St Léger /
Estaimpuis - Panorama
St Léger /
Estaimpuis - l'église et la place
Qui
est Saint Léger ? Lutger, Leodegar ou Léger est
né vers 616 sur les bords du Rhin, dans une puissante famille
franque où il reçoit une éducation
soignée. La reine Bathilde le nomme conseiller à la
cour, puis évêque d'Autun en 663.
C'est alors qu'impliqué dans de pénibles intrigues
politiques, incorruptible et défenseur de la Bourgogne, il se
heurte au perfide Ebroïn, maire du palais, qui lance l'assaut
sur Autun.
Léger, pour sauver les siens, se rend ; son ennemi lui fait
alors couper la langue et les lèvres et lui brûle (ou
crève, selon les légendes) les yeux.
Condamné à mort, il sera plus tard conduit par ses
bourreaux dans la forêt de Sarcing, aux confins de l'Artois et
de la Picardie, le 2 octobre 678 (jour de sa fête), où
il fut décapité. Le lieu de sa mort aurait donné
suite à de nombreux miracles.
On prie Saint Léger pour les maladies des yeux (son premier
martyre), les difficultés de langage (son deuxième
martyre) et "pour les vapeurs qui rendent les gens légers",
soit les débilités mentales (décapitation,
troisième martyre).
Autres lieux d'invocation du saint, proches de St Léger :
Dottignies, Wannebecq, Havré...
Saint Léger est le patron des meuniers.
Edifiée au
XIIIe siècle, agrandie au XVe, l'église de St
Léger fut le théâtre dincendies et de
destructions à maintes reprises (1566, 1693, 1713), avant
dêtre classée en 1936.
La hauteur totale du clocher est de 57 mètres. La
flèche de la tour fut construite en 1852.
la Ferme du
Temple, à St Léger
St
Léger était un des 9 villages composant la seigneurie
de lévêque de Tournai, mais il y avait aussi des
Templiers à St Léger. LOrdre du Temple fut
fondé en 1118 avec pour mission de défendre les
pèlerins en Terre Sainte. Partout en Europe les Templiers
rassemblèrent des fonds et sorganisèrent en
commanderies. La commanderie de St Léger est parmi les mieux
conservées dEurope. Elle se compose dun grand
manoir percé de baies, dune chapelle, dune grange
en pierre située dans la prairie devant la ferme. Depuis le
nouveau cimetière, on peut apercevoir 2 fenêtres du
manoir, lequel perdit la plus grande partie de son étage dans
un incendie. Côté canal, le superbe mur-pignon en pierre
percé de trois baies et dune rose est un
témoignage direct du Moyen-Age.
Philippe le Bel, jaloux de la puissance des Templiers, mit fin
à lOrdre en 1307. Sensuivit un long procès
qui sacheva par la mort sur le bûcher en 1314 du Grand
Maître de lordre, Jacques de Molay.
Après 1311, la maison de St Léger releva des
Frères Hospitaliers jusquà la Révolution
française. Ensuite elle fut vendue à un privé.
Mais le bâtiment a toujours conservé son nom de Ferme du
Temple.
Une légende raconte que, lors de larrestation des
Templiers dans tout le royaume, ceux de St Léger ayant eu
écho de lopération avant les autres, auraient
filé vers lEscaut en emportant le fameux
trésor...
intérieur
de la Ferme du Temple
Le 2 octobre
(Saponaria officinalis) SS. Anges
gardiens
Tiré
de "Traditions et légendes de la Belgique" -
1870 - par le Baron de
Reinsberg-Düringsfeld
Traditions et
légendes de la Belgique : descriptions des
fêtes religieuses et civiles, usages,
croyances et pratiques populaires des Belges
anciens et modernes - Tome second
(juillet-décembre) :
"(...) Dans
l'origine, on célébrait cette
fête simultanément avec celle de saint
Michel, archange, le 29 septembre, mais depuis
environ deux cents ans, elle a été
transférée au 2 du mois
d'octobre.
