Ceux
qu'on appelait les pionniers de l'industrie : les
mineurs
A Saint Léger du Bois, au
milieu du 19e siècle, c'est l'euphorie chez les
investisseurs.
En 1849, M. Albert Queulin, banquier à Cambrai, rachète
le siège et la concession des Houillères du Grand
Moloy.
En 1856, nous lisons dans la Description des Communes : "Mine de
Houille -120 ouvriers - plus de 40 chevaux et 2 machines à
vapeur."
Pourtant les conditions de travail sont précaires et nombre
d'ouvriers y laissent leur vie.
En témoigne ce terrible accident qui a bouleversé la
commune en 1855 : six hommes ont péri noyés dans les
galeries du Puits des Barbottes et n'ont pu être
remontés.
En 2014, une plaque-souvenir est enfin installée sur les lieux
du drame.
Monique Boisseau -
septembre 2014
Cette
délicieuse jeune femme des années 30 est aujourd'hui
centenaire.
Qui l'eût cru ? En effet, la
petite Berrichonne chétive a traversé le siècle
avec douceur et discrétion. Montée à Paris,
Andrée Marguerite fait la connaissance de Lucien, un
Bourguignon qui l'emmènera dans son pays, à cause de la
guerre. Elle regrettera la capitale, bien sûr, mais conservera
les qualités acquises dans les maisons bourgeoises où
elle servit.
Qu'il est heureux de côtoyer
notre centenaire, souriante et philosophe, s'activant toujours
à la couture pour ses petits garnements. Merci, Madame
Jasseny, pour votre belle élégance !"
Monique Boisseau - mai
2010
Les premières mines de
schiste du monde étaient dans lutunois
Ci-dessous un article du
Journal
de Saône et Loire
daté du 21/01/2017 et signé Claude Chermain
:
"Lextraction
des schistes bitumineux dans le monde a pris naissance dans
lAutunois en 1813. Les mines du bassin dAutun
ont été les premières à
être exploitées. En Écosse, où
cette exploitation sest le plus
développée, la première usine na
été élevée quen 1848. En
Amérique, le pétrole ne fut découvert
quen 1858.
|
Aux Télots, une
mine permettait dextraire 60 000 tonnes de schiste par
an
|
La
victoire du pétrole
Cest cette
dernière découverte et la concurrence
dhuiles minérales exotiques quelques
années après qui arrêtèrent le
développement de lindustrie des schistes,
malgré linstitution des droits de
douane.
Vers 1865, une douzaine
dusines étaient en activité dans le
bassin dAutun. Le nombre dusines se
réduisit peu à peu. Après
labaissement des droits de douane sur les huiles
minérales en 1894 et la fin du régime des
primes qui le suivit, il ne subsista dans lAutunois
que la Société lyonnaise des schistes
bitumineux fondée en 1881. La société
avait trois sièges dexploitation
composés chacun dune mine et dune usine
de première distillation. Une raffinerie
établie à Saint-Léger raffinait les
produits bruts des trois usines.
Lors de la Première
Guerre mondiale, la Société lyonnaise,
atteinte par la mobilisation et les réquisitions, dut
arrêter deux de ses sièges pour faire marcher
le troisième, situé aux Télots,
complété en 1914 par une nouvelle raffinerie
construite près de la halte de
LOrme-Saint-Pantaléon de la ligne PLM
(Paris-Lyon-Méditerranée). La construction de
la raffinerie fut toutefois abandonnée à la
mobilisation.
Le siège des
Télots comprenait à lépoque une
mine où étaient extraites 60 000 tonnes de
schiste par an, une usine de première distillation et
une fabrique dengrais azoté, produits
français qui pouvaient remplacer les produits
étrangers importés à grands frais."
|
A la fermeture de la raffinerie de St
Léger, les employés se retrouveront aux Télots
(Les Télots, pépinière de
résistants).
Ici quelques jeunes du laboratoire en 1942. Ils participeront
à la Libération d'Autun.
En haut, de gauche à droite :
Louis Sibille, Robert Noesperger, René Marionnet
2e rang : André Boisseau, Jean Devillard *, Roger Labille,
France Dessertenne
devant : Joseph Masson, Jean Boisseau
* Jean Devillard , membre du maquis
Valmy, tué près de la Pierre de Couhard en
1944.
