Poème pour les St Léger

Il s'agissait, pour pouvoir concourir, de composer un poème libre sur le thème de la nature en incluant 10 mots imposés (en gras) ayant tous un rapport avec une commune de la famille des St Léger.
La classe gagnante fut récompensée lors du 2e Rassemblement, à St Léger le Guérétois.
Les communes "à placer" étaient les suivantes :

  • St Léger le Petit 18
  • St Léger aux Bois 60 et 76 / St Léger des Bois 49
  • St Léger les Mélèzes 05
  • Mont St Léger 70
  • St Léger du Ventoux 84
  • St Léger des Prés 35
  • La Lande St Léger 27
  • St Léger de Fourches 21
  • St Léger les Vignes 44 / St Léger des Vignes 58
  • St Léger la Montagne 87
Dans mon village de St Léger

Dans ce bien charmant petit bois
Où s'élevaient de hauts mélèzes
Vivait un puissant roi
Qui se croyait balèze.

Les écureuils dansaient en bande
Et les hiboux avaient la toux
Au pied du Mont Ventoux
Dans les prés de la lande.

Les fourches du sentier se perdaient
Dans les collines couvertes de vignes
Face à la montagne digne
Qui de loin les narguait.

Dans mon village de St Léger
Qui te tend gentiment la main
J'ai le cœur tout léger
Et j'espère en demain.

AUTEURS :

David, Bastien, Aurélien, Cécile, Jessica, Amandine, François, Lauriane, Sarah, Chloé, Sonia, Paul, Délia, Lucie, Alexandre, Claire, Pauline et Pauline, Stéphanie, Axel, Benoît, Catherine, Rafaelle, Audrey, Delphine, Thibault, Fanny, Marie-Laure, Maxime, Mélanie.

Les CM2 de l'école publique de St Léger sous Cholet (49), avril 1999


 

Voeux pour 2001

Ce sont les (jolis) voeux d'Edouard, maire de St Léger, Alpes Maritimes (06) :


L'an 2000 est fini ; vous dire mes bons voeux
Présente cette année un super caractère.
C'est la nouvelle année d'un nouveau millénaire,
Qu'il soit un temps de paix et vous rende joyeux.

J'ai tout à coup envie de devenir rêveur :
Pourrait-il présager un avenir meilleur,
Un monde sans conflits, sans guerres et sans malheurs
Où les efforts de tous créeraient un vrai bonheur ?

Les journaux, la télé changeraient de formule,
Critiquer son voisin deviendrait ridicule.
Vols et crimes, accidents, seraient partout bannis.

La solidarité, la générosité
Seraient les deux tétons de toutes nos cités
Est-ce de l'utopie : un monde plus uni ?

Edouard David


 

La Fontaine à la sauce gaumaise

El lûfe et lès gernouilles

In lûfe da s'ajete songeout
Da in profond annoyatche et lûfe es plongeout :
Es bête la est triste et la frousse el rontche.
"Les d'gens naturel ma froussard
san, dijou-ti, bin malheureux.
In'sarin mièdji bouquet qui lès y profite
D'jama in plagi pur ; toudjou tracassi
V'la coume d'je vique : cette frousse maudite
M'apitch des dormi, sinon les oeils ouviyes.
-Carridjives, dèran quelque sage corvelle.
-Eh ! la frousse es corritch-t-elle ?
Dje crois même qu'à bousse foi
Les hommes avant la frousse coume mi."

C'est coume ça què not brèfe résounnou
Et pourtant y payant el giret.
Il atou douteux, inquiet
In beu, in ombre, in rin, tafa li bayou la pièfe.

La mélanconique bdjîte
A rêvant à c'mattierre-là
Il ouye in p'tit bru : c'est pour lu in signal
Pou sauvèye dès djîte.
Il est etu passège su l'bour d'in etang.
Lès gernouilles en sautèye tout'juste da l'âme
Lès gernouilles avant ratrèye da leurs grottes profondes.
"Oh ! diti, dja fa fâre autant
Qu'on ma fa fâre ! Ma présence
Acchore aussi les d'gens ! D'je fâ sonner l'alarme au camp !
Dès dou qu'em vint cette vaillance ?
Y niemme, dje l'voit bin, si froussard su la tîre
Qui n'peume trouver in pu froussard què lu."

