rith
Saint Léger en balade à
aint
éger
démonstration
du guide, au Mont St Michel - les sables mouvants "J'irai revoir ma
Normandie" - l'église de St Léger, du XIIe
siècle "notre guide, M.
le Chien de St Léger" Voilà son
histoire : d'après
les propos recueillis auprès de Mme
Marie-Thérèse Coupard - 1997 la Croix
Godard la
mairie de St Léger Josiane et
Gilberte, Trithoises, et leur guide : M. le Chien de St
Léger l'ancien
presbytère Béatrice,
notre correspondante à Trith St Léger Des
vues récentes du village
ici 2014
- les photos de
Henri Là,
des cartes postales
anciennes "J'étais
fermière à
Chausey"
Une petite visite de St Léger, à une quarantaine de
kilomètres, s'imposait !
Prosper Guibert est le dernier curé de St
Léger. Il naît à l'abbaye de la Lucerne en
1808. Ses parents sont Jean Guibert, maréchal, et
Françoise Godard. Il est ordonné prêtre en 1833,
et deux ans plus tard s'installe à St Léger, pays de sa
mère. Il y restera 49 années, de 1835 à 1884. Le
curé décide de placer la Croix Godard, dont il est
propriétaire, à l'intersection de la route D 105 et de
la route du bourg. C'est ce calvaire que vous voyez sur la photo
ci-dessous.
Le curé Guibert, tout en exerçant son sacerdoce, avait
une autre activité : il possédait des terres entre le
bourg et l'abbaye. Il élevait des boeufs, ce qui lui
permit de faire construire une maison qu'il laissa à ses
neveux en 1850. Tout en faisait construire cette bâtisse, il
voulait tracer un chemin, celui qui mène aujourd'hui de la
route du Bas à la route du Haut. En ce temps-là, les
gens étaient pauvres mais chrétiens. Le curé
leur donnait comme pénitence de travailler un certain nombre
d'heures au chemin, et leur offrait un repas en guise de paiement. Ce
chemin fut appelé le chemin de la Pénitence. Les
paroissiens de St Léger et leur curé recevaient la
même pénitence, travaillaient au même
chemin.
Merci, Béatrice !
erci
de fermer l'agrandissement sinon.