En
novembre 2005, par six fois Bruno a photographié
Saint-Léger. Voici ses clichés et ses commentaires.
Vous retrouverez ses très jolis carnets photographiques sur
son site http://www.diarium.net/
Depuis que les
péniches ne passent plus - cela doit faire dix voire
même vingt ans -
les maisons pontières sont abandonnées. Triste sort.
C'est la vie du canal qui s'en est allée...
Heureusement, nos
édiles ont décidé de réhabiliter ce canal
en site touristique. Cela embellira "min bô villach"
.
Les lieux que l'ont
dit abandonnés ne le sont jamais vraiment.
Sur le rebord supérieur de la fenêtre occultée
par de vulgaires planches,
une grosse épeire diadème à l'affût attend
le moment où un insecte imprudent viendra se perdre dans la
soie,
tandis que les promeneurs passent sur le halage, sous les grands
peupliers qui ne tarderont pas à perdre leurs feuilles..
Suite à de
nombreux automnes, à de trop longues années sans voir
passer une seule embarcation digne de ce nom,
le canal s'est envasé.
Les écluses se sont abîmées, rongées par
la rouille, les ponts à bascule se sont arrêtés
de fonctionner.
Tant de signes qui font malheureusement penser que le canal se meurt
peu à peu...
pour une bien jolie
balade du côté du canal, au fil des
saisons
Le vent du nord
apporte dans son sillage les nuages gris et veloutés, qui font
de cette campagne tout son charme et sa beauté.
Derrière la rangée de peupliers, l'église de
Saint-Léger sonne les vêpres.
Et seul, pour les accompagner, le chant des grands arbres qui
frémissent dans un long murmure.
Ça devait
être il y a environ 40 ans, voire un peu plus, ou un peu moins,
je ne sais pas exactement.
On entendait déjà à la radio Bob Dylan chanter
sur son tout premier disque House Of The Rising Sun.
Les dernières péniches passaient. Les maisons
pontières se sont peu à peu
décrépites.
There is a house... to end my life down in the rising sun.
En toute saison, dans
notre plat pays, à part quelques clochers, c'est lui qu'on
voit à l'horizon...
Il traverse nos campagnes, sans angoisse ni marée, et rejoint
l'Escaut qui l'attend là-bas, tel un tombeau.
Pendant son voyage, il frôle nos villages en les caressant de
ses sensuelles et infidèles courbes.
Et quand vient la nuit, ils s'étreignent dans un long
soupir.
Source : les
carnets photographiques de Bruno http://www.diarium.net/
la
onfrérie
des atcheux
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Il n'y a pas si
longtemps...
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le
haleur (1890)
par Théodore Verstraete
satcheux
est un terme
estaimpuisien pour désigner
les haleurs
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Autrefois,
pour remédier au manque de vent, on
remorquait le bateau soi-même.
On s'embricolait une ceinture (une bricole), on s'y
amarrait une touline (un cordage gros comme le
doigt), et, hardi, à un, deux ou trois,
selon l'équipage, en route en bûchant
dans les trous.
C'était
une marche pénible, sur un chemin de halage
où avaient piétiné les
bestiaux.
Arrivé au bout du rouleau, les membres
douloureux, on était comme abruti.
Deux jours après, on marchait encore comme
des crabes.
Le chemin parcouru en fin de journée ne
dépassait guère 10 à 20
kilomètres.
Hommes,
femmes et enfants, c'étaient des haleurs de
chalands, c'étaient des
SATCHEUX.
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La Confrérie
des Satcheux est née le 13 septembre 2002. C'est une
confrérie franco-belge.
Le canal fait pour partie la frontière. Ce canal vient de
France de la Deûle pour se jeter dans l'Escaut aux environs de
Tournai.
La région du Nord de la France a ainsi transporté ses
produits par chalands vers les villes comme Courtrai (Kortrijk),
Tournai et Gand (Gent).
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Le
tracé jaune représente la
frontière.
