le domaine de rosbois - 3/3 |
1856 : Boissy-Saint-Léger - le château de Grosbois tiré
de
"Les environs de
Paris illustrés - itinéraire descriptif et
historique"
Les omnibus du boulevard
Beaumarchais conduisent directement de Paris à
Boissy-Saint-Léger par la route de terre, pour 50
centimes en semaine et 90 centimes dimanches et fêtes.
4 départs par jour. Les voitures de
correspondance du chemin de fer vont de
Villeneuve-Saint-Georges à Boissy-Saint-Léger
par Valenton, Limeil et Brévannes. Valenton est un
village de 584 habitants, agréablement situé
à 3 km de Villeneuve-Saint-Georges, sur une colline
d'où l'on découvre de belles vues ; il
possède de charmantes maisons de campagne. Limeil-Brévannes
touche à Valenton. On y compte 376 habitants, son
église est moderne, ses maisons de campagne sont
nombreuses. Il doit son second nom au château de
Brévannes, dont les jardins ont été
dessinés par Le Nôtre. Madame de
Sévigné vint souvent passer une partie de
l'été à Brévannes, chez Madame
de Coulanges qui y possédait une jolie
villa. Boissy-Saint-Léger,
l'un des chefs-lieux de canton de l'arrondissement de
Corbeil, département de Seine et Oise, n'a de
remarquable que sa position au sommet d'un côteau
d'où l'on aperçoit les tours, les clochers,
les dômes de Paris et le mont Valérien qui
forme le fond du tableau. Sa population se monte à
600 habitants. Au-dessous du village, du
côté de Paris, est le château du
Piple, voisin du petit hameau qui porte le même
nom. Il a une fort belle apparence, et appartient à
l'un des plus riches banquiers de la capitale. Au sortir de
Boissy-Saint-Léger, dans la direction opposée
à Paris, la route de Paris à Bâle est
bordée, du côté gauche, par un mur qui a
2 km de longueur. C'est le mur du parc de Grosbois, immense
trapèze qui contient 1700 arpents. Au bout de ce mur
on trouve une belle grille aux fers de lance dorés.
C'est l'entrée du château de Grosbois,
qu'on aperçoit à l'extrémité
d'une longue et large avenue de peupliers. Il est en briques
et en pierres, circonstance qui, jointe à son large
développement et à la beauté
sévère et grandiose de ses lignes, semble
prouver qu'il fut construit au commencement du XVIIe
siècle. Le seigneur de Grosbois était alors le
duc d'Angoulême, fils bâtard de Charles IX, dont
la descendance prolongea le nom des Valois jusqu'à
nos jours. Ruiné par ses désordres, il fut,
dit-on, réduit à fabriquer de la fausse
monnaie pour payer ses dettes, et l'on raconte que Louis
XIII, étonné de ne le voir jamais, lui ayant
demandé un jour ce qu'il pouvait faire à
Grosbois, il répondit : "Sire, je n'y fais que ce que
je dois." Au siècle dernier, le comte de Provence fut
propriétaire de ce domaine et le réunit
à celui de Brunoy. Séparé de Brunoy
lors de la Révolution, Grosbois appartint
successivement à Barras, au général
Moreau qui y fut arrêté en 1804 pour
complicité dans l'affaire Cadoudal, et à
Berthier, prince de Wagram, dont le fils l'occupe
aujourd'hui. C'est une des plus belles demeures
aristocratiques qu'il y ait en France (...) Source :
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-55437
pages 581 et 582 |
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L'entrée du domaine de Grosbois
Au château de Grosbois, à Boissy-Saint-Léger, la visite de Napoléon est catastrophique...
Il lui avait dit : "Nous
ne sommes pas aux Tuileries, ici, on va bien rire !
Imaginez- vous, sire, que j'ai demandé à la
troupe des Variétés de nous jouer "Cadet
Rousselle maître de déclamation." C'est une
pièce qui fait un malheur sur les
boulevards." Un malheur ! C'est le moins
que l'on puisse dire ! Parce que le personnage principal de
cette pièce, signée Aude, ne cessait de
répéter qu'il voulait divorcer pour avoir de
la descendance. "Oui ! s'exclamait-il, il est
douloureux pour un homme tel que moi de n'avoir personne
à qui transmettre l'héritage de sa gloire.
