Le 16
février 1722
Je soussigné prestre curé de la paroisse de Saint
Léger aux Bois, accompagné de notre clerc et de
témoins soussignés, nous nous sommes transportés
dans la maison de Nicolas SESEF(1)
nostre
paroissien, où nous avons trouvé le corps de
Marie-Madeleine LAPLACE son épouse que selon le procès
verbal que les officiers de la justice ont fait et la visite des
chirurgiens, lesquels ont déclaré qu'elle avoit
esté tuée la nuit précédente d'un coup de
fusil, laquelle nous avons inhumé dans le cimetière de
cette paroisse avec les cérémonies
accoutumées.
BRADY
(1) orthographe
incertaine
Acte
découvert dans les registres paroissiaux de Saint Léger
aux Bois
Enterré dans
l'église de Saint Léger aux Bois
Le
21 mars 1731 a été enterré dans l'église
de cette paroisse, au bas de l'autel de Saint Sébastien, avec
les cérémonies accoutumées et en présence
de sa parents et amis Claude LAURENT, de son vivant époux de
Margueritte DUMONT, âgé de 46 ans ou environ. Muni des
sacrements de notre Mère Sainte Eglise, il rendit l'âme
en présence du sieur curé soussigné.
Registre
paroissial de Saint-Léger aux Bois, diocèse de
Soissons
L'An 1769,
23e jour du mois de juillet ont été bénites par
moi, vicaire soussigné, en présence de Messire Nicolas
DIDELET curé de cette paroisse, quatre cloches dont la grosse
pesante 644 livres a été nommée Simonette
par Messire Simon HOUPIN curé de Tracy le Val, la moyenne
pesante 474 livres nommée Christophorine par
maître Christophe MERCIER, laboureur et lieutenant de la
justice du dit lieu, la petite pesante 344 livres nommée
Augustine par maître Augustin FLOBERT, laboureur, la
quatrième pesante 48 livres nommée Jeanne par
maître Jean LE CLERC, garde des chasses de son altesse
sérinissime Monseigneur le Duc D'Orléans, tous
habitants de cette paroisse qui ont signé avec nous le jour et
an susdit.
Il y eut plusieurs
noyés dans l'histoire de notre commune, soit à la
rivière, soit dans les étangs.
Ces actes racontent des drames anciens, sur le bord de l'Oise (non
canalisée) qui borde St Léger aux Bois à l'ouest
:
Montmacq (en aval de St
Léger aux Bois)
L'an mix huit cent
quatre-vingt treize, le 15 mars, à midi et demie, par devant
nous, GOSSE Philippe, Adjoint, remplissant les fonctions de Maire de
la commune de Montmacq, canton de Ribécourt (Oise), ont
comparu DEVILLERS Alexandre, manouvrier, âgé de
vingt-cinq ans, et CAILLEUX Victor, garde-champêtre,
âgé de soixante-cinq ans, tous deux domiciliés en
cette commune, lesquels nous ont déclaré qu'aujourd'hui
à midi, LEROY Adolphe Frédéric, domicilié
à St Léger au Bois, né à Pimprez le deux
juin mil huit cent trente-quatre, âgé de cinquante-huit
ans, fils de LEROY Joseph Médard et de FAGARD Marie
Marguerite, tous deux décédés, époux de
LEROY Adèle Agathe, âgée de cinquante-neuf ans,
domiciliée à St Léger, a été
trouvé noyé dans la rivière d'Oise, au lieudit
le Bois de la Motte, et, après nous être assuré
du décès, nous avons dressé le présent
acte dont nous avons donné lecture aux déclarants,
lesquels l'ont ensuite signé avec nous.
Signé : GOSSE, DEVILLERS A., CAILLEUX
La Chanvrière (ex St
Léger aux Bois)
Aujourd'hui, 13e jour
d'aoust 1793, l'an second de la république française, 7
heures du matin, par devant moi, officier soussigné, est
comparu Alexis NICQ, juge de Paix du canton de Rethondes, lequel,
assisté de Jacques LARDOT, chanvrier, et Jacques LECLERC,
garde-vente, tous deux majeurs et habitants de cette paroisse, m'a
déclaré que, s'étant transporté hier sur
l'avis à lui donné par Antoine RONDEL sur le bord de la
rivière de l'Oise, lieu dit l'Air Tournil, situé sur le
terroir de cette commune, il avait trouvé le cadavre de
Jean-Baptiste MERCIER, laboureur, âgé d'environ 47 ans,
habitant de cette paroisse, époux de Marie-Margueritte
FLOBERT, fils de Christophe MERCIER, vivant laboureur, et de
défunte Marie-Catherine DU FAY, lequel avait été
pêcher ou nager dans la dite rivière d'Oise, lieu dit le
pont de l'Air Tournit après que François LELARGE,
berger de cette paroisse, lui eut entendu dire de loin en chargeant
la voiture du susdit MERCIER :" Je me recommande au bienheureux Saint
Baptiste mon patron, ayez pitié de moi", et ce, dans la
rivière susdite, lieu dit le bras d'eau, ou d'aval, sur les 6
heures et demie du matin, jour d'hier, lesquels cris redoublés
ayant couru dans ce lieu, il l'avait trouvé se
débattant dans l'eau et, lui ayant présenté sa
fourche, qu'il tenait en sa main, il s'était
écoulé à fond, sans avoir pu lui procurer aucun
secours.
