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St Léger... des Vignes
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vue générale sur St Léger des Vignes et le barrage
1904
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Si,
par sa bonne humeur et sa gentillesse,
Amélie semble insouciante, elle ne l'est pas
tout le temps : "Mes camarades de classe ne sont
pas du tout inquiets, ils croient que tout va bien,
que le monde est parfait. Mais ce n'est pas le cas
! L'environnement, c'est quand même l'avenir
de notre planète !"
commente-t-elle. Un
projet né d'un constat Une
grande journée recyclage Déception
et persévérance Laure
Ricote - octobre 2003 Source
: http://www.enviedagir.fr
Amélie vit à St Léger des
Vignes, une petite ville de 2 300 habitants dans la
région de Bourgogne. Quand Stéphanie,
sa monitrice, lui propose de monter un projet avec
d'autres copains du centre aéré, les
idées ne manquent pas : "On était
juste devant les containers, on en avait assez que
les gens de notre ville ne sachent pas trier leurs
déchets. Ils ne les mettent pas dans les
bons containers et souvent, ils déposent des
sacs-poubelles à côté."
explique-t-elle. Ainsi est né leur projet :
"Le tri, c'est la vie".
La date-clé de ce projet était le
20 septembre. Amélie et ses camarades du
centre ont organisé une grande
journée recyclage. Au programme, ils ont
réalisé une collecte de
déchets auprès de personnes
âgées, un concours de tri
chronométré et un concours de
sculptures à partir d'objets recyclables.
"On a créé plein de documents, des
affiches, des panneaux... Par exemple, sur les
panneaux, on expliquait en combien de temps un
objet, comme un mouchoir se dégradait dans
la nature..." commente la jeune
fille.
Un peu déçue par le nombre de
personnes présentes, Amélie
espérait voir beaucoup plus de gens venir
à cette journée.
Découragée pour autant ? Non, cette
jeune fille ne manquent pas d'idées pour la
suite : "On a fait plein de projets pour
après. On voudrait réaliser une
journée d'information avec les enfants des
écoles primaires, informer les gens par le
biais d'articles dans la presse, organiser un
jeu-concours dans le journal du centre avec un gros
lot à gagner, et puis nettoyer le bord du
canal, mais seulement si ce n'est pas trop
dangereux." Et d'ajouter : "Il faut
persévérer. De toute manière,
si ça nous tient vraiment à coeur, on
y arrive."
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carte écrite en 1906
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1904
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vue générale en 1914
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vue générale en 1917
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Albert
Mahaut, né aveugle à
Saint-Léger-des-Vignes en 1867 - où
son père était alors l'agent de
plusieurs sociétés de navigation - et
décédé à Rennes en
1943, entra en 1876 à l'Institut National
des Jeunes Aveugles où il obtint en 1883 le
brevet de capacité d'enseignement primaire.
Cinq ans plus tard, il rejoignait la classe d'orgue
de César Franck au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris où il
obtenait l'année suivante un 1er Prix
d'orgue. La même année, il
était nommé professeur d'harmonie
à l'Institution, poste qu'il occupera
jusqu'en 1924. Il sera également quelque
temps titulmaire d'une tribune (St Pierre de
Montrouge, puis St Vincent de Paul), mais
abandonnera rapidement ces fonctions pour se
consacrer entièrement à
l'éducation des non-voyants. Il laisse sa
carrière d'organiste virtuose au profit du
monde des aveugles. Albert
Mahaut révèlera au grand public
l'oeuvre d'orgue intégrale de César
Franck qui jusqu'alors était inconnue. Ses
concerts triomphaux au Trocadéro sont
restés gravés dans la mémoire
de bien des musiciens. G. de Boisjolin, dans la
Tribune de Saint-Gervais de mai 1898,
écrivait à propos d'un concert du 28
avril consacré aux premières
uvres d'orgue de Franck : "M. Mahaut
est un des plus brillants organistes sortis de
cette belle institution : son jeu
