oupures de resse et ocuments anciens
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Le Grand Almanach du cultivateur pour l'année bissextile 1836
Dictionnaire topographique du département de la Vienne - 1881
La Lanterne - 13 septembre 1890
décret portant que la commune
de Saint-Léger, canton des Trois-Moutiers, arrondissement de
Loudun (Vienne), portera à l'avenir le nom de
Saint-Léger-de-Montbrillais :
réclame
du 2 janvier 1898 dans Le Petit Parisien
l'Avenir de la Vienne - 12 et 13
septembre 1898 La même triste histoire,
narrée par le Courrier de la Vienne et des Deux
Sèvres du 14 septembre 1898 : Source : http://loudun.discuforum.info/t766-Saint-Leger-de-Montbrillais.htm article de "l'Aurore" du
5 août 1900 : Le Dorat est une commune de
la Haute-Vienne. Les archives départementales n'ont
(encore) pas mis l'état-civil en ligne : pas de
possibilité pour trouver ce mariage de "samedi
dernier" 4 août 1900. La recherche est plus facile
du côté "Docteur Laiquel de Saint
Léger (Vienne)" le jeune marié. Ce Docteur Luquel
"libre-penseur" est celui qui clame, le 7 mars 1901,
son attachement à "l'Aurore" : article de "l'Aurore" du
7 mars 1901 : Estrait d'un article paru
dans "Centre Presse" le 6 août 2010, signé
Gérard Simmat : 2014 : Il existe de nos
jours à St Léger de Montbrillais une rue du
Docteur Luquel. La Lanterne - 9
décembre 1902 La Lanterne - 15
octobre 1905 Le soldat Boucher, de St
Léger de Montbrillais, engagé volontaire, fut
blessé en Belgique d'un éclat d'obus qui lui
fracassa la jambe. "Ma jambe va beaucoup
mieux et je marche un peu depuis quelques jours ; mais,
depuis hier, je suis au lit. article de La Presse en
date du 5 janvier 1915 : Lu dans "Centre Presse"
du 6 août 2010, cet article signé Gérard
Simmat : Ouest-Eclair - 8
juillet 1922
Ouest-Eclair - 13
mai 1935
Ouest-Eclair
- 27 mars 1936 Ouest-Eclair
- 13 septembre 1936
Ouest-Eclair
- 3 octobre 1936
La Croix -
dimanche 20 février 1938
Ce journal collaborationniste fut
interdit et dissout à la Libération. Source : http://loudun.discuforum.info/t766-Saint-Leger-de-Montbrillais.htm
Vers deux heures du matin en cette
nuit du 10 au 11 mai 1947, plusieurs coups de feu retentissent.
Un homme chancelle, court en titubant, ses mains couvrant
laffreuse blessure quil porte au visage. Il na que
le temps de faire une dizaine de mètres avant de
sécrouler. Trois ombres saffairent autour du
blessé, le chargent dans une voiture qui démarre en
trombe. A laide de son fusil de chasse, Abel Rabier, garagiste
à Saint-Léger-de-Montbrillais, vient de faire fuir les
quatre malfaiteurs qui tentaient de le cambrioler. Lhomme de 38
ans, qui devait être une proie facile, a loreille fine et
le caractère bien trempé. Lorsque le bruit dune
vitre brisée le réveille en sursaut, il bondit de son
lit, dévale les escaliers après avoir, au passage,
décroché son fusil. "Pars ou je tire", crie-t-il
aux mauvaises âmes qui ont pénétré dans sa
cuisine. Ses menaces sont accueillies par deux coups de revolver.
Cest à ce moment que le garagiste riposte avec plus de
réussite. La police de Poitiers,
immédiatement alertée, se met en quête des
fuyards. Les nombreuses traces de sang retrouvées sur les
lieux du drame laissent présager que lun des malfaiteurs
est gravement blessé. Aussitôt, tous les hôpitaux
de la région et des départements alentours sont
inspectés. Vers cinq heures du matin, un homme au visage
défiguré et couvert de sang est admis dans un
hôpital de Tours. Linconnu a été
discrètement déposé par ses acolytes qui ont
immédiatement pris la fuite. Tous ses papiers
didentité ont disparu et son état critique
empêche tout interrogatoire. Un indice minuscule met pourtant
linspecteur Nocquet de la PJ de Limoges en charge de
lenquête sur la trace des cambrioleurs. Il sagit
dun ticket dautocar. Il permet didentifier
lhospitalisé de Tours, Maurice Berland, un polisseur
dAsnières âgé de 21 ans, et de mettre la
main sur les autres membres de la bande : Désiré
Jahier, un manuvre parisien de 20 ans, Raymond Guignard, 30
ans, originaire de Saint-Léger, exerçant la profession
de polisseur à Paris, et Moïse Lévy, 38 ans,
porteur de journaux de la capitale. caricature des quatre
accusés - l'Avenir de la Vienne Le quartette, qui appartient à
"larmée du vol", selon les termes des journaux de
lépoque, avait longuement prémédité
son expédition. Lenquête révèle que
Maurice Berland et Raymond Guignard sont les instigateurs de ce
"mauvais coup", Jahier, un simple exécutant et Lévy, le
chauffeur qui conduisit la bande de Paris à
Saint-Léger. Au cours de leur procès qui se tient au
palais de justice de Poitiers le 23 février 1948,
Berland et Guignard sont condamnés respectivement à
huit et sept années de travaux forcés ; Jahier et
Lévy à six et quatre ans de prison.
