St Léger... des Vignes

 

 

 

 

 

  

 

 

vue générale sur St Léger des Vignes et le barrage

 

 

1904

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Amélie Turbet, de St Léger des Vignes, compte parmi les lauréats nationaux du concours 2003 de "Envie d'Agir" :

Dynamique, pleine de volonté, Amélie, 12 ans, se bat pour préserver un petit bout de notre planète. Son projet ? Informer les habitants de sa ville sur le tri et le recyclage.

Si, par sa bonne humeur et sa gentillesse, Amélie semble insouciante, elle ne l'est pas tout le temps : "Mes camarades de classe ne sont pas du tout inquiets, ils croient que tout va bien, que le monde est parfait. Mais ce n'est pas le cas ! L'environnement, c'est quand même l'avenir de notre planète !" commente-t-elle.

Un projet né d'un constat
Amélie vit à St Léger des Vignes, une petite ville de 2 300 habitants dans la région de Bourgogne. Quand Stéphanie, sa monitrice, lui propose de monter un projet avec d'autres copains du centre aéré, les idées ne manquent pas : "On était juste devant les containers, on en avait assez que les gens de notre ville ne sachent pas trier leurs déchets. Ils ne les mettent pas dans les bons containers et souvent, ils déposent des sacs-poubelles à côté." explique-t-elle. Ainsi est né leur projet : "Le tri, c'est la vie".

Une grande journée recyclage
La date-clé de ce projet était le 20 septembre. Amélie et ses camarades du centre ont organisé une grande journée recyclage. Au programme, ils ont réalisé une collecte de déchets auprès de personnes âgées, un concours de tri chronométré et un concours de sculptures à partir d'objets recyclables. "On a créé plein de documents, des affiches, des panneaux... Par exemple, sur les panneaux, on expliquait en combien de temps un objet, comme un mouchoir se dégradait dans la nature..." commente la jeune fille.

Déception et persévérance
Un peu déçue par le nombre de personnes présentes, Amélie espérait voir beaucoup plus de gens venir à cette journée. Découragée pour autant ? Non, cette jeune fille ne manquent pas d'idées pour la suite : "On a fait plein de projets pour après. On voudrait réaliser une journée d'information avec les enfants des écoles primaires, informer les gens par le biais d'articles dans la presse, organiser un jeu-concours dans le journal du centre avec un gros lot à gagner, et puis nettoyer le bord du canal, mais seulement si ce n'est pas trop dangereux." Et d'ajouter : "Il faut persévérer. De toute manière, si ça nous tient vraiment à coeur, on y arrive."

Laure Ricote - octobre 2003

Source : http://www.enviedagir.fr

 

 

 

carte écrite en 1906 

 

 

1904

 

 

 

 

vue générale en 1914

 

 

vue générale en 1917

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Albert Mahaut, né aveugle à Saint-Léger-des-Vignes en 1867 - où son père était alors l'agent de plusieurs sociétés de navigation - et décédé à Rennes en 1943, entra en 1876 à l'Institut National des Jeunes Aveugles où il obtint en 1883 le brevet de capacité d'enseignement primaire. Cinq ans plus tard, il rejoignait la classe d'orgue de César Franck au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtenait l'année suivante un 1er Prix d'orgue. La même année, il était nommé professeur d'harmonie à l'Institution, poste qu'il occupera jusqu'en 1924. Il sera également quelque temps titulmaire d'une tribune (St Pierre de Montrouge, puis St Vincent de Paul), mais abandonnera rapidement ces fonctions pour se consacrer entièrement à l'éducation des non-voyants. Il laisse sa carrière d'organiste virtuose au profit du monde des aveugles.

Albert Mahaut révèlera au grand public l'oeuvre d'orgue intégrale de César Franck qui jusqu'alors était inconnue. Ses concerts triomphaux au Trocadéro sont restés gravés dans la mémoire de bien des musiciens. G. de Boisjolin, dans la Tribune de Saint-Gervais de mai 1898, écrivait à propos d'un concert du 28 avril consacré aux premières œuvres d'orgue de Franck : "M. Mahaut est un des plus brillants organistes sortis de cette belle institution : son jeu délié et sympathique séduit de suite et frappe par son élégance et sa correction."

Albert Mahaut, trop occupé à favoriser l'enseiognement puis le placement de ses condisciples aveugles, n'a laissé que quelques compositions : des mélodies et des pièces d'orgue.