Décidément, je vais divorcer pour
épouser une jeune femme avec laquelle j'aurai des
enfants." On imagine le visage
médusé de l'empereur et les suffocations de
Joséphine. Le couple est en effet dans sa douloureuse
rupture, pour les raisons que l'on sait. Au regard de
colère que lui lança Napoléon,
Berthier, qui jusqu'alors riait comme un bossu, comprit
qu'il avait commis une bévue de taille en choisissant
cette pièce." Cette anecdote est
tirée du livre de Michel de Decker "Napoléon,
les plus belles conquêtes de l'Empereur", qui nous
dévoile ses conquêtes féminines, et
elles furent nombreuses. Napoléon, les plus
belles conquêtes de l'Empereur - Editions Les
Presses-Solar-Belfond - 288 pages Lu sur :
http://www.c-tout.com/ Ci-dessous 3 tableaux
"napoléoniens" visibles au château de
Grosbois Horace Vernet - Bataille de
Lodi, 10 mai 1796 Atelier de Carle Vernet -
Bataille d´Austerlitz, 2 décembre
1805 Horace Vernet - Bataille de
Rivoli, 1810 |
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l'actuel Grosbois / © Christophe Lefrançois http://www.medigarde.org/clef/grosbois.htm
1896 : Boissy-Saint-Léger tiré
de
"Les
étapes d'un touriste en France - promenades et
excursions dans les environs de Paris. Région du
Sud"
Vis-à-vis la grille
s'ouvre une large avenue de marronniers qui conduit à
Boissy-Saint-Léger, que recommande au touriste la vue
superbe qu'on peut découvrir avant de s'arrêter
devant ses belles fermes et de parcourir ses rues propres,
enjolivées de quelques villas et de beaux
jardins. Auprès de
l'église, Mme Hottinguer a fondé, en 1857, une
école pour les jeunes filles protestantes ; les
pensionnaires suivent les exercices de leur culte dans un
temple de style roman, bâti en 1875, qui fait partie
de la propriété. Une longue route,
bordée à gauche par les murs du parc de
Grosbois, va nous conduire maintenant devant la grille de ce
château célèbre et l'un des plus beaux
de France. Le château de
Grosbois, construit au commencement du dix-septième
siècle, est entouré de fossés et
s'élève à l'extrémité
d'une avenue de vieux marronniers assez large pour permettre
au regard d'embrasser tout son majestueux
développement. Vous ne trouverez sur les
façades du château ni ornements fantaisistes ni
sculptures finement fouillées. L'uvre est
purement architecturale et son imposante beauté est
due tout à la fois aux choix des matériaux
employés, à la sévérité
grandiose des lignes, enfin à cette secrète
harmonie que l'artiste a su faire régner entre les
diverses parties de ce tout grandiose. L'il,
émerveillé par l'aspect général,
peut pourtant encore chercher les détails ; il en
trouvera de charmants aussi bien dans l'ordonnance des
bâtiments que dans les dispositions des
chaînages, aussi bien dans fronteaux des
fenêtres, alternativement arqués ou
triangulaires, que dans la forme remarquablement
légère du lanternon. Le corps du logis central,
évidé en demi-cercle, à la hauteur du
premier étage, est surmonté d'un fronton
formant saillie sur le comble ardoisé ; les
bâtiments en retour se rattachent à cette
partie en dessinant un fer à cheval et
l'édifice se termine à ses
extrémités par deux gros pavillons
couronnés de combles très
élevés, au bas desquels rient de petites
mansardes du plus gracieux effet. Les chaînages, en
briques sur la façade principale, sont en pierres sur
celle qui regarde le jardin, de sorte que l'édifice
blanc avec des lignes roses d'un côté, est, de
l'autre, rose avec des lignes blanches. Le parc a 640 hectares de
superficie ; quelques parties sont consacrées
à diverses cultures ; dans le reste, véritable
forêt où les chênes, les sapins, les
ormes, les châtaigniers luttent entre eux de grosseur
et d'élévation, on peut organiser des chasses
réellement princières. Le domaine de Grosbois,
beaucoup moins important que nous le voyons, appartenait, au
seizième siècle, à Raoul Moreau,
trésorier de l'épargne, qui le donna en dot
à sa fille quand il la maria à Nicolas de
Harlay ; celui-ci céda la propriété
à Charles de Valois, duc d'Angoulême, fils de
Charles IX et de Marie Touchet, prince peu scrupuleux, qui
envoyait ses laquais détrousser les passants pour se
payer leurs gages et se livrait, paraît-il, à
Grosbois, à la fabrication de la fausse monnaie. Il
agrandit considérablement le parc, mais sut
s'arranger parfois pour que les terrains qu'il y ajoutait ne
lui coûtassent rien. On raconte que voulant un
jour s'approprier la place qu'occupait l'église du
bourg, il employa un procédé d'une
délicatesse douteuse, mais aussi d'une extrême
simplicité. Tandis que le curé et ses ouailles
étaient partis en procession vers un village voisin,
il assembla bon nombre de paysans, de soldats et d'ouvriers
et leur donna l'ordre de jeter l'église à bas.
