Si
la création des chemins vicinaux avait grandement
facilité les relations entre les campagnes et les bourgs
proches, des liaisons rapides à longues distances devenaient
indispensables.
L'utilisation de la vapeur comme force motrice a permis le
développement du chemin de fer. La première liaison
Cholet-Angers par la Possonnière (réseau de l'Etat) a
été ouverte le 23 septembre 1866. Les voyageurs
quittant Cholet à 6h45 arrivaient à la
Possonnière à 8h13 pour la correspondance du train
Nantes-Paris. Le 4 juillet 1867, les Choletais utilisent ce train
pour se rendre à l'exposition universelle. Pour la
sécurité des dames voyageant seules, trois
compartiments leur sont réservés.
2005 - la gare du Petit Anjou,
à St Léger sous Cholet - façade
arrière
2006 - la gare du Petit Anjou -
façade avant
2007 - la façade avant,
avec âne !
2009 - la façade
arrière
2009 toujours - la façade
avant
Si les grandes villes sont
régulièrement desservies par le réseau de
l'Etat, par des trains de marchandises ou de voyageurs, les campagnes
restent "enclavées" et ont un besoin urgent de lignes
secondaires. Plusieurs projets sont présentés par les
Compagnie de Chemin de Fer.
Le premier projet connu concerne une ligne
Ancenis-Chateaubriant devant être prolongée vers le nord
et vers le sud. Pierre Braud, maire de Saint Léger, communique
ce projet à son conseil le 18 juin 1870. Le prolongement vers
le nord aurait permis l'exportation de nos produits vers les ports de
la Manche.
Vers la même époque, l'idée
d'une ligne Cholet-Nantes par Beaupréau est prise au
sérieux puisque la Compagnie des Chemins de Fer
d'Orléans est imposée pour les terrains dont elle est
propriétaire sur la commune de Saint Léger.
Le 25 février 1872, le Conseil Municipal de Saint Léger
vote contre le projet présenté d'un chemin de fer
d'intérêt local, en raison de la part contributive
demandée et du tracé. Les négociations et les
décisions à prendre font l'objet de nombreux
débats animés et de votes. Les mêmes
propriétaires qui s'opposaient à la création de
chemins vicinaux sur leurs terrains sont opposés au passage du
chemin de fer et refusent les expropriations et les indemnités
proposées.
Nouvelle délibération le 31 mars
1872 : le Conseil Municipal accepte le tracé proposé et
demande que la gare, qui doit être implantée sur la
route de Saint Macaire, ne soit pas à plus de 300
mètres du bourg. La commune participera au paiement de la
subvention accordée à la compagnie concessionnaire (600
f. chaque année pendant 15 ans à partir de la mise en
exploitation).
Le décret d'utilité publique pour
l'établissement du chemin de fer d'intérêt local
de Nantes à Cholet en passant par le Loroux-Bottereau, la
Remaudière, Haute et Basse Goulaine, et aboutissant en Maine
et Loire entre la Boissière et la Chaussaire, paraît au
journal officiel le 15 avril 1877.
Le 14 mai 1882, les choses n'ont guère
évolué. M. le Maire de Saint Léger expose "qu'il
doit être fait une voie ferrée passant sur la territoire
de la commune". Le Conseil forme des vux pour que cette voie
passe le plus près possible du bourg et qu'une "station" soit
mise à la disposition des habitants. Le terme "station"
désigne une gare ouverte au trafic des voyageurs et des
marchandises, avec un quai d'embarquement.
2009 - les travaux
extérieurs - les trompe-l'oeil seront réalisés
par Christian, Jean-Louis et Maurice - gloire à eux
!
Il faut attendre 1888 pour qu'à nouveau
il soit question du chemin de fer ; le Conseil d'Arrondissement de
Cholet émet le vu que la ligne Cholet-Nantes et
Chalonnes-Nantes soit une ligne à "voie normale" (1m 435) avec
gare d'embranchement à Beaupréau. On verra par la suite
que ce conseil ne sera pas suivi et que la ligne sera à voie
"métrique", plus économique à la construction,
mais préjudiciable au trafic ferroviaire.