Source : http://www.musimem.com/INJA.htm

 

Mercredi 24 mars 1943 : Paris-Centre consacre un long article à Albert Mahaut, qui vient de décéder à l’âge de 77 ans. Né à Saint-Léger-des-Vignes le 13 février 1867, c’était un enfant d’Auguste Mahaut, l’apôtre des canaux. Aveugle de naissance, il a été placé à Paris à l’Institut National des Jeunes Aveugles, où il appris la musique. Organiste de Saint-Vincent de Paul, professeur de musique, il s’est consacré à l’Association Valentin-Haüy, dont il est devenu vice-président. Albert Mahaut a effectué des tournées en France, en Suisse, en Allemagne, en Afrique du Nord, où il a donné des récitals de piano et d’orgue et prononcé des conférences. Il a écrit plusieurs ouvrages, dont Le Chrétien, homme d’action. Son frère Francisque Mahaut a été directeur d’une école publique de la Seine.

Source : http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr

Lien : "Albert Mahaut, organiste, responsable de l'Institut Valentin-Haüy et écrivain"

 

 

 

 

 

  

 

le quai du canal 

 

 

 

 

 

 

 

"Claude de Burine (1931-2005) a toujours placé son poème, dès ses débuts en 1957, au cœur de la vie intérieure qu’elle ne pouvait séparer de la vie extérieure, en ne cessant de s’identifier aux cycles de la nature, à la fois pour expliquer, magnifier nos instincts, notre pulsion vitale, et pour mettre en parallèle les mouvements du sang et ceux de la sève. Si l’enfance, l’amitié et le désir règnent sur le poème, au relief mi-réel, mi-onirique, avec leurs cortèges d’images qui ont pesé sur notre mémoire, c’est pour faire contrepoids à l’angoisse existentielle, à la mort et à tout ce qui mutile l’homme (...)
(...) La mort, qui était partie intégrante de sa vie et de son œuvre, l’a fauchée le dimanche 24 juillet 2005, d’une embolie pulmonaire (...) Claude de Burine repose désormais au cimetière de Saint Léger des Vignes, dans son nivernais natal, où elle a rejoint son mari le peintre Henri Espinouze, décédé en 1982."

Christophe Dauphin

Source : http://www.librairie-galerie-racine.com/revue/hse-hom.php3

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Poème inédit

L’arbre n’a pas changé de place
Ni la maison aux chiens
Où l’on pend jusqu’au matin
Leurs langues roses
Dans les nuits chaudes et de couleur

La rue tient toujours son bâton de berger
Se croît château-cabane
La chouette a descendu son œil
Range les verres, soutient l’or
Et sur le toit le coq en bronze
Lance son cri silencieux

Campagne des verdures
Où le sang vient à l’aube
Comme on te décrit bien
Quand on te prend au ventre
"Un jour, une voiture s’arrête
Et l’on ne sait qui en descend…"

La femme au feutre noir
Est partie sous les saules
Effaçant un à un ses pas
Même morte, elle reçoit ton visage
Et brûle encore du feu du premier mot

Tout commence lorsqu’on ne parle plus
Etend devant soi
Des doigts de laine et de givre

 

 

 

vue aérienne du barrage - confluent du Canal du Nivernais, de l'Aron et de la Loire

 

 

confluent du Canal du Nivernais, de l'Aron et de la Loire

 

 

barrage de la Loire

 

 

  

 

les usines Kléber-Colombes

 

 

les usines Kléber-Colombes en 1967

 

 

1955 - vue aérienne du stade (Centre Fresneau) et panorama sur Decize

 

 

couverture d'un livret d'accueil vers la fin des années 1940

(...) "En 1948, le groupe Kléber-Colombes confie à la Société Industrielle et Immobilière de Decize la construction de plusieurs dizaines de logements qui couvrent une grande partie de Saint-Léger-des-Vignes.
Le Journal du Centre ne tarit pas d'éloges sur ces travaux : "A Saint-Léger-des-Vignes, Kléber-Colombes construit un paradis terrestre et enlève 80 000 m3 de terre pour établir l'un des plus beaux stades français."
Deux ans plus tard, Maurice Herzog, vainqueur de l'Annapurna et ingénieur Kléber, réside chez M. Boyer, directeur de l'usine, et Saint-Léger nomme Annapurna l'un de ses quartiers (...)

(...) Le rôle social de Kléber est assuré par le Comité d'Entreprise. C'est aussi l'Amicale des "Plus de Vingt Ans". Longtemps les enfants du personnel ont profité des activités des "Beaux Jeudis".
Mais l'équipement le plus fréquenté, c'est le Centre Fresneau, inauguré en 1946, stade et gymnase de l'Espérance de Saint-Léger-des-Vignes, bains-douches, centre sanitaire.
A partir de 1957, Kléber a permis au Canoë-Club d'avoir un terrain et des locaux (...)

(...) En 1955, un autre type de formation est créé à Saint-Léger par Mademoiselle Thérèse Desreumaux (1923-1974), assistante sociale à l'usine puis déléguée à la coordination du département de la Nièvre. Le Centre Ménager Familial est devenu un Lycée Professionnel privé sous contrat d'association avec l'Education Nationale" (...)