Monique Boisseau - juin
2011
Venons-en à nos souvenirs
d'école ! Voici l'année 1940 et les
octogénaires d'aujourd'hui :
L'année 1940, le village
reçoit nombre de réfugiés, notamment alsaciens,
comme la famille Zimmer. Cette famille s'installe dans la maison des
directeurs de la raffinerie des schistes. Cette usine abrite pendant
la guerre la SOCAL (Société Alsacienne des Carburants)
qui fabrique du charbon de bois. Il semble bien que ce soit une
couverture pour ses dirigeants qui s'opposent au régime de
Vichy.
1940 - filles
De haut en bas et de gauche à
droite :
- 1er rang : Marie Thibault - Lola
Garcia - Célestine Zimmer - Denise Dain - Augustine Zimmer
- Tina Garcia - Réfugiée polonaise - Noëlle
Joly - Gilberte Taupenot
- 2e rang : Jacqueline Rossignol -
(Paris) parente de Mme Lardet - Zimmer - Madeleine Barabil -
Mauricette Fichot - Germaine Chaussin - Simone Billard -
Réfugiée - Sophie Juska - Dorina Giro
- 3e rang : Jacqueline Noirot -
Marie Chaussin (dite Mimie) - Renée Regnier - Yvonne
Barabil - Marguerite Berthault - Solange Champain -
Thérèse Barabil - Simone Gevrey - Aliette Testard -
Simone Leclerre
- 4e rang : Micheline Cuvelier -
Yvette Perrin - Gisèle Jacquemard - Odette Garcia - Denise
Gevrey - Denise Rossignol - Solange Cannard ? - Simone Fichot -
Renée Fichot - Lucette Repiquet
- 5e rang : Odette Jacquemard -
Gabrielle Gevrey - Denise Gerbe - Eliane Blaise (Paris) -
Gisèle Perrin - Hélène Fichot - Ginette Voyon
- Jacqueline Gevrey - Suzanne Gautherot (nièce de Mme
Lautrey)
- les institutrices : debout Mme
Rodier - assise Mme Lautrey
agrandissement
ici
1940 -
garçons
- Raymond Develay - Alphonse
Taupenot - Jean Chaussin - Maurice Taupenot - Joseph Mizsta -
François Juska - Jean Fichot (Didi) - Georges
Rabian
- Henri Fichot (Tou) - Jean Gevrey
- Robert Regnier - Roger Pautet - Henry Perrin - Fernand Jasseny -
Jean Marie Chaussin - Jean Lebrot
- Michel Bergeret - Pierrot Fradet
- Hubert Voyon - Roger Gevrey - Robert Noiron - Edmond Gaudiau -
Roland Moreau (gare) - Louis Jacquemard
- Roger Milleray - Henri Juska -
Albert Trinquetel - - Muzard - Maurice Fichot - Henri Dain - Roger
Lebrot - Maurice Barabil
- Joseph Thibaut - ? Garcia - Paul
Fichot - Sévérino Giro - Armand Champain - Bernard
Berthault - Emile Trinquetel - Roulio Cavasoni
agrandissement
ici
1941 -
filles
Voilà le groupe 2 de
l'année 1941, toujours de haut en bas et de gauche à
droite :
- Melle Solange Pautet, aide -
Renée Fichot - Gisèle Perrin - Denise Gerbe - Denise
Gevrey - Simone Gevrey - Simone Fichot - Solange Champain - Yvette
Perrin - Simone Leclerre - Madame Lautrey, institutrice
- Huguette Gerbe - Simone Millerat
- Marcelle Delmotte - Monique Vermenot - Denise Berthault -
Jacqueline Gevrey - Mireille Mangematin - Hélène
Fichot - Cécile Brousse - Odette Jacquemard
agrandissement
ici
Nous
n'avons pas trace de photos de 1942, 1943, 1944. Nous devons
pourtant évoquer la venue d'enfants
réfugiés du Creusot en 1942 et 1943.
En effet, la ville du Creusot, située à 30 km,
subit deux bombardements anglais le 17 octobre 1942 et le 20
juin 1943. Ces deux dates sont parmi les plus noires de
l'histoire de la ville du Creusot. Ce fut une telle violence
qu'il fallut faire appel à la solidarité
nationale.
