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St Léger des Vignes - origine du Canal du Nivernais
Ce canal est
considéré aujourdhui comme lun des plus
beaux de France, lun des plus préservés et
sauvages, lun des plus vivants aussi puisquil ne comporte
aucune écluse automatique. Au contraire, des
éclusiers sont là pour vous faire passer ses nombreuses
écluses. Tous les deux ans,
durant lété, a lieu la fête des amis du
canal du Nivernais où se retrouvent tous les amoureux de ce
canal, venus de lEurope entière avec leur bateau.
le site des Amis du
canal latéral à la Loire : http://www.amis-canal-loire.org/ Le Temps - jeudi 8
décembre 1910 carte postale écrite
en 1913 St Léger des Vignes -
le quai du Canal du Nivernais Le
5 novembre 1737, un procès verbal indique
que Pierre Giraud, voiturier par eau, demeurant
à Roanne, transportant par bateau des vins
pour la provision de Paris, a déclaré
au notaire royal Claude Emery Grenot, de Decize,
qu'il a fait naufrage. le quai du
canal St
Léger des Vignes - le quai du Canal du
Nivernais Une
lettre de voiture du 8 juin 1763 nous apprend que
Louis Torcol, directeur des charbonnières de
M. Isaac Mauduit, demeurant au port de la
Charbonnière, paroisse de Saint Léger
des Vignes, a conclu marché avec Jacques
Perdriat, voiturier par eau, demeurant en la ville
de Nevers, pour conduire 6 fournitures de charbon
de terre, qu'il chargera en 2 bateaux et conduira
en la ville d'Orléans à l'adresse et
pour le compte de M. Dupont, négociant, et y
demeurant. le
passeur Un
procès verbal du 15 novembre 1765 indique
que Mathurin Dollet, voiturier par eau, demeurant
ordinairement au bourg et paroisse de Gilly sur
Loire, facteur de Jean Barnaches fils et de
Philibert Rochu son associé, a entrepris la
conduite de bois de marine, pour la compagnie du
sieur Priault de Saint Gilles, fournisseurs
généraux des bois nécessaires
pour le Roy et ports de Brest, Rochefort, Le Havre,
Bordeaux, et autres. Ledit Dollet déclare
avoir 7 trains de bois au port de la
Charbonnière, paroisse de Saint Léger
des Vignes, en attente d'être conduits en ces
dits ports par les voituriers par eau
Clément Denisiau, Jean Mornat, Claude
Puzenat, et Léonard Jandiau,
domiciliés également à Gilly
sur Loire, et qu'il ne peut s'y rendre car ses
voituriers sont absents. le
passeur Le
17 février 1768, le testament d'un
charpentier en bateau, domicilié à la
Charbonnière, paroisse de Saint Léger
des Vignes, nous renseigne sur ses biens. le
passeur Souvent,
à cause de trop grandes crues ou de la glace
s'étant formée sur la Loire, les
bateaux de marchandises étaient mis à
l'abri dans un de ses affluents, la rivière
Aron, au lieu appelé le Climat de Chaumont,
situé paroisse de Saint Léger des
Vignes. Serge
Adam - février 2006 / mars 2012 le bac le bac de St Léger
des Vignes en 1957 photo
: Sallé A
partir de 1965, l'organisation du bac et
l'attribution du bail sont cédées
à la commune de Saint-Léger. Source
et lien : http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr Les 2 cartes ci-dessus datent de 2
années différentes mais sont prises au même
endroit. le chantier des
bateaux carte postale
oblitérée en 1906 Serge
Adam - février 2006 Acoter
(s') s'appuyer habits Agace ou
ajasse (une) une
pie mouiller Agas
forte
averse rassasié,
repu Arpion orteil homme de peu
de valeur Apport fête
patronale genêt Barboulette coccinelle petite
pièce où l'on fait la vaisselle Barriot petite
barrière devant la porte du logis - empêchait
les poules de rentrer bosse Beurdin ou
beurdignot innocent qui voit
mal Beurlaiser flâner,
travailler au ralenti dire des
choses sans importance, bavard Biaude blouse du
paysan, mais aussi à notre époque n'importe
quel habit ventre Bigot croc
à fumier chèvre Bourillou
quelqu'un de
dépeigné Borgne orvet dernier
né d'une famille (humain ou animal) Boucher couvrir une
marmite ou une casserole remuer l'eau
(en Loire pour pêcher le goujon) Bourgeoise épouse premier
dimanche de carême - il était d'usage de faire
