Les
fiançailles étaient le jour de l'annonce officielle du
futur mariage qui se déroulerait quelques mois après.
C'était l'occasion d'un repas chez la fille, avec les
parrains-marraines, les parents et les grands parents.
Durant cette journée, le futur marié offrait une bague
à sa future épouse et parfois la fille offrait une
chevalière à son futur époux.
Le retour de fiançailles s'effectuait ensuite chez le jeune
homme.
Elle était
très souvent confectionnée par une couturière.
Les costumes faits sur mesure étaient eux achetés pour
la plupart chez Nevouet à Thouars ou chez
Gélusseau.
Un mois avant la date, les parents se déplaçaient pour
les invitations, "le bouche à oreille fonctionnait
aussi".
les
décorations et le lieu de la
fête
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A l'époque,
les mariages se déroulaient dans une cour de ferme où
l'on installait un parquet couvert - par Louis Hulin, par
Hérault ou la famille Billy.
On disposait des sapins devant l'entrée de chez la
mariée. On fabriquait et installait des fleurs en papier
crépon et des fleurs naturelles, sous le chapiteau et dans
l'église.
La voiture qui conduisait les mariés était la plus
belle voiture de la famille. A cette époque, le nombre de
voitures était moindre, aussi les cortèges
étaient à pied.
1949
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1952
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Les mariages duraient deux jours, le
deuxième étant surtout pour manger les restes en petit
comité.
Le mariage se déroulait soit toute la journée ou
l'après-midi suivant les moyens de la famille.
Après le passage à la mairie, le cortège se
dirigeait vers la chapelle, à côté de la salle
des fêtes, c'était ici que se déroulaient tous
les mariages. Un tapis rouge y était installé.
La coutume voulait que la mariée, au bras de son père,
entre en premier dans l'église, ensuite les invités,
puis le marié au bras de sa mère.
A la sortie de l'église, les enfants de chur
organisaient "la coupe du ruban". Ils étendaient un
ruban entre deux chaises, la mariée le coupait pour que les
invités de la noce en prennent un morceau. Ils disposaient des
bonbons et des cigarettes sur les chaises, de part et d'autre du
ruban, pour que les personnes se servent et mettent une pièce
en échange.
Ensuite, la mariée allumait le feu de joie ; si elle
réussissait à l'allumer, on disait qu'elle saurait bien
faire la cuisine.
"Je me suis mariée en 1940 et je me souviens qu'il avait
fallu demander une autorisation aux Allemands pour pouvoir danser le
soir."
"Le curé Jacques Croizet, le prêtre de
l'époque, donnait une châle noir pour que les dames aux
robes trop décolletées se couvrent le temps de la
messe."
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1921
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1933
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La famille prévoyait longtemps
à l'avance des conserves, des volailles, pour cette date ;
ainsi elle fournissait la nourriture au traiteur afin de limiter les
frais.
Le repas durait en moyenne 4 heures et était très
consistant.
Le soir, on dansait, comme de nos jours, jusqu'au lendemain matin :
le quadrille, la polka, le tango, la java.
Les mariés s'éclipsaient pendant le bal et les plus
jeunes allaient ensuite réveiller les mariés pour leur
apporter "la rôtie" : un pot de chambre dans lequel on
mettait du vin blanc, des oignons, du pain... Les mariés
devaient boire cette mixture.
la vie de la
commune
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souvenirs
d'école
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les
commerçants et artisans des années 30 à
50
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l'agriculture
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erci
de fermer l'agrandissement sinon.
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