ienvenue à St Léger, dans la anche !
|
|
la mairie - ancienne école de Saint-Léger |
l'église de Saint-Léger |
|
|
|
|
Sur cette photo
plus ancienne, vous remarquerez une fenêtre manquante.
Explications :
Les peintures murales de la Manche ST-JEAN-DES-CHAMPS, EGLISE ST-LEGER Les
peintures se situent sur le mur est du choeur. Dans
l'ébrasement côté gauche de la baie
axiale se tient un personnage vêtu d'une grande robe
rouge, levant une hache et semblant couper une branche d'un
arbre situé au milieu de la scène. De I'autre
côté de I'arbre se tient un personnage en
grande partie effacé. Dans l'ébrasement droit,
le personnage a aussi quasiment disparu. Chacune des
scènes s'inscrit dans une arcade trilobée
formée de quatre traits de couleurs
différentes. À
chaque extrémité, une colonne et une
colonnette adossée terminent I'arcade et lient
l'ébrasement de la baie au mur, l'angle étant
placé au milieu de la colonne. Les colonnettes sont
jaunes bordées de noir, les colonnes sont plus
claires. Leurs chapiteaux aux traits noirs devenus gris
dessinent de grandes palmettes écrasées,
déployées I'une derrière l'autre pour
l'un, accolées pour I'autre. Les bases aux tores et
scoties très marqués sont rouges. Les motifs
ornementaux sont très raffinés avec des
alternances de rouge, d'ocre rouge, d'ocre jaune, de blanc.
Sur le mur apparaît un faux appareil à picots.
De chaque côté, nous voyons des fragments
d'autres arcades trilobées bordées en partie
supérieure de trois traits, rouge, jaune et rouge.
Dans I'intrados de la baie se déploient de longues
tiges différentes de part et d'autre de I'axe,
hérissées d'épines à droite,
terminées par de petites feuilles à gauche,
ocre jaune sur un fond blanc. La base de l'intrados est
marquée d'une frise de palmettes. Des motifs
ornementaux se succèdent pour border l'arc : cercles
avec un point, palmettes décalées et
tête-bêche, faux claveaux alternativement beige
clair et rouge encadrés de traits liaisonnant
l'intrados et I'extrados de l'arc. Une autre bande jaune de
palmettes, alternativement rouges et ocre jaune,
affrontées et décalées, achève
cette succession ornementale. Au-dessus se déploie la
Crucifixion avec la Vierge à droite du Christ et
saint Jean à gauche. Deux personnages sont en
prière, I'un à droite, l'autre à
gauche, coiffés de bonnets, portant un vêtement
à capuchon ocre rouge pour l'un et ocre jaune pour
I'autre. Trois lettres sont lisibles à
côté du personnage de droite : NOS. Des
végétaux se déploient derrière
le personnage de gauche identiques à ceux de
I'intrados de la baie. Une frise à pans coupés
de rinceaux et palmettes ocre rouge sur fond jaune,
bordée de larges traits blancs et rouges, surmonte
toute la peinture. Enfin, encore au-dessus se
déploient au centre des faux joints à ergots
avec des motifs de fleurettes à cinq lobes et de
chaque côté des motifs végétaux.
Nous avons encore des grands aplats de couleurs, les dessins
ont des contours rouges. Les peintures semblent dater de la
seconde moitié du XIIIe siècle. Les motifs
architecturaux ne sont pas sans rappeler ceux que l'on peut
trouver dans certaines églises de la région
Poitou-Charentes. En
1992-1993, à l'occasion des travaux menés sur
le retable majeur et de son démontage, les peintures
ont été découvertes sur tout le mur est
du chevet. Ces peintures avaient déjà
été entr'aperçues par l'abbé
Lelégard en 1965 lors de la restauration du tableau.
La fenêtre en tiers-point du mur de chevet,
bouchée jusqu'à présent, a
été rétablie. Le retable a pu
être montré plus en avant, permettant ainsi une
lecture permanente du décor. Les peintures ont
été restaurées en 1999 par Corneliu
Andronescu. Marie-Hélène
Didier |
|
|
|
|
|
|
|
la façade de l'abbaye de La Lucerne d'Outremer
|
la porterie de l'abbaye de La Lucerne d'Outremer
|
abbaye de La Lucerne d'Outremer - l'aqueduc
|
l'abbaye de La Lucerne d'Outremer
|
l'abbaye de La Lucerne d'Outremer
Merci à
Jacqueline Thébault et Daniel Zaniroli pour leur
contribution.
Sources et liens : http://picasaweb.google.com/karelg/NormandiSept2007
- http://www.panoramio.com
|