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Le roman s'intitule :
"La Lavandière de Saint-Léger" et est ainsi
présenté : Nul doute que
l'auteure a dû s'inspirer du village de St Léger la
Montagne. page 7 : "Saint-Léger
(Haute-Vienne), 1903 La nuit tombait
lorsque Jean Goussaud rentra chez lui. Comme à son
habitude, il venait de quitter l'auberge de
Saint-Léger, le village où il vivait, situé
en plein cur des monts d'Ambazac. L'humidité
encore fraîche de ce début d'avril lui fit remonter le
col de sa grosse veste en toile puis enfoncer son chapeau.
L'angélus avait sonné depuis une heure mais des
carrioles débouchaient encore des chemins adjacents. Si la
plupart d'entre elles signalaient leur arrivée grâce
à des lanternes accrochées à l'avant, celles qui
n'avaient pas de lumière étaient les plus dangereuses.
Goussaud avait beau le savoir, le vin qu'il avait bu diminuait sa
vigilance et rendait ses pas laborieux. L'envie de fumer une
cigarette le poussa vers le bas-côté. Il connaissait si
bien son trajet qu'il trouva sans peine la vieille souche d'arbre sur
laquelle il s'asseyait parfois. Traîner un peu avant de
retrouver les siens ne lui déplaisait pas. Sa cigarette
allumée, il tourna la tête en plissant les yeux pour
essayer de voir quelque chose malgré l'obscurité. En
contrebas, il entendait la Couze charrier ses eaux grondeuses
en cette saison mais ne distinguait pas le pont qui l'enjambait.
Seule une lueur vacillante à la fenêtre d'une maison
attira son regard. C'était là qu'habitait Léon
Marsac, son beau-frère, le maire du village. Un durcissement
soudain crispa ses traits :
page 107 :
(...) Léon
Pugeat, ingénieur des Mines, enfonça son canotier sur
sa tête. En cette fin de matinée, le soleil de juin
chauffait sans mesure, rendant chaque pas et chaque geste difficile
sur le terrain exposé à ses rayons. Pour la
énième fois, il épongea ses tempes avec son
mouchoir tandis qu'Albert Nioul qui le Huivait de près
s'impatientait : Pugeat leva les yeux
au ciel en prenant à témoin Hippolyte Rondeau, le
directeur de la Société des mines d'or de la
Marche. Les deux hommes qui s'étaient
déplacés de Saint-Yrieix pour sonder et
délimiter le forage, après le résultat des
premières analyses, ne se parlaient qu'entre eux. page 189 : (...) C'était
un grand jour. Ce mois de septembre s'annonçait sous de bons
auspices. Il gardait un goût d'été et les rares
ondées n'entamaient pas la ferveur générale.
Dans tous les hameaux, tous les villages, on se préparait.
Comme chaque année, le pèlerinage à
Notre-Dame de Sauvagnac attirait un nombre impressionnant de
fidèles. Levé à
l'aube, l'abbé Chatel, aidé par Désirée,
sa gouvernante, vérifia chaque objet : patère,
encensoir, livre de litanies. A Saint-Léger, le
rassemblement avait lieu dans la petite église. Après
la messe, tous se dirigeaient ensuite vers Sauvagnac, distant
de deux kilomètres, là où la statue de la
Vierge, habillée, couronnée par un dais fleuri,
était promenée triomphalement par quatre hommes. Dans
la minuscule sacristie, la servante exhiba la chasuble blanc et or
qu'on ne sortait de l'armoire qu'en de rares occasions
(...)"
"A l'aube du XXe siècle, le quotidien d'un village du Limousin
à travers le destin de Clarisse, une jeune lavandière
décidée à conquérir sa vie."
"Au coeur des monts d'Ambazac, dans le village de
Saint-Léger, la jeune Clarisse Goussaud est une jolie
lavandière de dix-sept ans, pleine d'énergie et de
projets. Bridée par un père violent et alcoolique, sa
vie bascule lorsque celui-ci meurt après lui avoir
confié une pépite d'or découverte sur le terrain
familial. Dès lors, malgré les moqueries et les
obstacles qui se dressent sur sa route, Clarisse n'a qu'une
idée en tête : exploiter le filon d'or pour créer
les bijoux qu'elle dessine en cachette..."
Achat fait et livre dévoré (240 pages), nous confirmons
!
Voici 3 courts extraits de l'ouvrage :
- Saleté de voleur ! éructa-t-il.
- T'as le vin mauvais, ce soir ! ironisa une voix derrière lui
(...)
- Combien cela va-t-il coûter ? Répondez-moi à la
fin !
Pourtant, excédé, l'ingénieur se rebiffa :
- Monsieur, gardez pour vous vos sommations ! Je ne connais ici que
madame veuve Goussaud et sa fille.
- Mais c'est moi qui vous paye ! protesta Nioul, c'est de mon argent
qu'il s'agit (...)