- Joseph
Marie Jean Baptiste
BOISDRON
est né à St Léger le 18 août
1896. Séminariste, diplômé es lettres,
il a été mobilisé au 135e
Régiment d'Infanterie et incorporé le 10 avril
1915. Passé successivement au 131e RI, 114e RI puis
77e RI où il a été
démobilisé le 4 septembre 1919 avec le grade
de caporal fourrier.
Citation à l'ordre de la 152e Division d'Infanterie
du 3 août 1918 : "Mitrailleur d'élite faisant
fonction de chef de pièce, a brillamment
entraîné les hommes de son équipe le 25
juillet 1918, s'est établi en batterie sur les lignes
conquises et a contribué par le feu de sa
pièce à arrêter toutes les
contre-attaques ennemies. Modèle de courage et de
sang-froid."
Marie
Renée BABONNEAU,
née le 21 juin 1868, fille de Dominique Babonneau,
cultivateur au Pontreau de Saint Léger et de Marie
Chiron son épouse.
Religieuse sous le nom de Sur Saint Valéry des
surs de la Sagesse de Saint Laurent sur Sèvre.
Infirmière à l'hôpital militaire n°
2 à Lorient pendant toute la guerre, de 1914 à
1918. Son dévouement pendant cette période a
été récompensé par plusieurs
distinctions : l'insigne spécial du service de
santé en 1918, la palme de vermeil de la Croix Rouge
Française le 9 octobre 1918 et la médaille
commémorative 1914-1918.
Voici donc, pour
leur rendre hommage, la liste (non exhaustive) de quelques
personnes de Saint Léger dont le souvenir est
rappelé lors des cérémonies au monument
aux morts.
Yves
Meignan
Gabriel Chiron,
président de la section ACPG-CATM de St Léger,
lit le nom des morts pour la France
Commémoration
de la Victoire et de la Paix
Hommage à tous les Morts pour la
France
|
Depuis plusieurs
mois, la France se remémore la première
année de la Grande Guerre dans le cadre d'un
centenaire unanimement partagé. Les Françaises
et les Français se mobilisent pour rendre hommage
à leurs aînés et rappeler leur
fierté à l'égard de l'histoire de notre
pays.
Nous nous souvenons de ce 3 août 1914. De ce tocsin
qui retentit dans les villes françaises et alerte la
population. De ces millions de Français qui se
mobilisent.
Nous nous souvenons avec respect et émotion de cette
journée du 22 août 1914 qui dévoile
l'horreur effroyable de la guerre. De ces 27 000 jeunes
Français qui meurent au combat ce jour-là.
Nous nous souvenons de ce 12 septembre 1914, de ce sursaut
français qui redonne foi en nos combattants et en la
France.
Mais il nous
appartient surtout aujourd'hui à toutes et à
tous de nous souvenir de ce 11 novembre 1918, de cette paix
que chacun de nos concitoyens croyait alors
éternelle. Du courage de nos soldats, de la
volonté de notre pays, des souffrances
partagées des Français durant quatre
années. De la force de la République qui
jamais ne plia et du triomphe de ses valeurs. De nos soldats
tombés ces dernières années sur les
théâtres d'opérations extérieures
pour perpétuer l'héritage de leurs
aînés.
Depuis un an, le
centenaire de la Grande Guerre mêle intimement
mémoire familiale et mémoire nationale. Il est
vécu dans chaque commune, chaque famille, chaque
foyer. Il rassemble l'État, les collectivités
territoriales et les associations. Malgré le temps
qui passe et nous éloigne d'un siècle que
cette guerre a ouvert, le centenaire mobilise les anciens
combattants, les jeunes et au-delà tous les citoyens
de notre pays autour de cette histoire.
Il témoigne
de la réalité de la guerre, de sa
brutalité, de son humanité aussi parfois, de
son caractère mondial enfin, en particulier ce jour
à Notre-Dame de Lorette à travers
l'inauguration d'un mémorial où sont inscrits
par ordre alphabétique les noms de près de 600
000 combattants de toutes nationalités morts sur les
terres du Nord-Pas de Calais.
Ces 600 000 noms aujourd'hui gravés dans le marbre de
l'histoire et dans la mémoire de l'humanité
nous rappellent combien la mémoire de la Grande
Guerre est une mémoire mondialisée et
pacifiée.
Aussi cette
journée du 11 novembre est dédiée
à la fraternité entre les peuples et à
la paix.
