Des
documents du début du 17e siècle trouvés aux
Archives Départementales de la Nièvre prouvent que la
paroisse de Saint Léger des Vignes existe depuis
déjà fort longtemps, elle appartient au Prieuré
Saint Pierre de Decize.
L'un de ces documents
précise qu'elle tire son nom de son église
dédiée à ce saint populaire dans la
région, et qu'elle est composée de plusieurs hameaux
appartenant à des communautés de paysans appelés
personniers dirigées par un chef appelé le maître
(1).
Ces hameaux aujourd'hui portent
toujours le nom de ces anciens maîtres, La Guédine
venant du nom de Guédin, Les Valettes, Beaucirdieu ayant
été le surnom d'un dénommé Camus,
etc.
Les nombreuses vignes
cultivées par ces communautés justifient le "des
Vignes" ajouté au nom de la paroisse.
(1) Cette pratique
était très courante dans la Nièvre ainsi que
dans les régions limitrophes.
A lire, entre autres, le livre de Henriette Dussourd "Au même
Pot et au même Feu
" sur l'étude des
communautés familiales agricoles du centre de la
France.
St Léger des Vignes -
route de Decize
St Léger des Vignes -
rue de Decize
Notre paroisse n'est donc
habitée que par des paysans mais la découverte vers
1480 en forêt de charbon de terre, à quelques
kilomètres au nord, va vite changer les habitudes de ce
village tranquille. En effet, il n'existait aucun bâtiment sur
les lieux d'exploitation du charbon et, à l'époque, les
routes n'étaient pratiquement pas carrossables ; le seul moyen
d'expédition de cette marchandise était les voies
navigables.
Notre paroisse est
longée par le fleuve Loire. Rapidement, un port appelé
La Charbonnière sera aménagé et on y
accédera depuis le lieu d'extraction par un chemin. Ce n'est
pas tout : il faut un magasin pour stocker le charbon (ça sera
La Loge) et aussi le matériel pour l'exploitation des puits,
et encore des écuries pour les chevaux qui font la navette.
Tout cela sera bâti à proximité du port. Plus
tard y sera construit un grand bâtiment appelé
château de La Charbonnière où résidera le
Directeur des mines.
Un coin de St Léger
des Vignes - carte postale expédiée en
1922
St Léger des Vignes -
rue Sirnelle
C'est certainement par hasard,
en recherchant du charbon, que seront découverts des gisements
de gypse à Saint Léger. Plusieurs puits appelés
crots vont être exploités jusque vers les années
1940. Des usines de concassage seront construites et emploieront de
nombreux ouvriers.
la route de la Machine, vers
1915 - à droite, le bureau des postes -
édition Bonneau, tabacs
route de la
Machine
le "nouveau" bureau des
Postes, Télégraphe et
Téléphone
En 1784, le charbon est
exploité par les associés Pinet-Gounot qui revendent
à M. Beaudart de Saint James, trésorier de La Marine,
associé à l'ingénieur M. Perrier habitant le
château de La Charbonnière.
Plus tard, un des directeurs
des mines donnera les écuries du château pour en faire
une église en remplacement de l'ancienne en ruine. C'est la
raison pour laquelle cette église n'a pas son autel
orienté à l'Est comme d'ordinaire. L'ancien village se
trouve alors délaissé, les nouveaux arrivants trouvent
plus pratique de bâtir leurs maisons à proximité
du port de La Charbonnière.
Pour rentabiliser
l'exploitation du charbon, peu vendu à cette époque,
autorisation fut donnée en 1785 de construire une verrerie
à bouteilles, à la condition d'utiliser le charbon
extrait des mines.
le bar-restaurant "Aux
Courlis", aujourdhui fermé, autrefois un magasin de
pêche
la route nationale vers
1980
La verrerie fut bâtie
à l'emplacement actuel de l'école maternelle. Sa
position était idéale, le port pour le transport de la
marchandise étant à proximité, de même que
le charbon pour alimenter les fours, et le sable - un des principaux
matériaux entrant dans la composition du verre - se trouvant
à volonté dans La Loire.