Notre village accueillit donc de nombreux enfants qui
trouvèrent le réconfort dans des familles
d'accueil. On se souvient de Gégène et Jojo,
Paul Perroux, Hélène, Igor qui héritera
des biens de sa famille d'accueil. Hélène
gardera des liens étroits avec la sienne. Elle se
souvient encore aujourd'hui de cette chaleur humaine au sein
du bourg, l'odeur du foin coupé, de la semoule
dorée sortie du four. Et puis, et puis les
veillées, éplucher ensemble les marrons,
pendant que la cuisinière chauffait les
gaufres
Extrait du Journal de
Saône et Loire, 50e anniversaire de la
Libération :
"Les usines Schneider du Creusot étaient dans
l'obligation de travailler pour l'Allemagne, en basse
cadence certes mais obligées quand même. Face
à cela, le 17 octobre 42, l'aviation britannique
décida donc de "pilonner" le Creusot, notamment avec
des bombes incendiaires.
D'autres devaient suivre, encore plus meurtrières. Le
20 juin 1943.
Meurtrie, touchée en son cur, la ville du
Creusot échappa à un troisième
bombardement programmé le 6 février 1944.
Comment ? Grâce à la résistance qui
assura qu'elle pouvait saboter - elle le fit - ce que l'on
voulait détruire avec des bombes
Cette opération s'appellera la mission Armada, qui
eut lieu la nuit du 2 au 3 septembre 1943, en faisant sauter
toutes les alimentations électriques des
usines."
|
1945/1946 -
filles
De haut en bas et de gauche à
droite :
- Denise Gevrey - Gabrielle Gevrey
- Solange Cannard - Melle Suzanne Moley, institutrice - Micheline
Cuvelier - Yvette Perrin - Gisèle Perrin
- Lucienne Brousse - Josette
Repiquet- Simone Millerat - Cécile Brousse -
Hélène Fichot - Jacqueline Gevrey - Denise Berthault
- Micheline Vollot
agrandissement
ici
1945/1946 -
garçons
De haut en bas et de gauche à
droite :
- Henri Boisseau - Jean Belin -
André Fichot - Louis Sorine - Gyslain Bernard - Maurice
Chauveau - Guy Lambert - Alfred Colas - Jean Mazerolle
- Paul Perroux - Henri Luneau -
Lucien Martinet - François Colas - Jean-Paul Munari -
Michel Chevalier - Michel Demange - Raymond Fougère -
Marcel Develay - Gabriel Fléty
agrandissement
ici
1946 - école
mixte
De haut en bas et de gauche à
droite :
- Renée Colas -
François Colas - Lucienne Brousse - Colette Gaillard - Guy
Lambert - Marcel Develay - Michel Chevalier - Odette Jacquemard -
Jacky Lautrey - Jeanine Guilleminot - Raymonde Repiquet - Danielle
Georges
- Gabriel Fléty - Michel
Demange - Lucette Martinet - Gilbert Moret - Jeanine Mangematin -
Jeanine Dumontel - Denise Jondeau - Hélène Fanet -
Jacky Guilleminot - Geneviève Moreau - Annick Guillon
agrandissement
ici
1946 -
filles
De haut en bas, et de gauche à
droite :
- Denise Guilleminot -
Marie-Thérèse Gaunet - Monique Fradet - Renée
Fichot - Gisèle Dain - Denise Bligny - Josette
Gaillard
- Yvette Jarlot - Raymonde Gentil -
Mireille Mangematin - Jeanine Pautet - Claudette Mangematin -
Bernadette Dubuet - Annie Flagey
agrandissement
ici
1946 -
garçons
De haut en bas et de gauche à
droite :
- Emile Trinquetel - Armand
Leclère - Bernard Berthault - Georges Roger - Gyslain
Bernard - Robert Jondeau - Maurice Chauveau
- Lucien Martinet - R. Roulot -
Armand Champain - Henri Luneau - André Fichot - Alfred
Colas - Jean Belin - René Voyon - Henri
Boisseau
agrandissement
ici
Monique Boisseau -
février 2012
1947 - filles
1
De haut en bas et de gauche à
droite :