Ce jour-là,
il y avait annuellement à Bruxelles une
procession sortant de l'église des
Dominicains, et à laquelle on portait la
statue de Jésus-Christ. Après
quelques tours de rue, la procession repassait
devant la même église d'où
sortait alors la statue de la Vierge, et au moment
où cette image approchait de celle de notre
Seigneur, on lui levait le voile et on lui faisait
faire une révérence. Puis les deux
statues accompagnaient la procession qui continuait
sa marche. Au commencement du dix-huitième
siècle où il fut mis fin à
tant de processions, on fit également cesser
celle-ci.
Dans les douze
communes dont les églises paroissiales sont
consacrées en l'honneur de saint
Léger, on célèbre la
fête de ce saint évêque d'Autun,
qui a donné son nom à deux
villages, dont l'un est situé dans le
diocèse de Namur, et l'autre dans celui de
Tournai.*
A Enghien, dans le
Hainaut, commence ce jour-là une foire qui
est assez considérable et dure dix
jours.
Suivant une
croyance populaire, qui est facile à
expliquer, les laboureurs n'aiment pas à
semer le jour de saint Léger, de peur que
les épis ne soient trop
légers.
A Namur
commençait autrefois la foire franche, dite
"fête de Herbattes", qui durait jusqu'au 27
octobre. Cette foire, que l'on trouve
mentionnée dans un manuscrit de 1265,
paraît d'origine fort ancienne, bien qu'on ne
connaisse pas la charte qui l'institue. Au
seizième siècle, elle s'ouvrait la
veille de la saint Denis, mais vers le milieu du
dix-septième siècle, elle fut
remplacée par la foire actuelle qui se tient
depuis le 2 juillet jusqu'au 16 du même mois
(...)"
Source et
lien : http://classiques.uqac.ca/classiques/reinsberg_duringsfeld_baron/traditions_belgique_t2/Traditions_belgique_t2.pdf
- p.160
* Il s'agit bien
sûr de St Léger en Gaume et de St
Léger / Estaimpuis.
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St Léger /
Estaimpuis - la place - le bâtiment de gauche est l'ancien
presbytère
St Léger -
la place / On reconnaît Léonie Baucarne, la
tenancière, et Robert François.
la place, au
début du 20e siècle
La 1re maison
à gauche en arrière-plan appartenait à Edouard
Deroubaix, puis à Jules Allard, cafetier et boucher. A sa
droite, la ruelle du Temple, et le café de la
Tranquillité, tenu à l'époque par Firmin
Briest. Le monument aux morts dans le cimetière n'existe
pas encore.
St Léger -
la rue de Lille - agrandissement ici
De droite à
gauche : Maurice Ecrepont / Louis et Albert Verhamme / deux enfants
Schoore / Jules Belin (sur le vélo) / ?
St Léger -
la rue de Lille
Une entreprise de
charronnage au fond de la place de St Léger, après la
1re guerre mondiale (Achille Schoore)
Les forges et les
ateliers de charrons, aujourd'hui disparus, étaient jadis
fréquents. En effet, ces 2 métiers étaient
directement liés au travail de la terre.
Le maréchal ferrait les chevaux. Le forgeron fabriquait les
outils indispensables à la culture et à l'entretien des
terres. Il s'occupait également du cerclage des
roues.
De gauche
à droite : Alphonse Schoore / Achille Schoore / Charles
Noterdeam et Léon Decourcelle
St Léger -
la rue Royale - agrandissement ici
Du simple nom de
"ruyelle" [ruelle], cette rue est devenue "Royale" suite
à une erreur de lecture sur un document ancien.
La 1re maison à gauche abritait l'atelier du charron Achille
Schoore ; la seconde appartenait à Coppens.
Dans la 3e habitait le cordonnier Henri Vermaut, bourgmestre.
Dans la maison du fond demeurait Adolphe Duchatelet, charron, avec
ses soeurs (épicerie).
A droite,
Léona Hennebert, fille de l'instituteur, et au coin la
boucherie Deweer.
Les petits enfants à gauche : Alphonse Schoore et Rosette
Kimpe.
St Léger -
Petit Lannoy
La
route Saint-Léger / Dottignies (Petit Lannoy)
Cette rue n'est plus pavée et est devenue un axe routier
fréquenté, proche dune sortie dautoroute.
On retrouve toujours la chapelle Bury comme sur la photo : le petit
bâtiment blanc à gauche. Elle est dédiée
à l'Immaculée Conception.