Suivant le procès verbal qu'il en a dressé le dit juge
de paix, dont l'original a été déposé au
bureau de Paix du canton de Rethondes, et copie laissée entre
mes mains ici attachée, et suivant la déclaration par
lui faite à moi en présence des témoins sus
nommés et autres qui ont aussi signé avec moi, juge de
paix et témoins, fait en notre maison commune les dits jour,
mois et an que dessus.
Montmacq
Registre de Montmacq
:
Mort
Ce jourd'huy 23 Thermidor an 03 (10 août 1795) de la
République Française une et indivisible, 6 heures du
soir, par devant moi officier publique de la commune de Montmacq
soussigné, j'ai, en ordre de l'ordonnance du citoyen Bazille
GANIELLE, juge de paix provisoire du canton de Rethondes,
département de l'Oise, district de Compiègne,
inhumé la personne de Marguerite FLOBERT, native de la commune
de Saint Léger aux Bois, laquelle a été ce
jourd'huy pêchée dans la rivière d'Oise et
près de la susdite commune de Montmacq, et reconnue par
procès verbal dudit jour 23 de ce mois par le citoyen Pierre
FLOBERT, son frère, cultivateur de la commune de Saint
Léger aux Bois.
Lequel procès verbal j'ai inséré et
dressé le présent acte en vertu des pouvoirs à
moi délégué, lequel procès verbal lesdits
FLOBERT et GANIELLE, fait en la maison de ladite commune le jour,
mois et an que dessus.
estimation : âgée d'environ 45 ans
Fermez le
ban(c)
Une
question nationale en 1806 !
Extrait de "La police secrète du premier empire; bulletins
quotidiens adressés par Fouché à l'Empereur"
(tome 2)
XIXe
siècle
des prénoms... musants
|
Voici quelques
prénoms trouvés dans les tables décennales de St
Léger aux Bois.
Le codage est le suivant :
- °
naissance
- X
mariage
- +
décès
* Athanaïde
Sidonie BOUCHER ° 02/09/1833
* Philias Victor Henry BOUCHER ° 04/02/1834
* Rose Armeline BOUCHER ° 19/03/1838
* Philippine Lucie Zémilia BOUCHER ° 02/05/1853
* Césaire Urbain Philogone CAVENELLE ° 07/03/1859
* Stéphanie Malvina BARBIER ° 30/12/1859
* Marie Jeanne Philogon CAVENELLE ° 06/04/1861
* Colombe Euphémie BAUDOUX ° 31/12/1861
* Marie Euphrasine Argentine LAPLACE + 24/03/1863
* Eutrope Hildevert RONDE + 24/10/1863
* Albanie Agelaée CARON ° 18/01/1873
* Berthe Léonida GACHELIN ° 15/12/1874
* Almaïde Alida BLOUQUIT ° 27/12/1878
* Aurore Urbine LEBON ° 02/02/1879
* Fernande Camélie FRAMBOURG ° 21/02/1880
* Ferdinand Astère FOSSET X Albanie Eugénie FRAMBOURG
09/02/1884
* Zéphirin Lucien LEBON X Victorine Zémilia DOBIGNY
13/09/1884
* Pierre Arcade LOMBARD + 24/05/1885
* Édouard Angilbert MOREAU X Marie Octavie MOGNOLLE
20/11/1886
* Mithilde LECLÈRE X Virginie Isoline DOBIGNY 16/12/1886
* Charlemagne LEMAIRE + 23/07/1887
* Philogone Charles Urbain CAVENELLE X Augustine Eugénie
FLANDRE 28/01/1888
* Théodule Arcade DUMONT X Marie Léontine GREUGNY
16/06/1888
* Louis Joseph Léocad GACHELIN + 27/03/1889
* Virginie Arménie GREUGNY + 09/04/1889
* Victorine Godeberthe (ou Gadeberthe ?) PARVILLÉ +
25/03/1892
* Charles Philogone Auguste CAVENELLE ° 03/09/1893
* Marie Émérantine LAPLACE + 01/03/1894
* Bernard Clodomir MOGNOLLE X Marie Joséphine Philomène
VASSEUR 21/11/1900
Source : les
registres de Saint Léger aux Bois http://www.oise.fr/culture-et-vie-locale/les-archives-departementales
"Maman est
guérie"
Courrier de
la Drôme et de l'Ardèche - 11 novembre 1850
Mémoires de
la Société des antiquaires de
Picardie
1874 - Bulletin
monumental, publié sous les auspices de la
Société française
pour la conservation et la description des monuments
historiques
Source : Revue
des eaux et forêts
(...)
