Henri
a sillonné la France, la Belgique et la
Suisse à la découverte des 73
communes "Saint Léger". C'est,
à notre connaissance, le seul à avoir
réussi cet exploit ! |
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l'église Saint-Léger de Saint-Léger aux Bois
L'église, située
à proximité du front durant la guerre 14-18, subit
quelques dommages. Les travaux de restauration, dus à la
générosité d'une riche Américaine,
commencent dès 1919, sous la direction de l'architecte en chef
des Monuments Historiques André Collin. Une nouvelle sacristie
est restituée à son emplacement
initial. Quelques dégâts,
causés par le bombardement aérien de la région
et de la gare voisine de Ribécourt, altèrent une
nouvelle fois l'édifice en 1944. Depuis lors, d'autres
réparations ont lieu régulièrement car cette
église, d'origine très ancienne, souffre "d'un
état de délabrement grave" [extrait du texte
écrit par la présidente de l'association des Amis de
l'Eglise, Mme Etiennette Vasseur]. L'architecture extérieure est
très sobre (peu de décors). Elle témoigne du
style roman adopté au XIe siècle. La façade
principale est composée de 3 niveaux d'élévation
: le portail surmonté d'un vitrail en demi-lune faisant office
de tympan, une fenêtre en plein-cintre encadrée d'une
arcature de même dessin reposant sur 2 colonnettes
coiffées de chapiteaux, puis un pignon triangulaire
percé d'une meurtrière domine l'ensemble. A savoir - L'église
provisoire de Saint-Léger aux Bois : au lendemain de la
guerre, en attendant la mise en oeuvre parfois très longue des
travaux de restauration ou de reconstruction, des baraques
provisoires viennent remplacer les églises, pour permettre
l'accueil des paroissiens et l'exercice du culte. graffitis datant de la Grande
Guerre, sur les murs du clocher erci
de fermer l'agrandissement sinon.