Cette chapelle, du nom du fermier qui la fit construire, était
autrefois couverte d'ardoises. Elle fut transformée et
embellie en 1890 après une tempête qui endommagea la
ferme sans faire de victimes dans le voisinage. On peut toujours y
voir l'autel en forme de tombeau avec la statue de la Vierge et les
luminaires.
A droite, le mur blanc de la ferme de Julien Maroy. La voiture
appartenait à Emile Hubaut, marchand de bonbons.
Le hameau du Petit Lannoy tire son nom du fait quà une
époque reculée on y trouvait beaucoup daulnes.
Les noms de famille Delaunoy, Delannay, Delannois ont la même
origine.
St Léger -
F. Hubaut-Vanneste, négociant - Cette maison,
située Rue Principale, a été récemment
restaurée
.
C'était
il y a longtemps
Les noms
jetés de
Saint-Léger
Voici
quelques noms jetés (prononcez "noms
chtés") de Saint-Léger.
Les noms jetés sont des surnoms
donnés aux habitants.
Ils peuvent provenir d'une profession, d'un trait
de caractère, du physique, d'un lieu-dit,
d'une famille...
- "Brigatte" (M.
Fernand Noncle) : entrepreneur de
maçonnerie, rue de Warcoing
Au début de sa carrière, il
travaillait en France et était le chef
d'une brigade.
- "Camil Fitch"
(M. Camil Balkaen) : la mère de Camil
s'appelait Sophie
On disait "Fitch" pour Sophie, d'où ce
nom donné pour le fils de Sophie - rue
Royale
- "Coeu
Cur" (Mme Thérèse
Vancaeneghem) : Thérèse avait des
difficultés de prononciation étant
jeune.
Elle appelait toujours sa sur
aînée : "coeu
cur".
- "Gustave
Cou-coutte" (M. Duponchel) : Il
était saisonnier en France (betteraves) -
rue Royale
- "Henri Batteu
matelas" (M. Henri Stratte) : Il était
batteur de matelas.
- "Hortense Flip"
: Le mari d'Hortense s'appelait-il Philippe
?
- "Joseph Vinck"
(M. Emile Vandorpe)
Son prénom était Emile, comme le
prénom de son père, mais on
l'appelait Joseph pour ne pas l'appeler par le
même prénom que son
père.
Vinck signifie "pinson" en néerlandais et
on imagine que le père de Joseph devait
avoir des pinsons quand il habitait en
Flandres.
- "Jules de
l'Bastrinque" : café le
Bastrinque
- "L'couss" (M.
Alfred Lambrecht) : rue du Château
d'eau
- "Le
brusselaire" (M. Urbain Villyn)
Il habitait à Bruxelles avant de venir
s'installer à Saint-Léger
(Garage).
- "Le charron"
(M. Achille Score) : Il réparait les
roues des charrues.
- "Le grand
Albert" (M. Albert Bouckaert)
- "Le marchand de
ballons" (M. Emile Hubaut)
Ce nom provient de la profession qu'il
exerçait. Il tenait une épicerie
et vendait des bonbons.
- "Le
maréchaux" (M. Jules Detollenaere) : le
maréchal-ferrant, rue du Château
d'eau
- "Les badjous" :
famille Decock
- "Les tchu tout
nus" : famille Ameye
Les enfants de la famille voyageaient souvent
les fesses à l'air quand ils
étaient petits.
- "Les
zazas"
- "Lisa de
l'cantine" : tenancière d'un café,
rue de Lille
Lisa ou ses parents tenaient-ils une cantine, un
restaurant auparavant ?
- "Marie Camil"
(Mme Marie Moerman) :
Camil était le prénom de son
mari.
- "Marie Cyril"
(Mme Marie Vandenhemel) :
Cyril était le prénom de son
père. On disait également "les
enfants Cyril" en parlant d'elle et de ses
frères Henri et Julien.
- "Marie des
Prés" (Laure-Marie ?) : Elle habitait
dans les prés.
- "Marie
Léo" : accoucheuse. Léo
était le prénom de son
mari.
- "Marie Tros
djettes" : Elle avait trois
chèvres.
- Melle Turlutte"
(Mme Julia Doutreluigne) :
Institutrice, cette dame était assez
sévère avec ses
élèves et parlait
beaucoup.