Le concours régional des départements du Nord a tenu,
cette année, ses assises à Compiègne. Cette
ville devait cet honneur à sa situation exceptionnelle,
à ses magnifiques parcs, admirablement disposés pour
cette solennité. L'hospitalité que la ville a offerte
aux exposants a été digne de sa vieille gloire.
L'administration des
forêts, qui occupe une si grande place dans cette
contrée forestière, a largement contribué
à l'embellissement de l'exposition. Elle a fait construire, a
l'entrée du grand parc réservé, au milieu de
lilas en fleurs, un chalet rustique et deux annexes d'un goût
exquis. Sous ces abris étaient groupés avec art,
à côté des produits de la flore et de la faune
des forêts, les échantillons des marchandises si
variées, fabriquées dans le pays avec les bois des
forêts de la région. Béthisy et Saint-Sauveur
avaient envoyé leurs bois de brosses, leurs jouets d'enfants ;
Compiègne et Carlepont, leurs bois sculptés ; La
Croix-Saint-Ouen, ses boîtes ; Saint-Jean et Choisy, leurs
galoches et sabots ; Compiègne, ses queues de billard, sa
boissellerie, ses treillages ; enfin, Paris, ses bois de placage.
Tous ces
échantillons avaient été disposés avec
beaucoup de goût par M. Fessart, sous-inspecteur des
forêts, qui n'avait pas oublié la sylviculture. Un
charmant jardin, formé au moyen de plants de toutes les
essences acclimatées dans le pays, donnait une idée
très complète de nos ressources forestières. On
y voyait, à côté des brins de l'âge le plus
tendre, des spécimens gigantesques des chênes et des
hêtres que l'ouragan du 12 mai 1870 a si malheureusement
renversés.
Le visiteur examinait
avec curiosité les nombreux outils employés par les
bûcherons et les charbonniers, il s'initiait à la vie
quelque peu sauvage de ces rudes ouvriers en voyant les huttes dans
lesquelles ils passent une partie de l'année.
L'Exposition
forestière de Compiègne réunissait tous les
éléments de succès, elle offrait au public de
nombreux sujets d'étude et de distraction, aussi a-t-elle
été très visitée.
M. Faré,
directeur général des forêts, est venu la voir le
24 mai et il a exprimé très chaleureusement sa
satisfaction. Le maréchal de Mac-Mahon, qui est
arrivé le 26, a paru s'intéresser vivement à
cette exhibition des produits de l'art forestier.
Le jury a
montré toute l'importance qu'il attachait à cette
branche de l'agriculture en accordant de nombreuses
récompenses aux organisateurs et aux exposants. M. Fessart qui
a dirigé l'installation et le choix des produits a obtenu une
médaille d'or, une médaille d'argent a
été donnée au garde Thuillier François
qui a travaillé avec zèle à
l'établissement des pépinières. Neuf autres
médailles ont été décernées aux
exposants.
Deux médailles
de vermeil ont été décernées, l'une
à M. Evilliot, marchand de bois à Compiègne, et
l'autre à M. Lemaire-Monard, fabricant d'objets en bois
à Béthisy-Saint-Pierre. Des médailles d'argent
ont été données : à M. David (Florimond),
fabricant de boîtes à Lacroix-Saint-Ouen ; à M.
Viart (Vincent), fabricant de bois de brosses à Saint-Sauveur
; à M. Daras (Gustave), outillage complet des usines à
débiter le bois ; à M. Bombars (Victor), fabricant de
treillage à Saint-Jean.
Le département
a, de son côté, attribué à la partie
forestière du concours régional trois médailles
qui ont été décernées, savoir : une
médaille de vermeil au garde forestier Tourneur, à la
Brovières ; des médailles d'argent : au brigadier
forestier Démarque, à la Croix-Saint-Ouen, et au
brigadier Rémy, à Saint-Léger-aux-Bois
(...)
L'Echo de l'Oise -
mardi 3 juillet 1877
Tirée
du Parisien du 25 novembre 1996, cette info de la
plus haute importance !
C'est la révolution à St Léger aux Bois
!!
Qui
pourra nous en dire plus ?
