La
commune conserve des vestiges celtes, gallo-romains et divers
monuments.
1 - la pierre de SEJOTTE
(menhir) ou Rocher dit ''du Polissoir''
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Cette pierre moussue est
dissimulée dans un taillis privé, à moins de 100
m de la route de MAGNAC-LAVAL.
Il s'agirait d'une pierre à aiguiser les outils. Elle comporte
des rainures sur sa partie supérieure en forme de coupole.
Mais la
légende parle encore d'une tombe, d'une borne, ou dune
pierre à sacrifices, thèse accréditée par
la situation de la pierre qui domine une petite vallée.
Rocher du Polissoir -
©http://www.87nord.org
C'est un site rectangulaire d'un
hectare environ, entouré d'un fossé, datant de la
période celtique ou néolithique.
3 - le pont ''romain'' du
PUY SAINT JEAN, sur le ruisseau du MAS
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vieux pont romain au
hameau du Puy St Jean
Des travaux de rénovation sont en cours sur ce pont, en
2005.
Certains villageois
ont reconnu le petit garçon perché sur le pont :
il s'agit de Jean-Jacques Galamon, ancien maire adjoint,
décédé en 2005.
le pont romain, de
nos jours
4 - Un pont isolé
existe dans un domaine agricole, à la VERRIERE,
près du ruisseau de la FRETILLE
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La Verrière -
2 arches du pont sur le ruisseau de la Frétille
La Verrière -
pont sur la Frétille
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Oh, Xavier !
N'aie pas peur !
Ce n'est que nous !
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5 - une borne
routière romaine (chez BELLAT)
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Une voie romaine allant de LIMOGES
''AUGUSTORITUM'' à ARGENTON sur CREUSE ''ARGENTOMAGUS''
traversa la commune.
Le toponyme "la CHAUSSADE" évoque l'édification d'une
chaussée.
Une borne routière romaine trouvée près du PEUX,
probablement au moment du projet de suppression de l'antique
cimetière vers 1847, est conservée au musée
lapidaire de l'Hôpital de MAGNAC-LAVAL. Cette borne porte une
inscription latine simplifiée : (Imp)eratori (Caes)ari Caio
(Pio) (Esvv)io (Tetrico) (Pio) Felici (Aug)usto (C)ivitas
(L)emoivicum (Leu)gas X...... et viendrait compléter celle
trouvée chez BELLAT.
Le tracé de cette voie traversait St Léger du
côté de la CHAUSSADE, du PEUX, de chez BELLAT et entre
les GRANDES et les PETITES LIGNES.
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En
1847, lantique cimetière de St Léger
Magnazeix ayant été supprimé pour
établir une route traversant ce bourg, on en retira
une pierre qui servait depuis longtemps de piédestal
à une croix.
Cette pierre portait une inscription qui fut ensuite
étudiée en 1889 et en 1890.
Ce milliaire avait la forme dune colonne cylindrique
dun diamètre de 60 cm, en granit bleu du
pays.
La colonne a été brisée aux deux
extrémités ; le restant a une hauteur de 60
à 70 cm.
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pour en
savoir plus
L'ordre de Grandmont a
été créé en 1076 lorsque Etienne
(né en 1046), fils aîné du Vicomte de Thiers
s'est retiré dans les bois de Muret, près d'Ambazac.
Après sa mort (1124), ses disciples ont été
chassés de ce lieu par les bénédictins d'Ambazac
et ont fondé une communauté au lieu dit ''Grandmont'',
sur la commune de Saint-Sylvestre.
L'extinction de l'ordre fut prononcée en 1772 par le Pape
Clément XIV.
Les Grandmontains devaient vivre dans la solitude d'un lieu
retiré et refuser les possessions de terres et de
bétail.
les ronzeaux
une fondation de l'rdre
de Grandmont
|
L'Ordre de Grandmont a
été fondé au XIIe siècle par les
disciples de l'ermite St Etienne de Muret mort en 1124 près
d'Ambazac.
En 1125, la communauté s'installa à Grandmont, sur la
commune de St Sylvestre, où fut édifié un
premier monastère. Très vite, l'Ordre de Grandmont
essaima en France, en Angleterre et en Espagne. Ainsi, à la
fin du XIIIe siècle, l'Ordre de Grandmont comptait près
de 160 monastères avec 1 200 religieux.