Elle invite à la réflexion que chacun d'entre
nous doit conduire sur la nécessité de
préserver la paix, de défendre les fondements
de notre République et de l'Europe et de garantir la
place de la France dans le monde.
le 11
novembre 2014 - Kader Arif,
secrétaire d'Etat auprès du ministre de la
Défense, chargé des Anciens Combattants et de
la Mémoire
de gauche à
droite : Gabriel Chiron / Camille Oger, conseiller
municipal
Jean-Paul Olivarès, maire / Yves Meignan qui va
prendre la parole :
ENFANTS DE SAINT
LEGER MORTS POUR LA PATRIE - CAMPAGNE
1914-1918
Ce tableau (*) a
été réalisé par Raymond BONDU,
le fils de M. BONDU Jean Baptiste, instituteur et
secrétaire de mairie à Saint Léger.
M. BONDU et son épouse, née Françoise
Baudry, avaient élevé six enfants, quatre
garçons et deux filles.
Trois des garçons, Octave, Marcel et Raymond, ont
participé à la grande guerre :
- Octave, de la
classe 1911. Lieutenant au 116e régiment
d'infanterie, il a été tué au combat
le 25 septembre 1915 à Tahure
(Marne).
- Marcel,
plusieurs fois blessé au combat, a fait l'objet de
nombreuses citations, décoré de la croix de
guerre et de la médaille
militaire.
- Raymond, fait
prisonnier le 25 février 1916 à Bezonvaux,
près de Douaumont (Meuse), puis interné en
Allemagne. Il sera rapatrié le 12 décembre
1918. C'est entre cette date et le 24 décembre
1918 qu'il a réalisé ce tableau. Ce qui est
étonnant, c'est qu'il n'y a pas porté le
nom de son frère Octave.
Incomplet, il
manque également sur ce tableau les noms de ceux qui
sont décédés après des suites de
leurs blessures, et ceux des disparus.
(*) Placé
dans le bureau du maire de l'époque, il a
constitué le premier monument aux morts de la
commune. Par la suite, la plaque apposée dans
l'église, puis le monument officiel
érigé dans le cimetière, lui ont fait
perdre sa valeur première. Pieusement conservé
jusqu'à nos jours, il retrouve la place qui
était autrefois la sienne au sein de la
mairie.
Yves
Meignan - Saint Léger sous Cholet, le 11 novembre
2014
Commémoration
du Centenaire de l'Armistice
Michel
Mary et Michel Dabin
|
Jean-Paul
Olivarès, maire
|
Gabriel
Chiron, président de la section ACPG-CATM de
St Léger sous Cholet
|
Yves
Meignan et Jean-Paul
Olivarès
|
commémoration
du 8 mai 1945 - 75 ans aujourd'hui
cérémonie en comité restreint
devant le monument
(confinement dû à la pandémie
de coronavirus)
|
de
gauche à droite : Jean-Pierre Joselon, 1er
adjoint - Pierre Martineau, porte-drapeau
Gabriel Chiron, président de la section
ACPG-CATM de St Léger - Jean-Paul
Olivarès, maire
|
Cérémonie
très particulière à nouveau, dû
au 2e confinement. Très peu de personnes ont pu
rendre un hommage aux soldats morts pour la France
:
- Gaby Chiron,
Pierre Martineau, Bernard Jallier et Yves Beaumont, pour
les ACPG-CATM
- Jean-Paul
Olivarès, Chantal Ripoche et Pascal Danieau, pour
la municipalité
dépôt
d'une gerbe, par le maire, Jean-Paul
Olivarès, et Bernard
Jallier
|
lecture
des noms inscrits au monument aux morts, par Gaby
Chiron, président des
ACPG-CATM
|
lecture
de la lettre de Geneviève Darrieussecq,
ministre, par Jean-Paul
Olivarès
|
lecture
de la liste des soldats morts pour la France dans
l'année écoulée, par Pascal
Danieau
|
Journée
nationale de commémoration de la Victoire et
de la Paix
Hommage à tous les "Morts pour la
France"
|
C'était
il y a un siècle.
Ce
10 novembre 1920, la Grande Guerre est achevée depuis
deux ans. Dans la citadelle de Verdun, Auguste Thin, soldat
de deuxième classe et pupille de la Nation,
dépose un bouquet d'illets blancs et rouges sur
le cercueil d'un soldat. Un parmi tous les combattants des
Flandres, de l'Artois, de la Somme, du Chemin-des-Dames, de
Lorraine, de la Meuse
Un de ces braves ! Un des poilus
qui participa à une interminable guerre. Un de ces
Français qui uvra à la tâche
incommensurable de la Victoire.