brûler la taille de la vigne ou des arbres fruitiers
ce jour-là, on l'appelait le feu de brandon Brâter braquer, en
conduisant une voiture casser,
briser Brayette braguette bricoleur Butin linge petite
ferme Brouillasse bruine lessive Cadrin petit
récipient en fer à anse contenant le repas de
l'ouvrier noix, mais
aussi une grosse bille pour jouer (boulet) Camboule enflure,
bosse caneton Cancouelle
ou cancouenne hanneton pansement
entourant un doigt blessé, et aussi poupée en
chiffon Caton grumeau,
mais aussi touffe de poils ou de cheveux
emmêlés trou qui se
forme dans les levées des bords de Loire Châgne chêne Châgnon nuque mot
employé quand on coupe les rejets d'une plante comme
les tomates Chavan chat-huant
(chouette et hibou) corbeau ou
corneille Ch'ti mauvais
temps, petit, chétif petite,
chétive Chicot hoquet onze
Couâler se plaindre
à grands cris cognée,
hache Crot puits extrémité
d'un pain ou d'une baguette Cuirassier gros
bourdon bille (il
joue aux chiques) Chougner pleurnicher ver blanc
(larve du hanneton) Codinde dindon péritoine
du porc Comédien nomade employé
agricole Coque bûche
de bois marmite Coquer assommer Corbeau montant de
cheminée sorbier Cordaille lien de
fagot primevère Couer coffin de la
faux grosse
crêpe Déberdouler tomber,
rouler créer
du désordre Dépater enlever la
boue de ses chaussures se faire
sortir Dret droit faux Débourrer en parlant
de la vigne, bourgeonner mâche Drille diarrhée chardon Echayer sorte de
petit escabeau enjambant une haie ou une
clôture enterrer une
bête morte Ecouet
(à l') à
l'abri de la pluie chose
inutile, personne casse-pieds Emminter empoigner se prendre
les pieds, s'empêtrer Eurson ou
erson hérisson Ebeurluter éblouir remuer
quelque chose, fouiller Fertasse buisson
épais petite
flûte (instrument fabriqué en
sureau) Fornia petit oiseau
prêt à s'envoler du nid quitter un
nid Fouailler plier pousser
quelqu'un Frai froid femelle Feugner fouir, en
parlant du porc plantoir Fayard hêtre giboulée
de pluie, petite averse Gâtière
ou gatte fille mettre de
l'eau dans ses chaussures Gazoutte petite
fille gigoter Gnaquer mâcher bouder Gniouler se
plaindre récipient Gouyard serpe
à long manche employée pour nettoyer les
haies Grafigner griffer ce qui reste
du lard fondu Grôler remuer,
disputer ridé,
pomme ridée Guériotte cerise
sauvage pas solide,
mal attaché Goder gaver habiller Gouri porcelet orgelet Gratte-cul fruit de
l'églantier poule qui
couve Jault, jau
ou jô coq rat Lisette lézard ferme Loup de
bois tique petite
lampe Lunette petit
escargot des haies ronchonner Maie pétrin se
mouiller Niot uf en
porcelaine qui incite les poules à pondre dans le
poulailler Nourrain petit cochon
de lait mordre Nonnon oncle champ de
bonne qualité Papeugner manger sans
appétit groseille
à maquereaux Pieuche pioche tirer les
cheveux en se battant Pigouner remuer meule de
paille Pas seuil d'une
porte tache de
rousseur Pisserotte petit filet
d'eau tas de
fumier Pois haricot sec
ou demi sec craquer,
grésiller Rabiauder raccommoder avare Rapouston réprimande,
blâme glisser Rouin ornière frapper Tacosser taper
à petits coups Tâle branche
d'arbre récipient
Trasse
haie plaque de
cheminée Taqué mal
levé, en parlant du pain ou d'un
gâteau traire une
vache Toquer frapper
à la porte employé
pour toutes les plantes rampantes Treue truie pomme de
terre Tuer éteindre
le feu bruit de
bouche en mangeant Usage terrain
communal jonc et
osier Viouner bruit aigu
et continu prendre la
mouche, en parlant des vaches qui courent avant
l'orage Volan ou
voulan grande
faucille ou croissant pour couper les haies plaque stéréo
du barrage à St Léger des Vignes
- merci
à Pierre Volut St Léger des Vignes -
le barrage St Léger des Vignes -
le barrage St Léger des Vignes -
le déversoir Pendant
près de quatre heures, j'ai assisté,
assis sur le "nef" d'une barque, impitoyablement
secouée par le flot grandissant, à la
pêche aux aloses. Et
tout en continuant sa pêche, le fils Camus
m'expliquait : Camus
pêchait alors 280 aloses en deux jours.
