Une
des premières occupations de la commune ressuscitée fut
celle de limplantation dun cimetière. Celui qui,
avant 1887, entourait léglise, ainsi quil en
était lusage aux temps jadis, avait été
abandonné. On enterrait à Pouilly. Tant que Saint
Léger naurait pas son propre champ des morts, elle ne
ferait pas vraiment figure de commune.
le clocher, en
2000
Dès le 12 juillet 1914, la
municipalité avait envisagé lachat dun
terrain à monsieur Pina de Pons, mais un procès verbal
de conseil nous apprend que les Ligérots se faisaient encore
inhumer à Pouilly. Il semblerait que le terrain
envisagé ne convenait pas à cause de sa trop grande
proximité du bourg. Le 28 mars 1920, le conseil adopta
lidée de lachat dun terrain à madame
Balavy, dont la vente fut consentie au mois de mai de la même
année. Parce quil navait pas alors de mur
denclos, les parents des défunts refusèrent
encore le nouveau cimetière. Cest pour vaincre ces
réticences que le maire Joseph Matray annonça son
intention dy être inhumé, dût-il être
le premier. Cest en effet lui qui "inaugurera" le
cimetière actuel, en 1925.
La municipalité avait besoin
dune mairie. Elle tenait séance au château de
Sévrac, puis dans la maison décole, enfin dans
les locaux loués à monsieur Roybon, à
lemplacement du logement communal. Ceux-ci étaient
occupés par lécole publique qui, en 1927, avait
abandonné la maison du bas du bourg, vendue à un
particulier. Lécole publique était prévue
pour contenir 14 élèves. En 1936, la population est de
48 élèves. Trente élèves
fréquentent cette école et le surplus est
absorbé par Riorges et Pouilly-les-Nonains. La construction
dune classe plus vaste simpose.
le château de
Sévrac, en 2001
Il fut décidé que cette
salle serait édifiée sur un terrain appartenant
à la commune, contiguë à lécole
actuelle où se trouve aujourdhui la salle communale. Le
maire fit jouer ses relations pour obtenir des subventions pour une
nouvelle construction. Il mourut avant daboutir. Son successeur
Benoît Auclair, grâce à l'appui bienveillant
d'Albert Sérol, forte personnalité politique
dalors en Roannais, réussit à obtenir des
subventions à hauteur de 80 %.
Ladjudication eut lieu en 1939,
à la veille de la guerre, et après bien des
difficultés réussit à ouvrir pour la
rentrée doctobre 1940. Il était temps car,
à cette époque, la commune devait assurer la lourde
charge de lhébergement et du ravitaillement de 250
réfugiés.
Cette construction fut
édifiée perpendiculairement à la maison Roybon ;
ainsi fut libérée la classe ancienne qui devint la
mairie. La population saccrut si rapidement que, dès
1942, une nouvelle classe dut être ouverte dans la salle de la
mairie. Celle-ci se replia sur le secrétariat de mairie, et le
secrétaire, monsieur Jonard, dut utiliser
larrière-boutique de son magasin dalimentation.
Cette situation se prolongea pendant 11 ans.
La municipalité
préférait donner des locaux à ses enfants
plutôt que de songer à ses conditions de travail. En
1950, cest encore à lécole quelle
pensa. Vu le développement de la commune avec
lédification de nouvelles constructions et
limplantation dun réseau de distribution
deau en cours, une nouvelle école fut nécessaire.
Le 5 octobre, un projet fut soumis à léducation
nationale, mais les tracasseries imposées équivalaient
à une fin de non recevoir.
Le conseil décida de ne
compter que sur lui. Un soir de juin 1953, il prenait la
résolution de construire un nouveau local scolaire. Une place
dite "de la petite rivière" avait été
édifiée en comblant le Coulitre. Il ne fallut aux
bonnes volontés que 2 mois pour édifier la nouvelle
école (aujourdhui siège de la mairie), qui ouvrit
à la rentrée le 12 septembre 1953.
le conseil municipal,
1959-1965 - Le maire s'appelait M.Chaufaille.
au 1er rang, à droite, Jean Le Nôtre, conseiller
municipal
Parmi les autres conseillers municipaux, MM. Aurouer, Aucagne,
Fillon.
La municipalité navait
pas pour autant abandonné le premier projet, cest ainsi
que 13 ans plus tard, en 1966, sous la municipalité
Chauffaille, elle fit édifier le groupe scolaire actuel et la
maison de la petite rivière devint la mairie actuelle.
En
1824, la commune disparaît !
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Electricité
et eau arrivent.
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St
Léger et son aérodrome.
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