Les
niveaux des différentes crues y sont inscrits. L'ancienne
église était située dans l'actuel
cimetière : elle figure encore sur l'ancien cadastre de 1824 ;
elle fut abandonnée au XIXe s. La construction d'une nouvelle
église dans le nouveau bourg est décidée vers
1876 et consacrée en 1885.
l'église
Saint-Léger - le chevet
Cette église
simple à nef unique composée de 2 travées a un
transept formé par les 2 chapelles latérales
dédiées à la Vierge et à saint Joseph. Le
clocher-porche constitue la façade occidentale.
église de
St Léger sur Garonne - plat de quête
église
Saint-Léger - croix de procession
église
Saint-Léger - ciboire et ostensoir
l'église
paroissiale St Jean Baptiste, au lieu-dit Monluc, à St
Léger
vue d'ensemble depuis le sud-est
La
paroisse de Monluc fut un lieu de batailles entre catholiques et
protestants, c'est pourquoi son église de style roman et
construite sans doute au XIe s. fut détruite à cette
époque puis reconstruite sur les mêmes plans.
Après cette période, la commune de St Léger
devint un lieu de passage très fréquenté. C'est
donc tout naturellement que l'on construisit le pont suspendu sur la
Garonne en 1841. A ce même emplacement fut construit en 1935 le
pont actuel, plus adapté à la forte circulation.
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l'église
paroissiale St Jean Baptiste, à Monluc
élévation ouest
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L'église de
Monluc n'a de roman que le portail d'entrée dont les pieds
droits supportent un arc en plein cintre, et le mur du fond en forme
de demi-cercle, ce dont on se rend mieux compte à
l'extérieur. À l'intérieur on a détruit
cette harmonie architecturale en bâtissant un mur pour
séparer l'autel de la sacristie.
Les murs témoignent de différentes étapes de
construction : les murs de la nef sont dans la première
travée partiellement en petit moellon daté du XIe. Le
reste de l'édifice est en moyen appareil régulier, plus
facilement datable du XIIe. L'actuel clocher-mur et les ouvertures
ont peut-être été modifiées lors des
travaux de restauration exécutés en 1784.
L'église est constituée d'un vaisseau unique qui se
prolonge dans l'abside. Un élargissement des murs du vaisseau
devant l'abside, saillant d'environ 50 cm, marque la volonté
de symboliser le transept. La façade occidentale est
percée du portail principal et surmontée du
clocher-mur.
façade occidentale
de l'église
de Monluc
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portail
occidental de l'église
de Monluc
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Source : http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LISTES/bases/france-dpt.htm
Vol au-dessus
du clocher pour les cyprès
article
de la Dépêche du Midi du 6 janvier 2009
:
Dans le
hameau de Monluc, de grands cyprès plusieurs fois
centenaires accueillaient les visiteurs l'été
par leur ombre rafraîchissante tout en servant de
décor typique aux cimetières du Sud-Ouest.
En revanche, ils portaient aussi, pour leur malheur, ombrage
par les dégâts qu'ils faisaient avec leurs
branches mortes tombantes et des salissures qu'ils
occasionnaient sur les stèles environnantes.
Plusieurs habitants s'en plaignirent à la
municipalité qui décida de ramener la paix
dans le hameau en les faisant couper. Jusque-là, rien
de plus banal, sauf que ces arbres vénérables,
enfermés dans un petit périmètre dont
l'église elle-même, interdisaient tout
accès aux engins mécaniques et l'abattage
traditionnel ne pouvait se faire sans grand dommage.
Qu'à cela ne tienne, on fit appel à un
énorme engin de levage fort d'une flèche de 45
mètres pour extraire ces fauteurs de trouble dont le
recordman ne pesait pas moins de 4,6 tonnes pour une hauteur
de 25 mètres.
Ainsi, pour
leurs adieux à la vie, ces honorables cyprès
ont fait un spectaculaire bond en hauteur avant d'être
découpés comme de vulgaires saucissons. Ainsi
va l'histoire.
Source
: http://www.ladepeche.fr
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Blaise
DE LASSERAN DE MONTESQUIOU (commune du Gers), seigneur de
Monluc (commune de Saint-Léger, Lot-et-Garonne)
et Estillac (commune du Lot-et-Garonne), plus connu sous le
nom de "MONLUC", est une figure majeure de l'art
militaire du XVIe s. C'est aussi un gascon à part
entière, par son caractère, par son langage,
mais aussi par ses ancêtres et ses descendants
(...)
Pour
lire la suite
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Le
chanoine Durengues (1860-1948), originaire du
Villeneuvois, publia de nombreuses études d'histoire
religieuse locale.
Il laissa une histoire manuscrite de toutes les
paroisses du diocèse d'Agen qu'il légua aux
Archives départementales du Lot et Garonne. Chaque
paroisse renferme des renseignements sur la toponymie, les
monuments religieux, la topographie, l'archéologie,
la démographie.
Pour
lire ceux concernant Saint Léger (de Damazan) et son
annexe Monluc
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le
pont, les fermes...
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Longuetille
et le Mirail
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erci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info