carte postale du début des années 80

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2012 - vue aérienne de St Lager, par Franck Tavian - http://espacebrouilly.wordpress.com

 

 

page de couverture du bulletin municipal de Saint Lager / 1997-1998

 

 

 

la colline de Brouilly à l'automne 2006 - http://www.flickr.com

 

 

 

 

 

 

 

une cadole à Saint-Lager, au pied du mont Brouilly

"Cadole" est le nom donné aux anciennes cabanes en pierres sèches des vignobles de la Bourgogne du Sud, et plus particulièrement du Beaujolais (on parle toutefois de "caborne" dans les Monts d’Or).
Chaque cadole desservait une parcelle de vignes et servait d’abri au vigneron : il y trouvait chaleur en hiver, fraîcheur en été et refuge contre les intempéries. Certaines cadoles comportaient des éléments de confort : banquette, niche, porte à serrure. D’autres, de grandes dimensions, ont servi d’habitation permanente à des indigents.
Les cadoles étaient construites de plusieurs manières différentes, selon les matériaux que le vigneron avait à sa disposition, mais aussi selon les besoins qu’il avait.

Source et lien : http://espacebrouilly.wordpress.com

 

 

par Patrick Alberti - http://www.flickr.com

 

 

juillet 2018

 

 

coucher du soleil sur le vignoble Brouilly

 

 

La période hivernale est pour les viticulteurs consacrée à la taille de la vigne. C’est une opération viticole ayant pour but de limiter la croissance démesurée de la vigne et pour régulariser la production des raisins en qualité et en quantité. Elle s’effectue en cette période de repos végétatif (hiver), sans oublier de prendre en compte le risque de gelées.

 

 

 

dernière grisemotte

Ce sont des grappes de 2e génération, le fruit de la deuxième floraison qui a lieu dans les jeunes vignes très vigoureuses.

 

 

le mont Brouilly - par Franck Lechenet hhttp://jaimelafrance.tourisme.fr

 

 

les pentes du mont Brouilly au printemps - par Fernand Serpol http://www.panoramio.com

 

 

le mont Brouilly en automne - par Fernand Serpol http://www.panoramio.com

 

 

le château de St Lager et les vignes en hiver - http://www.flickr.com

 

 

par Patrick Alberti - http://www.flickr.com

 

 

le village de St Lager - http://www.flickr.com

 

 

par Patrick Alberti - http://www.flickr.com

 

 

le château de St Lager - http://fr.wikipedia.org

 

 

 

 

le château de St Lager - http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu

 

 

http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu

 

 

http://www.flickr.com

 

 

janvier 2021 - pour un agrandissement, cliquez sur l'image

 

 

février 2020 - pour un agrandissement, cliquez sur l'image

 

 

Saint Lager devant le mont Brouilly - par Fernand Serpol http://www.panoramio.com

 

 

tout là-haut, la chapelle de Brouilly - pour un agrandissement, cliquez sur l'image

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la chapelle de Brouilly un soir d'été - http://www.panoramio.com

 

 

 

Saint-Lager et Saint-Léger

Qui d'entre nous à un moment quelconque de sa vie n'a pas désiré connaître le passé du lieu que lui a soumis le destin ?

Vivre à Saint-Lager dans les années 40 à 70, c'était encore pour la très grande majorité d'entre nous appartenir économiquement et culturellement à un monde rural ancien, encore bien présent en dépit des progrès naissants. Il faut dire que la guerre a de surplus marqué un coup d'arrêt brutal à la lente évolution qui se profilait.
Pourtant, l'agriculture d'antan allait vivre dès cette époque ses dernières années (...)

(...) Cependant le monde rural vient de connaître en une soixante d'années plus de transformations qu'il n'en avait jamais supportées au cours de tous les siècles précédents - on peut même parler de millénaires.
Une petite digression sur l'état du passé n'est pas sans utilité pour l'intelligence du présent et l'appréciation de l'évolution parcourue. D'ailleurs la littérature sur le monde paysan n'est pas avare de nous apporter des éclairages objectifs sur ce que fut encore, il y a un peu plus d'un siècle, la vie dans nos contrées rurales - Saint-Lager ne faisant à coup sûr pas exception à la règle.

Nos livres d'histoire parlent toujours des paysans et de l'agriculture des siècles passés comme d'un monde noir, misérable où ne règnent que la peine, la famine, les calamités ainsi que l'arbitraire des grands possédants. Cette peinture peut sans doute se plaquer au petit monde rural dont faisait partie Saint-Lager bien qu'on ne puisse généraliser et que parfois les auteurs se sont plus à exagérer quelque peu (cf Jacquou le Croquant).
Donc, depuis le début des années 50, l'agriculture ancienne s'est radicalement transformée. Vingt ans ont suffi à faire disparaître presque totalement chevaux et bœufs, à décupler l'emploi des engrais, à généraliser l'utilisation de tracteurs de plus en plus puissants avec des équipements adaptés de plus en plus spécialisés et performants.
Alors, pour bien marquer qu'une époque nouvelle était en train de naître, le patois a progressivement tiré sa révérence, ne voulant sans doute pas s'abaisser à faire l'effort d'intégrer les mots techniques trop compliqués que ces progrès généraient...

