evoir de mémoire
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La nuit du 5 au 6
avril 1944, Marie Louise Cloarec 28 ans, Pierrette Louin 25 ans, et
Suzanne Mertzisen-Boitte 26 ans, étaient parachutées
par les Services Spéciaux militaires d'Alger au carrefour du
Cherbois sur la commune de Jouac, à quelques dizaines de
mètres de l'emplacement où est édifiée la
stèle. Les trois jeunes femmes amenaient du
matériel-radio pour les postes clandestins du
contre-espionnage militaire. Elles furent hébergées
à la ferme des Loges à quelques kilomètres du
Cherbois, sur la commune de Saint Léger Magnazeix. Jean-Georges
Jaillot-Combelas (à gauche), et les familles des
Résistantes, Pour rejoindre Paris,
elles furent accompagnées en gare de La Souterraine, mais
furent arrêtées dans la capitale vers la fin avril.
Arrêtées dans une souricière. Conduites au camp
de Ravensbrück, elles y furent exécutées le 18
janvier 1945. Cet épisode
met en lumière le rôle de celles qu'on appelait les
''Merlinettes'' et qui est souvent méconnu. Agents de
transmissions, formées par le général Merlin,
ces premières ''femmes-soldats'' ont pourtant apporté
une large contribution à la Résistance durant la
seconde guerre mondiale. Elles sortent
aujourd'hui de l'oubli, en particulier par la volonté sans
faille et le travail de recherche incessant de Jean-Georges
Jaillot-Combelas, le neveu de l'une d'entre elles, parachutée
en Auvergne, et c'est bien son rapprochement en 2016 avec les mairies
de Jouac et St Léger Magnazeix qui est à l'origine de
l'édification du monument commémoratif sur notre sol
limousin." Marie
José Dauby, le 2 octobre 2017 Les photos suivantes
sont de Geoff
Dodd
:
dont Danielle Lefebvre (à gauche), entourent la nouvelle
stèle.