Cest
dans la séance du conseil du 4 mars 1923 que fut
décidée lélectrification de la
commune.
A cette époque, Saint
Léger était desservi par le "tacot", chemin de fer
à voie étroite, aux locomotives à vapeur, qui
partait de lactuel siège des ponts et chaussées
de la rue Mulsant. Il desservait depuis 1909 lOuest Roannais,
passait au bourg de la commune et sen allait à Saint
André dApchon, cependant quune bifurcation
à la Croix-Brasée (commune de Pouilly) sen allait
sur Renaison et Ambierle.
le " Tacot " en
1925
Le 15 mai 1933, lautobus
dAmbierle supplanta le tacot de Renaison pour le transport des
voyageurs. Le train continua pour le transport des marchandises. En
1936, une lettre du syndicat des travailleurs du chemin de fer
départemental de la Loire, concernant le maintien des voies
ferrées et autocars, fut envoyée à la
commune.
le " Tacot " en
1925
Le conseil considéra que le
chemin de fer, source de prospérité, avait rendu bien
des services mais qu'il convenait néanmoins de s'adapter aux
exigences modernes. En novembre 1938, il disparut
définitivement et, en juillet-août 1939, on enleva les
rails et vendit les gares.
En 1934, la commune fut
alimentée en eau potable. La consommation était
passée de 8 concessions à 15 en 1933. Il était
à craindre que la ville de Roanne limitât la fourniture
comme elle lavait fait pour Riorges. La ville de Roanne se
proposa de réaliser létanchement du barrage du
Chartrain. Le conseil pria instamment les ministères
daccorder une large subvention pour ces travaux.
La traversée de Renaison, par
le chemin vicinal 8 était impraticable, dangereux, et la
passerelle pour piétons en mauvais état. Le conseil
municipal demanda au préfet de bien vouloir entreprendre la
construction dun nouveau pont.
la réfection
de l'église, en 1989
En 1935, outre lélection
dun nouveau maire, le sujet principal de l'année est la
construction du pont sur le Renaison avec une imposition
supplémentaire. Un rapport de lingénieur du
service vicinal donne un avis favorable à sa construction. Le
coût est évalué à 50 000 francs. La part
de la commune est de 25 000 francs. Un emprunt sera contracté,
lamortissement de lemprunt sera pourvu au moyen
dune imposition supplémentaire de 65 centimes pendant 30
ans.
Lordre du jour des conseils du
premier semestre 1938 porta encore sur la construction du pont sur le
Renaison et sur la construction dun pont en fer et béton
pour le remplacement du pont en bois sur le chemin de la grande
prairie au passage du Béal. Un devis estimatif, demandé
à M. Fillon, entrepreneur, sélevait à 4
894 francs. Le conseil approuva le projet et demanda son
exécution immédiate. Il est également
indiqué que le moment était venu de procéder
activement à la réfection des chemins ruraux.
En
1824, la commune disparaît !
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La
commune s'organise.
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St
Léger et son aérodrome.
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