Pour en savoir plus : http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr/PDF/1971.pdf

 

 

vue panoramique aérienne de St Léger des Vignes et Decize - à gauche, le stade Combier

 

 

 

 

1965 - gymnase et douches du Centre Fresneau

 

 

1973 - le stade

 

 

en avion au-dessus de St Léger des Vignes - la centrale électrique de Decize

 

 

 

Jeanne-Andrée Paté, née à St Léger des Vignes, militante communiste, a été arrêtée à Reims le 23 avril 1943, puis internée successivement à Reims, Laon, Compiègne et Romainville.

Déportée comme résistante le 18 avril 1944 au camp de concentration de Ravensbrück, où elle a reçu le matricule 35265, elle a été affectée au Kommando de Holleischen, Kommando dépendant du camp de Flossenbürg dans lequel les femmes travaillaient pour l'usine de munitions Skoda en Tchécoslovaquie.
Elle a été libérée par des partisans polonais le 5 mai 1945.
Elle continue de témoigner en toutes occasions et en particulier devant les élèves de collège et de lycée.

"Je suis une battante. J'ai toujours été une battante : c'est ce qui m'a sauvée. Je suis née en 1914, mes premières années ont donc eu pour décor une guerre, la Grande Guerre. Originaire de la Nièvre, de Saint Léger des Vignes précisément, j'ai quitté ma maison d'enfance à l'âge de 9 ans pour aller habiter à Reims. Là se trouvait mon oncle. C'est lui qui m'a donné le goût de la révolte très tôt. Dès 18 ans, j'ai milité activement pour le Parti Communiste Français. Mon engagement précoce et mon caractère rebelle trouvent leur source dans le spectacle perpétuel de l'injustice. En effet, mon père a été fait prisonnier 2 ans pendant la guerre de 14-18, pour refus de guerre. C'était un enfant de la DASS. Sans doute ai-je hérité de ses gènes rebelles ! Mon père est mort lorsque j'avais 5 ans. Ma sœur est née le lendemain de sa mort, comme pour montrer que finalement la vie continuait malgré tout, malgré « l'horreur absolue » (...)

(...)

(...) Quand je suis enfin rentrée chez moi, j'ai vu ma mère. Comme tous les matins depuis mon départ, elle avait préparé sur la table du petit déjeuner mon bol : elle m'attendait ainsi tous les jours. Ma fille avait alors 6 ans. Personne n'avait de nouvelles de ma sœur. Nous avons su après qu'elle était morte du typhus le jour de sa Libération. Parmi toutes mes épreuves, celle-ci fut la plus dure à supporter. Les retrouvailles ont été très intenses ; j'ai retrouvé mon mari, alité car gravement malade et couvert de furoncles. Mes vêtements avaient été cambriolés, j'ai dû garder ma robe rayée, que j'ai toujours au fond de mon armoire par ailleurs.
J'ai ensuite cherché du travail pendant deux mois. Une nouvelle organisation s'est constituée avec les déportés. La vie a donc repris rapidement son cours, notamment grâce à ma bonne constitution - même si je pesais 32 kilos à mon retour - et mes règles sont revenues au mois de juin, signe que tout recommençait. Pour preuve, au mois d'août, j'étais enceinte de mon fils. Mon mari, revenu beaucoup plus affaibli que moi, a attendu 2 ans avant de pouvoir retravailler. Nous nous comprenions mieux que jamais : nous avions vécu les mêmes épreuves, traversé la même période innommable de l'Histoire.

Recueilli par Marine Héraud, professeur de Lettres, en 2004-2005

Pour lire l'intégralité de cet indispensable témoignage :
http://crdp.ac-reims.fr/memoire/enseigner/memoire_deportation/temoins51/pate.htm
ou http://www.arac51.com/Jeanne-Andree-PATE-notre-Camarade.html

 

  

1955

 

 

  

St Léger des Vignes - les écoles

 

 

 

 

St Léger des Vignes - le barrage sur la Loire 

 

 

 

 

1953 (1er octobre) : Inauguration du chemin de croix peint par Olga Olby dans l’église de Saint-Léger, en présence de l’évêque Mgr Flynn
Le public peut admirer tout autour de l’église la grande fresque de 32 mètres par 2 qui représente en tableaux ininterrompus la Passion du Christ, et dans le choeur la représentation de la Cène. L’artiste Olga Olby commente son oeuvre sur Radio-Télévision Française.

le Chemin de Croix de l’église de Saint-Léger, peint par Olga Olby - photos : Pierre Volut