Un lièvre en son gîte songeait
Dans un profond ennui ce lièvre se plongeait :
Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
"Les gens de naturel peureux
sont, disait-il, bien malheureux.
Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite
Jamais un plaisir pur ; toujours assauts divers
Voilà comme je vis : cette crainte maudite
M'empêche de dormir, sinon les yeux ouverts.
-Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
-Eh ! la peur se corrige-t-elle ?
Je crois même qu'en bonne foi
Les hommes ont peur comme moi."

Ainsi raisonnait notre lièvre
Et cependant faisait le guet.
Il était douteux, inquiet :
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre.

Le mélancolique animal
En rêvant à cette matière
Entend un léger bruit : ce lui fut un signal
Pour s'enfuir devers sa tanière.
Il s'en alla passer sur le bord d'un étang.
Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes
Grenouilles de rentrer dans leurs grottes profondes.
"Oh ! dit-il, j'en fais faire autant
Qu'on m'en fait faire ! Ma présence
Effraie aussi les gens ! Je mets l'alarme au camp !
Et d'où me vient cette vaillance ?
Il n'est, je le vois bien, si poltron sur terre
Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi."

 

Retrouvez d'autres fables de Monsieur de La Fontaine en patois gaumais, et découvrez St Léger en Gaume et la Lorraine Belge en cliquant sur Maître Renard (ou sa proie !)

 

 

Et à la sauce vaudoise !

L'ami Corbeau et l'ami Renard

C't ami Corbeau, sur un arbre ganguillé,
Tenait à plein bec une tomme.
C't ami Renard, le tarin chatouillé,
Lui tint ce discours à la gomme :

Hé ! salut, c't ami Corbeau,
T'es rude joli, t'es même fin beau !
Crénom de sort, si ta batoille
Vaut ce plumage qui pendoille,
T'es le tofin des forêts du Jorat.

A ces mots, le Corbeau qui trouve ça estra
Ouvre tout grand son four
Et lâche ses dix-heures.
Le renard chippe la tomme et dit :

Pauvre niolu, méfie-toi toujours des lulus
Qu'ont la langue bien pendue.
Cette leçon vaut bien une fondue !

Le Corbeau dépité, conclut :
Ch'us tondu, j'ai perdu, plus jamais je s'rai eu !

 

Toujours en cliquant sur le Goupil, vous irez visiter un site rigolo qui cause vaudois. Rappelons que nos amis suisses de St Légier-La Chiésaz habitent le canton de Vaud. Personne n'est parfait... (humour)


 

Dans les rues de St Léger

Des enfants de St Léger en Bray (60), et leur maîtresse !, ont eu la bonne idée de composer cette petite chanson.

Pour l'écouter,

 

Dans les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser.

Dans le chemin des Arpents
Il y a des serpents
Qui ont de grandes dents
Et dansent le french-cancan.

Dans les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser.

Là-bas dans la rue Pinot
Tout le monde fait dodo
Ils ont tous mal au dos
Et ne boivent que de l'eau.

Dans les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser.

 

En passant rue du Placeau
On reçoit des seaux d'eau
On s'emmêle les pinceaux
On a tous des bobos.

Dans les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser.

Courons dans la rue d'En-Bas
On a la tête en bas
Si tout le monde y va
On fera la java.

Dans les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser. (bis)

Classe de Brigitte Nicolas
Ecole de St Léger en Bray


 

Ma commune

Savez-vous qui se cache, derrière les Bois Lavau
A deux pas de Cholet, autour d'un beau plan d'eau ?
Indice pour vous aider : il y a un clocher.
Nous sommes près de trois mille dans un charmant village,
Tous en petites maisons mais pas en grandes cages.

La vie dans la journée paraît souvent très calme,
Et les nombreux actifs, que le métier réclame,
Grossissent par intervalles les artères principales.
Et les jeunes enfants : trajet, école, récré,
Rythment le coeur battant du bourg plus animé.

Soirées mouvementées grâce aux associations
Où tous, petits et grands, pour un temps formeront
Un anneau d'une chaîne unissant çà et là
Ses maillons pour le sport, culture et caetera...

