Saint-Léger,
en patois Siltdji, est connu sous différents
toponymes : Santi Leodegari (1222) - Sains Ligiers
(1228) - Saint-Ligier (de 1251 à 1434) -
Saint-Legier (1520) - Legier (1639) - pour devenir
enfin Saint-Léger, puis
Saint-Léger-en-Gaume.
Ici, nous sommes
appelés les Léodégariens. Nous
avons également été
affublés par nos voisins de
différents surnoms : "Touffayes" = mangeurs
de pommes de terre à
l'étouffée (plat encore de nos jours
d'actualité) ; " Sacletis " = porteurs de
besaces (ceux qui partaient travailler à la
quinzaine dans les usines du bassin lorrain) ; "
Icaillets " = marchands de noix (les noyers
étaient nombreux avant que leurs bois ne
servent à faire des crosses de fusils).
Actuellement, notre
entité (Saint-Léger, Châtillon
et Meix le Tige - fusion des communes en 1976)
compte plus ou moins 3500 habitants, dont entre
1700 et 1800 dans notre localité.
Histoire :
Notre région, la
Gaume, constitue, depuis des millénaires, un
milieu favorable à l'habitat humain (terres
fertiles, climat plus doux qu'en Ardenne, nombreux
bois
)
Durant des siècles, le
sous-sol de nos bois a été
creusé pour en extraire une richesse
maintenant oubliée : le minerai de fer. Il
pouvait être travaillé sur place. A
part la roue hydraulique se trouvant à la
sortie du village, vers Arlon, il ne reste
malheureusement plus trace des entreprises
travaillant ce minerai.
Il ne reste plus rien
également des petites entreprises qui
s'étaient installées dans le village
: papeterie, faïencerie, huilerie, brasseries,
tannerie, atelier de découpage du tabac,
fabrication de cigares...
Les habitants de
Saint-Léger, à toutes les
époques de l'histoire, ont connu des
fortunes diverses. Les ravages des guerres
successives les ont privés d'une grande
partie de leur patrimoine historique, autrefois
riche et diversifié.
Le 5 septembre 1944, les
Allemands boutaient le feu dans la plupart des rues
et de nombreuses maisons furent détruites,
et l'église aussi.
A découvrir :
Au fil des promenades, vous
pourrez découvrir les 7 lavoirs (dont deux
lavoirs-tunnels) ; l'intérieur de notre
église reconstruite après la guerre
40/45 dont les fresques font la fierté de M.
le curé Lepage, les stations du chemin de
Croix vers la chapelle de Wachet, les nombreux
parcours dans le domaine forestier, les panoramas,
et j'en passe.
Découverte en novembre
2014 : un sarcophage datant de l'époque
mérovingienne.
Francine
Gobert