Un
parmi des milliers qui est devenu le Soldat inconnu.
Le
11 novembre 1920, le peuple de France l'accompagne
solennellement sous les voûtes de l'Arc de Triomphe.
La patrie, reconnaissante et unanime, s'incline
respectueusement devant son cercueil, en saluant la
mémoire de tous les soldats morts sous le drapeau
tricolore.
Quelques
mois plus tard, il était inhumé. Depuis 1923,
la Flamme du Souvenir veille, nuit et jour, sur la tombe.
Chaque soir, elle est ravivée pour que jamais ne
s'éteigne la mémoire. La sépulture du
Soldat inconnu est devenue le lieu du recueillement national
et le tombeau symbolique de tous ceux qui donnent leur vie
pour la France. Cet anonyme représente chacun de nos
morts et tous nos morts en même temps.
Cette
mémoire vit également dans chacune de nos
communes, dans chaque ville et village de France, dans
chacun de nos monuments aux morts, dans chacun des
cimetières, dans nos mémoires familiales. Elle
vit dans l'uvre de Maurice Genevoix qui entre
aujourd'hui au Panthéon. Le Président de la
République l'a souhaité en l'honneur du peuple
de 14-18.
Maurice
Genevoix n'entre pas seul dans le temple de la Nation. Il y
entre en soldat des Eparges, en écrivain et en
porte-étendard de "Ceux de 14". Il y entre avec ses
millions de frères d'armes, ceux dont il a
immortalisé le souvenir, l'héroïsme et
les souffrances. Il y entre avec toute la
société, de la première ligne à
l'arrière, mobilisée face à
l'adversité et qui a tenu avec une admirable
endurance.
8
millions de soldats combattirent sous les couleurs de notre
drapeau, aucun d'entre eux ne revint totalement indemne. Des
centaines de milliers furent blessés dans leur chair
comme dans leur âme. 1 400 000 tombèrent au
champs d'honneur. Nous ne les oublions pas. Inlassablement,
nous les honorons.
Chaque
11 novembre, la Nation rend également un hommage
solennel à tous les morts pour la France, ceux d'hier
et ceux d'aujourd'hui. Chaque année, nous rappelons
leur nom.
Chaque
11 novembre est un moment d'unité nationale et de
cohésion autour de ceux qui donnent leur vie pour la
France, de ceux qui la servent avec dévouement et
courage. En ces instants, au souvenir des
évènements passés et aux prises avec
les épreuves de notre temps, nous nous rappelons que
c'est tout un peuple, uni et solidaire, qui fit la guerre,
qui la supporta et en triompha.
Geneviève
Darrieussecq, ministre déléguée
auprès de la ministre des Armées,
chargée de la Mémoire et des Anciens
combattants
commémoration
du 8 mai 1945 - à nouveau
cérémonie en comité
restreint
|
"Entendons
les mots de Malraux : "Un monde sans espoir est
irrespirable".
La victoire de 1945 est le succès de
lespérance, mais elle est aussi
laube dun nouvel effort collectif pour
la reconstruction, pour la paix et pour
lEurope. Hier comme aujourdhui, face
aux épreuves et aux crises du temps, la
Nation française se tient debout,
résiliente et espérante.
Unis et solidaires, souvenons-nous de
ladversité surmontée et de la
liberté reconquise."
Geneviève
Darrieussecq, ministre
déléguée auprès de la
ministre des Armées
|
Pierre
Martineau, Bernard Jallier, Yves Beaumont et
Gabriel Chiron, pour les ACPG-CATM
Jean-Paul Olivarès, Chantal Ripoche et
Pascal Danieau (photographe), pour la
municipalité
|
cérémonie
en présence de lassociation ACPG-CATM
saint-légeoise
et des conseils municipaux enfants et
adultes
|
Commémoration
de la Victoire et de la Paix
message de Mme la Secrétaire d'Etat aux
anciens combattants
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La fin des combats de la Grande Guerre a marqué les
consciences et imprégné les mémoires.
Evénement qui transcende le temps et franchit les
générations. Nul besoin dajouter une
année ou un millésime, ce jour et ce mois ont
intégré depuis plus dun siècle
notre patrimoine commun.