- Madame Moreau, institutrice -
Jacqueline Gevrey - Hélène Fichot - Suzanne Barabil
- Josette Gaillard - Gisèle Dain - Mlle Moley,
institutrice
- Jeanine Mangematin - Claudette
Mangematin - Mireille Mangematin - Huguette Gerbe - Noëlle
Gerbe - Marie-Jeanne Vollot - Simone Millerat - Julia Barabil -
Colette Gaillard
- Marguerite Regnault - Josette
Mangematin - Annie Flagey - Bernadette Dubuet - Madeleine Vollot -
Monique Fradet - Jeanine Pautet - Josette Repiquet
agrandissement
ici
1947 - filles
2
De haut en bas et de gauche à
droite :
- Gabrielle Gevrey -
Hélène Fichot - Denise Gerbe - Denise Gevrey -
Gisèle Perrin - Jacqueline Gevrey - Jeanine Maubon -
Micheline Vollot - Cécile Brousse
- Simone Millerat - Josette
Gaillard - Josette Repiquet - Mireille Mangematin - Huguette Gerbe
- Claudette Mangematin - Gisèle Dain - Jeanine Pautet
agrandissement
ici
1947 -
garçons
De haut en bas et de gauche à
droite :
- André Fichot - Jean Belin
- Jean Mazerolle - Louis Sorine - Michel Deschamps - Gyslain
Bernard - Robert Jondeau - Maurice Chauveau - René Voyon -
Emile Trinquetel
- Guy Lambert - Gilbert Moret -
François Colas - Jean-Paul Munari - Henri Luneau - Michel
Chevalier - Michel Demange - Lucien Martinet - Alfred Colas
agrandissement
ici
1948-1949 -
mixte
De haut en bas et de gauche à
droite :
- 1er rang : Madame Moreau,
institutrice - Jeanine Guilleminot - Jeanine Dumontel - Denise
Guilleminot - Michel Boisseau - Michel Lamante - Julia
Barabil
- 2e rang : Renée Mazerolle
- Monique Rivière - Rolande Danielle Gevrey -
Hélène Fanet - Josette Mangematin - Geneviève
Chevalier - Renée Colas - Christiane Gautrey - Camille
Berthault - Annick Guillon - Geneviève Moreau
- 3e rang : Max Dubuet -
René Fradet - Denise Fradet - Marc Fougère -
Jean-Paul Fichot - Roger Briez - Georges Gerbe - Jean-Louis Fichot
- Josette Fichot (Lally) - Nicole Chevalier
- devant : Roland Gaudiau - Michel
Guilleminot - Charles Fichot
agrandissement
ici
Monique Boisseau - mars
2013
1951 -
filles
Au dos de la photo est écrite
une sorte de maxime en forme d'étoile : "Cher enfant, tu ne
regretteras jamais de pouvoir revoir plus tard tes camarades de
classe car les années passent
hélas, mais la
photo reste."
De haut en bas et de gauche à
droite :
- Marie-Jeanne Vollot - Lucette
Martinet - Jeanine Dumontel - Noëlle Gerbe - Raymonde
Repiquet - Jeanine Gulleminot
- Renée Colas - Lucienne
Brousse - Bernadette Dubuet - Claudette Mangematin - Jeanine
Pautet - Monique Fradet - Colette Gaillard
- Raymonde Gentil - Michelle
Mazerolles - Hélène Fanet - Madeleine Vollot -
Josette Mangematin - Annie Flagey - Jeanine Mangematin
Mademoiselle Suzanne Moley est
l'institutrice. Sont absentes de ce groupe : Geneviève Moreau
- Annick Guillon - Camille Berthault - Christiane Gautray - Denise
Fradet - Annie Gentil
1951 -
garçons
De haut en bas et de gauche à
droite :
- Georges Gerbe - Pierre Bernard -
Jacky Guilleminot - Roger Briez - Jean-Louis Fichot - Michel
Boisseau - Michel Demange - Lucien Martinet
- Raymond Fougère - Michel
Chevalier - Alfred Colas - François Colas - Jean-Paul
Munari - Marcel Develay - Guy Lambert - Henri Boisseau
- Michel Moreau - Roland Gaudiau -
Michel Guilleminot - Jean-Pierre Buf - Charles Fichot - Marc
Fougère - Jean-Paul Fichot - Max Dubuet - René
Fradet
Coucou à celles et ceux qui
se reconnaîtront.