Chaque poisson pesait en moyenne 3 livres. Source
: G.G.- Paris-Centre - 21 avril 1934 le site de
André : http://pageperso.aol.fr/inkerman58/index.html Canal du Nivernais - passage
d'un bateau
arine
de
oire
Ce canal est d'une construction assez
récente puisque terminé en 1843.
La portion actuelle du canal était
auparavant occupée par la rivière
Aron, affluent assez calme qui a été,
nous l'allons voir, un refuge naturel pour les
bateaux des mariniers de Loire.
Après s'être rendu au lieu de la
Charbonnière, paroisse de Saint Léger
des Vignes, où le bateau a été
submergé, Pierre Giraud déclare que
le naufrage a été causé par
une corde servant au passage de la barque du port
et de la rivière Loire du côté
de Saint Privé lès Decize. Le bateau
a coulé, entraîné par le
courant, et il aurait été encore plus
loin si les voituriers dudit bateau n'avaient pas
pris la précaution de prendre une toue -
petite barque généralement construite
en chêne - pour jeter l'ancre du bateau
naufragé et l'arrêter.
Une autre lettre de voiture entre les mêmes
personnes précise que Jacques Perdriat,
voiturier par eau, doit cette fois livrer un
quantité de 6 fournitures de charbon de
terre, qu'il chargera aussi dans 2 bateaux et
conduira à Villeneuve Saint Georges,
à l'adresse et pour le compte de M. de
Lamotte, négociant à
Paris.
En premier lieu, il veut qu'il lui soit dit pour la
somme de 150 livres de messes en l'église,
et par Messieurs les Minimes de la ville de Decize,
tant pour le repos de son âme que celui de
feue Marie Chenut, sa femme, qu'il soit
délivré aux pauvres de la paroisse de
Saint Léger des Vignes la somme de 30
livres. Il donne et lègue à Louis
Chicot, son frère, lui aussi charpentier en
bateau, tous ses outils de charpentier et autres,
ses habillements et chemises, évalué
à environ 100 livres, et une somme de 10
livres, plus donne et lègue à son
neveu, fils de Louis Chicot, la somme de 150
livres, et à Marie Gaillard, fille de Pierre
Gaillard, tonnelier à Saint Privé
lès Decize, le surplus de son bien
consistant en argent et meubles.
Pour accomplir lesquels legs à ledit Chicot,
il déclare qu'il a remis en main du sieur
Louis Joseph Torcol, marchand demeurant au lieu de
la Charbonnière, paroisse de Saint
Léger des Vignes, la somme de 237 livres 18
sols, deux louis anciens dont il ne connaît
pas la valeur, deux petites paires de boucles en
argent, une de femme et une d'homme, et une croix
en or, et qu'il lui est dû par le sieur
Torcol la somme de 380 livres pour le prix de la
vente de sa maison, cour, aisance, jardin et terre
de la contenue d'environ cinq
boisselées.
NB : il y a eu beaucoup de charpentiers en
bateau à Saint Léger des Vignes, le
dernier ayant exercé ce métier
était un dénommé
Saintoyen.
C'est le cas le 6 février 1773 où le
voiturier par eau Anet Dumas est contraint à
cause du froid qui gèle la Loire d'y mettre
à l'abri 3 bateaux qui sont forts et en
chêne, chargé d'armes, fusils, sabres
et pistolets destinés pour la traite des
nègres (sic), passant par le Havre, mais
aussi de quincaillerie et différentes
marchandises, pour le Roy et différentes
personnes. Toutes ces marchandises seront
déchargées et mises à l'abri
aux endroits les plus certains et
élevés. Les marchandises les plus
fragiles seront mises à l'abri dans des
caves des habitants de Saint Léger des
Vignes.
Source : actes notariés de la ville
de Decize - Archives Départementales de la
Nièvre
acs
sur l'
ron
et le canal
Afin de raccourcir la distance, un bac est mis en
service : en 1868, M. Pautté-Mirault utilise
alors quatre batelets, dont un neuf de 8,80 m par
1,58 m.
Les passagers, animaux et marchandises traversent
d'abord le canal puis l'Aron ; l'embarquement se
fait cinquante mètres en amont du barrage,
le débarquement à la pointe des
Halles.
Le bail du bac de Saint-Léger est
attribué aux enchères pour une
période de huit ans.