délié et sympathique séduit de
suite et frappe par son élégance et
sa correction." Albert
Mahaut, trop occupé à favoriser
l'enseiognement puis le placement de ses
condisciples aveugles, n'a laissé que
quelques compositions : des mélodies et des
pièces d'orgue. Source
: http://www.musimem.com/INJA.htm Mercredi
24 mars 1943 : Paris-Centre
consacre un long article à Albert
Mahaut, qui vient de décéder
à lâge de 77 ans. Né
à Saint-Léger-des-Vignes le 13
février 1867, cétait un enfant
dAuguste Mahaut, lapôtre des
canaux. Aveugle de naissance, il a
été placé à Paris
à lInstitut National des Jeunes
Aveugles, où il appris la musique. Organiste
de Saint-Vincent de Paul, professeur de musique, il
sest consacré à
lAssociation Valentin-Haüy, dont il est
devenu vice-président. Albert Mahaut
a effectué des tournées en France, en
Suisse, en Allemagne, en Afrique du Nord, où
il a donné des récitals de piano et
dorgue et prononcé des
conférences. Il a écrit plusieurs
ouvrages, dont Le Chrétien, homme
daction. Son frère Francisque
Mahaut a été directeur dune
école publique de la Seine. Source
: http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr Lien
: "Albert Mahaut, organiste, responsable de
l'Institut Valentin-Haüy et
écrivain"
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le quai du canal
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Christophe
Dauphin Source
: http://www.librairie-galerie-racine.com/revue/hse-hom.php3 Poème
inédit
Larbre
na pas changé de
place La
rue tient toujours son
bâton de berger Campagne
des verdures La
femme au feutre noir Tout
commence lorsquon ne parle
plus
(...) La mort, qui était partie
intégrante de sa vie et de son uvre,
la fauchée le dimanche 24 juillet
2005, dune embolie pulmonaire (...) Claude de
Burine repose désormais au cimetière
de Saint Léger des Vignes, dans son
nivernais natal, où elle a rejoint son mari
le peintre Henri Espinouze,
décédé en 1982."
Ni la maison aux chiens
Où lon pend
jusquau matin
Leurs langues roses
Dans les nuits chaudes et de
couleur
Se croît
château-cabane
La chouette a descendu son
il
Range les verres, soutient
lor
Et sur le toit le coq en
bronze
Lance son cri
silencieux
Où le sang vient à
laube
Comme on te décrit
bien
Quand on te prend au ventre
"Un jour, une voiture
sarrête
Et lon ne sait qui en
descend
"
Est partie sous les saules
Effaçant un à un
ses pas
Même morte, elle
reçoit ton visage
Et brûle encore du feu du
premier mot
Etend devant soi
Des doigts de laine et de
givre
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vue aérienne du barrage - confluent du Canal du Nivernais, de l'Aron et de la Loire
confluent du Canal du Nivernais, de l'Aron et de la Loire
barrage de la Loire
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les usines Kléber-Colombes
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les usines Kléber-Colombes en 1967
1955 - vue aérienne du stade (Centre Fresneau) et panorama sur Decize
couverture
d'un livret d'accueil vers la fin des années
1940 (...) Le
rôle social de Kléber est assuré par le
Comité d'Entreprise. C'est aussi l'Amicale des "Plus
de Vingt Ans". Longtemps les enfants du personnel ont
profité des activités des "Beaux Jeudis". (...) En
1955, un autre type de formation est créé
à Saint-Léger par Mademoiselle
Thérèse Desreumaux (1923-1974), assistante
sociale à l'usine puis déléguée
à la coordination du département de la
Nièvre. Le Centre Ménager Familial est devenu
un Lycée Professionnel privé sous contrat
d'association avec l'Education Nationale" (...) Pour en
savoir plus : http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr/PDF/1971.pdf
Le Journal du Centre ne tarit pas d'éloges sur
ces travaux : "A Saint-Léger-des-Vignes,
Kléber-Colombes construit un
paradis terrestre et enlève 80 000 m3 de terre pour
établir l'un des plus beaux stades
français."
Deux ans plus tard, Maurice Herzog, vainqueur de l'Annapurna
et ingénieur Kléber, réside chez M.
Boyer, directeur de l'usine, et Saint-Léger nomme
Annapurna l'un de ses quartiers (...)
