Poème
pour les St Léger
Il
s'agissait, pour pouvoir concourir, de composer un
poème libre sur le thème de la nature en
incluant 10 mots imposés (en gras) ayant tous un
rapport avec une commune de la famille des St
Léger.
La classe gagnante fut récompensée lors du 2e
Rassemblement, à St Léger le
Guérétois.
Les communes "à placer" étaient les suivantes
:
- St
Léger le Petit 18
- St
Léger aux Bois 60 et 76 / St Léger des Bois
49
- St
Léger les Mélèzes 05
- Mont St
Léger 70
- St
Léger du Ventoux 84
- St
Léger des Prés 35
- La Lande
St Léger 27
- St
Léger de Fourches 21
- St
Léger les Vignes 44 / St Léger des Vignes
58
- St
Léger la Montagne 87
Dans
mon village de St Léger
Dans ce bien
charmant petit bois
Où s'élevaient de hauts
mélèzes
Vivait un puissant roi
Qui se croyait balèze.
Les
écureuils dansaient en bande
Et les hiboux avaient la toux
Au pied du Mont Ventoux
Dans les prés de la
lande.
Les
fourches du sentier se perdaient
Dans les collines couvertes de vignes
Face à la montagne digne
Qui de loin les narguait.
Dans mon
village de St Léger
Qui te tend gentiment la main
J'ai le cur tout léger
Et j'espère en demain.
|
AUTEURS :David,
Bastien, Aurélien, Cécile, Jessica, Amandine,
François, Lauriane, Sarah, Chloé, Sonia, Paul,
Délia, Lucie, Alexandre, Claire, Pauline et Pauline,
Stéphanie, Axel, Benoît, Catherine, Rafaelle,
Audrey, Delphine, Thibault, Fanny, Marie-Laure, Maxime,
Mélanie.
Les
CM2 de l'école publique de St Léger sous
Cholet (49), avril 1999
Voeux
pour 2001
Ce sont les
(jolis) voeux d'Edouard, maire de St
Léger,
Alpes Maritimes (06) :
L'an 2000
est fini ; vous dire mes bons voeux
Présente cette année un super
caractère.
C'est la nouvelle année d'un nouveau
millénaire,
Qu'il soit un temps de paix et vous rende
joyeux.
J'ai tout
à coup envie de devenir rêveur :
Pourrait-il présager un avenir meilleur,
Un monde sans conflits, sans guerres et sans
malheurs
Où les efforts de tous créeraient un
vrai bonheur ?
Les journaux,
la télé changeraient de formule,
Critiquer son voisin deviendrait ridicule.
Vols et crimes, accidents, seraient partout
bannis.
La
solidarité, la
générosité
Seraient les deux tétons de toutes nos
cités
Est-ce de l'utopie : un monde plus uni ?
Edouard
David
|
La
Fontaine à la sauce gaumaise
El
lûfe et lès gernouilles
In lûfe da
s'ajete songeout
Da in profond annoyatche et lûfe es plongeout
:
Es bête la est triste et la frousse el
rontche.
"Les d'gens naturel ma froussard
san, dijou-ti, bin malheureux.
In'sarin mièdji bouquet qui lès y
profite
D'jama in plagi pur ; toudjou tracassi
V'la coume d'je vique : cette frousse maudite
M'apitch des dormi, sinon les oeils ouviyes.
-Carridjives, dèran quelque sage
corvelle.
-Eh ! la frousse es corritch-t-elle ?
Dje crois même qu'à bousse foi
Les hommes avant la frousse coume mi."
C'est coume
ça què not brèfe
résounnou
Et pourtant y payant el giret.
Il atou douteux, inquiet
In beu, in ombre, in rin, tafa li bayou la
pièfe.
La
mélanconique bdjîte
A rêvant à c'mattierre-là
Il ouye in p'tit bru : c'est pour lu in signal
Pou sauvèye dès djîte.
Il est etu passège su l'bour d'in etang.
Lès gernouilles en sautèye tout'juste
da l'âme
Lès gernouilles avant ratrèye da
leurs grottes profondes.
"Oh ! diti, dja fa fâre autant
Qu'on ma fa fâre ! Ma présence
Acchore aussi les d'gens ! D'je fâ sonner
l'alarme au camp !
Dès dou qu'em vint cette vaillance ?
Y niemme, dje l'voit bin, si froussard su la
tîre
Qui n'peume trouver in pu froussard què
lu."
|
Un
lièvre en son gîte songeait
Dans un profond ennui ce lièvre se plongeait
:
Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
"Les gens de naturel peureux
sont, disait-il, bien malheureux.