Le 15 septembre 1889, le Conseil Municipal de
Saint Léger émet des réserves sur le
tracé proposé, dangereux car devant comporter un
passage à niveau sur la route de Cholet, et de plus mettant
Cholet à 5 km 282 de Saint Léger alors que 4 km
seulement séparent ces deux villes par la route.
Nouvelle délibération le 24
février 1895 ; le Conseil Municipal proteste
énergiquement contre le projet qui lui est soumis car il n'est
plus question de "station" mais d'une "halte", simple arrêt
avec abri pour les voyageurs. Il considère qu'une "halte" est
absolument inacceptable, puisqu'elle ne pourrait pas permettre
d'expédier et de recevoir des marchandises et demande qu'une
"station" soit implantée dans le bourg près du calvaire
et non sur la route de Saint Macaire.
Nouvelles et vives protestations du Conseil
Municipal le 15 août 1895 contre le même projet à
nouveau proposé par les ingénieurs de la Compagnie du
Chemin de Fer et des Ponts et Chaussées.
Le Conseil propose un tracé qui, tout en diminuant le
parcours, aurait l'avantage de supprimer le passage à niveau
sur la route de Cholet, en suivant la lisière des bois
jusqu'aux premières maisons de Saint Léger,
derrière lesquelles il passerait pour arriver route du May
où serait située la "station".
Les mêmes vives protestations sont renouvelées le 24
février 1896 dans une longue délibération
où sont exposés les mêmes arguments.
Les protestations du Conseil Municipal
ont-elles été entendues et prises en
considération ? Le projet a évolué dans le sens
demandé par la commune, mais il est toujours envisagé
de construire une "halte" à l'entrée de Saint
Léger, sur le territoire de Cholet (emplacement actuel de la
petite gare de St Léger).
Après entente et échange de
terrains entre les deux communes, la "halte" pourra être
construite sur la commune. Mais il est toujours question de "halte"
et le Conseil qui veut une "station" proteste à nouveau
énergiquement et longuement dans sa délibération
du 13 mars 1898. Le maire engage de nouvelles démarches et
pourparlers pour qu'il soit construit une "station". Au terme de ces
discussions, un accord est enfin trouvé avec la Compagnie,
à condition que la commune fournisse le terrain
nécessaire à l'implantation de la gare. Ceci aurait
été évité si l'implantation d'une gare
avait été prévue dans le projet initial, la
Compagnie étant propriétaire des terrains.
Pour ne pas priver les habitants de Saint
Léger des avantages qu'apportera l'usage d'une "station", le
Conseil s'engage à contracter un emprunt de 2.000 f. pour
l'achat du terrain. Le 24 avril 1898, M. de la Bourdonnaye,
conseiller général de Maine et Loire, demande que
l'étude pour la transformation de la "halte" de Saint
Léger du May soit terminée le plus rapidement possible
mais ce n'est que le 4 décembre 1898 que l'accord
définitif sera signé entre le Préfet et la
Compagnie.
Voila comment la petite gare de Saint
Léger a enfin vu le jour sur un terrain appartenant à
la commune, après avoir failli être construite sur la
commune de Cholet. Rien n'était simple, mais avec beaucoup de
temps (26 ans), on y était arrivé
mai 2010 - Christian, l'un de nos
artistes
Les deux lignes à voie "métrique"
devaient être livrées à l'exploitation le 1er
août 1898, mais, suite à de nombreux retards dans les
travaux, ce n'est que le 26 août 1899 qu'aura lieu
l'inauguration.
Les ingénieurs du département et M. Faugères, au
nom de la Compagnie de l'Anjou, sont tenus de justifier ce retard
devant le Conseil Général de Maine et Loire. Les causes
en sont nombreuses :
- lenteur dans l'approbation des projets de
travaux dans les gares d'Etat de Cholet et Chalonnes
- terrassements non achevés sur la
ligne de Nantes à Cholet (49 km) et notamment aux abords
des viaducs de Beaupréau et Montrevault
- la voie ferrée n'est posée
que sur 25 km. La pierre et 15.000 mètres cubes de sable
pour le ballast sont prêts à être
livrés.