- "Nani " (M.
Léonard Deffrennes) :
Il appelait sa compagne Nani (son prénom
était Annie) et suite à cela les
gens l'ont aussi appelé "Nani" - rue du
Château d'eau
- "Nartoul" (M.
Léonard Leveugle) :
Il était marchand de légumes et de
fruits, rue de l'ancienne
passerelle.
- "Gustave et
Nathalie Dubouc" (M. Gustave Eckout) :
Il y avait une certaine odeur quand on passait
devant chez Nathalie et Gustave car ils
faisaient l'élevage de boucs.
- "Octavi
Piloutte" : famille Depratère
Elle tenait un café, rue du Château
d'eau.
- "Petit gus
Lariole" (M. Auguste Delplanque)
- "Piqueur" (M.
Maurice Vanthune) :
Vieux monsieur qui habitait près du
canal. Ce nom jeté lui vient du fait
qu'il aimait bien boire son verre (rue de
l'ancienne passerelle).
- "René Pa
Rost" :
Certains enfants avaient peur de René
lorsqu'il buvait un verre. Il leur disait alors
: "Ne vous inquiétez pas, René y
est "pa rost".
Chanson
de Saint-Léger
"On
peut aller jusqu'au bout du
monde, Saint-Léger ne
périra pas !
On peut aller jusqu'au bout du
monde, Saint-Léger ne
périra pas !
A boire
A boire à sa santé
!"
Mais
qui a inventé cette
chanson qui date du début
du XXe siècle ?
Y-a-t-il eu des couplets à
cette chanson ?
Le mystère reste
entier
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Loin d'être
exhaustive, cette liste ne demande qu'à
être complétée par vos propres
souvenirs. Et si vous possédez des photos
des personnes évoquées, faites-le
nous savoir
Contact : Agence
pour le Développement Local - Carine Demedts
au 056/48.13.77
Source :
L'Estaimpuisien N°78 - décembre
2007
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le bâtiment
des eaux
le Pont Mauroy en
1908
Théophile
Dupuis, pontonnier à Saint-Léger, tenait
l'estaminet du pont de Mauroy.
Sur la photo, toute la famille figure avec la voiture.
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St Léger est
traversé par lEspierre, une petite rivière qui
prend sa source à louest de Tourcoing et se jette dans
lEscaut à Espierres (Flandre). Cest le long de
cette rivière que fut creusé en 1843 le canal de
lEspierre permettant aux péniches de relier
lEscaut à Roubaix en rejoignant la Marque, affluent de
la Deûle.
Le chemin de halage est bordé de vieux saules-têtards,
que lon étête traditionnellement chaque hiver pour
leur donner leur silhouette. Outre leur rôle de
rétention deau, les saules servaient dans le temps
à fabriquer des sabots, des piquets de clôture ou de la
vannerie. Ils sont aussi fréquentés par une grande
variété despèces animales comme les
chouettes, les lérots, les crapauds...
le Pont Mauroy -
carte postale ayant circulé en 1909
Trois ponts-levants
surplombent le canal à St Léger. A chaque pont est
associée une maison pontière qui abritait le pontonnier
chargé de lever et baisser le pont à chaque passage de
péniche. Ces maisons étaient aussi, bien souvent, des
cafés.
le Pont Mauroy en
1938 - sur le pont : Henri Dupuis, pontonnier
Fermé en 1985,
le canal a réouvert à la navigation de plaisance dans
le cadre dun projet européen en 2009. Le pont Mauroy,
resté immobile durant les 25 ans de fermeture du canal, est
réactionné depuis 2009, à chaque passage de
bateau de plaisance, par un agent du Service Public de Wallonie. Le
canal, ses ouvrages dart et son chemin de halage sont
classés au patrimoine wallon depuis 2000.
le Pont du Centre
- Restaurant J.-B. Deroubaix
Saint-Léger
- la passerelle du canal
Entre le pont de
Mauroy et le pont du Centre, une passerelle fort élevée
réservée aux piétons avait été
construite avant 1914 au-dessus du canal de l'Espierres. Les
habitants la nommaient "Les Hautes Planques". Une péniche
emportant un jour le tablier, elle fut reconstruite en la
surélevant quelque peu. Elle fut supprimée après
la seconde guerre mondiale.
de gauche
à droite : Léon Decourcelles / Agnès Hocedez /
Emilienne et Fernande Seynaeve
pour en savoir
plus sur le canal de l'Espierres
carte postale
ayant voyagé en 1952
la station
Dottignies / St Léger
Il
s'agit de l'ancienne gare qui existe toujours. Elle se situe juste
après la limite de Saint-Léger et desservait Dottignies
et Saint-Léger, d'où les 2 noms.