En Limousin, une vingtaine de
monastères virent le jour, en particulier la maison des
Bronzeaux qui fut fondée en 1172 par Guillaume, Pierre,
Geoffroy et Etienne, seigneurs de Magnac.
le cloître des
Bronzeaux - ©http://perso.wanadoo.fr/grandmont/les_Bronzeaux.htm
ancien prieuré
des Bronzeaux, à St Léger Magnazeix
le seul sbsistant en Limousin, de l'ordre de Grandmont, disparu
(carte éditée par ARABEL - Les Bronzeaux - 05 55
71 33 45)
L'église fut consacrée
à la Vierge Marie et à St Marc l'Evangéliste.
C'est aux Bronzeaux que les 4 frères de Grandmont firent
étape en 1181 en revenant de Cologne avec les reliques de Ste
Ursule et de ses compagnes. Ils envoyèrent d'ici une missive
à Grandmont pour annoncer le succès de leur mission. On
comptait 5 frères clercs aux Bronzeaux en 1295.
Le 10 novembre 1417, l'Abbé
Général de l'Ordre de Grandmont, Pierre Redondeau, vint
aux Bronzeaux pour acheter la seigneurie de St Léger Magnazeix
au Seigneur Nicolas de Maudont, en échange de messes et de
prières pour lui et sa famille.
Entre 1561 et 1596, la maison des
Bronzeaux fut administrée par l'abbé
général de Grandmont, François II de Neufville,
qui était le frère d'Antoine de Neufville, seigneur de
Magnac. C'est lui qui sans doute est à l'origine des
aménagements de cette époque que l'on peut constater
dans les bâtiments. On a des actes faits par lui aux Bronzeaux
à cette époque. A partir de cette période, la
maison sera affermée avec les terres comme siège
d'exploitation agricole.
Le 27 juin 1781, cette maison fut
unie à l'évêché et au siège
épiscopal de Limoges dans le cadre du décret d'union de
l'official de Bourges confirmant la suppression de l'Ordre de
Grandmont.
A la Révolution, les Bronzeaux
furent vendus comme Bien National. C'est sans doute au cours du XIXe
siècle et de la première moitié du XXe
siècle qu'eurent lieu de nombreux remaniements et destructions
dans les bâtiments transformés pour un usage agricole.
Une cloche aurait été transportée de la chapelle
des moines de Bronzeaux à l'hospice de MAGNAC-LAVAL vers 1771.
Cette petite cloche de 17 kilos, décorée de guirlandes,
datée de 1475, aurait servi pour appeler au repas.
Abandonnée en grande partie
depuis plusieurs dizaines d'années, la maison des Bronzeaux a
gardé néanmoins de nombreux éléments
architecturaux anciens, en particulier la salle capitulaire, le
cellier, le réfectoire et le dortoir à l'étage
avec un escalier extérieur.
la cour
du cloître
|
l'entrée
de la salle capitulaire
|
vue sur
la cour du cloître
|
fenêtre
au-dessus du réfectoire
|
la clé de
voûte de l'église
Le 5 mai 1998, elle fut
rachetée à la SAFER du Limousin par la
Société Civile Immobilière des Bronzeaux
créée pour la sauver d'une ruine certaine. Le
monastère est classé Monument Historique depuis
1999.
Avec le concours de l'ARABEL (Association pour la Restauration et
l'Animation des Bronzeaux En Limousin), cette ancienne maison
grandmontaine devrait revivre avec des activités culturelles
variées (visites, expositions, concerts...)
7 - l'église
romane et son clocher octogonal
|
L'église romane Saint
Léger a été consolidée en 1936 et son
clocher octogonal en bardeaux de châtaignier du XIIIe
siècle a été refait en 1988.
Elle a une nef unique à chevet plat, un clocher sur le
première travée, deux autres travées de longueur
inégale.
|
l'église
en 1922
|
Inérieur
La porte occidentale conduit dans une
travée carrée dont les murs sont garnis par des
arcatures en arc légèrement brisé et par une
corniche en quart de rond. Il y a une fenêtre, un plein cintre
au-dessus de la porte. La voûte en berceau est percée
d'un oculus circulaire communiquant avec le clocher. Un arc doubleau,
le seul qui subsiste dans l'église, sépare cette
travée de la nef proprement dite. Il est à double
rouleau et retombe sur des pilastres carrés dont l'imposte est
moulurée d'un quart de rond.