La culture de l'avoine est devenue sans objet alors que son apparition autour du XIIe siècle avait permis l'essor du cheval, lequel a été un acteur essentiel dans la viticulture de l'époque.
Les vaches qui en 1950 produisaient 2 000 à 3 000 litres de lait par an et sur lesquelles le vigneron comptait encore pour joindre les deux bouts, ne font plus partie de notre paysage. Blé et herbages ont laissé toute la place libre à la vigne dont on sait l'importance vitale qu'elle a dans notre économie locale.

Mais des phénomènes nouveaux bien qu'encore marginaux apparaissent. Si autrefois des Bressans ou des Hauts-Beaujolais s'étaient reconvertis dans le vignoble, aujourd'hui des étrangers au monde rural tentent de s'y installer eux aussi, alors que d'autres, très anciennement implantés, se montrent pressés de passer la main ou même abandonnent.

La terre beaujolaise est en passe de ne plus nourrir ses hommes de père en fils, ce qui devient un comble. Certains paysans ou vignerons ne sont plus eux-mêmes fils de paysans ou de vignerons. Depuis une trentaine d'années, la surproduction qui touche de nombreux secteurs de l'agriculture nuit à l'écoulement des produits et pèse sur les prix. Certaines terres sont condamnées au chômage, mais le paysan continue parfois à s'y échiner pour que la broussaille n'y renaisse plus. Le vigneron beaujolais peine à écouler sa récolte et l'attente est anxieuse de voir des jours meilleurs.
Déçues bien sûr, ces populations rurales qui voient leurs terres reconverties en lotissements (même si certains vignerons n'ont parfois guère eu à s'en plaindre) à cause des difficultés que connaît actuellement le monde viticole. Mais pour tous les amoureux de la vigne, c'est quand même de l'amertume (...)

la statue de saint Léger, aveugle, dans l'église
ci-dessus, la coupelle avec ses yeux

Leodegarius à l'origine du nom de notre village

(...) A l'époque romaine, la région était occupée par les Ségusiaves (peuple de la Saône). Au nord vivaient les Eduens (Autun), au sud les Ambarri (Ambérieux en Dombes).
Brulliacum était le nom commun à notre colline et à la communauté qui vivait là. Le nom de Saint-Lager est bien postérieur et vient du nom francisé de Léodégard, nous devrions nous appeler des Léodégariens...

Parmi les 72 lieux-dits ou villages recensés sous le vocable Saint-Léger tous se revendiquent donc de ce personnage qui fut canonisé peu après sa mort, sous le nom de Saint-Léger.
On compte en France bien des communes portant le nom Saint-Léger. Toutes ces bourgades sont rassemblées en une association de communes depuis 1996. Parmi elles on pointera deux particularités. Il n'y a qu'un seul Saint-Lager - bien qu'en Ardèche, il existe un Saint-Lager-Bressac - qui portera successivement les noms de Saint-Léger, Brouilly-LaMontagne, puis Mont-Brouilly sous la Révolution, ensuite Saint-Lagier, et enfin Saint-Lager. On signalera pourtant que, dans sa séance du 25 mai 1893 (on était alors sous la IIIe République, celle qui dura 69 ans, de 1871 à 1940 et dont le Président du moment était Sadi Carnot, assassiné à Lyon en 1894), le conseil municipal de Saint-Lager demande au Préfet que la commune porte la dénomination de Saint-Lager-Brouilly. Mais ce ne fut pas accepté.

La seconde particularité tient à la taille de ces villages. Saint-Léger du Ventoux dans le Vaucluse, avec sa trentaine d'habitants, est le plus petit, et, à l'opposé, Boissy Saint-Léger dans le Val de Marne est le plus important avec ses 15 000 habitants, à 18 km au Sud-Est de Paris.
Ceux qui vivent dans un des Saint-Léger ne sont pas tous des Saint-Légérois, mais aussi des Léguriens, Saint-Légeois, Ligériens, Léodégariens, Lizerots, Légovuriens, Légériens, Lesdesgariens, Lagerins, ils peuvent être aussi des Saint-Lageois...

Pourquoi ce nombre si important de Saint-Léger ?
Tous les habitants de ces petites localités pourraient s'appeler Léodégariens, en hommage à Saint-Léger, personnage attesté historiquement, de premier plan à son époque pour sa sainteté largement reconnue, mais aujourd'hui bien oublié.

