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légende
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Victor
Foyer (1820-1907) Ouvrier serrurier originaire
de Cholet, il travaille à Montpellier et à
Aix., puis il s"installe à Cholet comme
maréchal-ferrant, rue de l'Orangerie. En 1840, il
invente "un vélocipède tout en fer, à
trois roues, très léger et très solide,
ayant siège et frein". Le vélocipède
mécanique est né. l'inventeur du variateur
de vitesse est Choletais
Gustave
Fouillaron (1849-1935) Issu d'une famille
d"industriels du textile, il rachète une entreprise
de bonneterie et mercerie. En 1888, il fait construire rue
du Devau un bâtiment moderne : "la cathédrale".
Mais il ne se contente pas de faire prospérer
l'entreprise familiale. Il exploite à
Levallois-Perret les bicyclettes de marque Colomba et des
machines à coudre. Ces activités
mécaniques le poussent à se mettre à
adapter pour l'industrie automobile la retransmission aux
roues par poulies extensibles, inventée par Victor
Jousse. Le brevet Fouillaron est rapidement adopté
par la firme hollandaise DAF. Gustave Fouillaron est le
constructeur inventeur du variateur de vitesse pour les
voitures, qui peut être également
utilisé pour la motorisation des usines et des
machines. Il est le pionnier de l'automobile en France. En
1895, il se procure la première automobile vendue en
Maine-et-Loire. C'est une voiture de marque Peugeot. Il
produit son propre modèle en 1906, qu"il
présente au salon de l'automobile qui se tient alors
au Grand Palais à Paris, Gustave Fouillaron est
élu membre du bureau de la Chambre de Commerce et
d'Industrie de Cholet, où il siège durant 34
ans, successivement comme trésorier puis comme
vice-président. ils ont
fait
Cholet Louis
Gustave Richard Maire bâtisseur, qui
au cours de ses mandats de 1855 à 1869, a fait passer
Cholet du Moyen âge à l'ère moderne, de
chef-lieu de canton à sous-préfecture (1857).
Fils d'un riche négociant choletais, Louis Gustave
Richard entre en politique après avoir
modernisé la manufacture familiale
créée par son père en 1808. Dès
sa nomination en tant que maire de Cholet en 1855, il engage
une politique de grands travaux. En 1857, il entreprend la
construction de la sous-préfecture et en 1859 celle
du palais de justice. L'arrivée du chemin de fer en
1865 lui donne l'occasion de réaliser ses ambitions.
Il décide de créer au nord de la ville un
ensemble respectant toutes les règles d'urbanisme du
baron Haussmann. La place de la République est une de
ses plus brillantes réalisations, Cette artère
devient une des plus chics de Cholet. La prestance et le
luxe des immeubles qui la bordent sont sans pareil dans la
cité, mais l'austérité de ce boulevard
n'attire pas les commerçants qui
préfèrent l'animation de la place Travot et de
la rue Nationale. A son décès, la
municipalité baptise l'avenue reliant la place Travot
à la place de la République : Boulevard
Gustave Richard. Victor
Marie-Baudry (1837-1926) Une vie au service de la
cité. Maire de 1878 à 1909, avocat et
passionné de politique, il est élu conseiller
municipal dès 1865. Il souhaite convertir aux
Beaux Arts Cholet l'industrieuse. Son ami Léon Pissot
l'assiste dans la réalisation de nombreux projets
culturels. Les Choletais lui doivent entre autres le 1er
musée de la ville et le théâtre
municipal. Républicain de cur, c'est un homme
de convictions. Sous ses mandats, Cholet coule des heures
paisibles. Soucieux d'améliorer les conditions de vie
des plus nécessiteux, il fonde de nombreuses
uvres sociales. Durant la Grande Guerre, il assure
tant bien que mal la survie de l'économie choletaise.
Malade et âgé, il démissionne en
1919. Anatole
Manceau (1875-1949) Il est la personnification
de l'esprit d'entreprise du Choletais, de ceux qui ont fait
la réussite de Cholet au XXe siècle. La ville
lui doit sa prospérité et son
développement économique. Successivement homme
politique, journaliste et esthète, il oeuvra toute sa
vie pour le rayonnement culturel de la cité.
Licencié en droit, il reprend la direction de
l'entreprise familiale de négoce de coton et de fil
de lin mais souhaite être utile à la
cité. Les problèmes économiques et
sociaux le passionnent. Il devient président de la
Chambre de Commerce et d'Industrie de Cholet et du
Crédit Agricole de Maine-et-Loire. Très
apprécié dans ses fonctions, il fonde le
Crédit Immobilier de l'Anjou et sa filiale "Coin de
Terre et Foyer". Il s'engage dans la politique.
