à travers ses artes ostales nciennes (1/2) |
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souvenir de St Lager
la mairie
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on retrouve l'hôtel du Lion d'Or - pour un agrandissement, cliquez sur l'image
la même place, ici appelée place du marché - pour un agrandissement, cliquez sur l'image
toujours la même place, ici place de la mairie
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la place de la mairie
l'église
oblitération de 1907
Papa : Jean BONNAMOUR
né en 1908, était marié à Anna
MORIN. Maman, veuve, a fait appel
à papa, lui aussi veuf, pour venir faire le pain. Mon père se levait
à 3 heures du matin pour faire le pain. La veille, il
avait déjà pétri le levain. Le matin, de très
bonne heure, le commis boulanger allait chercher de l'eau
fraîche à la pompe près de
l'église. La source qui alimentait cette pompe
produisait une eau très pure. Une voisine
rouspétait car chaque fois le commis faisait retomber
le levier de la pompe bruyamment, ce qui la
réveillait ! Pour préparer le CAP,
des cours de français, mathématiques,
étaient dispensés aux apprentis de tous
métiers quelques soirs, à l'école
primaire. Dès le matin, le pain
cuit était vendu au magasin. Mon père
fatigué, le fonds de boulangerie a été
vendu vers 1963 à M. Monin, le boulanger du bas du
bourg. Le four a dû être
détruit. A côté du
magasin de boulangerie était située la salle
du café. Il n'y avait pas de bar. |
même vue de la place de l'église, quelques années plus tard... années 50-60
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de gauche à droite : Jeannette Guichardet, Jean Bonamour et les jumelles Giselle et Christiane, Jacques Ducloux
A certaines périodes,
la clientèle venait en plus grand nombre : Chaque année, au mois
de février, était
célébrée la mort de l'Abbé
Firmin, né à Saint-Lager le 9 janvier 1876
dans la maison où se trouve le bureau de tabac et
décédé à Lyon le 6
février 1935. Il avait créé à
Lyon l'association "Le Rhône Sportif". Le téléphone
n'était pas installé dans chaque famille. Nous
faisions donc office de téléphone public (je
me souviens du numéro : le 59 à
Cercié). Les gens venaient appeler à la
boulangerie. Nous recevions des appels pour les voisins que
nous allions alors chercher. Le magasin était en
liaison avec la poste. Une forte sonnerie retentissait
lorsqu'un télégramme parvenait à la
poste. Nous allions alors immédiatement le chercher
pour le porter aussitôt au destinataire qui pouvait
être n'importe où à
Saint-Lager. La télévision
n'était pas non plus dans chaque foyer. Autrefois, tous les
vignerons possédaient des vaches. Le commerce étant
situé tout près de l'église. A chaque
baptême, mariage, enterrement, le mitron allait sonner
les cloches. Les soirs
d'été, sur la "place du monument", les
habitants veillaient dehors sur les bancs installés
devant leurs maisons. Les adultes discutaient, tandis que
les enfants jouaient. La maison
PASQUIER-DESVIGNES, négociant éleveur de vins,
tenait une part importante dans la vie économique du
village : cavistes, manutentionnaires à
l'embouteillage et à l'emballage des bouteilles,
secrétaires, représentaient une centaine
d'employés. Distractions
: Le jeudi nous nous rendions
au patronage à la maison St Pierre. Plus grandes, nous allions,
le dimanche après-midi au cinéma, toujours
à la maison St Pierre. Des amourettes y naissaient.
Les films tournaient sur plusieurs villages. Ceci, dans le
cadre de l'A.E.P. Toujours dans ce cadre, nous
participions aussi aux séances
théâtrales. Puis des sorties de ski ont
été organisées, soutenues par M.
Manzoural qui tenait un magasin d'articles de sports
à Belleville. Quelques rallyes ont
également eu lieu. La préparation prenait
beaucoup de temps. Il fallait finir le circuit, l'effectuer
pour se rendre compte et inventer les énigmes que les
candidats auraient à découvrir pour les guider
d'étape en étape. Christiane
Bracquemont - in "Paroles de St-Lageois / En Beaujolais de
1940 à 1970" - ouvrage paru en 2010 |
carte ayant voyagé en 1911 - pour voir les personnages agrandis, cliquez sur l'image
1915 - un coin de la place de l'église - pour un agrandissement, cliquez sur l'image
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1909 - pour un agrandissement, cliquez sur l'image
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l'église en 1968
la poste
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carte postale écrite en 1908 - pour un agrandissement, cliquez sur l'image
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carte postale oblitérée en 1911
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Installation en 1876 d'un
facteur boîtier, M. Rativet, qui sera logé
gratuitement pour un temps illimité, au
rez-de-chaussée de la Mairie. En juillet 1925, le peintre
Utrillo, de passage à Saint-Lager, fera un tableau
représentant la Poste (...) (...) Le 1er octobre 2004,
fermeture définitive de La Poste et ouverture d'un
Point Poste au bureau de tabac. Annie Dunoyer,
Arlette Aujard et Georges Pomeret |
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la seigneurie de
Saint Lager la grande rue et
les châteaux des coupures de
presse d'avant 1910 des coupures de
presse depuis 1910 des vues plus
récentes du village les photos de
Henri
erci de fermer l'agrandissement sinon.