Les entrepreneurs sont successivement Joseph
Pautté (de 1877 à 1885),
François Saintoyen (de 1886 à 1894),
Ernest Cochaux (de 1895 à 1903), Jules
Cochaux (de 1904 à 1912). Suivent Auguste
Fargue, Jean-Marie Fargue, M. Vigneron.
Le bac sert alors à rejoindre le Stade
Nautique en été.
Le dernier passeur est Léonard Bonnot. Le
bac cesse définitivement en 1969.
C'est le port du canal du Nivernais.
Cet endroit, le Port de Saint Thibault, vient d'être
aménagé en port de plaisance et aire de repos.
ots
de la
ièvre
Ce sont des mots que j'ai toujours entendus dans la région et
encore employés de nos jours."
Affaires
Aflinger
Agoué
Arcandier
Balai
Bassie
Beugne
Beugner
le coup et la bosse qui en résulte
Beurdineries
bêtises
Beurlu
Beurloter
Beuille
Bigue
ou bique
Boique
(la) :
Bouchon
couvercle
Bouler
Brandon
Breyer
ou brayer
Bricolou
Bricole
Bue
Calot
Cani
Catin
(une)
Cavée
Châtrer
Couâle
Ch'tite
Chiée
(une)
Cougnie
Crougnon
Chique
Co
Coiffe
Commis
Coquelle
Corbier
Coucou
Crâpiau
Débernacler
Diorer
(se faire)
Dard
Doucette
Echardon
Encrotter
Embergniot
Empiger
(s')
Fergouner
ou feurgouner
Flutiau
Fornier
Fougaler
Fumelle
Feugnon
groin du porc
Fichet
Garaude
ou garode
Gauger
Gigougner
Gnien
(faire la)
Gomiot
Griaude,
grillaude ou guerriaude
Guénélé
Guinioché
Gougner
Grain
d'orge
Grouasse
Grouer
couver
Luron
Locaterie
Loupiotte
Mourgouner
Néyer
Niaquer
Ouche
Pétasse
Pigner
Plongeon
Piole
Plotte
(de fumier)
Querciller
Rapiat
Riper
Tabouler
Tingot
Taque
Tirer
Traînasse
Treuffe
Tiaper
Verdiaux
Veurder
êche
aux
ngins
C'est à la suite de cette banale et
conventionnelle question que j'ai connu hier les
subtilités de la pêche aux aloses.
Un jeune homme, bronzé par les embruns,
tirait de l'eau un carrelet d'où
s'échappait à chaque coup des
vandoises affolées.
Soudain, dans le tourbillon des eaux furieusement
rejetées par le barrage de
Saint-Léger-des-Vignes, la résistance
effrénée d'une alose prise au
piège courbait les arceaux du carrelet.
D'un geste habile, le maître-pêcheur
Camus saisissait le poisson par les ouïes et
l'envoyait rejoindre au fond de la "goume" quelques
"compagnons" étonnés de leur
captivité.
Puissamment, Camus tirait sur le carrelet qu'il
relevait plusieurs fois par minute.
Calme et attentif, il négligeait le menu
fretin qui s'échappait d'ailleurs avec
adresse en glissant au travers des grandes mailles.
Soudain, il s'arcboutait, semblait hésiter,
puis tirait sans hâte : au fond du filet un
clapotis, des soubresauts, puis : une alose
!
"Nous ne restons plus que quelques
pêcheurs professionnels dans la
région. Autrefois, nous étions une
trentaine, mais les conditions de la vie actuelle
ont considérablement atteint notre
corporation. Rien d'étonnant d'ailleurs
à cela, car nous ne tirons qu'un
médiocre profit de nos
efforts."
Le prix de vente, qui s'élevait de 15
à 18 francs le kilo quelques années
plus tôt, était descendu à 10
francs et risquait de tomber à 5
francs...
"Mais alors, pourquoi continuez-vous à
naviguer sur cette galère ?
- Que voulez-vous ? Nous avons toujours vécu
sur l'eau et nous aimons les saines émotions
de la pêche. Je me souviens d'avoir
reçu une belle "fertassée" de mon
père, parce que la veille de mon certificat
d'études j'avais manqué
l'école pour aller taquiner le gardon. Cette
rude leçon ne m'a pas converti.
Aujourd'hui, je vois les aloses qui s'en retournent
en mer après avoir semé leurs oeufs
dans nos rivières, mais j'attends avec
impatience l'ouverture pour pêcher pour
moi... à la ligne.
C'est si beau !"
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vues générales
le bourg
les verreries
les inclassables
erci
de votre visite