Monique Boisseau -
décembre 2006
NB : En 1905, avec la loi de
séparation, une école laïque de filles est
construite. Elle est en pierres de taille de Lally. Après le
regroupement pédagogique de 1975, elle devient salle des
fêtes.
"Quelle émotion de revoir
cette photo des années 1954 !
Tous ces visages connus de cultivateurs en voyage d'étude aux
moulins Seigle, à Villefranche, auxquels se joignaient
artisans, et aussi les mineurs familiers de la terre. Aujourd'hui, on
compte les vivants sur les doigts de la main.
Retrouvez votre grand-père
!
De gauche à droite :
- en bas, accroupis : Eugène
Rossignol, Léon Gevrey dit Nini, Léon Chaussin, Jean
Fléty
- derrière, accroupi :
Lazare Chabrier
- debout, au premier rang : Fernand
Jarlot, M. Dufrène, Marcel Develay, Maurice Jacquelin,
Lazare Joly, Joseph Renaud, Henri Boisseau, André Fichot,
Léon Laroue, Lucien Pautet
- deuxième rang : Paul
Guillon (forgeron), Pierre Coupet, Arsène Berret, M.
Durand, Marcel Gerbe, Lazare Salin, Lucien Jasseny, Claude
Montcharmont, Claudius Develay, Lazare Berthault, Alexis
Lhome
- tout à fait à
droite : les deux responsables des Moulins Seigle"
Monique Boisseau - mars
2011
photo de classe
1957-1958
Les "Baby Boom de
l'après-guerre" cités dans l'album "Le Chemin de
Mémoire" sont devenus les "Papy Boom" des années
2000.
Mais c'est avec émotion aussi que l'on dénombre
aujourd'hui beaucoup de manquants.
de gauche à droite
- 1er rang du haut : Denise
Flandrin, Chantal Laurain, Jean Claude Lambert, Marcel Tixier,
Marguerite Colas, Monique Chevalier, Geneviève Reinneis,
Mauricette Vollot, Annie Demange, Andrée Berthault, Alain
Maréchal, Jean Claude Jacquemard, Paulette Guillon, Annie
Briez, Monique Jasseny, Antoinette Dessol
- 2e rang : Simone Gerbe, Nicole
Moreau, Paul Guillon, Jacques Fléty, Pierre Munari, Michel
Gentil, Bernard Frison, Odile Renaud, Colette Fradet, Jacqueline
Fichot, Geneviève Regnault, Bernard Fichot, Robert Boeuf,
Daniel Fichot, Michel Jacquemard, Alain Zanchi, Janine Sibille,
Régine Bubut
- 3e rang : André Matamont,
Maurice Chevalier, Gilbert Colas, Maurice Moreau, Daniel Flandrin,
Daniel Berthault, Martine Charles (fille du chef de gare),
Danièle Jacquelin, Claudette Pidault, Josiane Tixier,
Nicole Fichot, Janine Pelletier, Josette Gaudiau, Annie Laurain,
Josiane Berthault, Josette Fichot, Yolande Leclerc, Marinette
Bongrand, Chantal Girard, Monique Flandrin, Jean Pierre
Roy
- 4e rang : Gilbert Fichot, Michel
Guiédaut, Michel Fichot, René Jacquemard, Georges
Pautet, Lucette Sibille, Claudine Fincait, Christiane Dain, Michel
Pautet, Jacky Dessol, Jean Louis Mangematin, Daniel
Maréchal, Françoise Boisseau, Gérard Vincent,
Catherine Dessol, Guy Didier, Chantal Berthault, Maurice Fichot,
Jacques Zanchi
- 5e rang : Jean Pierre Pautet,
Marcel Fichot, Martine Demange, Marie Hélène
Demange, Nicole Frison, Catherine Dessol, Jacqueline Foucault,
Lucienne Fléty, Evelyne Demangeot, Gilbert Flandrin,
Josette Pautet, Michel Fléty, Josette Trinquetel, Evelyne
Morot, Patrick Girard, Richard Gourdin, Maurice Pidault, Jean
Claude Pautet
agrandissement
ici
Monique Boisseau - juin
2011
Suit un poème de Georges
Riguet, dont le papa, Ferdinand Emile Riguet (1881-1962), fut
instituteur-stagiaire à Uxeau de 1900 à 1903, avant
d'aller exercer à Saint Léger du Bois puis Autun et Le
Creusot où il résida jusqu'au bombardement de 1943 et
la destruction de sa maison. Il revint alors s'installer à
Uxeau avec sa femme.
