compléments sur

aint éger la ontagne

 

Xavier Tingry, de St Léger Magnazeix, pour la partie texte, et Thierry Nardoux, de St Léger la Montagne, pour la partie photo, ont travaillé de concert pour faire les ajouts qui suivent.
Qu'ils en soient ici chaleureusement remerciés.

 


http://www.ign.fr/

 

Dans une démarche touristique, le guide Michelin regroupe les villages de SAUVAGNAC, St PIERRE la MONTAGNE, GRANDMONT, ST SYLVESTRE, alors que seuls SAUVAGNAC et ST PIERRE la MONTAGNE font partie de ST LEGER la MONTAGNE, GRANDMONT faisant partie de la commune de ST SYLVESTRE.

ST LEGER la MONTAGNE, altitude 504 m., ST SYLVESTRE 517 m., SAUVAGNAC, altitude 600 m., sont directement associés aux Mont d'AMBAZAC.
Point culminant : la station Hertzienne (altitude 701 m.) ou signal de SAUVAGNAC, accessible depuis le village de MALLETY ou depuis le village de SAUVAGNAC.

La commune de ST LEGER la MONTAGNE s'étale sur 3262 ha.

 

la station hertzienne, au point culminant à 701 mètres

 

SAINT LEGER LA MONTAGNE :

''Un clocher en charpente et sa flèche couverte d'ardoises surmontent à l'ouest, la nef romane de cette église rurale , agrandie au XVe siècle d'un choeur gothique à l'est et de part de d'autre de deux chapelles latérales. La façade ouest a été remaniée en 1835. Une petite porte brisée s'ouvre au sud de la nef entre un contrefort et le mur de la chapelle.
La nef voûtée en berceau brisé, un arc d'entrée également brisé, le sépare du choeur voûté d'ogives. Une grande fenêtre gothique perce le chevet plat. La chapelle du nord est voûtée en berceau, celle du sud, plus grande, d'ogives dont la clef est armoriée.
L'église St Léger possède une remarquable statue de Saint ROCH en bois polychrome du XVIIe et un buste reliquaire du XVIIIe. Dans le choeur, une enseigne commerciale est transformée en support de luminaire."
Source : Eglises de la Haute Vienne d'Alain Mingaud - Edition SOUNY

 

 

LE TEMPLE était la propriété des templiers avant 1224. On trouve près de ce lieu la Pierre Tremblante, située tout à proximité du bourg de St Léger la Montagne.

 

panneau de signalisation de la Roche Tremblante à l'arrivée à St Léger La Montagne

 

 

la Pierre Tremblante

 

 

la Pierre Tremblante, à nouveau

 

SAINT PIERRE LA MONTAGNE :

''Cette ancienne paroisse a été réunie à celle de St Léger après la Révolution. Un clocher en charpente couvert d'ardoises surmonte la nef unique à chevet plat. Deux chapelles latérales forment un faux transept. On entre à l'ouest par un portail à voussure brisée. La première travée est voûtée en berceau, les deux autres d'ogives.
Le mobilier est modeste : bénitier sculpté en granit, une piéta en calcaire polychrome et une vierge à l'Enfant habillée et couronnée, en bois et tissu."
Source : Eglises de la Haute Vienne d'Alain Mingaud - Edition SOUNY

 

l'église de St Pierre La Montagne, suite à sa restauration il y a quelques années
Sa façade commençait à s'écrouler vers l'avant et l'église était devenue interdite au public.
Il s'agit d'une toute petite église, mais qui a beaucoup de charme.
Chose intéressante, à chacun de mes passages devant dette église, j'aperçois un cierge allumé à l'intérieur, alors qu'il n'y a vraiment plus grand monde au village de St Pierre La Montagne
(une trentaine de personnes maximum)...

 

Ont été curés de ST PIERRE LA MONTAGNE :

  • Martial FUMET nommé en 1559
  • Jean POYLEVE en 1561
  • Mathieu CHEVILLON en 1567
  • Antoine LAPORTE en 1683
  • Pierre BARGEAS de 1734 à 1750
  • Paul Joseph CATINAUD en 1763.

La cure a été unie à celle de ST LEGER au Concordat.

Pour les amateurs d'Histoire, on peut noter qu'en 1653, le 2 mai, Madeleine DUBOYS, veuve de Pierre DESCORDES, et leur fils aîné Jacques DESCORDES, vendent à Pierre MOREL, seigneur de CHABANNES, la terre et la baronnie de St LEGER.
Mathieu MOREL, président du Présidial de LIMOGES, était seigneur de ST LEGER LA MONTAGNE en 1702. Sa fille Marie-Thérèse de ST LEGER, épousa en 1722 Charles-François RAZES, chevalier, seigneur et comte d'AUZANCES.
En 1788, la famille MOREL possédait encore ST LEGER LA MONTAGNE.

