Autant
par les mots qu'avec les armes, Agrippa d'Aubigné
défendra ardemment les valeurs du protestantisme.
Dès l'âge de 18 ans, il prendra part aux combat des
calvinistes contre les catholiques. Il est distingué par le
futur Henri IV.
Statue d'Agrippa
d'Aubigné, Seigneur de Bry sous Archiac,
Né le 8 février 1550 (?!) au château de Saint
Maury, paroisse de Saint Martin de Pons
Fait prisonnier par les catholiques,
il est condamné à mort, mais ces derniers, admiratifs
devant son courage, le grâcient. Il se retire alors en
Vendée.
Il reviendra en 1610 lors de la mort de Henri IV et sera de nouveau
condamné à mort à la suite d'une conspiration.
Il se retire alors à Genève.
La violence de ses pamphlets, sa satire virulente montre une France
déchirée, vouée au jugement terrible d'un Dieu
vengeur.
Auprès de ce beau
teint, le lys en noir se change,
Le lait en basané auprès de ce beau teint,
Du cygne la blancheur auprès de vous
s'éteint,
Et celle du papier où est votre
louange.
Le sucre est blanc, et
lorsqu'en la bouche on le range
Le goût plaît, comme fait le lustre qui le
peint.
Plus blanc est l'arsenic, mais c'est un lustre feint,
Car c'est mort, c'est poison à celui qui le
mange.
Votre blanc en plaisir
teint ma rouge douleur,
Soyez douce de goût, comme belle en couleur,
Que mon espoir ne soit démenti par
l'épreuve,
Votre blanc ne soit point
d'aconite noirci,
Car ce sera ma mort, belle, si je vous trouve
Aussi blanche que neige, et froide tout ainsi.
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Homme politique français, il
mit en oeuvre la loi sur la séparation de l'Église et
de l'État.
Né à Roquecourbe
(Tarn), il entreprit d'abord des études de théologie,
et fut reçu docteur en 1860, aprés avoir écrit
sa thèse consacré à Saint Thomas d'Aquin.
Ayant perdu la foi, il entreprit des études de
médecine, et exerça comme praticien à partir de
1866.
Entré en politique, il devint
l'un des chefs de file du radicalisme.
Maire de Pons (Charente-Inférieure), la ville où il
exerçait depuis 1868, il fut élu au Sénat en
1885.
En 1891, il fut à l'origine de la création du groupe de
la Gauche Démocratique au Sénat et en devint
président en 1893.
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Charente-Inférieure
- Pons
Rue Gambetta
La 1re
maison de gauche est celle de M. E. Combes,
Sénateur Maire de Pons, ancien Président du
Conseil des Ministres
carte
postale oblitérée en 1908
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Vice-président du Sénat
en 1894, il fut ministre de l'Instruction Publique en 1895-1896, dans
le cabinet Léon Bourgeois, puis succéda à
Waldeck-Rousseau à la présidence du Conseil en mai
1902.
Pons - la mairie, un
jour de réception par M. Combes
Anticlérical, il
développa le "combisme", politique militante du Bloc des
Gauches, en appliquant avec fermeté et intransigeance les lois
de 1901 sur les congrégations religieuses, et fit fermer plus
de 2500 établissements d'enseignement religieux, politique qui
eut pour conséquence une rupture des relations diplomatiques
avec le Vatican.
Cette attitude devait conduire
à la loi de séparation de l'Église et de
l'État, en décembre 1905, et fonder d'une
manière durable le principe de la laïcité de
l'État en France.
Il dut démissionner en janvier
1905, à la suite de "l'affaire des Fiches", dans laquelle son
ministre de la guerre, le général André, qui
avait ordonné que l'appartenance politique et religieuse des
officiers fût indiquée dans leurs dossiers,
s'était compromis.
Emile Combes se retire alors dans une
demi-retraite, demeurant sénateur jusqu'à sa mort,
présidant le parti radical en 1911-1912 et ne jouant plus
aucun rôle actif en dépit de sa présence comme
ministre d'Etat dans le cabinet d'Union Nationale d'Aristide Briand
de 1915 à 1916.
Il mourut en 1921 à
l'âge de 86 ans.
Pons - Monument
Emile Combes
La saga Combes,
par Guy Labbé
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du Fâ
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