Trois
moulins ont tourné aux vents de galerne sur la colline de
Saint Léger, en bordure de lancien chemin reliant Saint
Léger au May, par le Pontreau. Les archives citent
également trois moulins, chiffre qui correspond aux
données de 1864 sur la commune.
Les deux premiers moulins construits sont
représentés sur le vieux cadastre de la commune, dit
napoléonien, achevé en décembre 1834. Leur
construction a pu débuter après la révolution,
lorsque le privilège du droit seigneurial sur les moulins a
été aboli en 1789. Peu après, une loi du 3 mars
1791 a autorisé les particuliers à ériger un
moulin sur leur terrain, à condition den avoir les
moyens techniques et financiers. En effet, la construction de la
tour, la mise en place du mécanisme et des ailes, le
réglage des meules ne pouvaient être
réalisés que par des ouvriers qualifiés, donc
rares. De plus, le besoin de moulins était grand après
la tourmente révolutionnaire qui les avait
détruits.
Le premier construit pourrait être le
moulin dit "moulin de Saint Léger" car le premier
à y être construit. En Prairial an 12 (mai 1804),
cest François Fiacre GUITTET qui en est le
meunier.
Le second moulin, construit vers cette
même période, fut appelé "le moulin des
Rues", parce que situé à proximité du
bordage du même nom.
Quant au troisième, construit
après 1834, sans pouvoir préciser la date exacte, il se
trouvait sur la parcelle dite "Le champ du moulin", à
lentrée du chemin de la Coudraie. Il est dit le plus
souvent "moulin des Landes", car situé à
proximité du bordage du même nom, démoli vers
1878. Il ne faut pas le confondre avec le moulin des Landes,
situé à Bégrolles.
Ces trois moulins étaient alignés
en bordure du chemin du May, déjà cité,
très proches les uns des autres, exposés principalement
aux vents d'ouest et du nord, dans le quartier qui en a gardé
le nom aujourdhui.
Chaque moulin fait lobjet, à la
suite, dune fiche succincte, avec le nom des meuniers connus,
propriétaires ou locataires.
Le travail du meunier ne suffisait pas à
faire vivre sa nombreuse famille, jusquà huit enfants
parfois. C'était un travail intermitent, soumis aux
aléas du vent et selon la quantité de grain à
moudre. Chaque moulin était entouré de champs et de
prairies, proche dune borderie où logeait la famille. Le
meunier, qui est dit parfois bordier, exploitait ces terrains et
élevait un petit troupeau : vaches, moutons ou chèvres.
Avec son activité de meunier, il pouvait ainsi subvenir aux
besoins de sa famille.
Il est bien difficile de sy retrouver
dans les familles de meuniers, toutes plus ou moins alliées
entre elles par des mariages. Un meunier que lon trouve
exploitant un moulin, on le retrouve propriétaire de deux
moulins, proches, ou dans une autre commune. Ainsi la famille
BROUILLET, meunier et propriétaire du moulin des Souris au
May, a possédé le moulin des Rues à St
Léger. Faute de documents probants, il reste beaucoup
dincertitudes.
On reste dans la profession en famille, ce qui
peut sexpliquer car on ne simprovise pas meunier du jour
au lendemain, les enfants prenant souvent la suite du père au
moulin, car initiés dès le plus jeune âge
à son fonctionnement.
Le meunier, fort de son expérience et de
son savoir-faire acquis au cours des ans, doit faire tourner une
machine faite dengrenages et de meules en pierre, orienter les
ailes en fonction de la force et de la direction des
vents.
La machine est complexe, il faut des ouvriers
qualifiés pour la fabriquer et l'installer dans le moulin.
Pour faire du bon pain, il faut de la bonne farine, et pour
celà, des meules de qualité, souvent entretenues et
retaillées par des ouvriers spécialisés
appelés amoulageurs.
La production des meules de moulins
représentait une industrie essentielle pour l'alimentation
humaine, au service de la meunerie et dont dépendait la
qualité de la farine produite et donc du pain. La pierre
utilisée était extraite dun important gisement
qui se trouvait à Cinq-Mars-la-Pile (1), en Indre et Loire, et
commercialisée dans tout lOuest de la France. Cette
carrière fut jusquau début du XXe siècle
le principal centre de production de meules de moulins.