Pour répondre à la question précédente, il faut savoir que les reliques du saint ont été éparpillées, et ont transité dans de très nombreux lieux en France, c'est l'explication certaine.
Maintenant un peu d'histoire :
En essayant de suivre le conseil que donnait en 1672 le premier historien du Beaujolais, Pierre Louvet, lorsqu'il publia son livre "Histoire du Beaujolais" lors de son séjour à Villefranche entre 1668 et 1673 : "II faut épargner au lecteur une trop longue lecture ennuyante et mal commode embarrassant l'esprit plus qu'elle ne l'instruit."
Dans cet esprit, nous dirons simplement que Saint-Lager vient de Saint-Léger, que Saint-Léger est le nom canonique de Léodégard, évêque d'Autun qui naquit en 616 et mourut torturé et assassiné en 678.

Pour ceux qui prendraient intérêt à mieux connaître Saint-Léger, on peut les engager à lire les quelques détails qui suivent.
Nous sommes sous les Mérovingiens ou Rois Fainéants. Léodégard naît en 616 sous Clotaire II, roi des Francs de 584 à 629, auquel succéda le fameux Roi Dagobert (qui avait...) Léodégard, alors évêque d'Autun, voit sa ville assiégée par un moine cruel Ebroïn. Pour sauver celle-ci, il se livre lui-même. Il sera décapité après avoir eu les yeux crevés en 678 (règne de Théodoric III). Léodégard sera ensuite canonisé sous le nom de Saint-Léger.
En effet, son adversaire Ebroïn, jaloux, ne pouvait qu'envier la renommée d'intégrité et la bonté qu'avait acquis Léodégard à la cour. Préalablement à son acte criminel, et par des manœuvres dolosives obscures, il l'avait chassé de la cour du roi et fait démettre des fonctions qu'il exerçait. C'est donc alors que Léodégard devint évêque d'Autun. On connaît la suite.
Depuis, sa légende de martyr et son prestige qui avaient grandi au cours de ses humiliations, l'avaient rendu très populaire dans toute la France entière. Parmi celles-ci, on retiendra qu'avant d'être décapité, on l'avait fait marcher sur du verre, couper la langue et crever les yeux.
Pourtant, certains historiens ont été souvent sévères pour Saint-Léger. Il est probable qu'il avait un besoin aigu de commander et un art consommé d'embrouiller les situations. II faut reconnaître que l'époque se prêtait en permanence à ces jeux d'influence dans l'entourage des puissants.
Cela a-t-il vraiment changé de nos jours ?

Il n'en reste pas moins que les contemporains de Saint-Léger admiraient en lui le goût du risque, l'esprit d'à propos et le sens des responsabilités qui le mena au martyre.
Pour justifier le nom de Saint-Lager, on dira que c'est à cause de cette grande réputation du saint dans ce qu'était la France d'alors que le nom fut attribué à la localité.
Saint-Léger a sa statue dans le chœur de notre église, bien qu'on n'ait jamais fait mention d'une relique du saint dans notre village. On l'appelle aussi parfois Saint-Clair, le saint qui rend la lumière, donc la vue.
Saint-Léger est fêté le 2 octobre, sans doute faut-il y voir là la raison au fait que la vogue se déroule chaque année en octobre à Saint-Lager - la dernière du Beaujolais.

Georges Large - in "Paroles de St-Lageois / En Beaujolais de 1940 à 1970"

 

 

dans l'église de St Lager

 

 

St Lager
la mairie

 

 

14 juillet 2004 - St Lager sous le soleil

pour lire la liste des 50 noms du monument aux morts

 

 

une maison dans la Grande Rue

 

 

A quelques kilomètres de St Lager, le caveau de Villié-Morgon, "le premier caveau de dégustation du Beaujolais"

En 1953, les vignerons de Morgon ont une idée novatrice pour l'époque. Ils décident d'ouvrir, dans les caves du château de Foncrenne (XVIIe), au centre de Villié-Morgon, le premier caveau de dégustation du vignoble, créant ainsi une véritable "vitrine" de l'appellation pour les amateurs et les visiteurs de passage dans le vignoble.

"Le Gaulois", marque de fabrique des pressoirs Marmonnier dont la famille est toujours propriétaire de vignobles à Villié-Morgon, est devenu le logo du cru Morgon.

 

 

 

 

 

 

 

 

novembre 2005 : Yvan et Myriam, de St Léger en Gaume (Belgique), arrivent au village.

 

 

"Nous nous sommes rendus à la boulangerie Burloux où l'accueil était impeccable."

 

 

 

 

Naru Kenji - http://www.panoramio.com

 

Plusieurs de ces clichés sont signés Antoine Pasquier-Desvignes et proviennent du site http://www.flickr.com
La visite vaut le détour ! Vous pourrez admirer ici une galerie de 34 photos de St Lager
et là d'autres magnifiques vues. 

 

la seigneurie de Saint Lager

la mairie, l'église, la poste

la grande rue et les châteaux

des coupures de presse d'avant 1910

des coupures de presse depuis 1910

les photos de Henri

 

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