Malgré une carrière municipale
écourtée par la Grande Guerre, il apporte son
soutien à de nombreuses associations locales, dont la
Société des Courses de Cholet.
Passionné d'aviation, les Choletais lui doivent la
venue de Roland Garros, à l'occasion de
compétitions aériennes, en 1910 et 1914. Elu
sénateur en 1925, il devient un homme politique
d'envergure nationale. Nommé rédacteur de la
revue politique "Des idées et des institutions", il
est également le propriétaire et le directeur
du journal "Le Petit Courrier", le quotidien le plus
important de Maine-et-Loire. Esthète, il est de 1928
à 1935 président de la Société
des Lettres, Sciences et Arts de Cholet. Il obtient du
château de Versailles le dépôt des 12
grandes toiles qui ornent actuellement la galerie des
généraux vendéens au Musée d'Art
et d'Histoire. Georges
Prisset (1911-1975) Méconnu et
oublié, il est pourtant l'une des
personnalités politiques les plus marquantes de
l'après-guerre. Il participe à la direction de
l'entreprise familiale, une usine de confection. A la
Libération, il s'engage en politique.
Président du foyer de personnes âgées,
du Comité des Fêtes et de la
Société des Enfants de Cholet, Il voue sa vie
aux principes de la démocratie chrétienne avec
droiture, dévouement et humilité. En 1945, il
est élu conseiller municipal, devient en 1947 le 1er
adjoint de Francis Bouët. En 1956, il est élu
député puis maire en 1958. Il s'applique
à achever l'uvre de ses
prédécesseurs, l'assainissement de la ville et
la construction des nouveaux abattoirs, Réélu
en 1959, il est le maire visionnaire et audacieux qui veut
faire de Cholet une ville attractive. Sa principale
contribution pour le renouveau économique reste la
création de la 1re zone industrielle. ils
sont passés par
Cholet Georges
Clemenceau (1841-1929) Georges Clemenceau avait
pris l'habitude de faire une halte à Cholet chez son
ami Georges Turpault lorsqu'il se rendait dans sa
résidence vendéenne. Clemenceau et Turpault
s'étaient liés d'amitié lorsque
adolescents ils faisaient leurs humanités au
lycée de Nantes (actuellement Lycée
Clemenceau). Après leurs études, les deux
hommes suivent des parcours très différents.
Alors que Georges Turpault est appelé à
prendre la direction de l'entreprise familiale, Clemenceau
s'engage en politique. Les deux Georges partagent le
même idéal républicain, emprunts
d'humanisme et d'un soupçon
d'anticléricalisme. Georges Clemenceau, souvent
à court d'argent, vient régulièrement
chercher auprès de son ami choletais quelques deniers
pour rembourser ses créanciers. Après son
échec aux élections présidentielles de
1920, Clemenceau se rapproche de Turpault. Ensemble, ils
font un long voyage aux Indes, où Clemenceau
exerça son sport favori : la chasse au tigre. le
Maréchal Joffre (1852-1931)
Le 13 décembre 1925,
le maréchal Joffre inaugure le monument aux morts de
Cholet, place de la gare. Joseph Joffre est l'une des
personnalités les plus honorées de son
époque. Vainqueur de la bataille de la Marne, en
septembre 1914, il fut l'un des principaux artisans de la
victoire contre l'Allemagne. Ce que l'on sait moins, c'est
que le Maréchal Joffre est également un homme
de Lettres. Après la Grande Guerre, il devient l'un
des Immortels de l'Académie française. C'est
dans les salons littéraires qu'il rencontre
Élie Chamard, historien de Cholet et ancien soldat du
77e régiment d'infanterie de ligne. Les deux hommes
se lient d'une vraie amitié, malgré leur
différence d'âge. Ainsi, c'est à
l'invitation d'Élie Chamard que Joffre se rend
à Cholet en 1925 pour présider la
cérémonie patriotique. la
Duchesse de Berry Épouse du dauphin du
royaume de France à la Restauration (1814-1830), la
duchesse de Berry eut une existence des plus romanesques. En
1820, le duc de Berry est assassiné sous ses yeux
dans les rues de Paris par un opposant politique. Par chance
pour la branche aînée des Bourbon, elle est
enceinte avant le décès de son mari. Quelques
mois plus tard, elle met au monde l'enfant du miracle, comte
de Chambord et futur Henri V. En 1828, elle fait une halte
à Cholet et demande à être reçue
par les autorités. Le conseil municipal, de
sensibilité libérale, refuse la mère de
l'héritier de la couronne, prétextant le
coût financier d'une réception officielle. La
duchesse de Berry décide pourtant de visiter la ville
et les ateliers de tissage, accompagnée de quelques
proches. Après la révolution de juillet 1830
et l'instauration de la monarchie de Juillet, la duchesse de
Berry se bat pour faire valoir les droits de son fils sur le
trône de France. Elle décide alors d'entrer
dans la clandestinité et d'organiser le
soulèvement de l'ancienne Vendée militaire.