Comme les noms des rues le disent au centre-bourg,
Histoire de vous guider sans faire demi-tour,
On est à la croisée des chemins vers l'Anjou,
Les Mauges et la Vendée, et la Bretagne itou.

Et finies les excuses de ne pas nous trouver,
Tout chemin mène à Rome, ainsi qu'à St Léger !

Daniel Terrien, St Léger sous Cholet, septembre 2001


 

Envolées de Vertes à Vertes

    

 Le vieux merle

Risée de la contrée, un merle déplumé
N'avait réussi à s'accoupler cette année.
Pourtant dès février il entama sa cour
Merlette l'écoutant jusqu'au lever du jour
Son chant annonçant un printemps vibrant d'amour.
Intriguée, curieuse, voulant voir ce galant
Et ne découvrant que prétendant vieillissant
Au crâne dégarni, au croupion dénudé,
Elle en restait interloquée et s'enfuyait.
Maintes fois le merlot fut ainsi délaissé
Et goba son dépit de se voir préférer
Des jeunots n'ayant pas ses bonnes manières
Mais portant fièrement plumes au derrière.
A l'été survenu, le bienfaisant soleil
Réussit à teinter d'une couleur de miel
Tout ce que notre oiseau offrait au bronzage
Sans pouvoir l'abriter de quelque plumage.
En voyant voleter ce caramel doré,
Oh combien la merlette fut-elle intriguée
lntriguée, que dis-je, bien plutôt attirée.
A cette étournelle se joignirent étourneaux,
Bergeronnettes, bouvreuils, pinsons et moineaux
A tel point que l'on vit ce spectacle étonnant,
Cet oiseau dédaigné devenir Don Juan.
Mais cela n'eut qu'un temps, rapace y mettant fin...
Il aperçut merlot prenant son premier bain.
Fiérot, content de lui, ne surveillant plus rien,
Enflé d'orgueil, il sifflait un chant prétentieux
Qui s'éteignit d'un coup de bec tombé des cieux.
Mon pauvre vieux merle imbu de tes sottises,
D'avoir préféré la débauche aux cerises
Te voici bien à point dévoré par l'autour
Alors que tu goûtais aux délices d'amours.

  Camille Lebossé, St Léger Vauban

 


 

  Lettre ouverte à un automobiliste
pressé d'arriver à Pornic

Tu t'en vas vers Pornic
Tu es toujours pressé
Arrête-toi donc cher touriste
Viens donc à St Léger

Tu verras un paisible village
Egrenant çà et là ses hameaux
Ses vignes habillent le paysage
Ses coteaux flirtent avec l'Acheneau

Chez nous le café du village
Avec l'église se partage
Les paroissiens
Du dimanche matin

L'école républicaine
Cohabite sans problème
Avec le curé du coin
Accueillant une centaine
De petits Légériens
Pleins de vie et d'entrain

Si les épiceries ont fermé leurs volets
Les caves sont ouvertes et t'invitent à goûter
Un muscadet léger qui s'éclate en bouquet
Ou bien un grolleau gris subtil et parfumé

 


le Haut-Moulin

 

Et si peu à peu les machines
Couvrent les chants des vendangeurs
C'est parce qu'à St Léger les Vignes
Le progrès ne nous fait pas peur

Bouaye nous tire par la manche
Pour aller au district
De quel côté notre coeur penche ?
Voilà le hic

Car on sent que la mer n'est pas loin
Et parfois...
Le vent se charge d'embruns
Pour caresser nos toits

Quand je vois les vignes dans la brume du matin
Les troupeaux tranquilles, dans leurs enclos, sereins
Les petites borderies jalonnant les chemins

Je sais que St Léger
à ne pas en douter
Est en accord parfait
Avec le Pays de Retz

  St Léger les Vignes, bulletin municipal 1997


 

Voeux pour 2002

L'ami Edouard, maire de St Léger (06), nous offre ses voeux, comme l'an passé :


En cette fin d'année comment ne pas penser
A ceux que nous aimions et qui s'en sont allés
A ceux qui dans leur vie l'horreur s'est installée
A Toulouse, en Orient, comment ne pas penser

Nous avons eu aussi des joies à partager
Des bébés nous sont nés, rendant nos coeurs légers
Et puis sur la Roudoule l'accès à St Léger
Par un joli pont neuf est très avantagé

Que l'an 2002 voit la paix revenir
Qu'il assure aux exclus un meilleur avenir
Que pour chacun de nous il soit de bon conseil

Que nous puissions souvent nous retrouver ensemble
Pour fêter l'amitié, que la joie nous rassemble,
Et pour vivre debout qu'on sonne le réveil !

