Le
village est situé au confluent de la Baïse et de la
Garonne. La plaine alluviale porte d'opulents vergers et favorise les
cultures maraîchères, les primeurs et les
céréales.
Il est accessible par
la A 62 (Entre-Deux-Mers)
St Léger
compte 143 habitants en 2019, les Saint Légérois. Son
ancien nom est Centudville. Il y avait 172 habitants en 2007, 238 en
1962 et 300 en 1906.
En 1843, on relevait 797 "âmes", 756 catholiques et 41
protestants.
La Garonne le borde
de ses berges sur 2 km, à l'embouchure de la Baïse, son
dernier affluent qui descend du plateau de Lannemezan, c'est-à
dire du "château d'eau" de la Gascogne.
La superficie de St
Léger est de 522 ha de plaine et l'altitude de 32
m.
St Léger fait
partie de la Communauté de Communes du Confluent qui regroupe
un peu plus de 10 000 habitants de 12 communes : Aiguillon, Port Ste
Marie, Damazan , Clermont Dessous, Puch d'Agenais, Bazens, Nicole, St
Léon, Monheurt , Razimet, Ambrus et... St
Léger.
Les villes les plus
proches sont Aiguillon à 5 km à l'est du village, Agen
à 25 km, Marmande à 30 et Villeneuve sur Lot à
35.
Pour
une localisation plus précise, cliquez ici
:
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la mairie
de St Léger
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ISTORIQUE
Pour découvrir
la carte de Cassini (fin du XVIIIe)
L'ancienne
église paroissiale de St Léger était
située au lieu-dit "vieille église", dont il subsiste
quelques vestiges. Cette paroisse semble avoir été
liée aux religieuses du
Paravis
à
Feugarolles.
Actuellement, l'église paroissiale est au centre du bourg,
près de la rivière. Ce rapprochement de l'eau a
été probablement encouragé par la
création du pont de Pascau, inauguré en 1843 et dont le
passage fut rendu gratuit en 1891.
le
château de Longuetille
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L'histoire de St
Léger se rapporte principalement à 3 sites :
- la motte de
Monluc
Monluc, déformation de "Bonus Locus", qui signifie Bon
Lieu, était une place-forte en bordure de la Garonne.
L'église, datant de l'époque carolingienne,
dépendait dès 1826, année où la cloche
actuelle a été mise en place, d'un fief très
étendu englobant Puch, St Léon et St Léger.
Depuis 1801, la paroisse est sous le vocable de saint
Jean-Baptiste et dépend de l'évêché
d'Agen. Au XVIIIe, Monluc était un village de bateliers car
c'est par la Garonne que se faisaient tous les transports de
l'Agenais et même de l'Armagnac.
- le manoir de
Longuetille (privé), entre St Léger et Monheurt, qui
date de la Renaissance (XVIe s.) Le roi Louis XIII et le
connétable de Luynes y logèrent en 1621, lors du
siège de Monheurt., pour diriger la manoeuvre. Le duc de
Luynes y décèdera de la "fièvre pourpre",
probablement la scarlatine.
- le château
du Mirail (privé), dont l'aile gauche abrite une chapelle,
et qui se trouve en bordure de la D8, entre St Léger et
Damazan.
l'église
Saint-Léger, au centre du bourg
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l'église
Saint-Jean-Baptiste,
au hameau de Monluc
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NCIEN CARREFOUR FLUVIAL ET ROUTIER
Les bords de la Garonne ont
été occupés dès la
préhistoire.
L'histoire du village est liée à celle de la Garonne et
aux activités de transport qu'elles entraînaient. St
Léger possédait un port, le port de Pascau, qui connut
une importante activité aux XVIIIe et XIXe s. On a
compté jusqu'à 8 auberges dans le village.
Port de Pascau était à
la fois le port qui recevait les produits venant de la vallée
de la Baïse, des Landes qui sont toutes proches, de la
vallée du Lot et ceux de la vallée amont de la Garonne.
Il fallut alors pour recevoir l'ensemble de ces marchandises
aménager les rives de la Garonne qui à cet endroit
tombaient en abrupt sur le fleuve.
le pont
de Saint-Léger, à la belle architecture
métallique,
construit en 1935, permet de traverser la Garonne.
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Au cours des siècles,
Port-de-Pascau a reçu les minerais de fer de Fumel qui
descendaient le Lot pour être travaillés à
Casteljaloux. Ces minerais se croisaient avec les pailles de seigle
des Landes qui étaient transportées dans les papeteries
de la vallée de la Lémance.Il fournissait en grains les
grandes minoteries d'Aiguillon. Il recevait également par la
Baïse les farines venues des moulins de Lavardac, Nérac,
Vianne.