Ils ne sauraient manger morceau qui leur
profite
Jamais un plaisir pur ; toujours assauts divers
Voilà comme je vis : cette crainte
maudite
M'empêche de dormir, sinon les yeux
ouverts.
-Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle.
-Eh ! la peur se corrige-t-elle ?
Je crois même qu'en bonne foi
Les hommes ont peur comme moi."
Ainsi
raisonnait notre lièvre
Et cependant faisait le guet.
Il était douteux, inquiet :
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la
fièvre.
Le
mélancolique animal
En rêvant à cette matière
Entend un léger bruit : ce lui fut un
signal
Pour s'enfuir devers sa tanière.
Il s'en alla passer sur le bord d'un
étang.
Grenouilles aussitôt de sauter dans les
ondes
Grenouilles de rentrer dans leurs grottes
profondes.
"Oh ! dit-il, j'en fais faire autant
Qu'on m'en fait faire ! Ma présence
Effraie aussi les gens ! Je mets l'alarme au camp
!
Et d'où me vient cette vaillance ?
Il n'est, je le vois bien, si poltron sur terre
Qui ne puisse trouver un plus poltron que
soi."
|
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St
Léger en
Gaume
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Maître Renard (ou sa proie !)
|
|
Et
à la sauce vaudoise !
L'ami
Corbeau et l'ami Renard
C't ami Corbeau,
sur un arbre ganguillé,
Tenait à plein bec une tomme.
C't ami Renard, le tarin chatouillé,
Lui tint ce discours à la gomme :
Hé ! salut,
c't ami Corbeau,
T'es rude joli, t'es même fin beau !
Crénom de sort, si ta batoille
Vaut ce plumage qui pendoille,
T'es le tofin des forêts du Jorat.
A ces mots, le
Corbeau qui trouve ça estra
Ouvre tout grand son four
Et lâche ses dix-heures.
Le renard chippe la tomme et dit :
Pauvre niolu,
méfie-toi toujours des lulus
Qu'ont la langue bien pendue.
Cette leçon vaut bien une fondue
!
Le Corbeau
dépité, conclut :
Ch'us tondu, j'ai perdu, plus jamais je s'rai eu
!
|
|
Toujours
en cliquant sur le Goupil, vous irez visiter un
site rigolo qui cause vaudois. Rappelons que nos
amis suisses de St
Légier-La
Chiésaz
habitent le canton de Vaud. Personne n'est
parfait... (humour)
|
Dans
les rues de St Léger
Des enfants
de St
Léger en Bray
(60), et leur maîtresse !, ont eu la bonne idée
de composer cette petite chanson.
Pour
l'écouter,
Dans
les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser.
Dans
le chemin des Arpents
Il y a des serpents
Qui ont de grandes dents
Et dansent le french-cancan.
Dans
les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser.
Là-bas
dans la rue Pinot
Tout le monde fait dodo
Ils ont tous mal au dos
Et ne boivent que de l'eau.
Dans
les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser.
|
En
passant rue du Placeau
On reçoit des seaux d'eau
On s'emmêle les pinceaux
On a tous des bobos.
Dans
les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser.
Courons
dans la rue d'En-Bas
On a la tête en bas
Si tout le monde y va
On fera la java.
Dans
les rues de St Léger
On n'a pas l'temps de s'ennuyer
Dans les rues de St Léger
On ne fait que s'amuser. (bis)
Classe
de Brigitte Nicolas
Ecole de St Léger en
Bray
|
Ma
commune
Savez-vous
qui se cache, derrière les Bois Lavau
A deux pas de Cholet, autour d'un beau plan d'eau ?
Indice pour vous aider : il y a un clocher.
Nous sommes près de trois mille dans un charmant
village,
Tous en petites maisons mais pas en grandes
cages.
La vie dans
la journée paraît souvent très
calme,
Et les nombreux actifs, que le métier
réclame,
Grossissent par intervalles les artères
principales.
Et les jeunes enfants : trajet, école,
récré,
Rythment le coeur battant du bourg plus
animé.
Soirées
mouvementées grâce aux associations
Où tous, petits et grands, pour un temps
formeront
Un anneau d'une chaîne unissant çà et
là
Ses maillons pour le sport, culture et caetera...
Comme les
noms des rues le disent au centre-bourg,
Histoire de vous guider sans faire demi-tour,
On est à la croisée des chemins vers
l'Anjou,
Les Mauges et la Vendée, et la Bretagne
itou.