Elle revient déguisée dans le Choletais et
contacte les chefs royalistes locaux. Mais la tentative de
coup d'État tourne court et son plan échoue.
Poursuivie par la police secrète de Louis-Philippe,
elle est arrêtée à Nantes sur
dénonciation. Condamnée pour atteinte à
la sûreté de l'État, elle passe quelque
temps en prison avant d'être expulsée vers
l'Angleterre. Après la tentative de
soulèvement de la duchesse de Berry, le gouvernement
décide de créer un réseau routier
pénétrant jusqu'au cur de l'ancienne
Vendée militaire. Ces routes dites
stratégiques sont devenues les Nationales et
Départementales desservant les communes du Choletais.
célébrités
d'aujourd'hui Ness Née à
Casablanca, Ness a grandi à Cholet.
Diplômée en finance mais attirée par
l'image, elle débute comme chef de pub dans un grand
groupe de presse. En 1992, le hasard la bombarde productrice
d'une émission jeunesse sur France 2,
Télévisator 2. C'est aussi par hasard qu'elle
débute sa carrière d'animatrice, un jour de
grippe. Partie exercée son talent sur MCM, elle y
présente les infos, puis Player One, Plein
d'épices, Y'a débat, avant de devenir
directrice artistique de la chaîne jusqu'en 1998.
Après des passages sur Canal +, groupe pour lequel
elle participe à la création de la
chaîne Game One, et TF1, elle mène de front le
Top 50 sur MCM et Génération succès et
Top Of the Pops sur France 2. Calixte
de Nigremont Il est né à
Cholet en 1964. Premier chef du Service Jeunesse à la
Mairie de Cholet où il y resta de 1992 à fin
1996. Créateur de l'Eté Cigale, Festival
musical amateur. Aboyeur - Maître de
Cérémonie - Présentateur Ménie
Grégoire Marie Laurentin, Mme Roger
Grégoire, dite Ménie Grégoire, est
née en 1919 à Cholet mais la Touraine a,
dès son enfance, été présente
dans sa vie. Ses premières années sont
rythmées par les vacances passées chez ses
grands-parents à Rochecorbon, où elle
s'installera une fois adulte. Cet amour pour la Touraine est
sensible à travers ses romans qui prennent ses
paysages pour décor, c'est le cas des "Dames de la
Loire" et de "La Fortune de Marie". Mais si elle est
éminemment un grand écrivain, Ménie
Grégoire doit sa renommée à son combat
pour la défense de la condition féminine,
combat qui se concrétise surtout par
l'émission qu'elle anime de 1967 à 1981 sur
RTL. Elle répond à l'antenne aux gens qui
l'appellent pour exposer leurs problèmes les plus
intimes, sujets qui à l'époque étaient
tabous. Ménie Grégoire console ses
interlocuteurs, les conseille, et surtout les écoute.