A
la onzième heure du onzième jour du
onzième mois, après quatre interminables
années, le canon sest tu, la fureur sest
calmée. Le dernier mort, le dernier tir, la
dernière détonation. Depuis Compiègne,
où larmistice a été signé
à laube, jusquau front, du premier des
clairons à tous les clochers de France, de
lesplanade de chaque ville à la moindre place
de village. Une déferlante de soulagement, un soupir
de délivrance, ont traversé le pays de part en
part.
Derrière
lallégresse, derrière le tricolore
flottant aux fenêtres et les Marseillaises
triomphantes, partout le deuil, les blessures
inguérissables, les ruines matérielles,
morales et humaines qui se sont installés pour
longtemps. Des mères et des pères qui
nont pas retrouvé leur fils. Des fratries qui
nont pas retrouvé leur père. Des
épouses et des époux qui ont perdu
lêtre aimé.
Le
pays est traversé par la sourde évidence que
rien ne sera plus jamais comme avant.
En
ce jour, dans les nécropoles, devant les monuments
aux morts, sur les places de toutes nos cités, toutes
les générations rassemblées, nous nous
souvenons de ceux qui se sont battus pour la France entre
1914 et 1918, de ceux tombés au champ dhonneur
sur tous les fronts, dOrient et dOccident. Nous
nous souvenons du combat valeureux de tous ceux qui, venus
des cinq continents, ont défendu un sol quils
navaient auparavant jamais foulé.
Les
noms gravés sur nos monuments aux morts nous
rappellent constamment les valeurs dhonneur, de
courage, de dévouement et de bravoure. Ils nous
rappellent la fraternité darmes.
La
même fraternité unit toutes les filles et tous
les fils de France qui uvrent aujourdhui
à la défense de notre pays et qui
mènent notre inlassable combat pour la
liberté. La même fraternité
mémorielle qui, chaque 11 novembre, nous
réunit pour honorer les combattants de tous les
conflits, pour rendre hommage à ceux qui ont accompli
leur devoir jusquau don suprême. La Nation salue
la mémoire des soldats morts pour la France en
2021.
Hubert
GERMAIN
Aujourdhui,
dans un même mouvement, la France reconnaissante fait
cortège au cercueil dHubert GERMAIN
jusquà la crypte du mémorial de la
France combattante au Mont Valérien. Selon la
volonté du général DE GAULLE,
lultime compagnon de la Libération y reposera.
Dernier dans la mort, parmi les premiers de 1940, Hubert
GERMAIN est le porte-étendard des 1 038 illustres qui
ont tant fait pour lidéal de liberté et
lesprit français. »
Geneviève
Darrieussecq, ministre déléguée
auprès de la ministre des Armées,
chargée de la Mémoire et des Anciens
combattants
"Cérémonie
dhommage ce matin à tous les morts pour la
France, en présence des conseillers enfants du
CME.
Merci aux jeunes Naomi et Léon pour la lecture du mot
des anciens combattants, et à Lubin pour les morceaux
joués à leuphonium."
Jean-Paul
Olivarès, maire
Message
de l'UFAC du 11 novembre 2022
Union Française des Associations de
Combattants et de Victimes de
Guerre
|
"Nous
célébrons, aujourdhui, le 104e
anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918, Armistice
victorieux pour la France et ses Alliés après
quatre années de combats meurtriers face à
lAllemagne et aux Empires centraux. Il nest pas
une ville, pas un village de France, qui ne garde,
gravé dans la pierre dun Monument aux Morts, le
souvenir de ceux qui sacrifièrent leur vie pour la
Patrie et la Liberté.
Ce
11 novembre 1918, la FRANCE déplorait :
- 1 400 000 morts
- 740 000 invalides
- 3 000 000 de blessés
- des centaines de milliers de veuves et
dorphelins.
Noublions pas ce lourd bilan, ni le courage
héroïque des soldats de ce conflit,
appelé, à juste titre, la "Grande Guerre".
Rendons hommage aux combattants de tous grades,
français et alliés, qui ont fait preuve, dans
tous les secteurs du Front, dun courage exemplaire
méritant la reconnaissance de la Nation.
Beaucoup dentre eux sont "Morts pour la
France".
En
cette journée de recueillement, ayons une
pensée également pour nos soldats tués
ou blessés, ces derniers mois, en Opérations
extérieures et inclinons-nous devant la douleur de
leurs familles.
Depuis
février dernier un conflit majeur se déroule
sur notre continent et des conflits régionaux sont en
cours ou latents un peu partout avec le risque quils
dégénèrent ou
sétendent.
