- en haut de
gauche à droite : André Barrière / Jacques
Lasalmonie / Denise Breuil / Odette Barrière / Yvette
Bironneau / Théo Perronneau / Pierre Bironneau /
Gisèle Richard
- 2e
rangée : Odette Zeman / Pierre Perronneau / Kléber
Perronneau / Jacques Bigorneau / Madame Grosyeux / Jean Zeman /
Michel Pinaud / Léo Palaise / Lucette
Bruneau
- en bas :
Jean-Claude Bironneau / Emilienne Breuil / Janine Pinaud /
Jean-Claude Grosyeux / Anne-Marie Grosyeux / Jacques
Barrière / Michèle Perronneau
Cette photo de
classe, comme les photos qui suivent, nous a gentiment
été transmise en 2010 par Anne-Marie Grosyeux, qui a
quitté St Léger depuis le milieu des années
1950, et que nous remercions. Elle ajoute :
"La coutume des
fraises à St Léger de Blanzac remonte aux années
après la guerre. J'ai assisté à la
première.
J'étais aux premières loges puisque j'habitais à
l'école et que la fête se passait dans la cour.
Quand j'y étais, les adultes mangeaient les fraises au vin
mais il n'y avait pas de repas.
Quant aux enfants, ils avaient droit à une grande tartine de
confiture chaude... ou deux !
Quel bonheur, nous qui avions été privés de pain
de sucre et de confiture
On n'avait pas de fraises au village et on attendait M. Genot (je
crois) qui arrivait sur la route de Villebois, avec sa petite
remorque derrière son vélo.
Venait-il de Villebois ? Je l'ai toujours pensé mais je n'en
suis pas sûre...
J'avais 2 ou 3 ans quand je suis arrivée à St
Léger, mais j'ai encore en mémoire cette
délicieuse odeur de confiture qui embaumait la cour de
l'école."
été
1944 - baptême du petit
Jean-Claude
"Ce baptême
fut original car ni la marraine ni le parrain n'avaient pu venir,
à cause de la guerre. Tous deux étaient en Charente
limousine et n'avaient pas obtenu de "passeport". Ce sont les 2
jeunes, à gauche et à droite (à droite, Marcel
Poirier), qui ont fait office de remplaçants !
La photo est prise devant l'école. Les 2 gamines sont
Lucette Bruneau et moi, Anne-Marie Grosyeux.
Juste derrière le gros noeud, la maman de Lucette, Mme
Bruneau, épicière.
La grande dame à côté d'elle était Melle
Chanjeur, une institutrice de, je crois, Bécheresse
près de St Léger. Elle est aujourd'hui
décédée.
Près d'elle, M. Poirier, papa de Marcel, qui faisait partie du
conseil municipal (était-il adjoint ?)
Tout derrière, M. Bruneau, secrétaire de mairie et
apiculteur. Les ruches étaient à 50 m de
l'école, nous n'avons jamais eu de problèmes. Ça
serait maintenant, avec les principes de précaution !!
A gauche, mon arrière-grand-mère, Mme Fort, et maman
(Mme Grosyeux) à côté d'elle. Aux autres de
trouver le reste !"
fin de la
guerre
"à gauche,
accroupi, Jacques Lasalmonie - à côté, un gars
Zeman - avec la capeline, moi
juste au-dessus de ma tête, Mme Lasalmonie - au premier plan,
Lucette Bruneau"
"A droite,
l'atelier de mon père. L'arbre sans feuilles était
un magnifique tilleul. La voiture de mes parents : une 6
CV Renault d'avant la guerre. Autour de la porte
d'entrée, un rosier ancien aux petites fleurs
roses..."
"Nous sommes sans
doute en 45 ou 46. A l'extrême gauche, mon
arrière-grand-mère, Mme Fort. Au premier plan, un
apiculteur venu chez M. Bruneau prélever un essaim. A
l'arrière-plan, la classe de maman. Debout, à
gauche, Mme Bruneau. Devant, Lucette et moi (qui n'aime pas le soleil
dans les yeux !) Les 2 garçons très blonds devant et
derrière avec frange et bonnet sont Jean et Jacques
Zeman. Derrière, avec un béret jusqu'aux yeux,
c'est Léo Palaise."
|
dans la
cour de l'école, Micheline Grosyeux (2 ans
environ)
|
été
1949 -
en
partance pour l'île de Ré
"A gauche, Maximin
Bruneau (le papa de Lucette, secrétaire de mairie et
apiculteur) donne la main à Jean-Claude Grosyeux. Les
deux "miss Saint-Léger" sont Lucette Bruneau (devant) et
Anne-Marie Grosyeux. A droite, René Grosyeux et Simone
Bruneau. Nous partions vers l'île de Ré. On voit le
bac derrière."
une
photo de 1952 - Jacqueline Grosyeux
fut
institutrice à St Léger de Blanzac de 42
à 55
|
- La 1re fille
de la rangée du haut est Jeannie Dogneton, la seconde une
fille Lasalmonie.