Familière de la psychanalyse - son premier roman "Le
Métier de femme" est le résultat d'une longue
psychanalyse de dix ans - elle pense que l'écoute
peut aider les gens en souffrance. Parce qu'elle est
là pour entendre leur voix, elle rend la prise de
parole possible pour les gens diminués socialement :
femmes battues, prostituées, homosexuels... Par son
action, elle a aidé à l'affirmation de
l'individu dans la société au-delà des
tabous et a rendu l'échange possible entre des
personnes qui se croyaient isolées. François
Morellet François Morellet est
né le 30 avril 1926 à Cholet. Charles
Morellet, son père, est un homme cultivé qui
lui donne le goût des arts et des lettres. Le
grand-père maternel de François, Alexis
Guérineau, est alors maire de Cholet et
également industriel dans le jouet et la voiture
d'enfants. Dès 1932, la société
porte le nom de "Ets A. Guérineau - C. Morellet
gendre et successeur". François entre dans
l'entreprise familiale en 1948, ce qui lui permet de faire
vivre sa petite famille tout en continuant ses recherches
artistiques, influencé par ses rencontres et
amitiés nouées à Paris : peintres
paysagistes, portraitistes, fauves, cubistes,
photographes... Il rencontre à cette époque
Joël Stein, qui deviendra son grand complice. Sa 1re
exposition personnelle a lieu du 10 au 25 mars 1950 à
la Galerie Creuze à Paris. Puis il peint ses
premières uvres géométriques en
1951 et découvre en parallèle les uvres
de Duchamp et Mondrian. Pendant les années 50, il n'a
de cesse de dépouiller sa peinture afin de lui
ôter toute subjectivité. La visite de
l'Alhambra de Grenade en août 1952 est pour lui une
véritable révélation. Il réduit
ainsi ses choix concernant les matières, les
couleurs, les formats et les formes. Il introduit ses
premiers systèmes. Les années 60 sont
marquées par son implication dans le Groupe de
Recherche d'Art Visuel qui se fixe comme objectif la
désacralisation de l'art : briser la barrière
entre l'uvre et le spectateur, en jouant notamment sur
la participation de ce dernier, en levant les interdits
("défense de ne pas toucher, défense de ne pas
participer "). Morellet commence ainsi à travailler
sur la lumière avec les néons. En 1976, ayant
atteint une certaine renommée, il cesse de s'occuper
de l'entreprise familiale et se consacre entièrement
à son travail artistique, en continuant ses
recherches autour de l'environnement architectural, jouant
sur les supports, réalisant en intérieur comme
en extérieur des commandes d'installations diverses.
Il utilise au début des années 80 des supports
végétaux (branches) qu'il incorpore à
ses uvres. Son uvre évoluera ainsi sans
cesse, mêlant néons, trames, carrés,
cercles plus ou moins fragmentés, envahissant les
espaces de toutes sortes, toujours assortie de cet humour et
de ce goût du calembour. Antoine
Rigaudeau "J'ai suivi la
filière "normale" : poussin, benjamin, chez moi, dans
les Mauges, où j'ai eu la chance de profiter du CPS,
où les meilleurs se retrouvaient tous les lundis
soir. J'ai fait toutes les sélections puis à
Cholet, ce furent vite les entraînements quotidiens.
Tout jeune, je ne pensais pas devenir pro et ce
n'était pas non plus une obsession, C'est venu comme
çà, naturellement, sans déclic et en
parallèle avec mes études que j'ai toujours
liées au basket. Mon premier contrat ? Je l'ai
signé en cadets à Cholet, en tant qu'aspirant
pro." L'équipe de Cholet est pleine de promesses
lorsqu'elle accueille de nombreux joueurs comme Jim Bilba ou
Bruno Coqueran. Rigaudeau se trouve très vite une
âme de leader dans cette équipe très
complète. Il prend les commandes, au fil des matchs,
avec des exploits mémorables en coupe d'Europe.
Malgré de bons résultats en championnat,
Cholet ne parviendra pas à dépasser le stade
des demi-finales au fameux tournoi des As. Rigaudeau
décide de partir à la fin de la saison 94-95
à Pau-Orthez, dans l'espoir de devenir enfin Champion
de France. Il laisse un grand vide au sein de
l'équipe choletaise. Les supporters regrettent le
départ de "l'enfant des Mauges". Un pur produit des
Mauges en effet puisque Antoine, suivant les conseils de son
frère, joue à Cholet dès l'âge de
7 ans. Premier match de Nationale I à 16 ans. En
1990, il dispute le championnat d'Europe juniors à
Groningen, puis il est appelé dans la grande
équipe de France pour jouer contre la Belgique. En
1991, il est élu MVP par les autres joueurs
français et devient un pion majeur de l'Equipe de
France avec laquelle il participe aux championnats d'Europe
de 1991 (Rome), 1993 (Munich), 1995 (Athènes) et 1999
(Paris). Il est champion de France en 1996 avec l'Elan
Béarnais et signe en 1997 avec le prestigieux Virtus
Bologne. La saison 1997-98 est grandiose pour le club
italien et pour Rigaudeau qui devient champion d'Europe en
remportant le Final Four à Barcelone. Bologne est
également champion d'Italie. En 98-99, Rigaudeau et
ses équipiers italiens échouent en finale du
championnat d'Europe. Il tente alors de trouver une place en
NBA, sans succès, et gagne une nouvelle coupe
d'Italie avec Bologne. Il remporte avec l'Equipe de France
la médaille d'argent des JO de Sydney ainsi que le
titre de Champion d'Europe de l'Euroligue. |
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vers le mouchoir rouge
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vers les tisserands
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vers le musée du textile |
vers le musée de la chaussure |
vers St Léger sous Cholet |