Il fallait maintenant faire
venir une main d'uvre qualifiée pour la faire
fonctionner.
Pour être souffleur de
bouteilles, il faut avoir commencé dans la profession depuis
le plus jeune âge : comme porteur ou gamin vers 8 ou 9 ans,
puis ensuite comme grand garçon vers 14 ans et plus - certains
resteront grand garçon pendant toute leur carrière - et
puis la consécration dans le métier comme
souffleur.
Les ouvriers seront
recrutés dans plusieurs verreries de France, en particulier
celle de Givors (69). La plupart de ces maîtres verriers sont
des descendants de familles allemandes, autrichiennes et suisses
installées dans une grande partie Est de la France.
la route de Nevers - carte
oblitérée en 1909
Le directeur sera
François Piéton. Autour de cette verrerie seront
construits des logements pour accueillir les nouveaux arrivants et
leurs familles. Les relevés démographiques nous le
prouvent :
1764 = 59 feux (1 feu est égal à une famille pour la
Nièvre - il faut compter environ 5 personnes, ce qui fait 300
habitants)
Le relevé de 1789 compte 100 feux soit 500 habitants.
En l'an II de la République, c'est à dire 1793, il y a
850 habitants, un petit village vient de naître !
(2)
(2) La verrerie en effet
possédait un forgeron, un maréchal ferrant, des
logements pour les verriers...
Des commerçants viennent s'installer à cet endroit
où rien n'existait plus tôt, car le bourg du village de
Saint Léger des Vignes se trouve à plus d'un
kilomètre de la verrerie.
St Léger des
Vignes - la mairie et l'école
"La
mairie a changé de place aujourd'hui. Le
bâtiment mairie/écoles construit en 1861, rue
des Ecoles, abrite maintenant les 6 classes qui composent
l'école élémentaire.
Dans les années 1940, l'ancien maire, Pierre
PERRONNET, a fait acquérir à la
collectivité le bâtiment qui abrite les bureaux
de l'actuelle mairie, route Nationale, et
aménagé le parc."
précisions
de M. Albert Turbet - octobre 2008
|
|
extrait de "L'Ami de l'Enfance" du
15 août 1892
la mairie et l'école
- la sortie des classes
la nouvelle
mairie
La période
révolutionnaire va fortement perturber le fonctionnement de la
verrerie de La Charbonnière : certains associés seront
déclarés comme émigrés, la verrerie
changera de directeur (M. Drouaillet) mais continuera cependant de
fonctionner.
Une étenderie pour
fabriquer du verre à vitre fonctionnera quelques
années, mais cette production sera vite
abandonnée.
Les relevés
démographiques indiquent une baisse considérable alors
de la population à Saint Léger des Vignes :
1801 = 702 habitants
1806 = 598 habitants
puis 1831 = 790 habitants pour enfin remonter en 1838 à 1189
habitants.
C'est précisément
en 1838 que M. Pierre Antoine Mozer a l'autorisation de faire
construire une seconde verrerie de trois fours (3). C'est
l'emplacement actuel du complexe sportif du centre Fresneau.
(3) Mon
grand-père Riri parle de deux fours (voir la page
"verreries").
C'était vrai à son époque, un des fours avait
été supprimé. Mais il existe un plan où
les trois fours sont représentés et, sur les cartes
postales anciennes, ils sont bien visibles, ce qui prouve que ce 3e
four aurait été supprimé après 1900 mais
avant 1914.
St Léger des Vignes -
les Valettes
les Valettes, vers
1914
Cette nouvelle verrerie va
entraîner l'arrivée de nouvelles familles et de ce fait
augmenter considérablement le nombre d'habitants de notre
village : 400 personnes en plus en 7 ans !
L'ancienne verrerie
dirigée par François-Joseph Godard cessera toute
activité à la fin de l'année 1840, sa halle
menaçant de s'effondrer faute d'entretien.