Le clocher de Saint-Léger
foudroyé par l'orage La région loudunaise vient une
fois de plus de payer son tribut à Jupiter. Mercredi dernier,
la foudre incendiait un pailler à Vézières et
samedi matin elle mettait le feu au clocher de l'église de
Saint-Léger. Source : http://loudun.discuforum.info/t766-Saint-Leger-de-Montbrillais.htm
Dans la matinée du 9 courant, le sieur Taupin Louis,
âgé de 56 ans, propriétaire à la
Coutardière, labourait, avec deux chevaux, à 200 m
environ du bourg de cette commune, quand il fut aperçu, par le
jeune Pelé, âgé de 12 ans, tombé ainsi que
ses deux chevaux qui se débattaient sur lui.
Cet enfant courut au bourg et en prévint les premières
personnes qu'il rencontra. MM. Girault et Binz, suivis bientôt
de bon nombre de personnes se rendirent en tout hâte sur les
lieux et trouvèrent en effet le malheureux Taupin, la
tête engagée sous l'un des chevaux qui était
empêtré dans les traits et les rênes, et se
débattait avec force, encore attelés à la
charrue, dont le soc était renversé.
Aussitôt on s'empressa de couper harnais et cordes pour pouvoir
secourir le malheureux que l'on ne pouvait dégager sans
cela.
Dès que cette besogne fut accomplie, les chevaux furent
bientôt debout, mais il n'en fut pas ainsi du malheureux Taupin
qui n'était plus qu'un cadavre.
Quoique couvert de nombreuses plaies et contusions, M. le docteur
Verronneau, médecin aux Trois-moutiers, a
déclaré que la mort était dû à la
compression de la tête et du corps qui avait amené
l'asphyxie.
Peut être que ce couple "libre-penseur" a choisi
exprès cette date de mariage, si évocatrice
pour eux : l'anniversaire de la fameuse "nuit du 4
août 1789" serait leur nuit de noces !
Grâce aux archives "en ligne" de la Vienne ; dans
le recensement de 1901 de Saint Léger de
Montbrillais, au n° 6 de la rue du Bourg sont
recensés :
"Le bourg de Saint-Léger-de-Montbrillais est
riche, en 1910, de 773 habitants. Il possède son
bureau de Poste avec pour receveuse Mademoiselle Couteau
(...) Il existe une Société
vélocipédique dont le président est M.
Volant et le secrétaire M. Michelet. Le maire Henri
Denet est assisté de ladjoint Pierre Ferret, de
dix conseillers municipaux, du secrétaire de mairie
et instituteur M. Boënton, du garde champêtre
Tranchant et de lafficheur municipal Lefort. Le
receveur buraliste est Gustave Berger, le curé
labbé Luneau, linstitutrice communale
Madame Boënton, linstitutrice de
lécole libre mademoiselle Clémence
Dastée, le médecin le docteur Luquel,
la sage-femme Mme Guibert, le notaire M. Colas et le
percepteur M. Robichon."
http://www.greatwardifferent.com/Great_War/France_at_War/Heroisme_01.htm
D'Allemagne, où il fut emmené prisonnier,
voici la lettre qu'il écrivit à sa famille le
10 novembre 1914. L'Écho de Paris en a publié
des fragments :
Rassurez-vous, ce n'est pas grave : c'est le résultat
d'un petit sacrifice pour un camarade mal en point. Comme
j'ai fort bonne mine, que je respire la santé, un
médecin allemand m'a demandé si j'aurais le
courage de donner un peu de ma peau pour greffer sur la
cuisse d'un malheureux copain. Un capitaine français
qui est ici, blessé, me transmit la requête.
J'ai dit que oui et on m'a enlevé plusieurs
morceaux.