- 2e
rangée : la 2e fille est sans doute une fille Bordes, le
garçon en tablier noir est Serge Pajot.
L'avant-dernier de la rangée est Jacques Lasalmonie, le
dernier Jean-Claude Bironneau.
- en bas
à gauche : "Lili" Bironneau, deux petites Bordes (ou
Laborde ?), l'avant-dernier garçon est Jean-Claude
Grosyeux.
Anne-Marie
Grosyeux poursuit : "Mon père était menuisier. Pendant
quelques années, il avait son petit atelier à droite de
la maison que nous habitions, l'école était
derrière. La mairie qui se trouve à gauche était
à côté des chambres, au premier
étage."
25
juin 1953 -
voyage
scolaire à Saint Palais sur Mer (Charente
Maritime)
|
"A gauche,
peut-être Jeannie Dogneton. Juste derrière elle,
Micheline Grosyeux, qui avait 3 ans. La pin-up en short, c'est moi,
Anne-Marie Grosyeux, et derrière moi, Jean-Claude mon
frère. Peut-être, assise dans le bateau, est-ce maman...
Ça ne m'étonnerait pas car elle devait avoir le mal de
mer rien qu'avec l'eau à côté d'elle
!"
i
vous avez des compléments sur ces photos ou si vous
possédez d'autres clichés, contactez-nous !
mai
2021
- l'annonce suivante paraît sur le site
www.coteauxdublanzacais.fr
:
Nous
contactons Anne-Marie, qui accepte de nous livrer ces
moments :
"Pendant
la guerre, plusieurs hommes de St Léger avaient
été emmenés par la milice. Un
matin, leur Traction avait réveillé le village
et semé la peur. Heureusement, tous sont
revenus.
Mon père, qui avait été
épargné, avait entendu dire quelques jours
après que des résistants montaient de Blanzac
vers Montmoreau. Voulant montrer son patriotisme, il s'arma
d'un drapeau français, se mit au grillage de la cour
de l'école et cria : "Ils ne sont pas tous morts, les
Français !" Une chance inouïe : la voiture qui
arrivait contenait bien des résistants mais elle
était suivie de près par la milice ! une
chance !
Maman, entre temps, m'avait mis des noeuds bleus, blancs,
rouges dans les cheveux... notre façon à nous
de résister..."
"A St
Léger, il n'y avait pas l'eau dans la maison, nous
tirions l'eau au puits du jardin. Sur l'évier de
pierre trônait le seau avec la "cassotte", bien
pratique pour boire... malgré les défenses. Un
jour, bien après la guerre, un technicien de l'eau
est venu analyser celle du puits. La réponse fut
nette : eau impure, interdiction de la boire, ce que nous
faisions depuis notre arrivée ! Bon, comment faire ?
Avec nos deux seaux, nous sommes allés chercher l'eau
dans le bourg, chez MM. Petit et Alvarez. Etait-elle
meilleure ? Leur maison jouxtait le cimetière !
Enfin, nous avons subsisté puis que je suis encore
là à vous raconter mes petites histoires
!"
"A
côté de l'école, le secrétaire de
mairie possédait quelques ruches. Au printemps, le
tilleul de la cour de l'école, énorme et
magnifique, bruissait du vol des abeilles. Je ne me souviens
pas que des élèves se soient fait piquer ou se
soient plaints, et quel bonheur quand il sortait la
brèche et que nous la goûtions, toute
ruisselante de miel, et nous le menton collant ! Des petits
bonheurs d'enfance... Allez donc mettre des ruches
maintenant à côté d'une école
!"
"le sport
à l'école
Obligé puisque nous devions passer le "brevet
sportif". Pour nous entraîner, nous montions sur un
terrain plat après Plassac à côté
d'un bois, je ne me souviens plus du nom du lieu. Mon
père avait enfoncé 2 piquets et nous avions
une corde pour évaluer (approximativement) la hauteur
de nos sauts. Dans mes souvenirs, pas d'exploits ! Mes
parents montaient la corde de temps en temps, et mon
père sortait son mètre en bois de menuisier et
mesurait nos "progrès". C'était dans les
années 50."
"Des
anecdotes, il y en eut d'autres, mais un jour... au revoir
St Léger ! Maman fut nommée auprès de
Cognac pour que je puisse aller au lycée. Nous avons
déménagé avec le camion de M.
Branchereau, déménageur à
l'entrée de Blanzac. Petit voyage qui se passa
bien. Hélas pour moi, une caisse s'est perdue en
route ou a été oubliée à St
Léger, peut-être au-dessus du préau des
filles et... ô drame pour moi, c'était la
caisse de mes livres d'enfant. Dans mon coeur, je les
cherche encore !"
Anne-Marie
Grosyeux - juin 2021
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des vues
récentes du village
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le soldat
Auguste Gauvrit
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historique
de la guerre (1914-1915-1916)
|
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erci
de fermer l'agrandissement sinon.
https://www.stleger.info