Dans cette situation stratégique périlleuse,
le travail de mémoire a toute son importance afin
déviter un retour des erreurs du passé
pouvant entraîner les mêmes conséquences
désastreuses.
Ainsi,
l'Union Française des Associations de Combattants et
de Victimes de Guerre (UFAC) fidèle au souvenir de
toutes celles et tous ceux victimes de toutes les guerres,
invite la jeunesse à uvrer pour un monde plus
juste, plus solidaire, plus fraternel et en
paix.
Vive
la République ! Vive la France !"
Journée
nationale de commémoration de la Victoire et
de la Paix
Hommage
à tous les "Morts pour la France"
de
M. Sébastien Lecornu, ministre des
Armées, et de Mme Patricia
Mirallès,
secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants et
à la Mémoire
|
"La
nouvelle de la Victoire se répand à la
volée dans tout le pays, de clocher en clocher.
L'écho du clairon vient d'annoncer la fin d'un
conflit qui a éprouvé le monde et
décimé les Hommes. La fureur du canon s'est
enfin tue, couverte par un immense éclat de joie.
11 novembre 1918, il est 11 heures : c'est l'Armistice.
Pour des millions de soldats venus du monde entier, c'est la
fin de quatre terribles années de combat. Le
soulagement est immense.
La
guerre est finie, mais pour les survivants commence un
funeste décompte, celui d'un million quatre cent
mille soldats français tombés au champ
d'honneur, de quatre millions de nos militaires
blessés ou mutilés, ces braves aux "gueules
cassées" qui plongent la Nation entière dans
l'effroi et l'émotion.
Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de
10 millions de soldats qui ont été
tués, 3 millions de veuves et 6 millions d'orphelins.
Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.
Ceux
qui sont revenus des combats racontent la puanteur des
tranchées et le fracas des obus. Ils expliquent la
peur avant les charges, le courage qu'il faut pour sortir
des abris et donner l'assaut aux lignes ennemies sous la
mitraille. Ils disent l'horreur du spectacle de leurs
frères d'armes qui tombent à leurs
côtés.
Souvenons-nous
de leur bravoure et de leur sacrifice. Commémorons
ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans
nos mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux
morts, dans les villes et les villages de France, dans
l'Hexagone comme dans les Outre-mer.
Souvenons-nous des soldats venus d'Afrique, du Pacifique,
des Amériques et d'Asie, de ces soldats alliés
venus verser leur sang pour la France, et défendre
avec nous la liberté sur une terre qu'ils ne
connaissaient pourtant pas.
Le
sacrifice de nos Poilus nous oblige, il nous rappelle que la
Paix a un prix, et que nous devons être
désormais unis avec ceux qui étaient hier nos
adversaires, car "ce n'est qu'avec le passé qu'on
fait l'avenir", écrivait Anatole France.
Ce
souvenir, ce sont les jeunes générations qui
doivent désormais s'en emparer, pour venir raviver la
flamme de la mémoire de ceux qui sont morts pour la
France, pour notre liberté. C'est la reconnaissance
que la Nation doit à ses combattants, à ceux
qui sont tombés et à ceux qui ont
survécu.
Aux combattants d'hier et à ceux d'aujourd'hui, comme
à leurs familles et ayants-droit, la Nation doit
continuer d'assurer réparation, reconnaissance et
droit, comme l'a voulu le Président de la
République.
Cette
année nous honorons deux soldats morts pour la France
au Mali : le maréchal des logis chef Adrien
Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin.
Honorons leur sacrifice et celui de tous les soldats qui ont
versé leur sang pour la France.
Le
monde était convaincu en 1918 que la Première
guerre mondiale devait être la "Der des ders", la
dernière des dernières. Nous savons ce qu'il
advint de cet espoir et aujourd'hui, en ce 11 novembre 2022,
alors que la guerre est de retour sur notre continent,
n'oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le
sacrifice de nos soldats morts pour la
France.
Vive
la République ! Et vive la France !"
dépôt
de la gerbe par Michel Mary et Jean-Paul
Olivarès
|
Bulletin
municipal de l'été 2023 - ACPG
CATM
ANCIENS
COMBATTANTS PRISONNIERS DE GUERRE
COMBATTANTS ALGÉRIE TUNISIE
MAROC
|
"Le 8 mai 2023, la
tradition est respectée : réunion au monument
aux morts avec Monsieur le Maire, une partie du Conseil
Municipal et du Conseil Municipal des Enfants.
