Saulieu - les ens d'ci

 

 

 

 

Saulieu - les charbonniers  

La forêt morvandelle couvre la moitié du territoire. Le bois de chauffage, extrait des forêts du Morvan, a fait vivre bûcherons, charbonniers, débardeurs de bois, écorceurs, scieurs de long ainsi que des métiers qui en découlaient comme charrons, menuisiers qui utilisaient cette importante manne, les outils agricoles étant fabriqués exclusivement en bois. Il servait aussi à la fabrication du papier et, plus tard, à la fabrication des traverses de chemin de fer.
Le bûcheron était souvent payé à la tâche et travaillait pour le compte de propriétaires privés. Il faisait un travail difficile et souvent peu rémunéré.

 

 

 

Saulieu - les charbonniers  

 

 

 

 

une tannerie 

La présence de nombreux cours d'eau et de forêts de chênes en particulier a contribué à la prospérité des tanneries de Saulieu qui étaient très réputées. Certains moulins travaillaient l'écorce pour les tanneurs de Saulieu. Ils en tiraient une substance, le tan, qui abonde dans l'écorce de chêne et qui permet le traitement des peaux pour rendre le cuir imputrescible. Le battoir à tan utilisait la force de l'eau pour extraire le tan des écorces. Le travail d'écorçage était souvent effectué par des femmes qui détachaient l'écorce des jeunes chênes. En 1696, Saulieu comptait 22 tanneries.
Les écorces de chêne, une fois utilisées, avaient une autre fonction : on en faisait de petits tas ronds, les "mottes", qui étaient mis à sécher sous les toits des maisons et servaient de combustible pour les poêles.
On voit ici une haute cheminée de tannerie comme il en existait beaucoup.

 

 

 

la fenaison 

Dur labeur pour ces hommes et ces femmes levés dès l'aube qui, aussitôt la soupe avalée, partaient atteler les chevaux. Les faucheurs coupaient à l'aide de leur faux (ou dard) l'herbe encore pleine de rosée, les andains s'alignant à gauche pour sécher au soleil. Les faux étaient aiguisées avec la pierre que les faucheurs portaient dans un petit étui accroché à leur pantalon. La faux devant être très coupante, le faucheur devait "battre le dard" sur une petite enclume ; ceci nécessitait une grande habileté.

 

 

 

la rentrée des foins

La pause appelée "les dix heures" permettait de se requinquer en mangeant du fromage sec de la ferme sur de larges tranches de pain, le tout arrosé de vin et d'eau de la source proche. Plusieurs générations vivaient sous le même toit. Tous les membres de la maison, femmes, enfants, grand-mère compris, fanaient la précieuse récolte.

 

 

 

la rentrée des foins

Le lendemain, le foin était de nouveau travaillé et, lorsqu'il était jugé sec, il était mis en meule. Puis venait le moment de le rentrer en vrac : il était entreposé sur de grands chars en bois, retenu par des ridelles. Ce foin récolté était entreposé sur le fenil et servait à la nourriture des bêtes durant l'hiver, puisque les animaux demeuraient à l'étable de l'automne au printemps.

 

 

 

la moisson

La fauchaison achevée, le plein été voyait arriver le temps de la moisson. Là encore, l'entraide était essentielle pour mener à bien les travaux de battage bien que, en Morvan, la culture des céréales répondît le plus souvent au strict besoin de la ferme : avoine, seigle, orge et un peu de blé. On cultivait le seigle pour sa paille qui servait à faire les toitures.
La moissonneuse-lieuse, attelée à deux chevaux, fut un outil précieux pour le travail des faucheurs, puisque les javelles de paille étaient faites avec cette machine, mais elle eut aussi pour effet de supprimer une main-d'oeuvre importante et la mécanisation contribua à l'exode rural. Les gerbes de paille étaient chargées sur des chars pour être engrangées.
Puis, avec l'automne arrivait la saison des battages. Les récoltes étaient engrangées et il fallait extraire le grain...

 

  

 

Fétigny, dans la Nièvre - La maison des Charrues, la plus ancienne du Morvan - (s'attacher à lire le texte) 

 

 

 

la chaumière morvandelle

"Bâtie à mi-pente, à l'abri du vent, près d'une terre arable, non loin d'une rivière et de la forêt, l'habitation morvandelle répond à des besoins simples et naturels : vie de famille, place des animaux, espaces pour les récoltes et le matériel agricole.
De forme rectangulaire, le plus souvent allongé, construit avec des matériaux du pays selon des techniques héritées des générations précédentes, l'habitat traditionnel est l'expression d'une civilisation agricole originale.
A la différence des riches plaines du pourtour, le Morvan produisait autrefois du seigle dont la paille servait à coiffer les maisons. Depuis la fin du 19e, la couverture de chaume a reculé progressivement devant la toiture d'ardoise pour finalement disparaître.
En 1977, seules 4 chaumières subsistaient encore dont celle de Certaines (Nièvre) représentée ici. Désormais abrité par une structure de tôle, ce patrimoine semble à présent oublié.

Source : http://www.morvand.org (un site à découvrir !)

 

 

 

marchand ambulant 

marchand morvandiau

 

 

  

Saulieu - Fête de l'aviation des 11 et 12 août 1912

 

 

 

Fête de l'aviation des 11 et 12 août 1912 - voiture fleurie

 

 

 

Fête de l'aviation - défilé des sociétés rue du Marché

 

 

 

Fête de l'aviation - défilé des sociétés

 

 

une pointe d'humour ! enfin, deux ;O)

 

 

 

 

 

 

Saulieu : ville-étape !

les foires de Saulieu

les bâtiments et les rues

la basilique St Andoche

la basilique aujourd'hui

 

 

 

https://www.stleger.info