ES
AGOUILLES
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La
cagouille charentaise est un escargot de l'espèce Petit-Gris
répondant au doux nom scientifique de "Helix aspersa".
Autrefois abondant, il commence à se raréfier sous
l'effet des pesticides et autres produits chimiques répandus
dans la nature.
D'une durée de vie de 4 à 5 ans, on le trouve dans les
jardins, les "palisses", le long des vieilles bâtisses.
Ce mollusque gastéropode pulmoné de la famille des
hélicidés se déplace à la vitesse de 7 cm
par minute et est capable de tirer 200 fois son poids.
Il a des murs nocturnes et se nourrit essentiellement de
végétaux, c'est pourquoi vous le retrouvez dans vos
salades et vos choux.
Comme il pond une centaine d'ufs, on comprend pourquoi on le
chasse, car en Xaintonge on chasse la cagouille armé d'un
bâton et d'un "pochon" pour enfermer l'animal.
La Cagouille
s'en va chap'tit
Coum tous les ghens de la Chérente
A n'attrap' pas d'chaud. Pardi
A ne fait que des courses lentes
Coum le Saintongheais, a ménaghe ses
pas,
O ya pas d'dangher qu'o y arrive d'agât ;
Enteur zeux, o yat qu'ine seul'
différence
C'est qu'a la des cornes et qu'li n'en a pas
Vl'à c'qu'est bin compris
Sans dir' de ment'ries
Enteur nous souét' dit
Ne vaut-tou pas meux qu'o sey'
Ell' que li !
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"Ce
poème est signé de notre grand conteur
saintongeais Goulebenéze, Evariste Poitevin de son
vrai nom, dont le sens de l'observation et l'humour ont ravi
mes veillées d'enfant et d'adolescente auprès
de mes grands-parents."
Françoise,
St Léger près Pons, octobre 2002
Une page sur
Goulebenéze ici
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Les Romains considéraient ces
gastéropodes comme des mets de choix pour les riches. A la fin
du Moyen-Âge, l'escargot, pourtant facile à ramasser,
n'était guère goûté des pauvres gens.
A partir du XVIIe siècle, l'escargot ne figure plus sur les
meilleures tables et son usage semble dès lors se restreindre
à certaines régions, notamment dans l'est et le
sud-ouest de la France.
Parmi les provinces "escargophiles"
figurent l'Aunis, la Saintonge et le Poitou .
En 1782, on en fait un objet de commerce, puisque l'on en envoie dans
nos colonies d'Amérique.
Si le mot poitevin "luma"
dérive bien évidemment du latin "limax", qui a
donné aussi limace et limaçon, le terme "cagouille" se
rencontre pour la première fois dans le dictionnaire en
1611.
Dans la région, le "petit
gris" bénéficie de la véritable mode de
l'escargot qui saisit les gourmets parisiens dans la seconde
moitié du XIXe siècle.
A nouveau estimé des gourmands, l'escargot requiert
l'attention des guides gastronomiques, qui se multiplient au XXe
siècle.
Faideau n'hésite pas, en 1936, à écrire au sujet
de la "cagouille", qui a donné son nom à la
société amicale des Charentais habitant Paris :
"Elle est l'emblème du caractère local, à la
fois réfléchi, enjoué et
malicieux."
ES
AGOUILLES
HARENTAISES
Ingrédients
: cagouilles, oignons, vin blanc, clous de girofle,
carottes, ail, bouquet garni, poireaux, sel, poivre, beurre,
100 g de jambon de pays, 50 g de chapelure.
Recette :
- Blanchir les cagouilles,
égoutter, mettre dans une casserole, arroser de
vin blanc
- Garnir : oignons
piqués de clous de girofle, carotte, gousse d'ail,
bouquet garni, saler, poivrer
- Laisser cuire à
feu doux une heure
- A part, faire revenir
oignons jambon haché.
Laisser mijoter 1/2 heure
- Lier la sauce avec la
chapelure
- Arroser les cagouilles
avec la sauce et persil haché
Bon appétit
!
Voir aussi :
http://membres.lycos.fr/xaintong/atable.htm
http://escargot.free.fr/fra/cuisine.htm
http://www.cagouille.com/
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Il forge son
caractère dans une région caractérisée
par un microclimat, un sol d'une grande richesse et un cépage
traditionnel : l'ugni-blanc.
Le jus de raisin est vinifié naturellement : le vin ainsi
obtenu est doublement distillé pour concentrer et intensifier
ses éléments aromatiques.
Les eaux-de-vie qui naissent de cette distillation vieillissent en
fûts de chêne pendant de nombreuses années avant
d'arriver à maturité et d'être assemblées
sous la baguette du maître de chai.
Elles vont alors proposer des arômes de fleurs et de fruits,
des goûts d'épices, de miel et de vanille pour faire du
Cognac l'eau-de-vie la plus appréciée au
monde.
Si chacun
connaît les magnifiques Cognacs de l'après-repas dont la
longueur en bouche prolonge l'intensité des grands moments,
beaucoup découvrent aujourd'hui des Cognacs plus jeunes, au
tempérament vif et velouté.
Servis à chaque moment de la journée ou de la nuit, sur
glaçons ou allongés, ils constituent des boissons
agréables et rafraîchissantes appréciées,
chaque jour davantage, par un jeune public à l'affût de
nouveautés.
Cognac
eau pétillante
- 2 cl de
Cognac
- quelques
cubes de glace
- eau
pétillante selon votre goût
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Cognac
tonic
- 2 cl de
Cognac
- quelques
cubes de glace
- tonic
selon votre goût
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Cognac
floater
- 2 cl de
Cognac
- verser
le soda, puis délicatement le Cognac, qui reste en
surface
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Cognac
fizz
- 2 cl de
Cognac
- jus de
citron
- soda
selon votre goût
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Cognac
orange
- 2 cl de
Cognac
- jus
d'orange frais selon votre goût
- garnir
d'une rondelle d'orange
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Lancer
franc
- 2 cl de
Cognac
- quelques
cubes de glace
- jus
d'orange
- un trait
de crème de fraise
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Convergence
- 1/7 de
Cognac
- 1/7 de
Pineau
- 5/7 de
jus d'orange
- un trait
de crème de fraise
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Sour
Dans un
shaker :
- un trait
de sirop de sucre de canne
- 2/3 de
Cognac
- 1/3 de
jus de citron vert frais
- une
cerise
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Hold
up
Dans un
shaker :
- un trait
de sirop de sucre de canne
- 1/5 de
Cognac
- un trait
de Malibu
- 3/5 de
jus d'orange frais
- 1/5 de
jus de citron
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Side
car
Dans un
shaker :
- 1/4 de
jus de citron
- 1/4 de
Cointreau
- 1/2 de
Cognac
Frapper
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Cognac
de 0 h tendre
- un trait
de liqueur de framboise
- 3 cl de
Cognac
- champagne
frappé
- 2 ou 3
framboises fraîches
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Cognac
café
2 cl de
Cognac pour accompagner la dégustation d'un excellent
café
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Cognac
dessert
2 cl de
Cognac, en accompagnement d'un dessert au chocolat ou aux
amandes, d'une tarte aux abricots ou à l'orange,
d'une crème brûlée ou des oeufs à
la neige ou toute autre douceur de votre choix permettant de
révéler toutes les saveurs subtiles du dessert
et du Cognac.
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Cognac
tradition
2 à 4
cl d'un vieux Cognac à déguster en prenant le
temps de le savourer, en ayant préalablement
apprécié sa robe et ses arômes avant de
le porter en bouche.
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