Lecture des di fférents messages et gerbe de fleurs,
ainsi se perpétue ce devoir de mémoire envers
ceux qui sont morts pour la Patrie, afin que notre
liberté ne nous soit pas volée !
Notre âge fait que nous sommes moins nombreux, et il
faut espérer que les nouvelles
générations sauront continuer à
célébrer ces prestigieux anniversaires.
Puis nous nous sommes retrouvés à St
Christophe avec également les camarades de la
Séguinière ; bons moments précieux
damitié et de convivialité.
Lannée prochaine, cest nous qui aurons le
plaisir de recevoir St Christophe et la
Séguinière !
Nous espérons bien également organiser une
soirée familiale en septembre, avant les
cérémonies du 11 novembre, comme chaque
année."
Le
11 novembre 1923, la flamme du souvenir sous
lArc de Triomphe était allumée
pour la première fois par André
Maginot, Ministre de la Guerre. Depuis elle ne
sest jamais
éteinte.
|
Lucas et Hugo
lisent le message de l'UFAC
Jean-Paul
Olivarès lit le message de Sébastien Lecornu,
ministre des Armées, et Patricia Mirallès,
secrétaire dEtat auprès du ministre des
Armées, chargée des Anciens combattants et de
la Mémoire :
"Le 11 novembre
1923, cela fait cinq ans déjà que, dans la
clairière de Rethondes, le maréchal Foch a
apposé sa signature sur la convention
darmistice.
Cinq ans déjà que Clemenceau a
présenté larmistice à la Chambre
des députés, saluant lAlsace et la
Lorraine retrouvées, honorant « nos grands morts
qui ont fait cette victoire ». Et dans cette heure
terrible, à lappel du carillon des
églises et des beffrois, dans le silence des canons
qui se sont tus, coulent à travers tout le pays des
larmes de soulagement et de fierté.
Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans que les blessures
cicatrisent lentement. Sur les visages des gueules
cassées. Dans le cur des veuves. Dans la
solitude des orphelins. Devant les tombes ouvertes pour un
fils ou un père. Au pied des monuments aux morts dont
sest couvert le pays. Les Français sont devenus
des sentinelles de loubli.
Le 11 novembre
nest plus seulement une date. Cest devenu le
rassemblement de tous les Français.
Cest le 11 novembre 1920, quand le soldat inconnu est
porté sous lArc de Triomphe, pour ne jamais
oublier le prix de la Victoire.
Cest le 11 novembre 1923, quand André Maginot
allume la Flamme, présence vivante du souvenir des
morts. Une flamme qui ne sest plus jamais
éteinte depuis.
Cest le 11 novembre 1940, quand, dans le
désarroi des consciences, les lycéens et les
étudiants de Paris font de la flamme un symbole de
résistance. Quand chez nos compatriotes alsaciens et
mosellans, coupés de leur Patrie, la
résistance sorganise.
Cest le 11 novembre 1943, quand les résistants
de lAin devancent la Libération en
défilant dans Oyonnax.
Cest aussi le 11 novembre 1944, quand la France
retrouve le droit de célébrer la
victoire.
Alors, face aux
noms inscrits sur les monuments devant lesquels nous sommes
rassemblés, nous nous souvenons de tous les morts
pour la France qui trouvent le repos dans nos
mémoires reconnaissantes. Nous nous souvenons de ceux
de 14, de ceux de 40 et de 44, de ceux de 1954 et de 1962,
de ceux de 1983 ou de 2008 et de tous les autres. Nous nous
souvenons de ladjudant-chef Nicolas Latourte, du
sergent-chef Baptiste Gauchot et du sergent-chef Nicolas
Mazier, tous trois morts pour la France en
2023.
Le 11 novembre est
dédié à tous ceux qui sont
tombés pour défendre notre Nation, notre
liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en
opération extérieure.
Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs
à leur égard. Alors portons lucidement leur
héritage. Car cest en honorant leur sacrifice
que se construit lavenir de notre Nation, sans jamais
douter de notre capacité à nous relever des
plus grands périls.
Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur
dont léclosion ramenait la vie sur la terre
déchirée des champs de bataille, qui
désormais honore les morts et soutient ceux qui
restent.
Aujourdhui
la flamme brille sous lArc de Triomphe depuis 100 ans
durant lesquels les Français nont jamais
cessé de clamer :
Vive la République !