Si tel est le cas,
|
|
Le Gaulois -
1898
Le Gaulois -
1899
Le Gaulois -
1912
La gare de Ribécourt
dessert Saint Léger aux Bois
La
station de Ribécourt fut établie en 1853.
En 1901, les conseils
municipaux de Ribécourt, Bailly, Saint Léger aux Bois,
Carlepont, Moulin sous Touvent et Tracy-le-Mont font une demande pour
établir une ligne de Ribécourt à
Blérancourt, dans l'Aisne. La demande fut
rejetée.
la gare de
Ribécourt en 1900
Excursion
du mercredi 22 mai 1912
Source :
Procès-verbaux, rapports et communications diverses /
Société historique de Compiègne
(...)
L'atmosphère, rafraîchie par l'ouragan de mardi, est
reposée et reposante et l'on roule sur des routes sans
poussière, avantage appréciable à notre
époque d'automobiles. Voici donc Choisy (jadis au Bac),
le Puits-d'Orléans (de podium, pied, et non de
puteus) et Saint-Léger-aux-Bois (Sanctus Leodegarius
in bosco).
A l'église de
Saint-Léger-aux-Bois, nous descendons devant un vieux pignon
de façade roman. Faut-il redire une fois encore ce que le
vieux Graves a jadis décrit et ce qu'ont
répété depuis tous les guides et annuaires, ou
même notre volume d'Excursions ? Un monastère y fut
fondé en 1083, par Gérauld, avec l'aide d'Ilerloy,
frère d'Yves de Thourotte, châtelain de Noyon, de Guy
(de Laon) et d'autres moines du Vermandois. Une bulle de
Célestin III, de 1199, confirme l'abbaye en toutes ses
possessions. L'abbé de Sauve-Majeure (Salva majore,
pour Sylva major ?) construisit une église dont les
travaux furent encouragés par Louis VII le Gros.
La porte (portail en
plein cintre) est surmontée d'une fenêtre dont
l'archivolte est entourée de billettes. La corniche
extérieure, sous bord de la toiture, ornée d'une bande
ondulée (ornement roman plutôt rare dans notre
région).
A l'intérieur: l'abside du choeur et les deux absidioles des
côtés, toutes trois en cul de four; puis les gros
piliers carrés et chapiteaux romans.
Le curé du
lieu, Brestois d'origine, de type bien distinct des gens du pays,
quelque peu zouave en soutane, en sa qualité d'ancien
père blanc de Carthage, à l'oeil perçant, vif et
bleu, semble un peu dépaysé en nos régions
d'indifférence ; il souligne surtout le contraste trop
sensible qu'il éprouve entre la chaude Tunisie qu'il a
quittée et nos si humides communes forestières. Son
église (j'allais dire son refrigidarium) en effet nous
offre un déplorable et remarquable échantillon
d'humidité monumentale.
Le carrelage est
couvert d'une épaisse verdure. Même, au midi, sur un
vieux gros pilier de bas-côté, s'épanouit une
énorme tranche visqueuse et gélatineuse, sorte de
couenne végétale. Ce n'est ni le mérulle
pleureur, ni un amas de nostocs, ni une trémelloïde
quelconque, mais une formation zooléique qui n'a
peut-être de nom dans aucune langue botanique. Est-ce un
spécimen extravagant de transformation d'un minéral (le
pilier) en un végétal élastique ? De moins
ignorants pourront sans doute déterminer cette bizarre
végétation.
La résignation
du desservant, en face de cette dartre végétale, nous
intéresse et nous reprenons nos voitures en le remerciant
(...)
Le
Libéral de l'Oise - 2 janvier 1913
La Lanterne -
4 février 1915
Le Monde
illustré - 28 juin 1919
Le Temps - 19
août 1919
15 mars 1922 - Le
Combattant du Boulonnais : organe de défense de l'Union des
réformés,
anciens combattants de la Grande guerre, leurs veuves, orphelins et
ascendants
L'Humanité
- 28 août 1924
Variation sur un
thème...
Journal des
débats politiques et littéraires - 28 août
1924
Le Journal - 4 mai
1932
Le Matin - 21
avril 1933
La Croix - 20 mars
1935
Cahiers
d'histoire et d'archéologie - Année 1936
Paris-soir - 25
juin 1936
Le Petit Parisien
- 2 septembre 1936
10 juillet 1940 -
L'Ouest-Éclair
Tiré
du journal paroissial de l'époque, cet entrefilet sur Saint
Léger :
|
pour
un agrandissement, cliquez ici
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St
Léger en 1839 - l'église du
village
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1883
- notice historique et statistique sur St
Léger
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St
Léger aux Bois 1939-1945
|
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|
la
fête au village et une partie de choule ...en
picard !
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|
St
Léger aux Bois et son chemin de
Compostelle
|
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erci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info