Mais l'équipement le plus fréquenté,
c'est le Centre Fresneau, inauguré en 1946,
stade et gymnase de l'Espérance de
Saint-Léger-des-Vignes, bains-douches, centre
sanitaire.
A partir de 1957, Kléber a permis au Canoë-Club
d'avoir un terrain et des locaux (...)
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vue panoramique aérienne de St Léger des Vignes et Decize - à gauche, le stade Combier
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1965 - gymnase et douches du Centre Fresneau
1973 - le stade
en avion au-dessus de St Léger des Vignes - la centrale électrique de Decize
"Je
suis une battante. J'ai toujours été
une battante : c'est ce qui m'a sauvée. Je
suis née en 1914, mes premières
années ont donc eu pour décor une
guerre, la Grande Guerre. Originaire de la
Nièvre, de Saint Léger des Vignes
précisément, j'ai quitté ma
maison d'enfance à l'âge de 9 ans pour
aller habiter à Reims. Là se trouvait
mon oncle. C'est lui qui m'a donné le
goût de la révolte très
tôt. Dès 18 ans, j'ai milité
activement pour le Parti Communiste
Français. Mon engagement précoce et
mon caractère rebelle trouvent leur source
dans le spectacle perpétuel de l'injustice.
En effet, mon père a été fait
prisonnier 2 ans pendant la guerre de 14-18, pour
refus de guerre. C'était un enfant de la
DASS. Sans doute ai-je hérité de ses
gènes rebelles ! Mon père est mort
lorsque j'avais 5 ans. Ma sur est née
le lendemain de sa mort, comme pour montrer que
finalement la vie continuait malgré tout,
malgré « l'horreur absolue »
(...) (...) (...)
Quand je suis enfin rentrée chez moi, j'ai
vu ma mère. Comme tous les matins depuis mon
départ, elle avait préparé sur
la table du petit déjeuner mon bol : elle
m'attendait ainsi tous les jours. Ma fille avait
alors 6 ans. Personne n'avait de nouvelles de ma
sur. Nous avons su après qu'elle
était morte du typhus le jour de sa
Libération. Parmi toutes mes
épreuves, celle-ci fut la plus dure à
supporter. Les retrouvailles ont été
très intenses ; j'ai retrouvé mon
mari, alité car gravement malade et couvert
de furoncles. Mes vêtements avaient
été cambriolés, j'ai dû
garder ma robe rayée, que j'ai toujours au
fond de mon armoire par ailleurs. Recueilli
par Marine Héraud, professeur de Lettres, en
2004-2005 Pour
lire l'intégralité de cet
indispensable témoignage :
Elle a été
libérée par des partisans
polonais le 5 mai 1945.
Elle continue de témoigner en
toutes occasions et en particulier devant
les élèves de collège
et de lycée.
J'ai ensuite cherché du travail pendant deux
mois. Une nouvelle organisation s'est
constituée avec les déportés.
La vie a donc repris rapidement son cours,
notamment grâce à ma bonne
constitution - même si je pesais 32 kilos
à mon retour - et mes règles sont
revenues au mois de juin, signe que tout
recommençait. Pour preuve, au mois
d'août, j'étais enceinte de mon fils.
Mon mari, revenu beaucoup plus affaibli que moi, a
attendu 2 ans avant de pouvoir retravailler. Nous
nous comprenions mieux que jamais : nous avions
vécu les mêmes épreuves,
traversé la même période
innommable de l'Histoire.
http://crdp.ac-reims.fr/memoire/enseigner/memoire_deportation/temoins51/pate.htm
ou
http://www.arac51.com/Jeanne-Andree-PATE-notre-Camarade.html
1955
St Léger des Vignes - les écoles
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St Léger des Vignes - le barrage sur la Loire
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le
Chemin de Croix de léglise de
Saint-Léger, peint par Olga Olby - photos :
Pierre Volut 1990
: Olga Olby est
décédée en Bretagne. Elle
avait 90 ans. Source
: Pierre Volut, Decize et son canton autour
de la seconde Guerre mondiale
Le public peut admirer tout autour de
léglise la grande fresque de 32
mètres par 2 qui représente en
tableaux ininterrompus la Passion du Christ, et
dans le choeur la représentation de la
Cène. Lartiste Olga Olby
commente son oeuvre sur
Radio-Télévision Française.