1990 : Olga Olby est décédée en Bretagne. Elle avait 90 ans.
Née le 10 avril 1900 à Kichinev (actuellement Chisinau, capitale de la Moldavie), Olga Hrschanovskaia, qui prendra plus tard le pseudonyme d’Olga Olby, suit des cours de dessin dans sa ville natale, puis à Kagan. En 1921, elle participe aux décors du théâtre de Bucarest.
Attirée par la France, qui est alors le pays d’accueil de nombreux artistes d’Europe de l’Est, elle obtient un visa en 1923 et elle acquiert la nationalité française l‘année suivante.
A Paris, Olga Olby travaille dans une fabrique de faïence et de porcelaine, puis dans un atelier de batiks. Elle entre ensuite dans l’atelier du peintre André Lhôte, participe au Salon d’Automne et au Salon des Beaux-Arts de 1926.
En 1938, elle épouse le docteur Yves Dommartin, avec qui elle s’installe à Imphy. En 1947, elle crée l’association Les Amis des Arts, puis en 1952 une section d’arts plastiques à Decize.
L’oeuvre la plus connue d’Olga Olby se trouve à l’église de Saint-Léger-des-Vignes.
C’est un chemin de croix en tableaux ininterrompus qui se déroule sur les deux murs de la nef et trouve son apothéose dans une grande représentation de la Cène, au-dessus du choeur. Le Christ, souffrant mais majestueux, est entouré d’une nuée blanche qui le sépare de ses bourreaux et d’une foule de curieux à peine ébauchés.
Le travail d’Olga Olby a duré près de trois ans. Le 4 octobre 1953, le chemin de croix a été inauguré par l’évêque de Nevers, Mgr Flynn. A cette occasion, Olga Olby a été l’invitée d’une émission de la Radio-Télévision Française (que seuls quelques Parisiens privilégiés pouvaient alors capter).
En mars 1969, l’artiste expose à la Chapelle Sainte-Marie, à Nevers ; parmi ses oeuvres, il y a 33 tableaux présentés en 1938 à Amsterdam et bloqués par la guerre.
Olga Olby et son mari quittent le Nivernais en 1973 pour s’installer en Bretagne.
L’artiste meurt fin 1990. Auparavant, elle a fait don en 1982 d’une cinquantaine de toiles à la ville de Decize.

Source : Pierre Volut, Decize et son canton autour de la seconde Guerre mondiale
Liens :
http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr
un appel de son petit-neveu http://jnleblanc.canalblog.com/archives/2012/04/12/23895384.html

 

 

 

 

 

 

  

Hubert Védrine, né en 1947 à St Silvain Bellegarde dans la Creuse, est un homme politique français.
Il a été conseiller municipal de St Léger des Vignes de 1977 à 1995 et préside l'Institut François Mitterrand.

Quelques dates :

  • 1974 : chargé de mission au ministère de la Culture
  • 1978 : chef de division à la direction de l'architecture du ministère de l'Environnement et du Cadre de vie
  • 1979 : coordinateur pour le Proche et le Moyen-Orient à la direction générale des relations culturelles du ministère des Affaires étrangères
  • 1981 : conseiller technique pour les relations extérieures au secrétariat général de la présidence de la République
  • 1988 : conseiller de François Mitterrand et porte-parole de la présidence
  • 1991 : secrétaire général de la présidence de la République
  • 1997 : ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement dirigé par Lionel Jospin
  • 2002 : quitte cette fonction après la réélection de Jacques Chirac à la présidence de la République

Source : http://fr.wikipedia.org

 

1981 : Parmi les proches collaborateurs de François Mitterrand figurent deux élus nivernais : la Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, Edwige Avice,et le conseiller technique Hubert Védrine, membre du conseil municipal de Saint-Léger-des-Vignes.
Né à Saint-Silvain Bellegarde (Creuse) le 31 juillet 1947, Hubert Védrine est le fils de Jean-Joseph Védrine, qui a participé à la fondation, dans ce même village, en 1943, du Mouvement National de Résistance des Prisonniers de Guerre et Déportés, un mouvement qui sera présidé par son ami François Mitterrand, passé dans la clandestinité ; un autre personnage participe à ce mouvement, Nicholas Glencross, alors curé dans la Creuse avant de venir à Saint-Léger-des-Vignes, et fidèle ami de la famille Védrine.

Source : http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr

 

 

 

 

 

 

 

St Léger des Vignes, vu de Decize

 

 

Decize - bords de la Loire et St Léger des Vignes 

 

 

 

 

carte à rapprocher de la précédente : même jour, même heure... mais les filles en plus !!

 

 

 

 

la plage de Decize-St Léger

 

 

la plage de Decize-St Léger à nouveau, en 1961

 

 

 

cartes postales anciennes
le bourg
cartes postales anciennes
la Loire et le canal
cartes postales anciennes
les verreries
cartes postales anciennes
les inclassables

 

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