D'abord, j'ai été malade et je souffre
beaucoup quand je remue, mais j'aurais bien tort de me
plaindre, puisqu'on m'affirme que mon camarade va beaucoup
mieux maintenant.
Dans quelques jours, je ne penserai plus à ma
blessure."
"Le bourg de Saint-Léger-de-Montbrillais est
riche, en 1910, de 773 habitants. Il possède son
bureau de Poste avec pour receveuse Mademoiselle Couteau. Il
est célèbre pour ses monuments druidiques
(dolmens et menhir) et pour son vin blanc. Son marché
se tient chaque dimanche et ses foires se déroulent
le lundi de Pentecôte et le dimanche après le
28 août. Il existe une Société
vélocipédique dont le président est M.
Volant (!) et le secrétaire M. Michelet. Le maire
Henri Denet est assisté de ladjoint Pierre
Ferret, de dix conseillers municipaux, du secrétaire
de mairie et instituteur M. Boënton, du garde
champêtre Tranchant et de lafficheur municipal
Lefort. Le receveur buraliste est Gustave Berger, le
curé labbé Luneau, linstitutrice
communale Madame Boënton, linstitutrice de
lécole libre mademoiselle Clémence
Dastée, le médecin le docteur Luquel, la
sage-femme Mme Guibert, le notaire M. Colas et le percepteur
M. Robichon.
On trouve (source l'Annuaire de la Vienne 1911) 2
boulangers (Elie Vilain et Travaillé), 1 boucher
(Daigneau), 1
charcutier (Pallu),
5 cafetiers (Malaure, Jeannière, Besson, Pallu et
veuve Petit), 5 épiciers (Berger, Coeffard, Moquin,
Malauze et Büntz), 1 hôtel (veuve Luquel), 2
quincailliers (Malaure et Büntz), 1 négociant en
grains (Gustave Ragon), 1 coiffeur (Besson), 1 cordonnier
(Büntz), 1 maréchal-ferrant (Demeurant), 1
charron (Jean Pinson), 1 couvreur (Martin), 2 bourreliers
(Chevrier et Jeannière), 1 charpentier (Baillon), 1
ferblantier (Malaure), 1 horloger (Dubois), 2 menuisiers
(Hervot et Giraud), 1 sabotier (Bosson), 2 tonneliers
(Ouvrard et Pelé) et 1 jardinier (Fauvry)."
http://loudun.discuforum.info/t797-Saint-L-ger-de-Montbrillais-vers-1936.htm
http://loudun.discuforum.info/t797-Saint-L-ger-de-Montbrillais-vers-1936.htm
http://loudun.discuforum.info/t804-Le-facteur-de-St-Leger-de-Montbrillais-un-fin-pecheur.htm
La compagne reposait... La petite commune de
Saint-Léger-de-Montbrillais, qui étale ses maisons sur
une petite colline dominée par la charmante église dont
l'élégante flèche dressait sa croix à 25
mètres du sol, avait depuis longtemps éteint ses
lumières.
Dans l'ombre, l'orage se préparait. Il se préparait tel
qu'à 3 heures du matin un violent coup de tonnerre
réveilla les habitants qui dormaient paisiblement. Pas tous,
heureusement. Il était 3 heures 45 lorsque M. Yves
Rivière, boulanger, aperçut des flammes qui sortaient
de la toiture du clocher. Il prévint aussitôt M.
l'abbé Mulot, curé de St-Léger qui,
assisté de MM. les abbés Jacques et Michel Pasquereau
de Fontevraud, commencèrent à mettre en lieu sûr
les objets du culte. Le téléphone ne fonctionnant pas,
M. Pallu, boucher-charcutier, se rendit aux Trois-Moutiers, alerter
les sapeurs-pompiers. Aussitôt ceux-ci firent appel au centre
de secours de Loudun. Les pompiers de Loudun, sous la direction du
lieutenant Chantant, tachèrent avec leurs collègues,
d'enrayer le sinistre.
Mais ne possédant pas de grande échelle, ils firent
appel aux pompiers de Saumur qui arrivèrent peu de temps
après sur les lieux avec les pompiers de Thouars et de
Châtellerault.
Il ne restait plus qu'à préserver le reste de
l'édifice et les maisons voisines. Ce qui fut fait.
Aux premières heures de la matinée, les pompiers de
Loudun et des Trois-Moutiers enlevaient les lourdes pièces de
bois qui composaient la charpente du clocher.
Un mauvais sort semble s'acharner sur ce clocher qui fut
détruit par la foudre en 1921.
Nous avons reconnu sur les lieux, MM. Hervot, Maire de
St-Léger et son adjoint, Robert André, ainsi que le
Docteur Colas, conseiller municipal de Loudun.