Et finies
les excuses de ne pas nous trouver,
Tout chemin mène à Rome, ainsi qu'à St
Léger !
Daniel Terrien,
St
Léger sous Cholet,
septembre 2001
Envolées
de Vertes à Vertes
Le
vieux merle
Risée de la
contrée, un merle déplumé
N'avait réussi à s'accoupler cette
année.
Pourtant dès février il entama sa
cour
Merlette l'écoutant jusqu'au lever du
jour
Son chant annonçant un printemps vibrant
d'amour.
Intriguée, curieuse, voulant voir ce
galant
Et ne découvrant que prétendant
vieillissant
Au crâne dégarni, au croupion
dénudé,
Elle en restait interloquée et
s'enfuyait.
Maintes fois le merlot fut ainsi
délaissé
Et goba son dépit de se voir
préférer
Des jeunots n'ayant pas ses bonnes
manières
Mais portant fièrement plumes au
derrière.
A l'été survenu, le bienfaisant
soleil
Réussit à teinter d'une couleur de
miel
Tout ce que notre oiseau offrait au bronzage
Sans pouvoir l'abriter de quelque plumage.
En voyant voleter ce caramel doré,
Oh combien la merlette fut-elle
intriguée
lntriguée, que dis-je, bien plutôt
attirée.
A cette étournelle se joignirent
étourneaux,
Bergeronnettes, bouvreuils, pinsons et moineaux
A tel point que l'on vit ce spectacle
étonnant,
Cet oiseau dédaigné devenir Don
Juan.
Mais cela n'eut qu'un temps, rapace y mettant
fin...
Il aperçut merlot prenant son premier
bain.
Fiérot, content de lui, ne surveillant plus
rien,
Enflé d'orgueil, il sifflait un chant
prétentieux
Qui s'éteignit d'un coup de bec tombé
des cieux.
Mon pauvre vieux merle imbu de tes sottises,
D'avoir préféré la
débauche aux cerises
Te voici bien à point dévoré
par l'autour
Alors que tu goûtais aux délices
d'amours.
Camille
Lebossé, St
Léger Vauban
|
Lettre
ouverte à un automobiliste
pressé d'arriver à Pornic
Tu
t'en vas vers Pornic
Tu es toujours pressé
Arrête-toi donc cher touriste
Viens donc à St Léger
Tu
verras un paisible village
Egrenant çà et là ses
hameaux
Ses vignes habillent le paysage
Ses coteaux flirtent avec l'Acheneau
Chez
nous le café du village
Avec l'église se partage
Les paroissiens
Du dimanche matin
L'école
républicaine
Cohabite sans problème
Avec le curé du coin
Accueillant une centaine
De petits Légériens
Pleins de vie et d'entrain
Si
les épiceries ont fermé leurs
volets
Les caves sont ouvertes et t'invitent à
goûter
Un muscadet léger qui s'éclate en
bouquet
Ou bien un grolleau gris subtil et
parfumé
le
Haut-Moulin
Et
si peu à peu les machines
Couvrent les chants des vendangeurs
C'est parce qu'à St Léger les
Vignes
Le progrès ne nous fait pas peur
Bouaye
nous tire par la manche
Pour aller au district
De quel côté notre coeur penche ?
Voilà le hic
Car
on sent que la mer n'est pas loin
Et parfois...
Le vent se charge d'embruns
Pour caresser nos toits
Quand
je vois les vignes dans la brume du matin
Les troupeaux tranquilles, dans leurs enclos,
sereins
Les petites borderies jalonnant les
chemins
Je
sais que St Léger
à ne pas en douter
Est en accord parfait
Avec le Pays de Retz
|
St
Léger les Vignes,
bulletin municipal 1997
Voeux
pour 2002
L'ami
Edouard, maire de St
Léger
(06), nous offre ses voeux, comme l'an passé
:
En cette
fin d'année comment ne pas penser
A ceux que nous aimions et qui s'en sont
allés
A ceux qui dans leur vie l'horreur s'est
installée
A Toulouse, en Orient, comment ne pas
penser
Nous avons eu
aussi des joies à partager
Des bébés nous sont nés,
rendant nos coeurs légers
Et puis sur la Roudoule l'accès à St
Léger
Par un joli pont neuf est très
avantagé
Que l'an 2002
voit la paix revenir
Qu'il assure aux exclus un meilleur avenir
Que pour chacun de nous il soit de bon
conseil
Que nous
puissions souvent nous retrouver ensemble
Pour fêter l'amitié, que la joie nous
rassemble,
Et pour vivre debout qu'on sonne le réveil
!
Edouard
David
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