à travers ses artes ostales nciennes (2/2) |
la grande rue
oblitération de 1912 - pour un agrandissement, cliquez sur l'image
|
|
vers 1925
|
1909 - pour un agrandissement, cliquez sur l'image
carte ayant voyagé en 1934
Anatole
France |
le groupe scolaire - oblitération de 1912
II a mis ce matin sa plus
belle culotte Le béret et le sac
à l'épaule Pour la première fois
il se rend à l'école Sa mère l'accompagne
et le tient par la main Mais il pourrait, dit-il,
faire seul le chemin Lorsque tout à coup,
pensif, il ralentit le pas Le maître, dis, maman,
il ne me connaît pas ? Mais si, répond la
mère avec un doux sourire C'est un autre papa qui va
t'apprendre à lire Frédéric
Bataille |
Giacomina
Amaducci, in "Paroles de St-Lageois / En Beaujolais de 1940
à 1970" - ouvrage paru en 2010 |
1er mai 1921 - inauguration du monument aux morts de St Lager
1er mai 1921 - inauguration du monument aux morts de St Lager
1er mai 1921 - inauguration du monument aux morts de St Lager
la place du monument et la recette buraliste - pour un agrandissement, cliquez sur l'image
quelques années plus tard, dans les années 50-60...
|
les châteaux
|
le château de Briante - 1907
|
|
le château de Briante - 1913
le château de Cuzieu - 1916
|
le château de la Perrière
|
|
le château de la Pilonnière - 1907
|
le château des Ravatis et la montagne de Brouilly
|
le château des Ravatis - 1909
|
|
Propriété
de l'Institut Pasteur de Paris, le Château des Ravatys fut
légué en 1937 par sa donatrice Mathilde Courbe.
Construits au milieu du XIXe siècle, les bâtiments ont
été entièrement rénovés.
Le vignoble de 29 ha produit 2 des meilleurs crus du Beaujolais :
Brouilly et Côte de Brouilly.
Les bénéfices des activités du domaine sont
reversés à l'Institut pour soutenir la Recherche pour
la Santé Publique.
http://www.chateaudesravatys.com
|
|
|
|
à nouveau le château du Pavé, dans les années 1960
uriosités
1921 - anciens combattants
pour un agrandissement, cliquez sur l'image
1937
"Fin de septembre, nous
sommes en pleines vendanges. La récolte est belle
pour ceux que n'a pas atteints la violente tempête de
grêle du 16 août, véritable cyclone qui
déracina de gros arbres et endommagea des toitures.
Le bas de Saint-Lager, Charentay et surtout Belleville et sa
région furent dévastés. Nous avons ici comme
vendangeurs plusieurs équipes de Compagnons de France
et aussi quelques soldats. Voilà que soudain on eut
au pays une forte émotion, on apprit que le
Maréchal Pétain avec une suite allait visiter
le Beaujolais et peut-être s'arrêter à
Saint-Lager ! Le dimanche 28 septembre
1941, le cortège devait, croyait-on, s'arrêter
à 3 heures quelques minutes devant la mairie. La
place était noire de monde qui attendait pour voir et
acclamer le chef de l'Etat Français. Des gendarmes
veillaient à la liberté de la route et un gros
camion d'arrosage passait de temps à autre pour
abattre la poussière, car le temps était beau,
et un fort vent du midi soufflait. Mais le programme n'avait
pas été compris. Le Maréchal,
accompagné de l'Amiral Darlan et d'autres
personnages, devaient, le matin à Lyon, inaugurer la
foire, assister à un office religieux à
l'église Saint-Bonaventure, puis visiter
l'Hôtel-Dieu où ils prendraient leur repas avec
les surs hospitalières, dont une ancienne fut
décorée. L'après-midi,
arrivée à Villefranche, réception comme
à Lyon des maires du département, des
notabilités et sociétés et puis, de
Villefranche à Fleurie, promenade touristique en
Beaujolais. Le Maréchal désirait surtout voir
au travail des jeunes Compagnons à travers le
vignoble et, sans cérémonie, s'arrêter
dans les sites qui lui plairaient. L'arrêt dans notre
commune eut lieu au hameau des Bussières, face
à notre jolie colline de Brouilly. Des compagnons vendangeaient
près de la route. Le Maréchal descendit de
voiture, entra dans la vigne et, avec propriétaire et
vigneron, il se plut à causer culture et sulfatage,
parlant de sa propriété de Villeneuve dans le
midi où il possède des vignes. Mais le temps
était mesuré et on avait plus d'une heure de
retard. Aussi le cortège, pressé par le
protocole, traversa le bourg en ralentissant et ne
s'arrêta plus jusqu'à Fleurie (...) |
Garde du corps - Carret
l'instituteur (avec le béret) - Amiral Darlan -
Général Koenig
James de la Perrière - Joanny Vincent - Dumonceau -
Maréchal Pétain
En somme, il y eut une
déception, car on n'avait pas compris quelle dure
journée c'était pour un homme de 85 ans,
à qui son entourage voulait réduire autant que
possible les fatigantes réceptions officielles qui,
du reste, avaient été faites à Lyon et
à Villefranche. Le lendemain, notre journal
"Le Progrès" donna une belle photo que j'ai
découpée, où l'on voit dans la vigne
des Bussières le Maréchal et l'Amiral causant
familièrement avec Dumonceau et Joanny Vincent qui
tient un jarlot plein de raisins, dont quelques-uns ont
été cueillis par l'illustre
vendangeur. J'avoue avoir
éprouvé une tristesse, j'aurais voulu mieux
voir celui à qui le Beaujolais doit de n'être
pas pays occupé. Je viens de recevoir l'avis
que ma demande de retraite n'est pas acceptée. Mon
cas n'est pas, paraît-il, en accord avec la loi sur
les assurances sociales. Les journaux notent que nous sommes
300 000 dans ce cas. Si cela peut être une
consolation
" Lu dans "Paroles
de St-Lageois / En Beaujolais de 1940 à 1970" -
ouvrage paru en 2010 |
|
|
a
circulé en 1976
|
la seigneurie de
Saint Lager la mairie,
l'église, la poste des coupures de
presse d'avant 1910 des coupures de
presse depuis 1910 des vues plus
récentes du village les photos de
Henri
erci de fermer l'agrandissement sinon.