Le ays
d'où je viens
Georges
Riguet
Le pays d'où je
viens voyage en ma pensée
Je reconnais les lieux, les visages, les bruits
Les couleurs du matin, l'or étoilé des
nuits
Et mes pas d'autrefois parmi l'herbe froissée
Je reconnais cet horizon
toujours le même
Dont mes yeux ont gardé le souvenir précis
Les champs, les bois ombreux par les étés
roussis
Et ce coteau tout proche où dorment ceux que
j'aime
Voici le cher village aux
aubes radieuses
Avec ses voix et ses rumeurs au gré des ans
Ses chemins malaisés et ses chars cahotants
Sa croix de pierre et sa fontaine aux eaux
rieuses
Voici l'église
où l'on se pressait le dimanche
L'auberge et ses photos de conscrits sur les murs
Le vieux noyer, si vieux qu'à gauler ses fruits
mûrs
L'on ne déclenchait plus que minable
avalanche
Les maisons ont des airs
d'aïeules débonnaires
La mousse est sur leurs toits comme un second bonnet
Les murs ont un aspect quasi parcheminé
Ô visage émouvant des logis
centenaires
Plus avant sur la route,
à la limite presque
De la prairie, une bâtisse est toujours là
Où longtemps mon devoir d'écolier m'appela
Ô jours lointains, naïve histoire et tendre
fresque
Et voici la demeure à
mes songes fidèle
Des paires de sabots en encadrent le seuil
Et la même lucarne, au grenier, suit de l'oeil
Depuis toujours, le preste envol d'une
hirondelle
|
Tout est là,
tout est là : les jeux, les cris, les rires
La maison, le jardin, les bêtes dans la cour
La première et timide aventure où l'on
court
Et jusqu'au vieux voisin dont nous aimions les dires
Ah ! l'accent "de chez
nous", les fêtes, les veillées
Le bois qui brûlait clair ou couvait ses tisons
Les récits tour à tour assortis de
chansons
Et, dans l'air, le parfum des châtaignes
grillées
Ô pays d'autrefois,
mon jardin, ma prairie
Ma douce souvenance et mon premier bonheur
Quel périple jamais pourrait tenter mon coeur
S'il détournait mes pas de ton imagerie ?
Bataille des saisons sur la
colline ronde
Coups de chapeau du vent moqueur dans les taillis
Bocage aux oiseaux fous quand vient le temps des nids
Cortège des moissons dans la lumière
blonde
Campagne de chez nous, je te
retrouve telle
Que tu m'apparaissais naguère au point du jour
Blonde et rose, ou couleur d'eau morte, tour à
tour
Mais toujours, à mes yeux, merveilleusement
belle
Herbage où le
bétail allait boire aux fontaines
Montagne au ciel changeant dans le jeu des saisons
Champs à l'étroit dans leur enclave de
buissons
Sol marqué du labeur de l'homme et de ses
peines
A quoi cela tient-il qu'il
exalte mon rêve
Cet horizon pourtant tout de simplicité ?
Nul remords ne m'atteint si je l'ai trop vanté
Puisqu'il nourrit en moi la racine et la
sève
Qu'importe alors le cours
effrayant des années
L'aube reste la même au pays d'autrefois
Et tout ce qui murmure ou jase dans les bois
Me redit la douceur des terres
bien-aimées
|
Lien vers le Prix de poésie
Georges Riguet
de savoureux moments
Dans les années 80, le club
"Les Jeunes d'Hier" avait lancé une troupe de
théâtre !
Ici, le 18 mai 1985, à l'affiche : "Léonie est en
avance"
les acteurs, de gauche à droite : Angèle Buf,
Joseph Roux, Liliane Laurent, Suzanne Renaud, Jean Rossignol,
Micheline Pernod
St Léger du Bois -
1970
1980
Noël 1981
année scolaire
1982-1983
année scolaire
1983-1984
1993 - la maternelle et le CP
à l'école de St Léger du Bois
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