En 1827, les bateaux à vapeur firent leur apparition sur la
Garonne et Port-de-Pascau devint une escale importante car ils
pouvaient se ravitailler en marchandises diverses, dont les bois
venus des Landes.
En 1831 cependant, la construction
d'un canal latéral à la Garonne entraîna la chute
du trafic. Port-de-Pascau perdit alors de son importance.
rue du
Centre à St Léger
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NECDOTE
CONCERNANT DAMAZAN
Le nom de Damazan
vient des Barbares, battus par Charles Martel à Poitiers et
repoussés vers le sud qui, ayant traversé les
marécages et les terres arides des Landes, ont
été éblouis par cette plaine verdoyante de la
Garonne et cette ville qui leur rappelait leur origine : ils l'ont
nommée "petit Damas" ou Damazan.
Pour
en savoir plus sur Damazan, Aiguillon et Buzet,
toutes trois à moins de 5 km de St
Léger,
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CONOMIE
Le tracé de la
Garonne est souligné par un rideau de peupliers qui bordent
des terres alluviales de grande qualité.
70 % sont cultivées dont 30 % de céréales,
maïs et tournesols.
Le reste est consacré à la culture
maraîchère et au tabac, d'où la présence
en nombre de cubes noirs couverts d'un toit rouge : les
séchoirs à tabac.
un
séchoir à tabac
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Economie
essentiellement agricole donc, avec 2 craintes : les très
violents orages d'été souvent accompagnés de
grêle (orage homérique du 13 août 1990) et les
nombreuses crues de la Garonne car le niveau des terres est à
peine supérieur à celui du fleuve.
Victime de l'exode rural, la vie agricole s'est
considérablement ralentie.
Benoît
Poncharreau, élève de CM2 à Damazan
en 93/94, a recherché ces documents auprès
des habitants et de la mairie de son village
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CCUEIL
Le village de St
Léger se veut accueillant. Traversé par une route
touristique qui est la plus courte pour relier le centre de la France
à la Côte Basque (D8 en direction de la bretelle
d'autoroute de Damazan), il s'est hissé au rang des communes
"Portes de Gascogne".
Un comité des fêtes existe, et la fête locale a
lieu le dernier week-end de mai.
Le pont de St
Léger permet de passer de Gascogne en Guyenne. Depuis ce pont,
en amont, est visible l'embouchure de la Baïse où la
Garonne s'étale sur un magnifique plan d'eau.
Un peu plus bas en aval se trouve le confluent de la Garonne et du
Lot.
Pêche possible bien sûr dans le Lot, la Garonne et la
Baïse.
Vers 1880, on a construit une
écluse sur la Baïse au confluent de la Garonne. Ainsi les
bateaux pouvaient remonter la Baïse alors navigable et
assuraient la liaison avec le canal latéral. L'écluse a
vu de grands travaux de modernisation en 2000 pour permettre la
navigation touristique.
La Baïse,
autrefois l'objet d'un important trafic de transport de
céréales, profite aujourd'hui de l'attrait d'un
important tourisme fluvial.
L'aménagement de la Garonne de St Léger à
Nicole, permettant de rejoindre le Lot depuis la Baïse, a
apporté l'ancrage du remorqueur "Confluences" à St
Léger. Dès les premiers beaux jours, amarré au
ponton de l'écluse, il permet le transit des plaisanciers
entre le Lot et la Baïse.
Cette activité fluviale redonne ses lettres de noblesse
à notre ancien Port de Pascau.
Ainsi
coule Garonne, impétueuse et
imprévisible
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février
2021 - Garonne en crue à St Léger
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des
dizaines de vues de la Baïse et de la Garonne
à St Léger
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EMENTO
Mairie 05 53
79 46 41
mairie-st.leger@wanadoo.fr
maire de 1995 à 2020 : Michel de
Lapeyrière
interview du maire en janvier 2020
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maire depuis
mai 2020 : Bernard Sauboi
passage
de témoin entre l'ancien maire et le nouveau
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Gîtes
& chambres d'hôtes au château
de Grenier
une
maison indépendante de 150 m², 3 chambres pour 6
personnes, et un appartement indépendant de 70
m² dans le château, pouvant accueillir 4 à
5 personnes
Correspondant
de l'Association des St Léger :
Frédéric Dubourg 06 15 04 03 16
fredericdubourg47@sfr.fr
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le château
de Grenier, également ferme de plantes aromatiques
https://www.stleger.info