On retrouve sur cette vue l'entité d'Estaimpuis. Avec
une population de près de 10 000 habitants, son
territoire recouvre les anciennes communes de Bailleul,
Estaimbourg, Estaimpuis, Evregnies, Leers-Nord,
Néchin et Saint-Léger (3165 hectares).
Elle est traversée du nord au sud par
l´autoroute A17 et d'est en ouest par le remarquable
site du canal de l´Espierre, hâvre de paix pour
les promeneurs. C'est un site classé au patrimoine
wallon depuis 2000.
Comme tous
les canaux creusés au cours de la première
moitié du XIXe siècle, le canal de
l´Espierre a été créé pour
assurer le transport du charbon vers le bassin textile du
Nord de la France (Lille-Roubaix-Tourcoing).
Côté belge, les travaux
s´achevèrent en 1843, mais, suite à des
problèmes de creusement côté
français, il fallut attendre 1877 pour que la liaison
Deûle-Escaut soit enfin terminée.
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- Saint-Léger
(720 hab début 2007), situé
à la frontière entre les pays
flamand et français, fut incendié,
pillé, détruit à maintes
reprises, que ce soit par les Hurlus, les
soldats de Louis XIV, et jusqu´aux deux
dernières guerres où il fut un
centre important de résistance à
l´occupant allemand.
- Estaimbourg
(1370 hab début 2007) signifie
"forteresse de pierre". Le château de
Bourgogne est le fleuron du patrimoine
estaimbourgeois.
Au XIXe siècle, le village était
célèbre pour ses tanneries et pour
sa terre à briques d´excellente
qualité.
- Bailleul
(530 hab début 2007) est une petite
bourgade à vocation agricole.
Son église accueille le 17 janvier un
pèlerinage à saint Antoine
l´Ermite : les cultivateurs viennent
implorer sa protection pour préserver
leur cheptel des maladies.
- Néchin
(2100 hab début 2007) signifie
"nouveau domaine".
Louis XIV passa par Néchin en 1667, lors
de sa conquête de la Flandre.
- Leers-Nord
(1500 hab début 2007) tire son nom de
l'allemand "Leer" qui signifie "terre inculte,
laissée en pâture". C´est en
1819 que les limites actuelles furent
fixées entre Leers-Nord (B) et
Leers-France (F). Village rural traversé
par le canal de l´Espierre, Leers-Nord
était considéré par les
Français comme "la plage de Leers".
Dicton : Pour êt´ ed´ Leers,
i faut êt´ tché din l´ri
! Pour être de Leers, il faut
être tombé dans le rieu
!
- Estaimpuis
(2610 hab début 2007) tirerait son nom de
la présence de "puits
d´étain" dans le sous-sol.
Intimement lié à l'économie
des milieux textiles de Roubaix-Tourcoing,
Estaimpuis était un centre textile
important au XIXe siècle. Il y avait une
filature, mais aussi une fabrique d´eau
gazeuse, un moulin à farine, une
savonnerie (entreprise toujours
existante).
- Evregnies
(950 hab début 2007) était
renommé pour sa production artisanale de
sabots, dont le dernier atelier a fermé
en 1963. A Evregnies, i´aveot des
chaboti ! A Evregnies, il y avait des
sabotiers !
Petit village calme et retiré, Evregnies
possède en l´église Saint
Vaast un joyau d´architecture
médiévale.
Dicton : A Evregnies, il fait noir à
trois heures
Ce dicton est né
un jour de forte chaleur, quand des visiteurs
étrangers ont trouvé le village
toutes portes et volets clos.