Cinq-Mars-la-Pile (Indre & Loire)
est connu pour son château dont le seigneur, le
marquis de Cinq-Mars, fut décapité sur ordre
de Richelieu en 1642 pour avoir comploté contre Louis
XIII.
Henri Coëffier de
Ruzé d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, né en
1620 et exécuté en 1642
le château de
Cinq-Mars-la-Pile
|
Le moulin des Rues et le moulin de
Saint Léger sont souvent pris lun pour lautre,
comme on peut le voir dans lannonce de mise en vente dun
moulin.
En
1871, le moulin des Rues est mis en vente.
Voici l'article paru dans la presse locale du 19 septembre
1871 : Vente d'un moulin à vent dit
Moulin de Saint Léger ou Moulin des Rues.
En exécution d'un jugement rendu par défaut
par le tribunal civil de Cholet le 22 août 1871 et aux
requêtes et poursuites et diligences de Mme Marie
GIRARD, veuve de Louis Auguste BROUILLET, demeurant au
Moulins des Souris au May, Jean BROUILLET, meunier demeurant
au Moulin de Saint Léger. Le moulin de Saint
Léger, ou Moulin des Rues, compris les tournants,
virants, meules et accessoires, les bâtiments
d'habitation et d'exploitation occupés par le sieur
BROUILLET, cour, grange, écuries et jardin et un
champ dit la pièce du Moulin.
Un plan de 1869 ne laisse plus
apparaître que deux moulins, il pourrait s'agir du
Moulin des Rues et du Moulin des Landes. En 1875, on parle
encore des moulins, mais les moulins modernes à
cylindres horizontaux et la création des minoteries
vont signifier la fin de la meunerie artisanale et la fin
des moulins à vent.
|
Après 1886, il ny a plus de
meuniers à St Léger. Ils sont redevenus cultivateurs ou
fermiers. Les moulins vont disparaître eux aussi,
démolis, pour en récupérer les matériaux.
Les plus belles pierres seront réemployées à la
construction des maisons, les autres seront utilisées pour
remblayer les chemins. Le bois des ailes sera utilisé pour la
charpente des granges.
Nous
soussigné BROUILLET Jean, meunier au Moulin des
Souris, commune du May, et MOREAU Pierre, voiturier au bourg
du May, vendons à M. BRAUD Pierre,
propriétaire aux Ajoncs, commune de Saint
Léger, qui accepte, les pierres provenant de la
démolition dun moulin sis à Saint
Léger, à nous appartenant, moyennant la somme
de huit francs la toise de pierre triée et propre,
laquelle devra être enlevée dans le courant de
lété 1881.
Fait en double au May le 6 Février 1881
J. Brouillet
|
Avant la Révolution, les moulins
à vent et à eau appartenaient à Charles de
Villeneuve, seigneur du Cazeau et du Vivier. Ces moulins
étaient arrentés à des meuniers. Chaque meunier
exploitait son moulin, la ferme et les terrains attenants, contre
paiement dune "rente foncière annuelle".
Pour faire moudre son grain, il fallait donc
aller au moulin du seigneur. Charles de Villeneuve possédait
sur la paroisse du May deux moulins à eau et un moulin
à vent au Cazau, un moulin à vent à Gaubert,
peut-être encore les trois moulins du Pont, les moulins de
Pégon et de la Villette, etc.
Léonard Brouillet, dit Eléonor,
ancêtre dune longue lignée de meuniers dont nous
retrouverons les petits enfants à Saint Léger, a
signé le 2 novembre 1778 un bail avec le seigneur du Cazau,
concernant le moulin de Gaubert, pour un loyer de deux deniers de
cens, 155 livres de rente foncière annuelle payable à
lAngevine et un gâteau de la fleur dun boisseau de
froment, bien beurré, aux Rois.
Léonard avait épousé Marie
Gaultier, dix enfants naîtront de cette union. Tous nont
pas vécu, certains ont été meuniers,
dautres forgerons, maréchaux-taillandiers, tisserands,
bordiers, etc. Joseph Eléonor, un de ses fils, ancien soldat
vendéen, fut meunier au May. Père de huit enfants, dont
Augustin Louis qui fut meunier au moulin des Souris au May et
également propriétaire du moulin de Saint Léger
en 1873.
Joseph
Eléonor BROUILLET est né le 4 février
1766. Il a 22 ans losqu'il épouse Marie Jeanne
Dupouet le 15 juillet 1788. A cette époque, il est
meunier au May.
