La
Place de St Léger Magnazeix est séparée en deux
parties, la plus grande baptisée "8 mai 1945", la plus petite
"19 Mars 1962". Le monument aux morts se trouve sur la Place du 8 Mai
1945.
Septembre 2007 - Notre correspondant
Xavier Tingry a effectué le recensement des 90 Morts pour la
Patrie durant la Grande Guerre (1914/1918), "relevé
difficile car gravé dans le granit, certains noms commencent
à s'estomper."
La population de St Léger était de 1753 habitants en
1911 et 1516 habitants en 1921.
- ALLONCLE
- ALLONCLE
- J.B. ALLOUIS
- L. ALLOUIS
- AUGROS
- L. BASSINET
- P. BAUBERT
- M. BAUDET
- BENOITON
- A. BERNERON
- F. BERNERON
- A. BRICHET
- B. BILLEBAUD
- P. BONNET
- F. BRETON
- M. BRETON
- R. BRETON
- A. BROCHET
- A. BROCHET
- F. BRULAT
- P. BRULAT
- A.
BUSSEROLLE
- A. CAURAT
- F. CAURAT
- J. CAURAT
- A. CHARRAUD
- P. CHAUMET
- P. COLLET
- L. COTTET
- P.
DUCOURTIOUX
- DOUCET
- DOUCET
- M. DEMOUSSEAUD
?
- C.
DEMOUSSEAUD
- FAUVET
- FAUVET
- A. FILLIOUX
- P. FILLIOUX
- R. FILLIOUX
- C. GIRAUD
- A. JULIEN
- J.
LABITOTIERE
- L. LADAME
- J. LALEU
|
- J.
LASSECHERE
- Q. LAVILLE
- C. LEGER
- T. LEGER
- H. LEPETIT
- A. LETANG
- S. LETANG
- C. LUQUET
- J.
MARCHADIER
- J. MASSON
- E. MICHAUD
- A. MONNERON
- F. MONNERON
- P. MONNERON
- J.L. PACHY ?
- A. PACHAT
- A. PAILLIER
- H. PASQUET
- J.B. PASQUET
- P. PASQUET
- A. PERILAT
- A. PERILAT
- L. PERILAT
- A. PERICHET
- F. PERICHET
- J. PERIVIER
- A. PITANCE
- A. PITANCE
- C. PRADEAU
- J. PRADEAU
- S. PRADEAU
- E. PREVOST
- E. RIGOLLET
- J.B.
RIGOLLET
- J.B. SEJOTTE
- F. THIBAUT
- A. TRICAUD
- J.B. VAISIEN
- A. VAUZELLE
- J. VAUZELLE
- J.B.
VAUZELLE
- C. VILLARD
- J. VILLARD
- J.B. VILLARD
|
Pour la guerre de 1939/1945, voici la
liste des 10 morts. La population de l'époque
était de 1308 habitants en 1936 et 1247 habitants en 1946
:
Lieutenant A. BICHON - C. LOUIS - C. LEGER - U. LUPI - J. GLANE - L.
CARRAUD - A. JULIEN - J. MICHAUD - C. NORMAND et ajouté
"mort par faits de guerre" : J. ROUSSET.
La tombe de Jean ROUSSET au
cimetière est plus explicite : "Assassiné par les
miliciens à l'âge de 16 ans le 8 Juillet 1944 à
MAYAC-LAVAL" (au lieu de MAGNAC-LAVAL !)
Ce jeune de 16 ans n'était pas
résistant. Il était parisien, mais était
logé momentanément chez ses grands parents maternels
à St Léger Magnazeix. L'armée allemande venant
de la RN 20 et passant par Magnac-Laval remontait vers le nord-ouest,
c'est-à-dire la Normandie. Jean Rousset avait
décidé de la voir passer vers le carrefour de la RN 145
- D 7 (la croix du curé). Seulement à ce moment
là, la milice qui avait pris en camion des otages à
Magnac-Laval s'apprêtait à les passer par les armes.
Jean Rousset aurait pris peur et se serait enfui dans les champs. Une
rafale des miliciens ne l'a pas raté (stèle
commémorative). Il s'agit donc probablement d'un tragique
concours de circonstances.
Le tribunal du maintien de l'ordre de
Limoges a condamné à mort le "franc-garde C." de la
milice suite à l'énorme émotion soulevée
par la mort des 22 fusillés de la croix du curé dont
Jean ROUSSET.
Résistance : sur le canton il
n'y avait pas de maquis réellement constitué en 1944,
mais des groupuscules d'hommes sous influence des "communistes" ou
des "Anglais" c'est selon, se cachant dans les bois environnants, par
exemple la forêt de Bouely.
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