- tous les bâtiments des stations sont
en cours de construction.
- la Compagnie doit fournir pour 647.000 f.
de matériel roulant (locomotives et wagons).
Malgré la promesse de M. Faugères
de livrer la ligne en mars 1899, ce n'est qu'en août qu'elle
est inaugurée. Il est particulièrement reproché
à la Compagnie de l'Anjou de ne pas avoir poussé les
travaux avec la même activité qu'en Loire
Inférieure où ils étaient achevés
à la date prévue.
Pour l'inauguration, le samedi 26 août
1899, la Compagnie de l'Anjou avait préparé un train
dont la locomotive était ornée de guirlandes de
feuillages et de drapeaux tricolores. Départ de ce train
à 9 h 22 de la Possonnière, traversée des gares
de Chalonnes-Anjou, Saint Laurent de la Plaine, Bourneuf et Saint
Quentin en Mauges. On signale simplement quelques curieux au passage
du train.
Arrivée à Beaupréau
à 11 heures où un déjeuner a été
préparé par mademoiselle Ménard à
l'hôtel de France, puis nouveau départ pour Cholet par
Andrezé, Saint Macaire, Bégrolles et Saint
Léger. Arrivée à Cholet à deux heures de
l'après midi. M. le maire Jules Baron offre le champagne lors
de la réception organisée sous un chapiteau
dressé pour cette occasion.
Ensuite, c'est le retour vers Beaupréau pour inaugurer la
ligne de Nantes par le Fief Sauvin, Montravault, avec arrêt sur
le viaduc à 35 mètres au dessus de l'Evre, Saint
Rémy en Mauges, le Puiset Doré, Saint Christophe la
Couperie et Landemont en limite de département.
A la satisfaction générale
liée à l'ouverture de la ligne du "Petit Anjou" au
cur des Mauges va succéder une période difficile.
L'importance du trafic est telle que les installations
s'avèrent rapidement inadaptées après quelques
années d'exploitation.
Dès le 22 avril 1900, la Chambre de
Commerce de Cholet déplore que la voie du "Petit Anjou" ait
été réalisée à voie
étroite, empêchant la circulation des trains des grandes
lignes et obligeant le transbordement des marchandises d'un train
dans l'autre. A l'époque de la construction, il était
plus économique de construire une voie "métrique", ce
qui s'est avéré à l'usage un mauvais choix
financièrement.
Pourtant, pendant les périodes
difficiles des deux guerres, le Petit Anjou rendra d'immenses
services aux habitants, déroulant à faible allure son
panache de fumée dans les campagnes.
mai 2010 - Maurice, de dos, et
Jean-Louis, au travail
Quelques chiffres et
anecdotes liées au chemin de fer
|
- Les locomotives utilisées sur la
ligne de Cholet étaient des BLANC-MISSERON construites par
les ateliers du nord de la France, du type 030 à trois
essieux, d'un poids de 14 tonnes environ. Le charbon
s'écoulait par gravité dans la cabine pour
être pelleté et jeté dans le foyer. Elles ont
circulé jusqu'en 1947, à raison de trois passages
quotidiens dans chaque sens, soit au moins 120.000
passages.
- "Un sac contenant 20 livres de poudre de
mine et une pioche ont été dérobés
jeudi dernier 24 avril 1864 sur le chantier du chemin de fer
à La Jumellière. Les soupçons se portent sur
deux terrassiers qui sont en fuite."
- "Le 25 avril 1877, en faisant sa
tournée de quatre heures du matin, le garde ligne Jorobades
s'est aperçu que douze grosses pierres avaient
été placées dans la nuit sur la voie
ferrée entre Trémentines et Cholet. Trois individus,
auteurs de cette tentative de déraillement, sont
arrêtés et seront jugés pour ces
actes."