Dès le début de la guerre de Vendée, il
prend les armes et rejoint la Compagnie du May. Pendant
toute la durée des hostilités, il sert dans la
cavalerie de l'armée vendéenne avec le grade
de maréchal des logis. Il participe à tous les
combats, dont celui de Cholet en octobre 1793, où il
est blessé, jusqu'au passage de la Loire et à
la bataille du Mans où il est blessé une
seconde fois (décembre 1793). Il finit la guerre avec
le grade de lieutenant.
L'ordonnance royale du 8 décembre 1823 autorise les
anciens soldats vendéens, blessés et dans le
besoin, à établir une demande d'aide du
gouvernement de Louis XVIII.
Le 26 février 1824, il est reçu à la
mairie du May par François Barrau, le maire de la
commune, laboureur à la Poissardière, pour y
déposer sa demande de pension. Il lui relate ses
campagnes, ses blessures et son état de mauvaise
santé qui l'empêche de travailler. Il indique
aussi avoir perdu tous ses biens pendant la guerre. Son
père et son frère ont été
tués en combattant.
Pour prouver ses dires, il fait témoigner d'anciens
compagnons de combat qui ont déposé devant le
juge de paix de Beaupréau Julien François
Grimaux.
Ont ainsi témoigné en sa faveur :
- Pierre Bidet, ancien capitaine de la compagnie du May
- Joseph Sauvaître, 65 ans, métayer, ancien
chef des sapeurs du May
- Michel Augereau, 52 ans, laboureur, ancien capitaine de la
compagnie du May.
|
Eléonor Brouillet a trouvé la
mort au May le 25 décembre 1793 à 57 ans, lors des
massacres perpétrés à cette période par
les colonnes républicaines. Dix-sept personnes du May ont
péri ce jour-là, mais les meuniers étaient
particulièrement exposés, connus pour faire passer les
messages aux combattants royalistes, grâce à la position
des ailes de leur moulin.
Sur le vieux cadastre de Saint Léger
figure lancien chemin de la Séguinière au
Quarteron appelé "Chemin des moulins à vents" lors de
son passage derrière la ferme des Ajoncs. Il conduisait vers
le moulin Viel, situé au NE de la Rivière, vers les
moulins de Bégrolles ou celui de la Freignouse. Ces moulins
appartenaient-ils au seigneur du Cazeau ou aux moines de
Bellefontaine ? En 1685, Jacques Boisdron, époux
dAndrée Supiot, était meunier et demeurait aux
Ajoncs. On ne sait à quel moulin il travaillait. Son
père, René Supiot, était également
meunier et demeurait lui aussi aux Ajoncs.
C'est certainement le 1er moulin construit
à Saint Léger, doù son nom. En Prairial an
12 (mai 1804), le meunier est François Fiacre GUITTET,
originaire du Mesnil-en-Vallée, époux de Jeanne HERVE,
elle-même fille de meunier. Plusieurs enfants naîtront au
moulin, dont François qui succèdera à son
père pour peu de temps puisquil est
décédé en novembre 1826, quelques mois
après son père, et Rose qui épousera Louis
Richard. Elle habitera le moulin jusquen 1888, année de
son décès.
En 1817, René PIOU y est garçon
meunier lorsquil épouse Jeanne HUMEAU. Il a
succédé à François Fiacre GUITTET,
décédé le 9 novembre 1826.
En 1869, Louis RICHARD, époux de Rose
GUITTET, meunier, est le propriétaire du moulin et dune
maison au Chêne Souche. Lors de son décès en
1871, cest son voisin Henri CHAUVEAU, meunier au moulin des
Landes, qui en fera la déclaration en mairie. Son fils Jean,
également meunier, sera le dernier à exploiter le
moulin. En 1871, il met en vente le moulin, y compris les tournants,
virants, meules et accessoires, les bâtiments
dexploitation et dhabitation quil occupe, avec
cour, écuries, jardin et un champ dit "la pièce du
moulin". Cétait une propriété importante
si lon en juge par cette énumération figurant sur
les affiches de mise en vente. En 1880, Jean Brouillet
nexploite plus ce moulin puisquà cette
époque il est dit meunier au moulin des Souris au May. Aucun
acquéreur ne sest fait connaître. En 1880, le
moulin est démoli, victime de la concurrence des
minoteries.