La nef, évidemment
remaniée, est séparée en deux travées par
des colonnes rondes. Pas de doubleau sur ces colonnes, mais un faux
doubleau peint sur la voûte. Celle-ci s'est effondrée :
il n'en reste que le départ, en maçonnerie. Le plafond
de bois qui la remplace porte la date 1736. Une fenêtre, au
Midi, paraît bien du XIIIe siècle.
|
St
Léger Magnazeix
l'église et son porche (2005)
|
obilier
La chaire n'est qu'un simple
emmarchement empierré.
L'autel est sculpté de
personnages en ronde bosse, qui figurent des scènes de la vie
de Saint Léger d'Autun : son meurtre et le transfert de sa
châsse. On distingue un moine de chaque
côté.
Certains affirment qu'un linteau
d'une cheminée des Bronzeaux, serait incrusté dans le
mur de l'autel. Le réfectoire de BRONZEAU était
équipé à la fin du XVIe siècle d'une
très belle cheminée, dont le manteau en granite
était décoré aux armoiries en relief de
François II de NEUVILLE. Cette cheminée fut
démolie en partie et son manteau sculpté aurait
été transporté dans l'église paroissiale
de St Léger Magnazeix, pour servir de devant d'autel. Un
blason est incrusté dans l'autel proprement dit : un petit
rectangle brun-rouge rehaussé de 4 petites croix.
Deux statues de bois du XVIIe
siècle représentent encore Saint Léger, puis
Saint Jean-Baptiste. Ce sont des oeuvres banales.
Plus intéressante est une
vieille statue du Christ sur la croix, qui date peut-être du
XVe siècle, malheureusement très abîmée.
C'est le ''Saint de la Peur'', qu'on vient invoquer en
pèlerinage pour les convulsions des enfants.
Mais une autre statue est vraiment
remarquable. Elle est en pierre calcaire et paraît dater du
début du XVe siècle. C'est un diacre, vêtu de la
dalmatique, dont le visage glabre est fortement coloré et dont
la tête est largement tonsurée. Il porte un manipule,
tient de la main droite un livre ouvert et de la main gauche, un
coeur. A ses pieds, un donateur est agenouillé, couvert d'une
longue robe, avec manches pendantes. Le bas de la pierre
présente un écusson qui en renferme lui-même cinq
dont les armes sont à peu près complètement
effacées. Cette statue est haute de 87 cm.
Notons encore un bénitier
curieux, avec un tore en spirale sur une cuve cylindrique.
|
porte du
XIIIe siècle murée,
sur le côté sud de l'église
|
Etérieur
La façade ouest est un bon
morceau d'architecture, qui a été classé
monument historique. Elle comprend trois étages.
L'étage inférieur présente un portail limousin
du XIIIe siècle, à 2 voussures avec une frise-chapiteau
sculptée de crochets-boules et une archivolte
extérieure d'encadrement. Au-dessus de cette archivolte
règne une corniche qui porte 16 modillons ornés de
masques et de décors géométriques.
Le second étage est muni de rampants latéraux.
Le troisième étage est formé par la souche du
beau clocher octogonal qu'on est surpris de trouver dans une simple
église de campagne. Cette souche en pierres
appareillées a une de ses faces parallèle au parement
des étages inférieurs.
Elle supporte le clocher proprement
dit, octogonal lui aussi et couvert en bardeaux. Toute cette
construction est homogène, y compris les gros contreforts qui
l'étayent.
Une porte du XIIIe siècle a
été murée dans l'élévation sud. Le
mur nord présente les traces d'importantes reprises et une
porte y est ouverte qui communique avec
l'extérieur.
L'église possède 3
cloches portant les inscriptions suivantes :
- Ave Maria gratia plena. Dominus
tecum. (elle serait du XIVe siècle)
- Messire Jean-Baptiste NICAUD,
prêtre, curé de St Léger
Parrain : Mr Sébastien SALESSE, sindic
Marraine : Damoiselle Marie NICAUD
M.F. PICHON, fabricien
Sancta Maria ora pro nobis
Le BRUN 1739
- L'an 1789, j'ai été
bénite par messire F.MOREAU, curé et nommé
par haut et puissant seigneur messire Marie-Memin DUBOUEX,
chevalier, marquis de VILLEMORT, Sgr de FONTMORANT, PRISSAC,
VOUHET, et par haute et puissante dame
Adélaïde-Jeanne-Charlotte CARVOISIN, comtesse de
LUSSAC.