Cette fermeture ne provoquera
pas l'émigration des ouvriers, probablement
récupérés par la nouvelle verrerie
désormais exploitée par les frères Farges,
Joliot et Cie.
Pour preuve : 1254 habitants au recensement de 1841.
St Léger des
Vignes - le Bois Bourgeot
Bientôt la
Société des Mines du Creusot, propriétaire des
mines de la toute récente ville de La Machine - puisque son
érection fut promulguée par l'évêque de
Nevers par un décret de juillet 1786 - racheta la verrerie et
la loua à M. Clamamus.
En 1865 y était
soufflé un grand choix de bouteilles.
En voici un bref descriptif : Champagnes, litres ordinaires,
Parisiennes, Bourguignottes, Bordelaises, Anglaises,
Orléanaises, bouteilles de vin du Rhin, Cruchons, bouteilles
à fruits, bouteilles à eau, carafes, bocaux, pot
à eau et même cloches de jardin de différentes
contenances. L'inventaire du 31 décembre 1865 indique 695 729
bouteilles.
En 1883, 130 personnes
travaillent à la verrerie : 106 hommes, 19 enfants et 5
femmes.
En 1891, tous les ouvriers du
syndicat des verreries de France se mettent en grève pour
réclamer des augmentations de salaire. Ils choisissent le
moment de la signature des embauches pour l'année, au mois de
septembre, après le four mort. Tous les ans en effet, en
été, les fours sont arrêtés pour
l'entretien pendant environ 3 mois.
La grève sera longue et,
pour certains ayant une famille nombreuse, ce sera la misère,
malgré l'aide et la solidarité de leurs camarades moins
dans le besoin.
A Saint Léger des
Vignes, les verriers obtiendront une légère
augmentation de salaire et la casse des bouteilles
défectueuses qu'ils soupçonnaient être revendues
par la direction. Ici, une petite explication s'impose : les
bouteilles terminées étaient contrôlées et
payées suivant leurs qualités de fabrication, le
premier choix étant mieux payé que le second, et les
bouteilles défectueuses n'étant pas
payées.
Début des années
1900 : Monsieur Clamamus décède, sa femme reprend la
verrerie et nomme son gendre, le Docteur de Burine, directeur. La
société Schneider et Cie du Creusot en est toujours
propriétaire.
la
famille lamamus
Gilbert
Antoine Clamamus, né à Saint-Léger le 5
mars 1851, était le fils d'Antoine Clamamus,
journalier, et de Jeanne Bougnat (ou Bougniat),
mariés à Saint-Léger en 1833. Il est
possible de remonter encore trois générations
à Saint-Léger ou dans les environs. Les
parents d'Antoine se nommaient Etienne Clamamus, lui aussi
journalier, et Jeanne Commaille (famille de
commerçants en charbons). Les parents d'Etienne, Jean
Clamamus et Benoîte Audin, se sont mariés en
1776 à Neuville-lès-Decize. Blaise, le
père de Jean Clamamus, avait épousé
Françoise Large.
Né
en 1879 à Saint-Léger-des-Vignes,
Jean-Marie
Clamamus
était le fils de Gilbert Antoine Clamamus,
âgé alors de 28 ans, cafetier au bourg de
Saint-Léger, et d'Anne Moreau, 24 ans. Le couple
avait déjà donné naissance à une
fille, Caroline, décédée en bas
âge. Veuf quelques années plus tard, Gilbert
Antoine, dit Jules Clamamus, s'est remarié en 1883
avec Marie Gros, elle aussi veuve. A ce moment-là,
Gilbert Antoine Clamamus était employé de
chemin de fer.
D'autres
branches de la famille Clamamus ont vécu à
Saint-Léger, Decize, La Machine et dans des villages
voisins. Deux fils d'Antoine Clamamus et de Jeanne Bougnat
ont réussi une ascension sociale exceptionnelle.