Et vive la France !"
au 1er plan, Lubin
joue à l'euphonium l'Hymne à la joie et
Le Chant des Partisans
pour un
agrandissement, cliquez sur l'image
l'harmonie
fanfare Saint Hubert de La
Séguinière, venue en
voisine
|
Les
anciens combattants de La Séguinière
et de Saint Christophe du Bois ont
été
invités.
|
dépôt
de la gerbe par Michel Mary et Jean-Paul
Olivarès
|
Michel
Mary lit la liste des morts pour la France de Saint
Léger sous Cholet
|
Lylou
et Martin, conseillers municipaux enfants, lisent
le message de l'UFAC
puis Jean-Paul celui du ministre des Armées
Sébastien Lecornu
|
Message
de l'UFAC du 8 mai 2024
|
"Le 08 mai 1945,
le général de Gaulle, président du
Gouvernement Provisoire de la République
Française déclare : "La guerre est
gagnée ! Voici la victoire ! Cest la victoire
des nations unies et cest la victoire de la France
!".
Quelques heures plus tard, à Berlin, lacte de
capitulation de lAllemagne est signé en
présence du général de Lattre de
Tassigny quil a désigné pour
représenter la France.
La présence
de la France au cur de lAllemagne consacre la
reconnaissance de sa participation à
lécrasement du nazisme. Cest un hommage
rendu à son armée, amalgame de soldats et de
volontaires issus de la Résistance, aux combats de
cette Résistance tant à
lintérieur quà
lextérieur, à tous les Français
ou étrangers luttant à leurs
côtés, massacrés, torturés,
fusillés ou exterminés dans les prisons ou les
camps nazis comme à toutes les victimes civiles des
bombardements.
En ce jour du 79e
anniversaire dune victoire si chèrement
acquise, mesurons le prix de tous ces sacrifices consentis
pour une Liberté retrouvée et assurons-nous
que ces pages de notre histoire soient transmises aux jeunes
générations.
Pour autant,
restons vigilants, car au mépris des enseignements de
ce passé, fanatisme religieux, terrorisme,
réveil des nationalismes et, désormais, retour
de la guerre aux frontières orientales de
lEurope nous rappellent que la paix et la
liberté ne sont jamais définitivement
acquises.
Cest la
raison pour laquelle lUnion Française des
Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC)
appelle tous nos concitoyens à poursuivre avec elle
le combat nécessaire à leur
pérennité.
Vive la
République !
Vive la France !"
Message
du ministre et de Mme Patricia Mirallès,
secrétaire
dÉtat
|
"Il y a 79 ans,
à Berlin, la France surmontait «
létrange défaite » de mai 1940 et
lesprit de collaboration. Le 8 mai 1945,
lAllemagne nazie capitulait, le fracas des armes se
taisait en Europe.
Ce jour-là,
il faisait chaud sur la France comme dans le cur des
Français lorsquils ont appris la nouvelle :
« La guerre est gagnée ! Voici la Victoire !
». Ces quelques mots, prononcés par la voix du
Général de Gaulle, qui depuis le 18 juin 1940
avait poursuivi le combat, ont résonné dans le
pays, et bien au-delà.
La
délivrance est là. Et, en même temps que
les larmes de joie, la douleur fait briller les yeux des
Françaises et des Français.
Car la Victoire,
si heureuse soit elle, nefface ni la guerre qui a eu
lieu, ni ses ravages ni ses morts. Des ruines de Rennes et
de Saint-Lô aux plages de Normandie et de Provence,
dOradour-sur-Glane aux monuments aux morts sur
lesquels on gravera bientôt des noms nouveaux :
cest dans un silence de mort que résonnent les
premiers cris de la Libération. Dans le silence des
murs dIzieu et de celui de toutes les maisons dont les
habitants furent assassinés.
Le 8 mai 1945,
dans un élan collectif, chacun pleure les morts et
salue ceux qui ont combattu. 79 ans après,
réunis devant nos monuments aux morts, nous leur
rendons un même hommage.
Nous nous
souvenons de ceux de 40 et de leurs efforts
héroïques, à Montcornet, à Saumur,
à Narvik ou dans les Alpes.
Nous nous
souvenons des hommes et des femmes qui ont refusé
dabandonner la Patrie à ceux qui lavaient
occupée et à ceux qui lavaient trahie.
Résistants, ils sétaient engagés
sans calcul, sans garantie, mais résolus à
vivre libre ou à mourir.