En 1807, Jean HERVE, 64 ans, veuf de Marie
RIPOCHE, en est le meunier, il habite le bordage des Rues.
Le 28 juillet 1828, Jacques RICHARD,
garçon meunier au moulin des Rues, épouse Rosalie
GUITTET, elle-même meunière à Saint Léger.
Cest la fille de François Fiacre GUITTET, le meunier du
moulin de Saint Léger tout proche, et de Jeanne HERVE.
Plusieurs enfants naîtront de cette union : Louis, qui
sera meunier à St André de la Marche, et Jean, meunier
à Saint Léger en 1879, lorsquils assistent au
mariage de leur sur Adèle Adélaïde, le 29
avril.
En 1841, Jeanne HERVE, âgée de 75
ans, veuve de François Fiacre GUITTET (cest la fille de
Jean HERVE le premier meunier), habite toujours le moulin.
Ne figurant pas sur le cadastre achevé
en 1834, il a sans doute été construit à partir
de cette date, peut-être par la famille Chauveau, famille de
meuniers depuis plusieurs générations sur Saint
André de la Marche et Saint Macaire. Un lieudit de Saint
Macaire à gardé leur nom : Moulin Chauveau.
Le moulin des Landes tirait son nom du bordage
des Landes tout proche, situé sur le chemin de la petite
Coudraie. Il semble avoir toujours appartenu à la même
famille, la famille Chauveau.
Cette famille, originaire de Saint Macaire, y
exploitait déjà avant la révolution le moulin
des Hautes Aubretières. Julien Chauveau (lui-même fils
de meunier) était le meunier. Son fils Louis, né
en 1780, avait pris sa suite en lan 7. Cest le fils de
Louis, prénommé Julien comme son grand père,
né en 1812 aux Aubretières, qui exploitera le moulin
des Landes à Saint Léger, avec son épouse
Henriette Brosseau.
moulin miniature
situé sur un rond point de la D753 à la sortie
Ouest de La Séguinière (49)
|
Pendant plus d'un siècle, principalement
deux familles de meuniers ont exercé cette profession, de
père en fils, dans notre région, le plus souvent comme
propriétaires de leur moulin.
Léonard BROUILLET est né le 29
décembre 1738 à Saint Pierre de Cholet, fils de
René Brouillet et de Perrine Bouin. A son mariage le 24
janvier 1758 avec Marie Gaultier, il est dit marchand, demeurant au
moulin du Cazau. Ils ont eu au moins huit enfants (six garçons
et deux filles) dont :
Joseph Eléonor BROUILLET, né le 4
février 1766, meunier au May. Le 15 juillet 1788, il a
épousé Marie Jeanne Dupouet. Huit enfants au moins sont
nés de leur union (cinq garçons et trois filles), dont
:
Augustin Louis BROUILLET, né le 10 juin
1796, qui a épousé Rosalie Durand le 23 novembre 1824.
A cette époque, il est meunier au moulin des Souris au May et
est en même temps propriétaire d'un moulin à
Saint Léger (on ne sait s'il s'agit du moulin des Rues ou du
moulin de Saint Léger). Ils ont eu au moins cinq enfants (deux
garçons et trois filles), dont :
Marie Jean BROUILLET, né le 16
août 1828, meunier à Saint Léger, époux de
Jeanne Gadras.
Avant la Révolution, Julien Chauveau,
né vers 1744, était meunier au moulin des Hautes
Aubretières, à St Macaire. Cette famille a
laissé son nom au lieudit qui a porté le nom de Moulin
Chauveau sur le cadastre de cette commune. Vers 1780, Julien a
épousé Mathurine Pasquier, trois de leurs enfants nous
sont connus :
Louis, né le 18 janvier 1780, meunier
comme son père au moulin des Hautes Haubretières. Le 8
octobre 1804, il a épousé Marie Pasquier et quatre
enfants sont nés au moulin, dont :
Louis, né le 12 octobre 1807,
également meunier aux Hautes Aubretières.