Jean-Michel
(1848-1897)
exerçait l'emploi de comptable à la Verrerie
de Saint-Léger. Son
frère
Jean-Marie
(né
en 1859) était secrétaire de la
sous-inspection des Forges du Centre lorsqu'il a
épousé Anne-Marie Carré.
La
Verrerie appartenait alors à la Compagnie Schneider.
En 1879 - année de naissance de l'autre
Jean-Marie
Clamamus
- Schneider céda la Verrerie à
Jean-Michel
Clamamus.
Celui-ci avait deux enfants, Charles-Antoine (mort
célibataire à 30 ans, en 1901), et Anne-Louise
(née en 1874), qui épousa le docteur de
Burine, médecin-major du 13e R.I., en garnison
à Decize. Par cette alliance, la Verrerie devint la
propriété de la famille de Burine,
jusqu'à la Première Guerre mondiale. La
Verrerie de Saint-Léger était alors l'usine de
repli des Verreries Champenoises Charbonneaux ; toutes les
deux fabriquaient des bouteilles pour le champagne. Les deux
entreprises fusionnèrent en 1918. En 1931, la
société passa dans le groupe Souchon et
Neuvesel, qui décida la fermeture de la Verrerie de
Saint-Léger.
L'homme
politique Jean-Marie
Clamamus,
maire de Bobigny, était le fils de Gilbert Antoine
Clamamus et Anne Moreau ; c'était aussi le neveu de
Jean-Michel
Clamamus,
responsable de la Verrerie.
précisions
de M. Pierre Volut - octobre 2014
Le
conducteur de la voiture à cheval est
M. Chauveau.
Les passagers sont Jean-Michel
Clamamus et
sa femme
avec un de leurs petit-fils (enfant de M. et Mme de
Burine) et sa nourrice.
La photo est prise devant leur maison, en face de la 1re
verrerie de St Léger, actuellement rue de La
Verrerie.
Cette maison existe toujours et se trouve à
côté de l'école maternelle.
"Le
château de la Guédine a
été construit pour le docteur de
Burine. Sur un mur, on trouve une sorte de blason
avec les deux initiales entrecroisées B pour
de Burine et C pour Clamamus."
|
le château de
la Guédine, ancien château de la direction des
verreries
On
raconte qu'il a été payé avec les
bouteilles présentant un défaut qui, non
payées aux ouvriers,
étaient revendues la moitié de leur prix. Les
employés des verreries revendiqueront souventes
fois
et le rebaptiseront "le château des Casses".
http://cc-loire-foret.fr/communaut-de-communes/les-6-communes/saint-leger-des-vignes
Pour
lire la biographie de
Jean-Marie
Clamamus (1879-1973),
maire de Bobigny (actuelle Seine-Saint-Denis) : la
carrière politique mouvementée d'un
Léogartien
Jean-Marie
Clamamus en 1932
|
|
|
Des listes des années
1912 à 1914 nous renseignent sur la clientèle de la
verrerie de Saint Léger des Vignes :
- ce sont des vignerons de
Beaune, Meursault, Rully, Savigny les Beaune, Pommard, Nuits Saint
Georges, Pulligny Montrachet, Coulange la Vineuse, Mâcon,
Bordeaux, Saint Emilion, Saumur, Angers, Tours, Sancerre, Pouilly
sur Loire, Limoux, Saint Pourçain, Epernay, Reims,
Ay
- mais aussi d'Italie
à Asti, Bollene, Canelli, Costeglio Ferrovia, Castellina in
Chianty, Turin
- également de grandes
maisons comme Mercier à Epernay, Chandon à Epernay,
Patriache à Pouilly en Auxois
Les bouteilles
fabriquées à la Verrerie de Saint Léger des
Vignes sont réputées pour leur solidité et, une
fois remplies de ces vins prestigieux, sont à l'honneur dans
les grandes réceptions de la haute société
française de l'époque, restaurants et hôtels, sur
les paquebots de luxe, ailleurs en Europe et beaucoup aux Etats-Unis
d'Amérique où déjà est
apprécié le vin pétillant de
France.