Nous nous
souvenons des combattants des Forces Françaises
Libres, venant de France, dAfrique, des outre-mer et
dailleurs. Ils étaient soldats,
légionnaires, aviateurs, tirailleurs, marsouins ou
marins. Ils sont arrivés sur les plages de Normandie
et de Provence après les glorieux combats de
Bir-Hakeim, de Koufra, dans les sables des déserts
dAfrique et du Levant, à Monte Cassino. Ils
débarquaient en France, guidés par la
liberté, quils aimaient plus que leur propre
vie. Ils se sont battus et nont jamais
plié.
Nous nous
souvenons du soutien décisif de nos Alliés
dalors, de ces combattants partis à
lassaut de lennemi côte à
côte avec les Français libres, de ces millions
dhommes et de femmes qui se sont unis pour hâter
la Victoire.
Nous nous
souvenons également de toutes les victimes civiles
qui payèrent un immense tribut. Elles
trouvèrent la mort dans les exactions de
loccupant ou les bombardements de linvasion ou
de la Libération.
Nous nous
souvenons des victimes de la déportation politique et
raciale, dans les camps de concentration et dans les camps
de la mort. Nous nous souvenons des juifs, tziganes,
homosexuels, handicapés physiques ou mentaux,
haïs et assassinés simplement parce quun
jour ils étaient nés.
Nous nous
souvenons aussi de ces Français et des ces
Françaises dAlsace ou de Moselle,
enrôlés malgré eux dans
larmée de loccupant, sous un drapeau qui
nétait pas le leur.
Il y a 79 ans, la
France et lEurope avaient perdu leur innocence. Et
cest avec la conscience grave du passé que
chacun se mit à imaginer les jours heureux. Avant
même la fin de la guerre, de nouveaux défis se
faisaient jour. De nouvelles ambitions,
aussi.
Une ambition
politique partagée par toutes les forces qui avaient
contribué à la Libération et qui,
rassemblées autour du général de
Gaulle, avaient formé un gouvernement provisoire.
Lambition de létablissement de la
démocratie la plus large, car les peuples avaient
compris, par les armes et par le sang versé, que le
nationalisme est un fusil chargé. Tous pressentaient
déjà que la construction européenne
serait nécessaire au salut de
lEurope.
Une ambition
sociale, celle de la sécurité sociale, du
droit au travail, de la sécurité de
lemploi. Celle qui a donné à tous les
enfants la possibilité de bénéficier de
linstruction et daccéder à la
culture, pour que soit ainsi promue une élite non de
naissance mais de mérite.
Une ambition
économique qui, ne se limitant pas à la
reconstruction, a offert à notre pays les moyens de
son indépendance et de sa
prospérité.
De la guerre, du 8
mai 1945, nous avons conservé une mémoire.
Celle-ci sest nourrie de lhistoire des combats
de la France Libre et de la Résistance comme de celle
de la déportation et de la collaboration. Cette
mémoire est notre héritage autant quune
leçon.
Depuis 79 ans,
nous ne lavons pas oubliée. Pour toujours, elle
nous anime.
Vive la
République !
Vive la France !"
les
porte-drapeaux de nos 3
communes
|
Tout
le monde se retrouve à la salle des
fêtes pour le traditionnel repas.
à la droite de Jean-Paul, Joëlle
Olivier, adjointe à St Christophe, et Guy
Barré, maire de la
Séguinière
|
"Commémoration
du 11 novembre 1918 - Cérémonie ce matin,
accompagné de Guy Barré, maire de la
Séguinière, de Sylvain
Sénécaille, maire de Saint Christophe du Bois,
des enfants du CME de Saint Léger (Zélie et
Jeanne ont participé à la lecture des textes)
et en présence des anciens combattants des 3 communes
et de la musique de la
Séguinière.
En
début de cérémonie, j'ai
souhaité honorer la mémoire de Gabriel Chiron,
président de lassociation danciens
combattants de Saint Léger,
décédé en septembre dernier à 84
ans. Un homme attachant qui fut aussi président du
comité des fêtes et conseiller municipal
pendant 2 mandats. Il nous manquera."
Jean-Paul
Olivarès, maire de Saint Léger
|
ici une page
spéciale sur Charles Godier, de Saint Léger
sous Cholet
|
ici Joseph
Cussonneau, de Mazières en Mauges, héros de 2
guerres
|
là
Jeanne Héon-Canonne, Résistante
saint-légeoise
|
là
encore
Noëlla Rouget, la déportée qui a fait
gracier son bourreau
|
là une
page sur les Saint-Légeois prisonniers de guerre 1940
|
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la
suite par ici
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