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Extraits de l'allocution du
Député-Bourgmestre Daniel Senesael à Leers-Nord,
le 15 septembre 2006, lors de l'inauguration du Satcheu :
"Chers membres de la
Confrérie des Satcheux,
Chers collègues du Collège échevinal et des
Conseils communal et du CPAS,
Chers amis,
Mesdames, Messieurs en vos titres et qualités,
C'était un
vendredi 13, il y a de cela quatre ans, à la Taverne
Française (...), nous lancions le défi de la
création de la Confrérie du Satcheu dont les objectifs
étaient clairement définis :
- créer et
resserrer les liens entre les habitants du village
- créer une
dynamique et associer les habitants souhaitant prendre une part
active à la vie associative du village
- promouvoir des
manifestations culturelles, folkloriques et gastronomiques
- soutenir des
actions philanthropiques ou à caractère social.
En quatre
années, nous pouvons dire sans crainte de nous tromper que les
objectifs ont été largement atteints et que la devise
des Satcheux est plus que jamais d'actualité, à savoir
"VIVRE EN SOLIDARITE, J'ENCOURAGE DANS TOUTES CIRCONSTANCES"
(...)
Le 15 juillet
dernier, les Satcheux ont été les meilleurs
ambassadeurs d'Estaimpuis, entité qui vit !, puisqu'ils ont
été reçus à l'Hôtel de Ville de
Bruxelles pour remettre à Manneken-Pis leur vêtement
traditionnel ainsi que le harnais servant à "satcher" les
péniches.
Grâce à
la Confrérie des Satcheux, Manneken-Pis a ainsi pu accrocher
un 771e costume dans sa garde-robe !
Cette démarche
a apporté des lettres de noblesse complémentaires
à la notoriété de la confrérie qui, dans
le cadre du jumelage des amitiés franco-belges, dépasse
maintenant largement nos frontières d'autant plus que des
Leersois français ont été et seront
intronisés (...)
Au-delà de
cette traditionnelle intronisation, l'évènement qui
nous rassemble aujourd'hui est tout à la fois festif et
culturel puisqu'il nous permet d'inaugurer la statue du Satcheu qui
trône désormais sur notre place communale.
Nous confortons ainsi
nos axes stratégiques de la culture, du patrimoine et du
tourisme. Après Evregnies avec son rond-point des Sabotiers et
avant Estaimbourg qui se déclinera avec ses Tanneurs, c'est la
localité de Leers-Nord qui est aujourd'hui mise en exergue
avec cette superbe statue que l'on doit à une artiste de renom
Madame Sylvie Koechlin (...)
Il s'agit d'une
sculpture représentant un "satcheu" réalisée
dans la pierre en taille directe mesurant plus de 2 mètres,
pour un poids total de près de 4,5 tonnes de "Lunel Fleuri",
marbre du bassin carrier d'Hydrequent.
Nous tenions
particulièrement à ce que cette uvre soit
représentative du travail de forcené et de la vie
difficile des hommes du halage avant même l'arrivée des
chevaux de trait.
la statue se trouve sur la place
de Leers-Nord, regardant vers la France
Par ses proportions,
elle évoque, en effet, la résistante nature du
"satcheu" ainsi que l'âpreté de sa tâche. La
silhouette massive de l'homme est en position de force, tirant sur
une corde imaginaire. La surface de la pierre volontairement
laissée brute traduit la rudesse des conditions de vie de ces
familles de mariniers.
Aujourd'hui, le
"satcheu" est le véritable symbole de Leers-Nord et il
manquait jusqu'à aujourd'hui une effigie le
représentant ! C'est désormais chose faite
(...)
Je voudrais souhaiter
aux satcheux un week-end fructueux en rencontres diverses, en
convivialité harmonieuse, riche en animations, durant lequel
les activités multiples foisonneront à souhait,
véritable prélude à la grande fête du
canal de la Deûle à l'Escaut en septembre 2007 pour
fêter la réouverture de notre canal de l'Espierre
à la navigation de plaisance.
Je forme des
vux également pour que les festivités de notre
amitié franco-belge qui en sont à leur 21e
édition rencontrent le succès escompté puisque
tout a été mis en place avec nos amis français
pour qu'il en soit ainsi (...)"
Sources et liens :
http://www.estaimpuisentitequivit.be/
C'est
ballot, mais Didier est mort.