Née le 10 avril 1900 à Kichinev
(actuellement Chisinau, capitale de la Moldavie),
Olga Hrschanovskaia, qui prendra plus tard le
pseudonyme dOlga Olby, suit des cours de
dessin dans sa ville natale, puis à Kagan.
En 1921, elle participe aux décors du
théâtre de Bucarest.
Attirée par la France, qui est alors le pays
daccueil de nombreux artistes dEurope
de lEst, elle obtient un visa en 1923 et elle
acquiert la nationalité française
lannée suivante.
A Paris, Olga Olby travaille dans une fabrique de
faïence et de porcelaine, puis dans un atelier
de batiks. Elle entre ensuite dans latelier
du peintre André Lhôte, participe au
Salon dAutomne et au Salon des Beaux-Arts de
1926.
En 1938, elle épouse le docteur Yves
Dommartin, avec qui elle sinstalle à
Imphy. En 1947, elle crée lassociation
Les Amis des Arts, puis en 1952 une section
darts plastiques à Decize.
Loeuvre la plus connue dOlga Olby se
trouve à léglise de
Saint-Léger-des-Vignes.
Cest un chemin de croix en tableaux
ininterrompus qui se déroule sur les deux
murs de la nef et trouve son apothéose dans
une grande représentation de la Cène,
au-dessus du choeur. Le Christ, souffrant mais
majestueux, est entouré dune
nuée blanche qui le sépare de ses
bourreaux et dune foule de curieux à
peine ébauchés.
Le travail dOlga Olby a duré
près de trois ans. Le 4 octobre 1953, le
chemin de croix a été inauguré
par lévêque de Nevers, Mgr
Flynn. A cette occasion, Olga Olby a
été linvitée dune
émission de la
Radio-Télévision Française
(que seuls quelques Parisiens
privilégiés pouvaient alors
capter).
En mars 1969, lartiste expose à la
Chapelle Sainte-Marie, à Nevers ; parmi ses
oeuvres, il y a 33 tableaux présentés
en 1938 à Amsterdam et bloqués par la
guerre.
Olga Olby et son mari quittent le Nivernais en 1973
pour sinstaller en Bretagne.
Lartiste meurt fin 1990. Auparavant, elle a
fait don en 1982 dune cinquantaine de toiles
à la ville de Decize.
Liens : http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr
un
appel de son
petit-neveu
http://jnleblanc.canalblog.com/archives/2012/04/12/23895384.html
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Quelques
dates : Source
: http://fr.wikipedia.org 1981
: Parmi les proches collaborateurs de
François Mitterrand figurent deux
élus nivernais : la Secrétaire
dEtat à la Jeunesse et aux Sports,
Edwige Avice,et le conseiller technique Hubert
Védrine, membre du conseil municipal de
Saint-Léger-des-Vignes.
Il a été conseiller municipal de St
Léger des Vignes de 1977 à 1995 et
préside l'Institut François
Mitterrand.
Né à Saint-Silvain Bellegarde
(Creuse) le 31 juillet 1947, Hubert
Védrine est le fils de Jean-Joseph
Védrine, qui a participé à la
fondation, dans ce même village, en 1943, du
Mouvement National de Résistance des
Prisonniers de Guerre et Déportés, un
mouvement qui sera présidé par son
ami François Mitterrand, passé dans
la clandestinité ; un autre personnage
participe à ce mouvement, Nicholas
Glencross, alors curé dans la Creuse avant
de venir à Saint-Léger-des-Vignes, et
fidèle ami de la famille
Védrine.
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St Léger des Vignes, vu de Decize |
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Decize - bords de la Loire et St Léger des Vignes
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carte à rapprocher de la précédente : même jour, même heure... mais les filles en plus !!
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la plage de Decize-St Léger
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la plage de Decize-St Léger à nouveau, en 1961
le bourg |
la Loire et le canal |
les verreries |
les inclassables |
erci de votre visite