Edouard David

 

 

 

Les Saint Léger font le poids

     

"Les St Léger sont à la fois uniques, variés,
Authentiques, farfelus et pleins de Vie.
Les St Léger sans attribut sont bien légers face aux St Léger composés,
Aux St Léger nobles : St Léger de Peyre, de Vignague ou de Montbrillais...
Un pas grand : St Léger le Petit, un grivois : St Léger du Bourg Denis...
Les pas sûrs, qui sont sous : sous Brienne, sous Breuvray,
Sous la Bussière, sous Margerie et sous Cholet.
Les pas sous, qui sont sûrs : sur Bonneville, sur Roanne et ses Roannais,
St Léger sur Dheune, sur Bresle, sur Sarthe et sur Vouzance dans l'Allier.
Les inconditionnels de la faune et de la flore : St Léger aux Bois, des Prés,
St Léger des Bois, des Vignes, du Bois, de la Montagne, La Lande St Léger,
St Léger les Vignes ou les Mélèzes et ses 2550 mètres à son sommet...
Les originaux, voire compliqués : St Léger Bridereix, Magnazeix, Boissey,
St Léger des Aubées, Dubosq, du Gennetey, dans l'Oise en Bray,
St Léger du Malzieu, du Ventoux, en Yvelines, Moussey,
St Léger Vauban et son abbaye de la Pierre qui Vire, St Léger Triey...
Il y a les hésitants, le, la, les : St Léger le Guérétois, la Pallu, les Paray,
Les Authie, les Croisilles, les Domart ou La Chapelle Iger...
L'affectueux St Léger près Troyes, l'énigmatique Domléger,
Plus tous ceux que j'ai oubliés, mais mon coeur est avec eux...
A bientôt sur cette même chaîne des St Léger
Amoureux de la Vie, de la fête et de la paix..."
 

  Serge Dalys, 83 La Crau, mars 2003

 

 

 

 

 

 

 
Sonnet pour Jeannine et ses amis

Pour ce quatrième Rassemblement, alpin,
Nous voici aujourd'hui entourés de mélèzes.
Jeannine et ses complices se sont donné la main
Pour que dans leur village nous soyons tout à l'aise.

Charmante station de ski depuis soixante-huit,
Les atouts ne manquent pas dans un si joli site.
Cerise sur le gâteau, ce week-end c'est la fête !
Sans doute entendra-t-on nos rires sur les crêtes…

La joie des retrouvailles a vaincu les distances.
Ces kilomètres-là, pour peu que l'on y pense,
Bien paradoxalement, c'est un fait, nous rapprochent.

Quand les San Lagirons, puisqu'ainsi ils s'appellent,
Nous guident dans leur Champsaur, leur vallée éternelle,
C'est toute notre amitié qui aux mélèzes s'accroche.

Christophe, le 3 juin 2003

 

 

 

Aube provençale

La nuit doucement se retire
Les étoiles chacune à leur tour
Laissent place à l'astre du jour
Majestueusement, il s'étire

Inondant toute la vallée
Qui dans la brise matinale
S'éveille au son d'un vieux clocher
Dans la campagne provençale

Le son ricoche sur un ruisseau
Traverse les champs de tournesols
Rejoint les cloches d'un troupeau
Et s'estompe en frôlant un saule

Tandis que les porteuses de miel
S'enivrent au parfum des lavandes
Leur senteur à nulle autre pareille
Embaume l'air de la provence

Marie-Jo Schmid, 13 Trets


La cigale et le rayon de soleil

Après avoir dormi tant de jours sous la terre,
Elle émerge lentement, sort de sa chrysalide,
Cachée dans le feuillage d'un arbre centenaire,
Elle déploie ses ailes délicates et fragiles.