Bien sûr cela nous arrivera à tous, bien
sûr. Toutefois, je voulais rendre hommage à
Didier, qui m'a accompagné - virtuellement -
aimablement.
Christophe,
webmaster triste
"Ce samedi
matin 6 février 2010 ont eu lieu les
funérailles de Didier en l'église de
Saint-Léger. Le père Michel a rappelé
dans son homélie que Didier avait roulé sa
bosse dans tous les pays du monde dans le cadre de sa
profession, mais que malheureusement à la
cinquantaine son licenciement l'avait profondément
affecté.
De plus, la maladie ne l'avait pas épargné, de
multiples opérations l'avaient beaucoup
diminué et l'avaient empêché de se
donner à fond dans les préparations des
activités des Satcheux.
Il avait aussi eu la douleur de perdre un fils et son
frère.
Il s'est éteint chez lui. Il venait d'avoir 65
ans.
C'est dans une église remplie d'amis, de sa famille,
et de ses compères satcheux qu'il s'en est
allé.
Merci d'avoir porté nos couleurs. Merci d'avoir
été ce que tu es. Notre affection
t'accompagne."
Lu
sur http://lessatcheuxleersnord.skyrock.com
|
"Il semble qu'enfin
le canal va être dragué. Le MET signale le
début du chantier. Les travaux devraient être
terminés pour l'ouverture de la saison touristique, le 1er
avril. Croisons les doigts et espérons qu'il ne s'agisse pas
d'un poisson. Les travaux devraient commencer à l'embouchure
de l'Escaut pour remonter vers St Léger, l'écluse de
Leers-Nord faisant la frontière avec la France. Le
côté français a déjà
été dragué."
Jean-Claude Mahé - janvier 2011 - webmaster de
http://lessatcheuxleersnord.skyrock.com
le dragage
du canal - 2011
la Fête des
Satcheux - 2011
On va redraguer le
canal !
"On va draguer
à nouveau sur 350 mètres. Le canal de l'Espierre n'a
pas à certains endroits la profondeur requise pour la
navigation. Une situation qui, dès l'année
passée, a posé des problèmes à une
vingtaine de plaisanciers qui ont touché le fond entre les
écluses de Leers-Nord et d'Estaimpuis. Des techniciens du SPW
ont effectué des mesures de profondeur entre les deux
écluses. Ils ont avancé que le canal serait à
nouveau dragué, car de nombreux plaisanciers ont
accroché par manque de fond, ce qui pose un problème
pour les coques en polyester ! Il apparaît qu'à certains
endroits la profondeur n'excède pas 40 cm, ce qui est anormal
puisqu'au départ le tirant d'eau doit être entre 1.6m et
1.90m.
Le SPW a programmé une intervention pour le début du
mois d'avril en fonction de la disponibilité de la
sociéte sollicitée.
Entre mai et novembre 2012, 310 bateaux de plaisance ont parcouru le
canal.
Cet axe maritime de 8.5 km servait essentiellement au transport du
charbon pour alimenter les usines textiles du nord de la France. Le
canal avait été conçu à l'origine pour
des bateaux de 300 tonnes, son gabarit a été
réduit à 250 tonnes, ne le rendant accessible
qu'à la plaisance."
Jean-Claude Mahé - mars 2013 - webmaster de
http://lessatcheuxleersnord.skyrock.com
2019
- les tilleuls remplacent les peupliers
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ici 5
épisodes de la série un village de
notélé
consacré à Leers-Nord (vidéos)
chez
Simone, cest comme à la maison
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les
satcheux, les (autres) hommes en bleu
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chez
Anita, une ambiance comme nulle part ailleurs !
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petite
histoire et bonne frite
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rencontre
avec les Majorettes
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des
vues récentes du village ?
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des
cartes postales anciennes du village ?
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les
Géants d'Estaimpuis ? (Charle, Jocelin et Tataf)
?
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inon,
merci de fermer l'agrandissement.
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https://www.stleger.info