8 - un petit beffroi,
accolé à l'église
|
petit beffroi
accolé à l'église, du côté nord
Il est surmonté d'une petite cloche et d'une petite croix en
pierre.
9 - deux châteaux
du XIXe siècle
|
L'un, ancienne
propriété de la famille GAULIER, abrite la mairie et
l'autre, situé au lieu-dit LA MERLE, a appartenu à la
famille GAUCHER.
le château de
M. Gaulier, devenu aujourd'hui la mairie
le château de
M. Gaucher
Des lavoirs existent encore à
la sortie du bourg vers la ROUSSELLERIE (ruisseau du Ris) et à
la sortie des ROCHES (ruisseau du Ris).
lavoir sur le
ruisseau du Ris
11 - la trace d'un four
à pain
|
La trace d'un four à pain
persiste en pignon d'une ferme au PEUX.
12 - un château
d'eau récemment rénové
|
13 - La procession de
SAINT-MAXIMIN
|
La procession de SAINT-MAXIMIN,
patron de MAGNAC-LAVAL, dite de 9 lieues (plus de 50 km) a lieu
chaque année à la PENTECOTE. Cette antique institution
chrétienne daterait du IVe siècle.
Cette procession parcourt la circonférence de la paroisse de
l'époque, passe par 46 calvaires sur les communes de
MAGNAC-LAVAL, DOMPIERRE-les-EGLISES, SAINT LEGER MAGNAZEIX,
TERSANNES, La BAZEUGE, DINSAC, Le DORAT.
procession de euf
ieues
|
Les horaires ne sont qu'une
indication de durée entre deux calvaires.
Parcours d'après un croquis de René ABADIE
Magnac (départ)
|
2 h.40
|
Ayres
|
10 h.10
|
Croix Marans
|
3 h.30
|
Boisjeune
|
10 h.24
|
Chez Dupuis
|
3 h.35
|
Les Forges
|
10 h.48
|
Puygibaut
|
3 h.50
|
Viville
|
10 h.57
|
Chercorat
|
4 h.18
|
Les Charrauds
|
11 h.12
|
Beaubeyrot
|
4 h.30
|
Villeux
|
11 h.20
|
Montgommart
|
4 h.45
|
Les Herbets
|
11 h.41
|
Lamont
|
4 h.57
|
Le Mas Mauvis
|
11 h.54
|
Pezard (traversée
d'une maison)
|
5 h.12
|
Sejotte
|
12 h.04
|
Croix après
Pézard
|
5 h.16
|
Le Bois de
Sejotte
|
12 h.10
|
Les Pierres
Blanches
|
5 h.43
|
Halte
|
13 h.10
|
Le Foussat
|
6 h.19
|
Croix après
Sejotte
|
13 h.18
|
Armantioux
|
6 h.35
|
Le Marcoux
|
13 h.40
|
Faye
|
7 h.02
|
Champorand
|
14 h.
|
Le Bois de Faye
|
7 h.10
|
La Graule
|
14 h.40
|
Halte
|
8 h.10
|
Pinateau
|
15 h.
|
Croix du
Curé
|
8 h.15
|
Ricoux
|
15 h.35
|
L'Age
|
8 h.28
|
Croix Paulieu
|
16 h.03
|
La Commanderie
|
8 h.44
|
La Mazère
|
16 h.28
|
Les Prugnes
|
9 h.15
|
Vaugelade
|
16 h.56
|
Villechenon
|
9 h.25
|
Bois de Chercorat
|
17 h.18
|
Mombreau (passage de la
Brame)
|
9 h.37
|
Le Poux
|
17 h.35
|
Les Combes
|
10 h.02
|
Le Peux
|
18 h.30
|
|
|
Magnac
(arrivée)
|
19 h.20
|
2 liens :
- la Grande Procession de 9 lieues http://saintmaximin.pagesperso-orange.fr
- une huile sur
panneau de 2008 "St Léger-Magnazeix - Panique à la
procession" http://fycarlierflemishpainting.unblog.fr
présentation du
village
|
|
la vie de la
commune
|
|
artisans,
commerçants, lieux publics
|
|
https://www.stleger.info