Ce n'est pas la cigale, Monsieur de la Fontaine,
Que vous avez décrite insouciante et frivole,
Ne sachant que chanter, puis demander l'aumône
Et se faire rabrouer par la fourmi vilaine !

Notre jolie cigale annonce les beaux jours,
Elle aspire la lumière d'un rayon de soleil,
Sous sa douce caresse elle chante et s'émerveille,
Puis son chant se répand dans tous les alentours.

C'est un hymne à l'été, il réjouit nos cœurs,
Elle chante son amour, et c'est de bonne augure,
A messire soleil qui, sans demi-mesure,
Redonne à la Provence l'éclat de ses couleurs.


Marie-Jo

 

 

 

Voeux

Ce cher Edouard, maire de St Léger (06), nous offre ses voeux :

pour 2006

Il nous faut d'abord penser à ceux qui souffrent
A ceux qui ont perdu un proche tant aimé
A ceux qui dans la vie, trop d'embûches semées
Risquent, sans coup de main, de tomber dans le gouffre

Pensons aussi, bien sûr, à ces jolis bambins
Qui dans moult familles ont montré petit nez
Ou à ces musiciens qu'on a ovationnés
En soirée estivale, tant ils ont joué " ben "

Bonheur dans nos foyers, succès dans nos actions
Bonne année à vous tous, renforçons notre union
Union des Saint Légeois, union de la Vallée

Croyons en l'avenir, sachons le préparer
De mille feux joyeux il nous faut le parer
Et bientôt, à Daluis …. on pourra y aller.

Edouard David

pour 2007

L'année 2006 a meurtri Saint Léger
Notre belle cité, nombreux s'en sont allés
Provoquant un grand trou, difficile à combler
Laissant un goût amer de peine partagée

Et comment oublier tous ceux qui dans le Monde
Ont souffert ou sont morts de la bêtise humaine
Qui souffle sur les braises et propage la haine
Sachons à Saint Léger sortir de cette ronde.

Sachons pour l'an nouveau comme le Beaujolais
Partager l'amitié, gommer ce qui est laid
Que les petits enfants nous amènent la joie

Sachons leur préparer un avenir de Paix
De Justice et de Droit, de la Vie le Respect
Pour qu'ils soient toujours fiers d'être des saint légeois.

Edouard David

 

 


 

 

St Léger des Prés

Il est des noms de lieux qui chantent dans la brise
Qui font surgir le rêve et sont évocateurs
De pays fabuleux, lointains, fascinateurs
Ou de moulins flamands tournant dans l'aube grise

Et St Léger des Prés au pays Combourgeois
Me fait imaginer un farfadet gracile
voltigeant dans les airs, débonnaire et agile
Feu follet familier de chaque villageois

Lorsque la brume bleue enlace la rivière
Qu'un frileux angélus tinte dans le matin
Perché sur un nuage le très frileux lutin
Aux arpèges du merle ajoute sa prière

Puis le soleil de juin darde ses chauds rayons
Sur l'océan des prés noyés de renoncules
Et des aubes de lait jusqu'aux gris crépuscules
L'ingénu du bon Dieu chante avec les grillons

Les faucheurs, tout le jour, vont tranchant l'herbe drue
Et redressant parfois leurs reins si douloureux
Regardent dans le ciel l'elfe miraculeux
Qui danse et leur sourit, tout là-haut, dans la nue

Dans l'ombre violette et les senteurs du soir
Il va vers les bergers jouant leurs pastorales
Et comme le "ravi" des crèches provençales
Rejoindra les troupeaux marchant vers l'abreuvoir

Oh ! St Léger des Prés ! C'est comme une romance
Un frémissement d'aile au-dessus d'un clocher
L'envol d'un bienheureux qui s'en va chevaucher
Les grands champs où l'été met sa luxuriance.

Jules BESREST (1983) 
Membre de l'Académie des poètes classiques de France
Grand prix des poètes bretons 1983
 

 

 

"Vingt-deux ans plus tard, le hasard guidera mes pas vers ce nom de lieu qui chante dans la brise et qui a inspiré ce poème à mon père.
Moi, il m'a accueillie et j'y suis maintenant établie. Ce n'est que bien plus tard, grâce à l'association des St Léger de France et d'ailleurs, que ce poème m'est revenue en mémoire.
Merci d'en avoir inspiré le souvenir."