1914 : c'est la Grande Guerre.
La plupart des verriers partent pour le front et, avec eux, le
directeur, le Docteur de Burine, qui décide de fermer la
verrerie. Cependant, le propriétaire d'une verrerie de Reims,
M. Charbonneaux, obligé de faire évacuer son usine - la
ville est sous les bombes allemandes - loue, fin 1915, la verrerie de
Saint Léger et y amène des ouvriers non mobilisables
avec leurs familles.
Dès février 1916, l'activité reprend avec un
seul four en fonctionnement.
La guerre se termine enfin, les
verriers reviennent et reprennent leur travail.
La guerre a été longue et coûteuse, non seulement
en vies humaines, mais également financièrement,
certains ne reviendront jamais.
A partir de 1925, il y a de
nombreux arrêts de fabrication : le vin se vend mal. La
verrerie se modernise toutefois : on fabrique les bouteilles semi
mécaniquement. Toutefois, les anciens souffleurs ont
conservé le soufflage traditionnel à la bouche.
Rien n'y fait : la crise des
années 1930 arrive et la prohibition aux Etats-Unis n'arrange
pas les affaires des vignerons et des petites verreries.
La verrerie Charbonneaux
à Reims est devenue importante et, qui plus est, bien mieux
placée puisque située à côté des
caves des vignerons de Champagne. Les gros mangent les petits
A la fin de l'année
1931, ce sera la fin de la verrerie à Saint Léger des
Vignes, après presque 150 ans de fonctionnement.
L'église
paroissiale Saint Léger de Saint Léger des
Vignes, construite au milieu du XIXe siècle, est
d'inspiration gothique. Elle remplace un ancien
édifice qui depuis longtemps ne servait plus au
culte. Elle est orientée nord-sud. Construite
grâce à une souscription auprès des
habitants du village, elle est édifiée dans
les écuries du château La
Charbonnière.
statue de Sainte Anne et la Vierge du XVIe siècle en
pierre polychrome - autel de 1860 - mémorial du
début du XXe siècle qui rend hommage aux morts
de la Première Guerre mondiale - descente de croix :
tableau d'Olga Olby réalisé en 1951-1953 -
crucifixion et montée au Calvaire : tableaux du
même auteur peints en 1957
|
à gauche,
oblitération de 1914
1923
Chemin de Croix - Fresque de
Olga Olby
l'épicerie
A. Poinet - livraisons à domicile
l'avenue de la Gare en
1930
carte au dos manuscrite
ainsi : "chez Jean-Pierre - novembre 1939"
(?)
Certains partiront dans
d'autres verreries, mais beaucoup resteront. C'est la fin d'une
époque, les machines de plus en plus remplacent les
hommes
Le métier était
difficile, il fallait avoir du souffle pour faire les bouteilles.
Nombreux sont morts de maladies pulmonaires, mais les verriers
aimaient leur métier et n'en auraient changé pour rien
au monde.
