Les
habitants du St Léger de l'époque sont
rassemblés autour des musiciens qui animent le bal de la
fête du village, sur la place du Quennezil, dans le "haut" de
St Léger, en lisière de la forêt, devant le
restaurant CARON.
La fête de St Léger a toujours lieu le week-end qui
précède la St Jean, bien que la commune soit sous le
vocable de saint Léger.
Après avoir été longtemps organisée sur
la place de la nouvelle école, où c'était
plutôt une kermesse avec des jeux picards et forains (tir
à la gamelle, pêche à la ligne, jeux
d'adresse
), la fête aujourd'hui a retrouvé la
place du Quennezil, et les auto-tamponneuses et autres manèges
ont fait leur apparition.
29 avril 1923 (c'est
précis !) - Arthur Nordest, futur maire de
St-Léger de 1931 à 1941, est à droite
sous le drapeau
pour un agrandissement, cliquez ici
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ELL'
HOULE
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Il
s'agit d'un article de presse datant de
1930 environ, relatant une partie de
choule à St Léger qui semble
s'être d'ailleurs poursuivie jusque
Tracy-le-Mont, un village
éloigné de plusieurs
kilomètres à l'est, et dans
lequel Ch'e grand André, qui a mal
à ses arpions (ses pieds), n'est
autre que mon grand père
André PROTIN, maire de St
Léger aux Bois en 1945.
Cette tradition a aujourd'hui
disparu.
Guy
Friadt - mai 2002
La
choule (ou soule) est un jeu de plein air
datant du 14e siècle et très
populaire sous lAncien
Régime. C'est lancêtre
du football et du rugby. Elle se joue le
jour du Mardi Gras ou le jour de la
fête patronale.
La
choule est un ballon de grosseur moyenne,
vessie de porc bourrée de mousse ou
de son et recouverte d'une peau. Dans
d'autres régions, le ballon peut
être en cuir et
lintérieur en bois ou rempli
de son.
Les
limites du terrain sont
très imprécises :
dun village à
lautre ou sur les marges du
territoire villageois. A chaque
extrémité de ce
vaste terrain, on plante un
poteau, avec, à son
sommet, à une hauteur de 5
m, un cercle de bois de 30 cm de
diamètre recouvert d'une
feuille de papier soigneusement
tendue sur la surface du cercle.
Les
hommes sont divisés en
deux camps - les jeunes contre
les hommes mariés, un
village contre un autre - par
exemple. La durée de la
partie est variable : dans
certaines régions, elle
peut même durer plusieurs
jours, l'objectif étant
que les deux équipes
poussent le ballon jusquau
but de
ladversaire.
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Au
début de la partie, la choule est
jetée au centre du terrain entre
les deux buts, par le maire ou son
délégué par exemple.
Aussitôt, les joueurs se
précipitent, cherchant à
s'emparer du ballon pour le rejeter en
direction du poteau qui leur a
été attribué par le
sort. La partie est gagnée lorsque
la choule passe à travers le cercle
recouvert de papier, mais il faut que le
joueur soit au moins à 5 m du
poteau lorsqu'il lance le ballon. Si la
choule dépasse le poteau et qu'un
adversaire la fasse passer à
travers le cercle, la partie est
annulée et le jeu recommence.
Les
règles sont sommaires, les
affrontements rudes et la discipline
inexistante. Aussi la soule est-elle un
jeu violent où tous les coups sont
permis, mais tous les participants se
retrouvent ensuite pour participer
à d'abondantes
libations.
les
chouleux de St Léger aux Bois en
janvier 1930
Ont
été reconnus : 1
André PROTIN / 2 Pierre GREUGNY / 3
Martial GREUGNY frère de Pierre / 4
Paul GREUGNY / 5 André GREUGNY
frère de Paul / 6 Louis
RONDEL
Diminche
dergni y aveu du branle-bas d'un Sin
L'gis, ché chinguis y
éteumes déjouquis ed' bon'
heure, et pis ys'aveumes r'vetis lu pu
béles fringues ys'aveumes mimme
infiler lu pu bieu pal't'cheu aduc lu
m'lon.
Ch'éteu à s'édmander
quoé qu'y adeu apris j'éseu
et qu'chéteu el'choule.
Ché tambours y tapeumes à
fond d'trin, j'é n'sé minme
pas min qu'chass' fait qui non point
crever lu pieu.
Y
falleu voér qu'min qué
j'tchou déch'féseu ed'
portré égal'min ches
claironneu, y soufleum' lad d'in pir
equ'da un intonnoir ; y n'éteumes
rouges pourpes.
Et
pis ché musiciens a ché
l'alle y n'sont point fégnans. Y in
aveu un qui chucheu s'in baton d'reglis,
l'eute y soufleu da un' pipe et pis lis
autes y aveumes des machins tordeu, apris
toul l'équipe lo à lo ais
l'tour d'ech payeu, chéteu bieu des
évoér arniquis avuc lu
fringues, ché gins y n'oseument
point sortir ed lu maison, y s'zergadeumes
par drière lu ridjeu.
Apris y ont étes à Tracy,
à Oullencourt et pis à
Bailly ; quand y sont rintrés,
c'éteu pour el' maqurie, ch'eteu
casimin el' fête, y un aveu qu'un il
aveu scoufil un dindon, j'med'mand un peu
si ch'eteu d'es feute ach pôve
dinou.