 

GRANDMONT (commune de St Sylvestre) :

Au bord du village, des fondations et quelques pierres de tailles sont les seules traces de l'abbaye de Grandmont dont les bâtiments, à l'architecture très dépouillée, avaient été élevés au XIIe puis agrandis aux XIV et XVe.
C'est après la mort d'Etienne de Muret (1124) que plusieurs de ses disciples vinrent s'établir en ces lieux et fondèrent un ordre érémitique. Endommagée pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion, l'abbaye avait été complètement restaurée au milieu du XVIIIe mais, à la suite de la suppression de l'ordre à la veille de la Révolution, les bâtiments furent démolis entre 1817 et 1820.
Il faut préciser que les Plantagenets (Henri II Plantagenet et Richard Coeur de Lion) aimaient se retirer dans ce lieu de prières. Malade, Henri II Plantagenet avait émis le voeu d'être enterré à GRANDMONT, il guérit !
Une petite chapelle de pèlerinage, érigée là en 1825, perpétue le souvenir du monastère. A l'intérieur ont été placées des copies de la châsse d'Ambazac et de la croix reliquaire de Gorre. Auprès d'elle on a dressé les plans de ce que furent les bâtiments de l'abbaye.

 

la chapelle de Grandmont - Procession du 28 août 2005 - http://perso.wanadoo.fr/grandmont/

 

ST SYLVESTRE :

L'église conserve un remarquable buste reliquaire de Saint Etienne de Muret, fondateur de l'ordre de Grandmont. Le chef est un argent repoussé, une ouverture au sommet de la tête donne accès aux reliques. Cette pièce, exécutée vers la fin du XVe, provient, comme le reliquaire de Saint Junien (XIIIe), cylindre vertical de cristal dans une armure en argent doré, monté sur pied, du trésor de l'ancienne abbaye de Grandmont.
St Sylvestre fut jusqu'au début du XXe s. un important centre artisanal de clouterie. Des chiens, enfermés dans une cage en bois, actionnaient en tournant des soufflets de forge.
Sources : La Haute Vienne vue du ciel, de Michel Berger
"Eglises de la Haute Vienne", d'Alain Mingaud

 

SAUVAGNAC :
L'origine de ce minuscule village fut une ''celle'' (un prieuré) de l'abbaye de Grandmont.
La célèbre abbaye de Grandmont se trouvait à l'emplacement de la chapelle Notre Dame de Sauvagnac, construite peu après 1125 sur un terrain appartenant aux religieux de Grandmont, qui vivaient en solitaires.
Ces religieux furent chassés de ce lieu dès le XIIIe par les chevaliers du Temple qui y avaient acquis des possessions. Elles passèrent aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem ou chevaliers de Malte, qui les ont gardées jusqu'à la Révolution. Remaniée à plusieurs époques, la chapelle a gardé sa nef sévère du XIIe, voûtée en berceau brisé, et ses piliers massifs. A noter à droite du choeur une Pietà du XVe. C'est un lieu de pélerinage à Notre-Dame dont la statue richement habillée couronne le maître-autel.

 

la chapelle Notre-Dame de Sauvagnac
http://www.stleger-lamontagne.com

 

Partant de la chapelle, un sentier fléché conduit en sous-bois, à droite de la station hertzienne militaire, à un chaos de bloc de granit appelé Pierre Branlante. De là se développe une vue très étendue au Sud-Ouest sur Ambazac et Limoges, au Sud-Est et à l'Est vers le mont Gargan, les Monédières, le puy de Sancy et le puy de Dôme.

 

chemin d'accès à la Roche Branlante, près de Mallety

 

 

la Roche Branlante, vue du côté gauche

 

 

vue de la Jonchère Saint Maurice, en étant assis sur la Roche Branlante

 

 

vue du village de Noueix - commune de St Laurent les Eglises - toujours assis sur la Roche

 

 

Le chemin d'accès à la Roche Branlante fait partie du Circuit des 3 Clochers.

 

Les derniers chapelains de SAUVAGNAC :

  • N.FONDANECHE, nommé en 1725
  • Jean-RICHARD qui fut aussi curé de la JONCHERE et subit la déportation pendant la Révolution.

En 1852, on entreprit des réparations considérables de la chapelle. En 1882, une nouvelle cloche fut fondue.

 

AMBAZAC :

Eglise romane St Antoine du XIIe et sa châsse reliquaire de St Etienne de Muret, toute en cuivre repoussé et décorée d'émaux champlevés et de pierreries. Elle fut donnée au curé d'Ambazac en 1793 après la suppression de l'Ordre de Grandmont, ainsi qu'une relique de Saint Etienne de Muret : un tibia.
Source : Revue Pays du Limousin N° 17 - 15 Juin - 15 Août 2005

 

 

 

 

 

 

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