Ceci fut fait avec une telle promptitude qu'à leur
retour le curé et les pieuses gens qui le suivaient
ne trouvèrent plus pierre sur pierre de
l'édifice. le
parc du château de Grosbois Au dix-huitième
siècle, Grosbois appartenait au comte de Provence
(depuis Louis XVIII), qui avait fait transformer en chapelle
une des galeries du château, et, grâce à
des repeints, avait changé en saints et en anges les
figures de Jupiter et les groupes d'amours qui
décoraient le plafond. Vendu comme bien national,
Grosbois fut pendant quelques années la
propriété du directeur Barras ; la
société joyeuse du temps y reçut
plusieurs fois un somptueux accueil. Après sa chute,
Barras vendit Grosbois au général Moreau.
C'est en ce temps que fut placée la grille d'honneur
composée de piques et de faisceaux, dont le style
néo-romain jure un peu avec le simple et imposant
aspect de l'édifice. C'est de Moreau qu'en 1805,
Berthier, prince de Wagram, acquit le domaine ; il est
encore dans la famille et demeure mêlé au
souvenir de nos désastres : en 1814,
l'impératrice Marie-Louise passa quelques jours dans
le château avant de quitter à jamais la
France. Les appartements sont ici
fort luxueux ; de nombreuses uvres d'art y sont
répandues avec goût et choisies de telle sorte
qu'elles forment une espèce de musée tout
à la gloire du régime
impérial. Ceci n'empêche pas que
le châtelain, "qui fait beaucoup travailler", ne soit
fort aimé dans le pays et particulièrement
à Villecresnes, commune voisine toute parfumée
de l'odeur des roses qui bordent les chemins, mais qui
n'offre à la curiosité des visiteurs que le
clocher roman de son église et sa maison de retraite
pour les vieillards connue sous le nom d'Asile Saint
Pierre. C'est encore devant un
château que nous conduit une route tracée
à travers bois. Celui-ci est le château de la
Grange, construit à la même époque que
Grosbois, d'importance moindre, mais, comme lui, d'un style
très pur. Au fond d'un carrefour
formé par trois belles avenues plantées
d'ormes, vous rencontrerez les fossés, maintenant
convertis en potager, qui entourent la
propriété, la grille en fer forgé qui
donne accès à la cour d'honneur et la
gracieuse façade du château composée
d'un pavillon central et de deux ailes en retour. Ici, comme
à Grosbois, la pierre et la brique ont
été heureusement mélangées ; de
hauts combles ardoisés couronnent l'édifice.
Au milieu du pavillon central est un péristyle d'un
effet heureux, formé de quatre colonnes d'ordre
ionique supportant un petit balcon. Cette construction fut
commencée par la veuve de Henri le Balafré,
duc de Guise et terminée par Charles Durel. Louis
XIII vint souvent chasser dans le parc ; vers 1750, le
château appartenait au maréchal de Saxe, dont
les armes se voient encore sur la grille d'entrée.
Une des merveilles intérieures du château est
le salon en stuc dessiné par La Touche et Chevalier,
et que décorait le buste du
maréchal. Après avoir
passé depuis la Révolution entre les mains de
plusieurs maîtres, le domaine est devenu la
propriété de Mme la baronne
Gourgaud. Une promenade à
travers bois, un peu longue peut-être, mais
agréable quand même, nous conduit à
Brunoy ; c'est un village propret, coquet, qui peut servir
de point de départ pour plusieurs agréables
excursions, mais dont le parcours est moins
intéressant que l'histoire (...) Source :
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-102393
pages 10 et suivantes |
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©
Sabrina
Desplanches http://membres.lycos.fr/zoomhippique/Centre%20de%20Grosbois.htm
Visitez Zoom Hippique, le site
de Sabrina et Hélène, entièrement
dédié au cheval de course.
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Novembre 2004 : Sabrina nous offre 4 photos de Grosbois !
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Novembre 2004 toujours
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Novembre 2004, par Sabrina
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Merci, Sabrina !
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© les
Frappadingues http://www.frappadingues.org/randos/villenulle/villenulle.index.html
Partez en
balade en forêt de Grosbois avec les Flambeurs RAndonistes
Pétillants PArigots du DImanche eN GogUEtte
Le
Château de Grosbois,
construit au XVIe s, remanié,
puis agrandi par Florent Fournier au XVIIe
© http://www.notrefamille.com/v2/services-europe-vue-du-ciel/default.asp
A
l'arrière plan, une piste d'entrainement pour
trotteurs,
ouverte depuis 1962
© http://www.notrefamille.com/v2/services-europe-vue-du-ciel/default.asp
Des renseignements
complémentaires sur le château de Grosbois
:
http://www.cheval-francais.com/decouv/grosbois/contenu.htm