Cathy Besrest, fille de Jules Besrest

 


 

 

Voeux

Les voeux de notre cher Edouard, maire de St Léger (06) :

Bonne année 2008

Le deuil, la maladie, un accident terrible
Ont frappé Saint Léger dans nombre de familles.
Mais aussi des naissances, des garçons et des filles
Qui redonnent l'espoir vers une vie paisible.

L'année 2007, c'est aussi le festin
Rires des tout petits qui mettent de l'entrain
Et nous donnent l'envie de rester dans le train.
C'est de nombreux travaux pour forcer le destin,

Pour forger l'avenir de notre beau village.
Pour l'An 2008, retenons le message :
Du respect du passé, nous ferons un demain

Où règneront chez nous la solidarité
La joie et l'amitié, la convivialité
Mais il faut pour cela nous y prendre à deux mains.

Edouard David

pour 2009

De l'An 2008 gardons en souvenir
La photo des enfants, l'honneur fait au village
Pour l'action des anciens, de leur cœur et courage
Sachons de tout cela morale retenir

Oublions les malheurs, les maladies, les peines
Pensons aux deux Thibault, l'un cela fait neuf mois
Qu'il porte à sa famille, au village, la joie
L'autre qui sera là dans quelques jours à peine

Il sera pour nous tous gage de Bonne Année
Un enfant au village, cela fait des années
Qu'un tel événement n'était point arrivé

Que cette belle histoire soit pour notre village
Signe de renaissance, l'espoir d'un nouvel âge
Qu'en 2009 nous verrons arriver

Edouard David

 

 

Saint Léger Unis

L'humain sanctifié marque son territoire.
La commune s'attache à prier fermement
Sa sainteté laïque et d'où ne se dément
L'aspect religieux de sa petite histoire.

Sur la carte de France, un poids plume notoire
Porte un nom composé, sa terre et son ciment
Affranchi de l'oubli, dans son département.
Ainsi ville ou village, il pèse méritoire.

L'union volontaire espérée alentour
Parcourt à l'aventure, un français sans détour.
La fière identité glisse dans sa spirale.

Tracé d'homonymie, un chemin clandestin
Instaure une ferveur citadine ou rurale.
Les Saint Léger unis poursuivent leur destin.

Didier Porchaire, sociétaire de l’Académie de la Poésie Française
Boissy Saint Léger - décembre 2011

 

 

Voeux 2012

De fortes trombes d'eau en tout début novembre
Firent tomber des murs puis ébouler la terre
Laissant à enlever des gravats et des pierres
Puis revint le beau temps, tout au long de décembre.

De forts anciens adages nous reviennent en mémoire
Comme "Pâques aux tisons si Noël au balcon"
Ou "juillet est pluvieux si Noël il fait bon"
Nous verrons cette année si ce sont des histoires.

Je ne suis pas devin ni pro de météo
A tous nos paysans souhaitons un temps beau
La pluie quand il le faut, un beau soleil ensuite.

Au loin la sécheresse ou les inondations
Qu'un temps équilibré nous ayons en dation
Que de tous nos chagrins on célèbre la fuite.

Edouard David, maire de St Léger (06)

Voeux 2013

De notre beau village, en haut, à Saint-Léger
Maire, adjoints, conseillers, et tous les habitants
Vous disent "BONNES FETES" ; ayez le cœur léger
Et avec bonne humeur, prenez donc du bon temps.

Pour que 2013 soit une réussite
Avoir un vrai départ dans l'union des communes
Il faudrait prendre en compte les désirs de chacune
Pour garder un terroir en animant les sites.

Conserver nos valeurs, savoir tendre la main
Oublier nos rancœurs, feraient un beau demain
Des villages au grand cœur dont chacun a sa part.