Ah ! Y falleu voer éch grand
André, y n'in pouveu pu, y
s'plingneu tout l'temp ed ses arpions, cha
l'aprendro à n'pas faire' el'
choule avuc des soullis nu.
Y gna qu'el cann' major qui n'a pas pu
rimplir ses fonctions comm' y falleu, y
féseu s'in malin avuc es' trique,
n'impeche qu'il aveu rud'min mau à
sin dou.
Et pis d'abor quand on fait la bringue ou
s'in vos toujours couchi el' veille, sans
quoé ou n'pu pu ouvrir ses
quinqués ou z'et tout fneu ou
n'avais qu'à d'mander à
Armand si ch'né pas vrai, en fin
ed' compte, toute s'est bien
terminé, et ché fort tard
d'un l'nuit qu'on s'in r'tourneu à
s'baraque pour recoffé
s'famme.
Deugé
Pour
visiter le site en picard de
chés Diseux d'Achteure, un
clic suffit ici ches.diseux.free.fr
:
Vous
découvrirez chés
Diseux, des extraits de leurs
textes
et la conjugaison des verbes
picards !.
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la compagnie de tir
à l'arc, devant l'un des cafés du village, sur
la place du Quennezil
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"Le dimanche 28 avril 1929, la
compagnie d'arc de Saint Léger aux Bois répond à
l'invitation de la municipalité de Montmacq qui, pour bien
préparer les municipales devant une Gauche qui monte
(!!),
organise une très jolie fête locale réunissant
toutes les compagnies d'arc des environs : Ribécourt,
Cambronne, Le Plessis-Brion, Saint Léger aux Bois...) venues
avec leur drapeaux, leurs officiers et une nombreuse
délégation de chevaliers."
Source :
"Montmacq-sur-Oise - Un siècle au fil de l'eau", de
Jean-Paul LAMY
En 1929, la compagnie d'arc de St
Léger est donc encore bien active. Cette activité
perdurera encore après la guerre 39-45 mais, aujourd'hui,
même le jeu d'arc a disparu.
la compagnie de tir
à l'arc de St Léger aux Bois - 1930 ou
1931
La
photo a été prise par un photographe de
Ribécourt, devant le restaurant Raullet, place du
Quennezil.
On accédait au jeu d'arc, situé un peu plus
à l'Ouest, dans une parcelle en lisière de la
forêt de Laigue, par le Chemin du Tour de Ville,
à proximité de l'entrée sud du
village.
pour voir un
agrandissement et lire tous les noms
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1938 - conscrits
à St-Léger-aux-Bois
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La photo date de juin 1948
probablement : le maire, André PROTIN, à gauche,
félicite le vainqueur de la course à pied
organisée dans le cadre de l'animation pour la fête du
village.
Ses 4 années de captivité en Allemagne lui ont fait
perdre de nombreux kilos et les privations qui ont perduré ne
permettaient pas de se refaire bien vite une santé...
Pour le 14 juillet 1948, il
rédige une note, peut-être criée par le
garde-champêtre après avoir battu le tambour : "A
l'occasion de la fête du 14 juillet 1948, le Maire invite les
habitants à pavoiser. La cérémonie rituelle
commencera à 14h30 à la Mairie. Successivement, il y
aura défilé au monument, vin d'honneur et jeux. Le
soir, on dansera. Les sociétés locales sont
invitées. Prière d'apporter quelques fleurs pour nos
morts."
Mardi-Gras 1950
à St Léger aux Bois, dans la grande salle du
café
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A l'occasion des
cérémonies du 11 novembre (1950 très
probablement), rassemblement sur la place du Quennezil, au sud, avant
de traverser tout le village par la grande rue jusqu'au monument aux
morts devant le cimetière, au nord
de gauche à droite : Martial GREUGNY, Louis RONDEL (maire
après André PROTIN), André PROTIN (maire
à l'époque), et les conseillers municipaux Léon
COLLAY et Marceau COLLAY
article de presse
du 6 octobre 1958 :
"St Léger aux Bois était hier en fête
puisque l'on fêtait l'inauguration de son école.
De nombreuses personnalités assistaient à cette
cérémonie, témoignant ainsi à M. Rondel,
maire, et au conseil municipal tout l'intérêt qu'ils
portaient à cette initiative heureuse.
Sur notre photo, pendant l'allocution de M. Brachard,
sous-préfet, on reconnaît, de gauche à droite :
Jean Lerouge, président de la délégation
cantonale de Ribécourt, Marcel Mérigonde,
député, et Robert Strauss, président de l'Union
Départementale des délégués
cantonaux."
1960 - à
droite, André PROTIN distribue une couverture aux
1300 mamans de Chantereine
Il était le comptable de cette usine Saint-Gobain
à Thourotte et membre du CE qui offrait des cadeaux
au personnel.
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Pour découvrir
la liste des maires de St Léger aux Bois depuis
1839,
Si vous avez d'autres
anecdotes ou commentaires qui pourraient enrichir les pages de St
Léger aux Bois, si vous reconnaissez un ancêtre sur l'un
de nos clichés, merci de nous contacter
St
Léger en 1839 - l'église du
village
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1883
- notice historique et statistique sur St
Léger
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St
Léger aux Bois 1939-1945
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anecdotes
sur le village
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St
Léger aux Bois et son chemin de
Compostelle
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erci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info