La famille VALENTIN au Hameau de La Garde et aux Lévriers
à St Léger sous la Bussière, entre 1804 et 1830
  
 

 

a mort du père Claude Valentin (1821)

 

 

Le 14 juillet 1821, sous la Restauration, est un jour comme les autres.
La célébration de la prise de la Bastille en 1789 ne sera fête nationale que bien plus tard, en 1880, sous la République !

Claude VALENTIN a eu 72 ans le 30 juin et une vie bien remplie : son enfance et sa jeunesse à Cours, le départ pour Propières après son mariage, la Révolution, l'achat de La Garde en 1808, il y a déjà plus de douze ans…les querelles avec son fils Jean-Benoît, les partages…les joies aussi : neuf enfants, ses trois garçons Jean-Benoît, Jean-Pierre et Jean-Marie, habitent tout près…il est le grand-père de 12 petits-enfants :

Joseph, le petit dernier né chez Jean Marie VALENTIN, n'a que 15 mois.
Deux de ses belles filles, Benoîte la femme de Jean-Benoît et Jeanne-Marie celle de Jean-Pierre, attendent une naissance pour le début de l'hiver…

Claudine CORGIER, sa fidèle épouse depuis 47 ans, est là, à ses côtés, dans la maison de Saint Léger. A 68 ans, elle aussi a bien vécu. Elle a accompagné Claude, son mari, dans toutes les étapes de son existence.

Claude, fatigué par une vie de travail, usé par la dureté de la tâche nécessaire pour agrandir ses terres, est alité, malade.
Sa famille est autour de lui. Il précise ses dernières volontés. Il y a longtemps qu'il a rédigé son testament alors qu'il venait d'acheter les terres à La Garde.

Claude règle encore quelques menues choses de la vie quotidienne et fixe la cérémonie à l'église pour son enterrement. Il sait que c'est la fin.
Il jette un dernier regard aux siens, à cet univers si familier, et vers 10 heures du matin rend le dernier soupir.

Ses deux garçons, Jean-Benoît et Jean-Marie, vont déclarer le décès en mairie :
"An mil huit cent vingt un... Acte de décès de Claude VALENTIN, marié, âgé de 71 ans, né à Cours, département du Rhône, demeurant à Saint Léger, département de Saône et Loire, profession de cultivateur, décédé le quatorze juillet, heure de dix du matin, en son domicile de la commune de Saint Léger, fils de Pierre VALENTIN et de Léonor POIZAT... sur la déclaration à moi faite par Benoist VALENTIN, profession du cultivateur, demeurant à Saint Léger, âgé de 42 ans, qui a dit être fils du défunt, et par Jean-Marie VALENTIN, profession de cultivateur, demeurant à Saint Léger, âgé de 39 ans, qui a dit être fils du défunt..."

Le lendemain le curé AUCAIGNE inscrit dans "le registre de catholicité" :
" Le quinze juillet mil huit cent vingt un, Claude VALENTIN, cultivateur résidant à La Garde, décédé d'hier muni des sacrements, a été inhumé avec les prières selon le rite de l'Eglise en présence de Jean-Marie VALENTIN et de Jean-Pierre VALENTIN qui s'est soussigné. VALENTIEN, AUCAIGNE "

Michel Guironnet
mai 2002

 

 

01

Petite histoire de St Léger sous la Bussière

02

Les Valentin s'installent à St Léger

03

Marraine et conscrit Valentin

04

Mariages des enfants Valentin à St Léger

05

"L'Ogre et les conscrits" (1807) 

06

Achat du domaine de La Garde à St Léger (1808)

07

Revenus des paysans et valeur de l'argent

08

Les "dernières volontés" des époux Valentin

09

Partage de propriété à La Garde (juin 1809)

10

Claude Valentin, "illétéré, de ce enquis"

11

Le mariage de Jean-Benoît (1811)

12

Histoire d'un contrat de mariage "double" (1812)

13

Le prix de la terre (1817)

14

La mort du père Claude Valentin (1821)

15

La descendance est assurée (1821/1826)

16

Les malheurs de Jean-Benoît Valentin

17

La mort de Claudine, la grand-mère (1828)

18

La mort de Jean-Benoît Valentin (1830)

19

Inventaire au domicile de Jean-Benoît Valentin

20

Vente des biens délaissés par Jean-Benoît Valentin

 

vers St Léger sous la Bussière

 

 

 

 

 

 

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