harles Marie Payen et oiry-Becquerelle

 

 

C'est durant la Révolution de 1789 que Boiry-Becquerelle va entrer dans l'histoire grâce à Charles Marie Payen.

Né à St Léger en 1738, bailli de Boiry-Becquerelle dès 1769, fermier lieutenant des Dames de la Thieuloye en 1782, il est élu député d'Arras (avec Robespierre) aux Etats Généraux le 20 avril 1789.

C'est lui qui rédige les cahiers de doléances du Tiers Etat de Bapaume.

Mais fidèle à la religion de ses pères, peu ouvert aux idées nouvelles, il va se désolidariser des révolutionnaires les plus radicaux, même s'il garde des liens avec Robespierre.
Le 1er juin 1791, il rachète les terres des Dames de la Thieuloye vendues comme biens du Clergé. A Paris, il travaille au comité colonial et défend les intérêts des colons esclavagistes de St Domingue. Après la séparation de la Constituante, il se retire à Boiry-Becquerelle le 30 septembre 1791.
Elu maire de son village, il le reste jusqu'en mai 1794, date de son arrestation. Arrêté sur l'ordre de Lebon, ancien curé de Neuville-Vitasse, devenu député de la Constituante, puis proconsul en Artois chargé de faire régner la Terreur, ce qu'il fit avec zèle, il est condamné à être guillotiné comme aristocrate, ennemi du Clergé sermenté et hostile à la révolution.


la marie de Boiry-Becquerelle

Sa mort en fait le symbole des victimes injustes de la Terreur sanguinaire et lui confère une auréole de "martyr".

Tel fut le destin tragique de cet homme qui a marqué l'histoire de la Révolution dans notre région.

Une plaque commémorative avec son effigie se dresse devant l'église de Boiry-Becquerelle sur l'aire de jeux engazonnée qui porte désormais son nom. Elle a été érigée en juillet 1989.

Source : site de la communauté de communes du Sud-Arrageois, à l'adresse
http://www.cc-sudarrageois.fr/public/

 

 
 

ouis Demiautte et aint-Léger

 

 

Louis Demiautte, né à Saint-Léger le 15 octobre 1829, mort à Saint-Léger le 18 octobre 1904, fut sénateur du Pas-de-Calais de 1882 à 1891.

Ses multiples tâches, à la fois d'ingénieur, d'agriculteur et d'industriel - il présida aux destinées d'une fabrique de sucre - l'amenèrent à participer sans relâche aux activités économiques de son département, le Pas-de-Calais. C'est ainsi qu'il fut secrétaire de la Chambre consultative d'Arras, président de la Commission des encouragements à la production du cheval boulonnais, président du conseil d'administration du chemin de fer Boisleux-Marquion, et enfin président de la Société centrale d'agriculture du Pas-de-Calais.

Son activité civique ne fut pas moindre. Avant d'obtenir son siège de sénateur, il fut conseiller d'arrondissement d'Arras pour le canton de Croisilles, membre de la Commission vicinale de ce même canton, juge suppléant, Il ne se représenta pas au renouvellement du 4 janvier 1891. Il mourut dans son village natal de Saint-Léger le 18 octobre 1904, à l'âge de 75 ans. Il était Chevalier de la Légion d'honneur.

Source : "Dictionnaire des Parlementaires français" - Jean Jolly

 

le monument aux morts

les cimetières anglais

les fusillés de St Léger

le village en 1847 - monographie

l'ancienne voie de chemin de fer

les combats à St Léger en 1914

des cartes allemandes - 1re guerre mondiale

cartes postales de St Léger au sortir de la guerre

d'autres cartes postales anciennes ici

la 2e guerre mondiale à St Léger

les éoliennes de St Léger

  

  

 

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