- "Le 18 février 1882, messieurs
Brouillet, meunier à Pégon, et Perdriau, aubergiste
au May, revenaient en voiture du marché de Cholet. Comme
ils arrivaient au passage à niveau du Pontreau, le
véhicule, dans un choc lors du passage sur les rails, se
brisa et les deux hommes furent lancés sur le sol. Dans sa
chute, M. Perdriau s'est fait une blessure grave à la
jambe, M. Brouillet en a été quitte pour la peur. En
raison des nombreuses réclamations des usagers, le Conseil
Municipal demande à la Compagnie du chemin de fer de
l'Anjou de bien vouloir sécuriser le passage par
l'installation d'un contre rail."
- Le 4 septembre 1894, Dominique Roulier,
agent de l'administration des Chemins de Fer, dresse un
procès-verbal pour des faits s'étant
déroulés au passage à niveau 39 le 4
août 1894. Ce procès-verbal est dressé
à l'encontre de Pierre Honillon, toucheur, demeurant
à Saint Léger sous Cholet, responsable de la garde
et de la conduite du troupeau de moutons appartenant à
Pierre Durant, marchand de moutons à Saint Martin de
Beaupréau. Les animaux, épouvantés,
s'étaient introduits sur la voie par le passage à
niveau, obligeant la garde barrière Marie Roulier à
faire stopper le train n° 485. Selon ce qui ressort du
procès-verbal, Pierre Honillon, âgé de 50 ans,
né et demeurant à Saint Léger, gardien du
troupeau, refusant sa "coopération" n'a pas voulu donner
son identité au sieur Deschamps, chef de train, ce qui a
motivé l'établissement de cette procédure
à retardement
- 18 mars 1906 : M. Marvi, cycliste, se
retrouve nez à nez avec le train au passage à niveau
de Saint Léger qui se trouvait route de Beaupréau
devant lactuelle mairie. Heurté par la locomotive, il
est projeté en arrière et a juste le poignet
foulé. (source : Le Patriote de lOuest du 22 mars
1906)
- 26 juillet 1933 : le train met le feu
à une haie près de la route de Saint Léger
puis au Bois Lavau : 2 ha brûlés
- 12 avril 1938 : le train met le feu aux
bois de M Cesbron-Lavau, puis au Bois Lavau de Saint
Léger
|
mai 2010 - Maurice -
satisfait ?
|
LA GARE DE SAINT
LEGER SOUS CHOLET
|
|
le train fait halte à la
station de Saint Léger, rue de la Vendée, sur le
parcours
Cholet-Beaupréau-Montrevault-Nantes
Toutes les stations du chemin de fer
étaient gardées et possédaient un logement de
fonction. Un dossier de 1892 définit leur mode de
construction, suivant leur importance. La gare de Saint Léger
devait être du type B. Il s'agissait d'une construction
légère en moellons de tuffeau et brique du pays. Le
bâtiment des voyageurs comprenait le logement du chef de
station, la halle et le quai des marchandises. Il reposait sur un
plan carré de 7m80 sur 8m20 et comportait un
rez-de-chaussée et un étage. La halle à
marchandises, accolée à l'un des pignons, mesurait 7m30
sur 4m50.
Le vestibule réservé aux voyageurs occupait les trois
quarts du rez-de-chaussée, avec accès côté
cour et côté voies et était doté d'un
poêle à charbon, d'une bascule, d'un tableau des
horaires et d'une longue banquette adossée au pignon
opposé au guichet. Ce dernier ouvrait sur le vestibule et sur
le palier de l'escalier menant à l'étage. Un
accès direct de l'extérieur était
également aménagé. Enfin une porte assurait le
passage rapide entre le vestibule et la halle où se trouvait
une seconde bascule réservée aux marchandises
lourdes.
Le logement comprenait quatre pièces munies chacune d'une
fenêtre, une cuisine avec cheminée et deux chambres avec
cheminées.
Situé à distance, un petit bâtiment de service en
ossature bois garnie de briques regroupait la lampisterie et les
toilettes, tandis que le bûcher n'était recouvert que de
planches avec couvre-joint.
côté
voie - pour un agrandissement, cliquez ici
|
les 2 pignons - pour
un agrandissement, cliquez ici
|
côté
route de Cholet - pour un agrandissement, cliquez ici
|
plans de coupe du
rez-de-chaussée et de l'étage de la gare du
Petit Anjou ici
|
l'équipe du Petit Anjou de
Bégrolles, vers 1920, à Saint Léger
Ah ! les belles bacchantes !