Le dernier train à vapeur pour voyageurs passa à
Dottignies / Saint-Léger en 1952. Ce furent ensuite des
michelines qui assurèrent le trafic des voyageurs tandis que
des trains pour marchandises circulaient encore. La dernière
micheline passa le 31 juillet 1959. C'en était fini du trafic
voyageurs et des bus remplacèrent les trains. Pour ce qui est
des marchandises, tout trafic cessa définitivement en
1962.
Dottignies / St
Léger - la station en partie détruite au départ
des Allemands
St Léger -
Propriété de M. Wattel-Ferrier, un industriel
roubaisien - rue de Lille
Elle fut
habitée jusqu'en 1903 par Louis Duchatelet qui fut bourgmestre
de Saint-Léger de 1856 à 1903 et conseiller provincial
de 1864 à 1903.
Des
niches de fous dans notre église :
Notre église de
Saint-Léger recèle quelques curiosités autour de
son saint patron. Tout d'abord ces banquettes pratiquées dans
les murs du porche.
Il paraît qu'elles étaient destinées à
asseoir les simples d'esprit, les fous venus prier leur saint,
interdits d'entrer plus avant dans le lieu sacré car ils
étaient accusés, à l'époque, d'être
possédés par le Diable (le prêtre venait
jusqu'à eux les bénir).
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Autel
dédié à Saint Léger,
Patron de la paroisse
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Un
curieux outil sur l'autel :
L'autel de
Saint-Léger comporte un étrange outil dans la
main du saint, en lieu et place de l'habituel stylet
sensé lui avoir ôté la vue. Il s'agit
d'une cuiller de sabotier, un outil abondamment manié
dans le village ; les sabotiers d'Evregnies ne
provenaient-ils pas, d'abord, de Saint-Léger
?
Voilà un bel exemple
d'appropriation de l'histoire sainte par la
réalité locale.
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photo
prise par Jean-Pol,
de St Léger en Gaume,
en balade à St Léger
début 2021
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le moulin de
St-Léger
à droite, le moulin qui
appartenait à Alphonse Laebens. Il a été
détruit par un incendie en 1893.
à gauche, le 2e moulin Laebens, construit après
l'incendie. Il fonctionne au vent et à la vapeur -
construction d'en-dessous. Cette carte a été
oblitérée en 1909.
"Un dicton local disait que les gens de Saint-Léger avait
reçu un coup d'aile - du moulin à vent - et qu'ils en
étaient restés idiots. A Evregnies, nous avons aussi la
réputation d'être idiots - de la part des habitants de
Saint-Léger - car à Evregnies, il fait noir à 3
heures (nos volets sont fermés par grande chaleur)."
Un grand merci à Philippe Michiels pour ces photos... et
son humour !
vue
aérienne de St Léger, autour de 1965
St Léger
(noté ici St Léger les Pecq) dans les années
1965 également
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Baudoin
Ier, précédent Roi des Belges, est
représenté ici.
Il était né le 7 septembre 1930 et est mort le
31 juillet 1993.
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Ici
Albert Ier, 3e Roi des Belges (oblitération de
1934).
Il était né 8 avril 1875 et est mort le 17
février 1934.
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St Léger -
le Cadichon, salle pour banquets et réunions
Ces 4
réclames sont tirées d'une projection "Commerces et
industries d'autrefois dans l'entité d'Estaimpuis"
réalisée par Philippe Michiels en 2008.
des
vues récentes du village ?
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les
photos de Bruno "le long d'un canal
oublié..."
et la Confrérie des Satcheux
?
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les
Géants d'Estaimpuis ? (Charle, Jocelin et Tataf)
?
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inon,
merci de fermer l'agrandissement.
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