Julien, né le 2 février 1812, qui
sera meunier à Saint Léger où il a
épousé Henriette Brosseau. Lors de son
décès à l'âge de 73 ans, il est dit
cultivateur aux Moulins. C'est son voisin, René Terrier,
cultivateur au bordage des Landes, qui est venu déclarer son
décès. Henriette, son épouse, est
décédée à l'âge de 67 ans, elle est
dite cultivatrice au Chêne Souche. De leur union sont
nés au moins cinq enfants qui suivent :
Henriette, née le 22 novembre 1844,
cultivatrice aux Moulins, épouse de Jean Soulard, de la
Poissardière
Marie Julie, née le 7 décembre
1851, a épousé le 16 juillet 1873 Alexandre Chotard,
boulanger à Saint Léger. Devenue veuve, elle se remarie
le 27 novembre 1889 à Victor Marathé, boulanger. Elle
est alors dite boulangère et cabaretière.
Henry, né le 7 mai 1847, meunier
à Saint Léger, a épousé Victoire
Chevalier le 2 mai 1888. Il est propriétaire d'une maison et
d'un moulin (celui des Landes) avec son grand père Henri
Brosseau. En 1881, il est cultivateur aux Moulins. En 1886, sa veuve
vit seule aux Moulins,
Zoé, née le 9 septembre 1868, qui
a épousé Pascal Thomas, boulanger à St
Macaire
Jean, tisserand à la
Jubaudière.
Les familles HERVE, GUITTET et
RICHARD
|
Jean HERVE, né vers 1743, a
épousé Marie Ripoche en 1764 à La
Séguinière. En 1807, il est le meunier du moulin des
Rues où il habite au bordage du même nom. Leur fille
Jeanne, née vers 1766, a épousé François
Fiacre Guittet, le meunier du moulin de Saint Léger.
Restée veuve, elle y habitera jusqu'en 1841.
Rose Guittet, la fille de François
Fiacre, est dite meunière lorsqu'elle épouse le 28
juillet 1828 Louis Richard, garçon meunier au moulin des Rues.
Quatre enfants au moins naîtront de leur
union :
Marie, qui épouse Joseph Métayer
le 6 juillet 1865
Adèle, qui épouse Jean Baptiste
Tricoire le 29 avril 1879
Louis, qui sera meunier à Saint
André de la Marche
Jean, qui sera meunier à Saint
Léger
Leur père Louis Richard est
décédé le 10 juin 1871. Il était
toujours meunier à Saint Léger.
Autres meuniers moins
connus
|
René DURAND, meunier au moulin des
Landes, époux de Victoire Delahaye. Plusieurs enfants
naîtront au moulin : Jeanne en 1812, Joséphine en 1813
et Modeste en 1814.
Augustin CHAPRON, originaire de Cugand, est
meunier au Bouchaud en 1833 lors de son mariage avec Julie Champion,
de l'Etablère. Ils ont 31 ans tous les deux. En 1835, il est
meunier à Saint Léger lors de la naissance de sa fille
Julie. Julie se marie le 17 février 1862 ; à cette
époque, Augustin son père n'est plus meunier mais
cultivateur à Roussay.
Marie Pierre LOISEAU est meunier en 1863, on ne
sait à quel moulin. Après 1873, il est dit cultivateur
aux Moulins lors de la naissance de deux enfants :
Clémentine en 1873 et Pierre en 1881.
Enfin Louis BAGNARD, époux de Perrine
Brosseau, était meunier à Evrunes en 1781. Il est venu
habiter Saint Léger vers 1784 mais ne semble pas y avoir
exercé cette profession. A son décès en 1787, il
est dit employé des fermes du roi. Il savait lire et
écrire et signait de ses nom et prénom d'une belle
écriture. Son fils François, né à Evrunes
en 1781, tisserand à Saint Léger, avait
épousé Marie Loger, la fille de Pierre Loger, laboureur
à la Biffaumoine.
Sources : archives municipales de
St Léger, le May sur Evre, St Macaire, St André de la
Marche, St Mars la Pile, etc
Yves Meignan, avec l'aide
précieuse de Michel Merlet, de l'association
May...moire
le bourg (avant
1863)
|
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la commune (depuis
1863)
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la carte de Cassini - le cadastre
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les moulins à
vent
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la métairie de la
Croix
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le chemin de la
Vacherie
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le manoir du
Landreau
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|
le dernier seigneur du
Pontreau
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|
les chemins de la
mémoire
|
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les voies de communication dans la
commune
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|
le chemin de fer
d'intérêt local
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|
la route n°11 de de
Beaupréau à Cholet
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a-t-on voulu punir Beaupréau
?
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le général
Tharreau
|
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Merci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info