Il n'y aura plus de grandes
entreprises dans notre village. Cependant, durant la seconde guerre
mondiale, une entreprise de caoutchouc viendra s'installer dans la
ville voisine de Decize et permettra à notre village de garder
et même d'augmenter le nombre de ses habitants. L'histoire
continue
Etat
présentant la situation industrielle et
commerciale de la commune de Saint Léger des
Vignes pendant l'année 1893
Boulangerie
: 5 établissements - Les boulangers font
eux-mêmes leur besogne - Fabrications et
ventes : ordinaires - Cause des augmentations ou
réductions : tous les jours - Cause des
variations : sans
Vins :
4 établissements - Nombre d'ouvriers
manuvres et charretiers : 2 - Salaire maxi :
3 F par jour - Salaire mini : 3 F par jour - Heures
de travail : très variées - Etat de
la fabrication et de la vente : vente locale -
Cause des variations : sans
Charpentier
: 1 établissement - Nombre d'ouvriers : 1 -
Salaire maxi : 4 F 50 - Salaire mini : 4 F - Heures
de travail : 10 heures - Etat de la fabrication et
de la vente : petite entreprise - Causes des
augmentations et réductions : sans
variation
Menuiserie
: 2 établissements - Les menuisiers font
leur besogne eux-mêmes - Etat de la
fabrication et de la vente : meubles courants -
Causes des variations : sans
Sabotiers
: 1 établissement - Nombre d'ouvriers : 2 -
Salaire maxi : 3 F - Salaire mini : 2 F 50 - Heures
de travail : 10 heures - Etat de la fabrication :
vente locale - Cause des variations :
sans
Charronnage
: 2 établissements - Nombre d'ouvriers : 1 -
Salaire maxi : 3 F 50 par jour - Salaire mini : 3 F
par jour - Heures de travail : 10 heures - Etat de
la fabrication et de la vente : vente locale,
réparations - Cause des variations :
sans
Poterie
ordinaire : 1 établissement - Nombre
d'ouvriers : 2 - Salaire maxi : 4 F - Salaire mini
: 3 F - Heures de travail : 10 heures - Etat de la
fabrication et de la vente : vente aux environs et
dans la localité - Cause des variations :
sans
Verreries
de bouteilles : 1 établissement
Contremaître : 1 - Salaire maxi : 10 F -
Salaire mini : 10 F - Heures de travail : 15
heures
Surveillants : 3 - Salaire maxi : 4 F - Salaire
mini : 4 F - Heures de travail : 12 heures
Nombre d'ouvriers : 108 - Salaire maxi : 8 F -
Salaire mini : 2 F 25 - Heures de travail : 8
heures
Manuvres et charretiers : 75 - Salaire maxi :
3 F 25 - Salaire mini : 2 F - Heures de travail :
10 heures
Nombre de femmes : 4 - Salaire maxi : 1 F 50 -
Salaire mini : 1 F 50 - Heures de travail : 10
heures
Nombre d'enfants : 33 - Salaire maxi : 1 F 30 -
Salaire mini : 1 F 30 - Heures de travail : 8
heures
Etat de la fabrication et de la vente : 4 000 000
de bouteilles environ
Cause des augmentations : bonne année de
vin
Carrières
à plâtre : 2
établissements
Surveillants : 2 - Salaire maxi : 4 F - Salaire
mini : 4 F - Heures de travail : 10 heures
Nombre d'ouvriers : 44 - Salaire maxi : 4 F -
Salaire mini : 3 F - Heures de travail : 10
heures
Manuvres et charretiers : 5 - Salaire maxi :
3 F - Salaire mini : 3 F - Heures de travail : 10
heures
Etat de la fabrication et de la vente : vente
faible
Cause des augmentations et réductions : sans
variation sensible
Fours
à plâtre : 3
établissements
Surveillants : 3 - Salaire maxi : 4 F - Salaire
mini : 4 F - Heures de travail : 10 heures
Nombre d'ouvriers : 31 - Salaire maxi : 2 F 75 -
Salaire mini : 2 F 50 - Heures de travail : 10
heures
Manuvres et charretiers : 8 - Salaire maxi :
3 F - Salaire mini : 3 F - Heures de travail : 12
heures
Etat de la fabrication et de la vente :
ordinaire
Cause des augmentations et réductions : sans
variation sensible
Maréchaux
: 2 établissements - Nombre d'ouvriers :
2 - Salaire maxi : 3 F 75 - Salaire mini : 3 F -
Heures de travail : 12 heures - Etat de la
fabrication : ordinaire, entretien du
matériel local
Quincailliers
: 2 établissements
Fait
à Saint Léger des Vignes, le 28
janvier 1894
Le Maire, Berthilliot B.
|
|
cartes
postales anciennes
vues générales
|
cartes
postales anciennes
la Loire et le canal
|
cartes
postales anciennes
les verreries
|
cartes
postales anciennes
les inclassables
|
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