Louis
Delhumeau / Louis Poirier, dont la femme tenait la gare de
St Léger / ? / M. Moreau
Derrière eux, le lorry de l'équipe et le lot
de traverses de rechange.
Les 4 hommes sont
occupés à saboter les traverses, c'est
à dire à creuser l'emplacement où
reposera le rail.
Deux coups de scie et Moreau fera sauter le surplus de bois
avec son herminette. Louis Poirier prépare les trous
pour les tire-fond avec sa tarrière, et Louis
Delhumeau trempe sa louche à long manche dans le
chaudron et la créosote destinée à
traiter le bois. Tous sont chaussés des bottes en
cuir qu'ils se fabriquaient eux-mêmes et qui, aux
dires de certains, se nommaient les "cheminotes".
|
L'Intérêt
Public de Cholet - dimanche 27 mars 1921 - 72e année
- N°13
|
Le décret du 7 mars 1949, paru au
journal officiel du 10, a prononcé le déclassement des
lignes du Petit Anjou et la liquidation du réseau de
l'Anjou.
Le 28 septembre 1949, le département met la gare en vente.
Elle comprenait une habitation de trois pièces au
rez-de-chaussée (40 mètres carrés 18), au
premier étage deux pièces, une halle à
marchandises en bois couverte en ardoises (21 mètres
carrés) attenante et communiquant avec la maison, un
bûcher de 5 mètres carrés, des WC et un puits,
sur un terrain de 38 ares 16 centiares. La société G.D.
en deviendra propriétaire pour la somme de 411.000 francs et y
installera une fabrique d'eau de javel.
Entrée dans le patrimoine de la commune en 2004, elle est la
seule gare du Petit Anjou restée dans le domaine public. Avec
la commune, les Amis de Léo ont entrepris des travaux de
réhabilitation pour lui donner une nouvelle vie.
les chefs de gare
à Saint Léger
1901 à 1904
....................................................................Angélique
Micheneau
1904 à 1906
....................................................................Mme
Nolin
1906 à 1907
....................................................................Marie
Delhumeau
1907 à 1909
....................................................................Mme
Nolin
1909 à 1920
....................................................................Mme
Béclard
1920 à 1921
....................................................................Mme
Defois
1921 à
1948.....................................................................Marie-Louise
Poirier
|
Marie-Louise
Poirier,
dernier chef de gare à Saint
Léger
|
Louis, né
en 1885 à Coron, cantonnier sur la ligne
du Petit Anjou, dans léquipe de
Bégrolles
|
|
vers 1934 : la famille
Poirier
De
gauche à droite : Louis Poirier / sa fille Denise
à 9 ans (née à la gare en 1925) /
Marie-Louise le chef de gare / leur autre fille,
Marie-Louise, à 16 ans (née en 1918)
A noter la brouette de service, sur la gauche.
"Par la fenêtre au-dessus de la porte du bureau,
côté rails, nous voyions très loin.
Lorsque Angers a été bombardé, l'on
voyait comme du feu qui tombait, mais nous ne savions pas
où cela pouvait être." (Denise Poirier, juillet
2003)
|
vers 1942, Marie-Louise
Poirier, dernier chef de gare à Saint
Léger
De
gauche à droite : Constant Richard / Marie-Louise
Poirier, chef de gare / femme de Constant Richard / Louis
Poirier, cantonnier au Petit Anjou / Louis Richard,
petit-fils des quatre
|
le bourg (avant
1863)
|
|
la commune (depuis
1863)
|
|
la carte de Cassini - le cadastre
|
|
les moulins à
vent
|
|
la métairie de la
Croix
|
|
le chemin de la
Vacherie
|
|
le manoir du
Landreau
|
|
le dernier seigneur du
Pontreau
|
|
les chemins de la
mémoire
|
|
les voies de communication dans la
commune
|
|
le chemin de fer
d'intérêt local
|
|
la route n°11 de de
Beaupréau à Cholet
|
|
a-t-on voulu punir Beaupréau
?
|
|
le général
Tharreau
|
|
Merci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info