Que pour vous toutes et tous, ce fameux chiffre treize
Soit gage de bonheur, de succès, à votre aise
Que contre les malheurs il forme le rempart.

le maire de St Léger (06), Edouard DAVID

Voeux 2014

L'année DEUX MIL TREIZE avait bien commencé
La venue d'un bébé en était le présage
Une année de bonheur et joie pour le village
Une année où la paix serait ensemencée

Il fallut déchanter, la roue avait tourné
Les deuils, les maladies frappèrent Saint-Léger
Nombre de nos familles en furent affligées
Le chemin de la paix fut aussi détourné

Que DEUX MIL QUATORZE puisse nous consoler
Rires, joie et santé nous n'aurions pas volé
Et que des élections naisse une belle équipe

Où jeunes et anciens, bénévoles dans l'âme
Feront pour Saint-Léger avec beaucoup de flammes
Fructifier l'avenir : nous disons HIP, HIP, HIP !

le maire de St Léger (06), Edouard DAVID

 

 

 

Souvenirs d'enfance à Trith St Léger

Un soir d'été, album en mains
Deux trois photos de mon village
Me font penser aux jours anciens
Passés à Trith dans mon jeune âge.

Près d'un étang aux sources fraîches
Quelques sentiers qui longeaient l'eau
Servaient parfois non à la pêche
Mais de plongeoirs pour les petiots.

Éclats de rire et jeux d'enfants
La chambre à air d'une voiture
Était bouée, bateau voguant
Sur des plaisirs grandeur nature...

Dans le sillon d’une ridule
Glisse une larme au coin de l’œil
Reflet d’un jour au crépuscule
De ma jeunesse en trompe-l’œil.

 

Bercés aux cieux de mes errances
Haut dans les nues mes souvenirs
Vibrent encore en résonance
Au bel étang de mes loisirs.

Et si pouvoir m’était donné
Je rendrais vie à mes images
Pour ranimer mon cher passé
Où l’insouciance était d’usage.

Réminiscence aux ombres floues
Voyage intime au bout des ans
Les yeux fermés je vous l’avoue
Je rêve encor' de cet enfant.

Jean-François Grégoire

 

A St Léger

Voici une chansonnette entonnée par les membres du Comité des Fêtes de St Léger la Montagne à la fin des repas
Arlette Deveautour,ancienne institutrice de St Léger, en a écrit les paroles et la musique
cliquer ici pour voir la partition

A SAINT LÉGER

REFRAIN

Il est un coin du Limousin où la vie est agréable
Au cœur des monts et des vallons, tout ici est agréable
Automne hiver, printemps été, afin de tout apprécier
Il faut un jour que vous veniez faire un tour à Saint Léger
Émerveillés, vous reviendrez dans notre beau Saint Léger.

COUPLETS

Au printemps, dans chaque bocage
L’air est rempli de tous les chants d’oiseaux
En été, sous les frais ombrages
On entend le doux murmure des ruisseaux.

L’automne apporte dans nos bois
Chaque jour ses merveilleuses couleurs
En hiver, quand il fait très froid
Près d’un bon feu on trouve le bonheur.

Vous trouverez dans nos montagnes
Santé bonheur et beaucoup de gaieté.
En parcourant bois et campagnes
Vous découvrirez aussi l’amitié.

 

 

"Ma Gaume"

© Xavier Dellahaut (P.L.), de St Léger en Gaume (Belgique) a écrit cette ode à la Gaume en février 1998.

 

 

Sous la lumière pourpre de l'automne
S'écoule une onde au son qui chantonne
L'origine de ces terres si vaillantes et lyriques
Tel en est son paysage unique

Ton nom provient de cette famille Gaumain
Charretiers qui âprement de leurs mains
Hissaient ces wagonnets de fer
Vers d'autres horizons verts.

Ton paysage est harmonie de couleurs claires
Le jaune du soleil et de la pierre calcaire
Le vert des hêtres et du frêne
Et le rouge de tes toits de tuiles romaines

Tu es un havre paisible t'avançant
Le long de cette courbe ondoyante
Formée par ces rivières érodantes
Qui t'innervent délicatement

Tu possèdes comme habitant ce Gaumais si loquace
Mais à la rancune si fugace
Et qui se veut si souvent
Hâbleur, gouailleur mais aussi accueillant

Gaume, tu es mon âme et mon unique projet
Et à travers les âges
Sillonnant maints paysages
Je m'en irai vanter ton portrait

Et quand, vieilli, je rejoindrai le home
Usé par le labeur de mes paumes
Dans un dernier souffle, je m'endormirai
Mais jamais, Gaume, je ne t'oublierai

 

 

 

 

https://www.stleger.info