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"Les
croix hosannières sont des édicules
funéraires construits entre le Xe siècle et le
XVe siècle dans l'ouest de la France. La croix hosannière se distingue de la lanterne des morts par l'absence de système d'éclairage. La plus classique et monumentale est d'une hauteur pouvant aller jusqu'à 10 m de haut. Elle est posée sur un soubassement constitué d'un gradin circulaire en pierres. La colonne est pleine, généralement cylindrique et surmontée d'une croix. Elle surmontait souvent une fosse commune ou un ossuaire. Ces croix se retrouvent en abondance dans le Poitou, et parfois en Charentes, Dordogne jusqu'en Auvergne, Bretagne et Normandie. Bien qu'il n'existe pas d'inventaire exaustif de ces monuments, il semblerait qu'il en existe un peu plus d'une centaine sur l'ensemble du territoire (...) (...) Le terme hosannière viendrait de l'hosanne (ou ozanne), buis sacré qui, dans certaines régions (sud des Deux-Sèvres, ouest de l'Indre, nord-ouest de la Creuse, nord de la Haute-Vienne et de la Charente), était déposé sur les croix le dimanche des Rameaux. Son nom viendrait peut-être aussi de l'exclamation hébraïque Hosanna qui servit au XIVe siècle à désigner le dimanche des Rameaux (Dominica Hosanna). Le buis (ozanne) était déposé à cette occasion au pied de la croix, pratique encore courante en Limousin avant 1914, ou constituait lui-même une croix tressée (Poitou), dite croix hosannière. |
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l'ancienne école
à gauche, la mairie
la mairie
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le soldat Auguste Gauvrit |
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historique de la guerre (1914-1915-1916) |
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photos de classe et photos anciennes |
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erci de fermer l'agrandissement sinon.